LINGUISTICA XII gKERLJEV ZBORNIK — MELANGES SKERLJ LJUBLJANA 1972 LINGUISTIC A XII SKERLJEV ZBORNIK — MELANGES SKERLJ LJUBLJANA 1972 Revijo sta ustanovila Stanko Škerlj in Milan Grošelj Revue fondée par Stanko Škerlj et Milan Grošelj Uredniški odbor — Comité de rédaction: Bojan Čop — Anton Grad — Milan Grošelj — Mitja Skubic Natis zbornika je omogočila KULTURNA SKUPNOST SLOVENIJE Avec le concours de la KULTURNA SKUPNOST de SLOVENIE TABULA GRATULATORIA RADOMIR ALEKSIČ * ANTON BAJEC * IGNAZIO BALDELLI FRANCE BEZLAJ * RADOSAV BOŠKOVIČ * MILAN BUDIMIR ANDRÉ BURGER * DOMENICO CERNECCA * MANLIO CORTELAZZO BOJAN ČOP * MIRKO DEANOVIČ * GIACOMO DEYOTO VLADO DRAŠKOVIČ * MILOŠ BORDEVIC * RADU FLORA GIANFRANCO FOLENA * MARIA GALEOTTI-GULINELLI KAJETAN GANTAR * ANTON GRAD * MILAN GROŠELJ BOŽIDAR JAKAC * FRANC JAKOPIN * ELZA JEREB JOSIP JERNEJ * IVAN KLAJN * VIKTOR KOROŠEC NIKO KOŠIR * JANKO KOTNIK * MARIJA KOVAČ-KOZINA TINE LOGAR * BRUNO MIGLIORINI * ERIKA MIHEVC-GABROVEC MIL JAN MOJAŠEVIC * ŽARKO MUL J ACIC * GIOVANNI NENCIONI VILKO NOVAK * JANEZ OREŠNIK * MARTINA OROŽEN GIAN BATTISTA PELLEGRINI * HUGO PLOMTEUX BREDA POGORELEC * MORITZ REGULA * ATILIJ RAK AR JAKOB RIGLER * PIERRE ROUCHOUX* MOMČILO SAVIČ EROS SEQUI * MITJA SKUBIC * JANEZ STANONIK MIHAILO STEVANOVIC * NIKŠA STIPCEVIC * ANTE SUŠJAN VIDA ŠTURM * PAVEL TEKAVČIČ * JOŽE TOPORIŠIČ MARJETA VASIC * MAKS VESELJKO * FRAN ZWITTER A STANKO ŠKERLJ POUR SES QUATRE-VINGTS ANS Né à Novo mesto en Slovénie, le 7 février 1893, Stanko Skerlj, après avoir terminé les études élémentaires et secondaires dans sa ville natale, commence, à Vienne, des études des langues et littératures germaniques et romanes. Bientôt, la romanistique finit par occuper la place la plus importante; aussi, l'italien devient-il la langue de ses études, celle de sa vie. Sa formation scientifique date d'une époque dans laquelle une scission entre la linguistique et l'histoire littéraire n'était pas encore absolument obligatoire et de tant moins la diramation entre la philologie et la linguistique. Sa thèse de doctorat «Rapports entre la plus ancienne lyrique italienne et le moyen-haut-allemand Minnesang» est une recherche littéraire. Dans une certaine mesure, il reste fidèle à la littérature; en témoignent ses études sur Dante, Pétrarque, Léonarde, Machia-velli, Cellini et Goldoni. En témoigne, en outre, un constant intérêt pour les relations entre la culture italienne et celles des pays slaves du Sud, et plus particulièrement la slovène. Le fruit le plus mûr de cette direction d'études — la première publication dans ce genre de l'histoire date du 1934 —■ est «Le théâtre italien à Ljubljana dans les siècles passés», un aperçu de l'histoire culturelle de notre peuple, et non seulement de celle du théâtre. Pourtant, tout Skerlj se trouve dans les oeuvres linguistiques. Si, de premier abord, il partage son intérêt, désormais consacré à l'italien, à l'histoire de la littérature et à la linguistique, c'est cette dernière qui commence à prédominer, surtout quant à la syntaxe. Serait-ce une prédisposition naturelle ou bien le fait de rencontrer — jeune professeur au lycée — des questions syntaxiques, dans les textes de classe, qu'il fallait expliquer moyenant l'analyse des structures. Il avait commencé ses études à Vienne, à l'epoque néogrammairienne, les poursuivit à Florence et, plus tard, à Paris. Des idées nouvelles pullulaient un peu partout, mais encore lentement. Quoiqu'il eût des maîtres insignes (Meyer-Lûbke, Ettmayer, E. G. Parodi, F. Brunot, Mario Roques, J. Marouzeau), Skerlj n'a jamais eu des «mentors». Cela eut diverses conséquences: de mauvaises — marche plus lente des investigations, avec des détours, formation plus lente d'un système à lui; mais aussi de bonnes: sûreté des faits établis, clarté au sujet des difficultés de l'exploration. Autre conséquence: Skerlj n'a jamais appartenu à une «école» linguistique; il ne se sentait ni lige à une doctrine, ni fort de son appui. De ses liaisons avec l'orientation néogrammairienne, il s'est libéré facilement, presqu'imperceptiblement. Sa nouvelle voie, d'un côté, partait de la conviction que la fonction du langage humain est d'exprimer, de manifester et de rendre possible la communication entre les hommes; de l'autre, elle avait pour but de mener à la connaissance la plus profonde possible du fonctionnement réel du langage. L'une des tâches principales — si ce n'est pas simplement la tâche principale — de la linguistique est donc d'étudier par quels moyens linguistiques et dans quelle mesure une langue accomplit sa fonction (qui est surtout de rendre possible la communication). En parenthèse: le langage n'est pas un organisme vivant — comme il est appelé quelquefois —, mais un moyen, un instrument, un outil. Il se développe en même temps que celui qui l'emploie. Cela ne signifie pas que le langage n'ait pas de nécessités propres, des lois particulières, d'autonomie. Cette étude ne se peut pas faire sans confronter continuellement la structure des tournures linguistiques avec ce qu'elles sont obligées à exprimer. Skerlj n'a pas d'allergie à la psychologie en linguistique, pas même à l'introspection. On peut rester sceptique devant beaucoup de «faits» intérieurs qui ne sont «connus» que par l'introspection; mais comment renoncer, en sémantique par ex., à la comparaison de notions sans supposer — disons — un certain parallélisme des aperceptions dans les individus? Elevé dans l'athmosphère néogrammairienne, Skerlj ne peut imaginer une recherche linguistique, limitée à un seul état de l'histoire de la langue, serait-ce même si important, comme l'époque contemporaine. Il faut voir un problème dans le temps, car on ne pourrait voir dans un fait linguistique une simple donnée synchronique. Il serait, pourtant, une aveugle croyance dans la diachronie que de renvoyer un problème de langue de quelques siècles en le croyant résolu. La vraie solution, la véritable compréhension des faits de langue repose sur la connaissance de notre vie psychique: ce sont les procès mentaux qui justifient toute innovation. En introduisant dans la syntaxe le concept de la stéréotypisation, Skerlj a été particulièrement heureux avec l'application de ses vues théoriques. Phénomène analogue à la métaphore en sémantique — substitution d'un mot à un autre par similitude du sens — la stéréotypisation est le phénomène syntaxique qui démontre la pauvreté de la langue par rapport à la richesse de la vie psychique et, en même temps, la puissance créatrice de l'homme; exactement comme la métaphore avec laquelle la stéréotypisation a un autre trait commun, celui de l'effet. Enrichir des possibilités expressives du langage, sans élargissement de l'inventaire, employer, pour exprimer deux idées assez éloignées, mais qui ont un trait en commun, la même formule syntaxique sans y rien changer. 6 Il y est visible que l'effort constant du linguiste est de parvenir, à travers les moyens de la communication, à la connaissance profonde, complète, autant que possible, du substrat psychique que le parlant a voulu manifester. Dans ce champs, d'après Skerlj, outre l'importance théorique d'une telle direction de la recherche, la linguistique se montre en même temps d'une grande utilité pratique, une matière modulative, qui sert à former l'adolescent. Dans l'apprentissage d'une langue étrangère et, beacoup plus important, de la langue maternelle, une analyse soigneuse de la phrase montre que les moyens d'expression sont plus limités et pauvres qu'exigerait la richesse de notre vie psychique. Celui qui parle se rendra compte qu'il faut peser chaque énonciation avant qu'elle devienne une communication prononcée ou écrite: il cherchera à s'exprimer avec plus de précision et il y prendra l'habitude. Ainsi, la richesse de sa vie interne sera-t-elle présentée à son interlocuteur avec plus d'exactitude. Les fruits de 60 ans de travail (la première publication remontant à 1915) sont aussi nombreux hors de la discipline de sa vocation. En outre, Stanko Skerlj n'a jamais été détaché des problèmes qui tourmentaient son peuple: une série d'articles sur le caractère ethnique de Trieste, sur les questions de la Carynthie slovène, sur la situation de l'intelligentsia et études universitaires dans un petit peuple démontrent son attachement au sol slovène. Les ans paraissent ne pas avoir le poids que leur nombre ferait croire: aussi nous lui souhaitons encore beaucoup d'années fructueuses et espérons de lui tant de travaux précieux pour la linguistique tant romane que générale. Ses amis 7 BIBLIOGRAPHIE des oeuvres du prof. Stanko Škerlj I. PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES a) Livres 1. Syntaxe du participe présent et du gérondif en vieil italien. Avec une introduction sur l'emploi du participe présent et de l'ablatif du gérondif. («Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes» vol. 249; Paris 1926; XXIII + 290 pgs. 2. Italijanske predstave v Ljubljani od XVII. do XIX. stol. [Représentations italiennes à Ljubljana du XVIIe au XIXe siècle], Ljubljana 1936 (Réimpression de «Kronika slovenskih mest», 1934—36) ; pgs. 173 + XVIII. 3. Benvenuto Cellini, Življenje. Odlomki iz prve knjige. [La vie. Extraits du 1er livre. Traduction, introduction historique et littéraire, notes], «Mala knjižnica», vol. 9; Ljubljana 1938; pgs. 101, dont 20 de l'introduction. 4. Machiavellijeva «Mandragola» [«Mandragola» de Machiavelli], «Mala biblioteka», vol. 6; Beograd 1940; pgs. 41. 5. Italijansko gledališče v Ljubljani v preteklih stoletjih. II teatro italiano a Ljubljana nei secoli passati. SAZU, Classis: philologia et litterae, Opera 26; Ljubljana 1973; pgs. 504. b) Etudes et articles 6. Costrutti participiali. del tipo «veduto la bellezza». En: «L'Italia dialettale» VIII, Pisa 1932; pgs. 117—178. 7. Goldoni na ljubljanskem odru v 18. stoletju [Goldoni sur les scènes de Ljubljana au 18e siècle]. En: «Ljubljanski zvon» XLVII, Ljubljana 1927, pgs. 379—381. 8. Goldonijeva tragikomedija «La Dalmatina» [Une tragicomédie goldo-nienne: «La Dalmatina»]. En: «Strani pregled» IV, Beograd 1933; 16 pgs. 9. Casanova in kranjska Lenčka [Casanova et Lenčka carniolaise]. En: «Ljubljanski zvon» LUI, 1933; pgs. 594—609. 10. Naši kraji i ljudi u «Uspomenama» baroka Trenka [Nos régions et nos gens dans les «Mémoires» du baron Trenk]. En: «Glasnik Istoriskog društva u Novom Sadu» VI, Novi Sad 1933; pgs. 382—388. 11. Poezija Giacoma Leopardija [La poésie de Giacomo Léopardi]. En: «Letopis Matice Srpske», Novi Sad 1943; 23 pgs. 12. Représentations italiennes à Ljubljana aux XVIle et XVIIIe siècles. En: «Mélanges ... offerts à H. Hauvette», Paris 1934; 8 pgs. 13. Jedan mletački pisac XVIII veka koji prikazuje Dalmatince i Dalma-ciju (Zaccaria Vallaresso) [Un écrivain vénétien du XVIIIe siècle qui décrit les Dalmates et la Dalmatie (Zaccaria Vallaresso)]. En: «Strani pregled» V, 1934; 23 pgs. 14. Lauro De Bosis. En: «Strani pregled» VI, 1935; 12 pgs. 9 Lingüistica XII 15. Jedan istorisko-geografski opis Srema sa kraja XVII. veka [Une description géo-historique de Srem, datant de la fin du XVIIe siècle]. En: «Glasnik istoriskog društva u Novom Sadu» IX, 1936; pgs. 83—94. 16. Bezlične povratne rečenice s aktivnom konsirukcijom [Propositions impersonnelles réflexives de construction active]. En: «Beličev zbornik», Beograd 1937; pgs. 417—429. 17. Trifun Vračen. En: «Priloži za književnost, jezik, istoriju i folklor» XVIII, Beograd 1938; 11 pgs. 18. Postanak apsolutnili glagolskih konstrukcija (apsolutnih participa i apso-lutnih gerundija) u slovenskim jezicima [Origines des constructions verbales absolues (des participes et des gerundiums absolus) dans les langues slaves] (avec le prof. A. Belič). En: «Izdanja za III. medjunarodni kongres slavista u Beogradu», t. II, Beograd 1939; pgs. 54—58. 19. Leonardo da Vinci kao mislilac [Leonardo da Vinci comme penseur]. En: «Strani pregled» IX—X, 1940; 23 pgs. 20. Poglavja o slovenski in italijanski kulturi d Slovenskem Primorju [Chapitres sur la culture slovène et italienne sur le Littoral slovène], Dans le recueil «Oko Trsta», Beograd 1945; pgs. 215—220; 239—242; 259—262; 303—322. 21. Lingvistična in toponomastična tolmačenja [Interprétations linguistiques et toponomastiques]. Dans le recueil «Oko Trsta», chapitre: Le passé de la Marche Julienne, III. (Avec le prof. P. Skok); pgs. 174—190. 22. Posebna vrsta modalnih stavkov v italijanščini [Une espèce particulière de propositions modales en italien]. En: «Dissertationes» I de SAZU, Classis: philologia et litterae, Ljubljana 1950; 39 pgs, 23. Enunciacija, stavek, predikat [Enunciandum, proposition, prédicat]. En: «Slavistična revija» III (Mélanges Ramovš), Ljubljana 1950; pgs. 405—413. 24. Naloge slovenske romanistike in ljubljanska romanistična stolica [Les devoirs de la romanistique slovène et la chaire de philologie romane à Ljubljana]. En: «Novi svet» V, Ljubljana 1950; pgs. 167—174. 25. «Baiamonte Tiepolo (in Schiavonia)». Poema eroicomico di Zacearía Val-laresso. En: «Ricerche slavistiche» III, Roma 1954; pgs. 196—211. 26. Literarnozgodovinski uvod k: »Francesco Petrarca, Soneti in kancone.« Poslovenil Alojz Gradnik [Francesco Petrarca, Sonetti e canzoni. Introduction littéraire], Koper 1954; pgs. V—XXXIX. 27. II costrutto «.per ricco che sia». En: «Lingüistica» III, Ljubljana 1958; 18 pgs. 28. Ancora sul costrutto «per ricco che sia». En: «Lingua nostra» XX, Firenze 1959; pgs. 109—113. 29. Osservazioni sul caraítere, dotto o popolare che sia, dei costrutti «giunto che /u», «bello com' è» e simili. En: «Atti dell'VIII Congresso internazionale di Studi Romanzi» II, Firenze, 1969; pgs. 423—435. 30. Goldoni presso gli Sloveni. En: «Studi Goldoniani» (Atti del Convegno internazionale di studi goldoniani); Venezia, 1957; pgs. 369—395. 31. Beseda o Furlanih in njihovi poeziji [Points de vue sur les Frioulans et sur leur poésie]. En: «Naša sodobnost» VIII, Ljubljana 1960, pgs. 813—817. 32. O »pleonastičnih« nikalnicah v slovenščini [Sur les négations «pléonastiques» en slovène]. En: «Studi in onore di Ettore Lo Gatto e Giovanni Maver», Firenze, s. d.; pgs. 615—622. (Réimpression en «Jezik in slovstvo» VIII, Ljubljana 1962—63). 33. La notion de «stéréoiypisation» syntaxique. En: «Actes du X-ième Congrès international de Linguistique et Philologie Romanes», Paris 1965; pgs. 175—186. 34. Delia stereotipizzazione sintattica. En: «Studi in onore di Alfredo Schiaffini» («Rivista di Cultura classica e medievale» VII), Roma 1965, pgs. 1048—1056. 35. Pubblicazioni dantesche in lingua slovena. Dans le recueil «Dante nel mondo». (Avec A. Rakar.) Firenze 1965; pgs. 313—318. 10 Stanko Škerlj — Bibliografija 36. Dante in Slovenci [Dante et les Slovènes]. En: «Naši razgledi» XIV—11, Ljubljana 1965. 37. «Come colui che» — formule italienne pour exprimer la causalité. En: «Cahiers ... Ferdinand de Saussure 23» («Mélanges ... offerts à André Burger»), Genève 1966; pgs. 165—173. 38. O jezuitskem gledališču v Ljubljani [Sur le théâtre des jésuites à Ljubljana]. En: «Dokumenti Slovenskega gledališkega muzeja», vol. 10, Ljubljana 1967; pgs. 146—198. 39. Ob enem najstarejših sledov Dantejeve pesnitve na slovenskih tleh [A propos d'une des traces les plus anciennes du poème de Dante sur le sol slovène]. En: «Zbornik o Danteu», Beograd 1968; pgs. 13—29. 40. Vitalia nel Romanticismo sloveno. (Avec le prof. A. Slodnjak.) En: «Atti dell'Associazione internazionale per gli Studi di Lingua e Letteratura Italiana», Budapest 1968. 41. Nekoliko ribarskih izraza furlanskog porekla u jednom slovenačkom dialektu okoline Trsta [Quelques termes de pèche d'origine frioulienne dans un dialecte slovène des environs de Trieste], En: «Anali Filološkog fakulteta u Beogradu», vol. 8, Beograd 1968; pgs. 59—78. 42. Isoglosse mediterranee nelle paríate slave di Ragusa vecchia (Cavtat) e di S. Croce (Sv. Križ) presso Trieste. Eli: «Bollettino dell'Atlante Lingüístico Mediterráneo», XII, Venezia 1972. 43. Aile origini délia Ia pl. dell'indicativo presente in -iamo. En: «Lingüistica» XI, 1971, pgs. 1—22. c) Recensions, points de vue, notes 44. «Marino de Szombathely, Re Enzo nella storia e nella leggenda, Bologna, 1912» — Récension et notes adjointes en: «Archivio storico italiano» LXXIII/1, 1915; pgSj 456—463. 45. «Časopis za slovenski jezik, književnost in zgodovino. VI, 1926» — Mention en: «Strani pregled» I, 1927; pgs. 283—286. 46. «Dr. Stanko Leben, Italijanska vadnica» — Récension en: «Glasnik Ju-goslovenskog profesorskog društva» XII, Beograd 1932; pgs. 98—103. 47. «E. Anitchkof, Joachim de Flore» — Mention en: «Strani pregled» IV, 1933; pgs. 96—98. 48. «V. Rabotin, Le Boece provenzal» — Récension en: «Strani pregled» IV, 1933; pgs. 98—103. 49. «E. Golenistcheff-Koutouzoff, L'Histoire de Griseldis en France au X/F® et au XVe siècle» — Récension en: «Strani pregled» IV, 1933; pgs. 104—108. 50. «Mirko Deanovič, Talijanski futurizam kao književna smjer; Talijanski teatar u Dubrovniku na početku XVIII. vijeka; D j. Matijaševic o prilikama u Dubrovniku na početku XVIII. vijeka» [Le futurisme italien comme courant littéraire; Le théâtre italien à Dubrovnik au XVIIIe siècle; Dj. Matijaševic sur les conditions de Dubrovnik au commencement du XVIIIe siècle]. — Brèves mentions en: «Strani pregled» IV, 1933; pgs. 126—128. 51. Prevodi Umberta Urbanija [Les traductions d'Umberto Urbani]. — Ré-censions en: «Strani pregled» IV, 1933; pgs. 237—240. 52. «P. Angélico Rabadan, O. P., La poesia italiana del p. Giordano-Zani-novic dei Predicatori (1840—1917)». — Récension en: «Strani pregled» IV; pgs. 237—240. 53. «G. Maver, Leopardi presso i Croati e i Serbú. — Brève note en: «Priloži za književnost, jezik, istoriju i folklor» XIII, 1933; pgs. 170—172. 54. Luigi Pirandello Nobelov lauréat za 1934 godinu [Luigi Pirandello, prix Nobel 1934]. — Note en: «Strani pregled» VI, 1935; p. 193. 55. Radovi Mirka Deanoviča [Oeuvres de Mirko Deanovič). En: «Strani pregled» VI, 1935; 10 pgs. 11 Lingüistica XII 56. «Arturo Cronia, Per la storia della slavistica in Italia». En: «Strani pregled» VI, 1935; 5 pgs. 57. «A. Bazala, Il pensiero di Masaryk». En: «Strani pregled» VII—VIII, 1936—37; pgs. 303—304. 58. «Ivo Hergešič, Strani i domači» [Ivo Hergešič, Etrangers et les nôtres]. — Note en «Strani pregled» VII—VIII; 4 pgs. 59. «Vox romanica». — Notes en: «Strani pregled» VII—VIII; p. 333. 60. Wilhelm Meyer-Lilbke. — Nécrologie en: «Strani pregled» VII—VIII; pgs. 350—352. 61. Alojz Res. — Nécrologie en: «Strani pregled» VII—VIII; p. 354. 62. «A. Tresič-Pavičič, Il teatro di Riño Alessh. — Article en: «Srpski književni glasnik», Beograd 1937; pgs. 202—207. 63. Literarna setnja kroz izložbu italijanskih portreta [Promenade littéraire à travers une exposition des portraits italiens]. En: «Nova smena», Beograd 1939; pgs. 147—153. 64. «Dr. P. Skok, Pregled francuske gramatike» [P. Skok, Revue de la grammaire française]. — Récension en: «Strani pregled» IX—X, 1940; 3 pgs. 65. «Luigi Salvini, Sempreoerde e rosmarino». — Notes en: «Novi svet» VII, 1952; pgs. 166—175 et 265—272. 66. Enrico Damiani (1892—1957). — Nécrologie en: «Slavistična revija» VIII, Ljubljana 1955; pgs. 117—119. 67. Petar Skok (1881—1956). — Nécrologie en: «Slavistična revija» IX, 1956; pgs. 171—176. 68. Gradnikov prevod Dantejevega «Pekla» [La traduction de «L'enfer» de Dante par Alojz Gradnik]. — Notes en: «Knjiga» 7, Ljubljana 1959; pgs. 76—77. 69. Namesto povzetka [Au lieu de résumé]. — Notes de conclusion à l'article de M. Regula, Sur le système structuraliste de L. Tesnière. — En: «Lingüistica» IV, 196.; pgs. 51—55. 70. Profesor Miodrag Ibrovac. Ob osemdesetletnici [Miodrag Ibrovac — octogénaire]. — En: «Naši razgledi» XIV, 1965; p. 370. 71. Opombe k poročilu «Ob Dantejevi razstavi v Kopru» [Remarques sur le compte-rendu «Autour de l'exposition de Dante à Koper»]. — En: «Delo», Ljubljana le 28 jan. 1966; pag. 5. 72. Ob «Slovensko-srbskohrvatskem slovarju» (1964). (Nekaj odgovora njegovim kritikom). [Autour du «Slovensko-srbskohrvatski slovar». Quelques réponses aux critiques]. — En: «Jezik in slovstvo» XI, Ljubljana 1966; pgs. 162—167. 73. Prikazi in zapisi o teli-le delih [Mentions et notes sur les oeuvres suivantes]: Devoto-Migliorini-Schiaffini: Cento anni di lingua italiana (1861—1961), Milano 1962; G. Folena, I mille anni del plácito di Arechisi [en «Veltro, 1960; Schiaffini, I mille anni della lingua italiana, Milano 1961; Franca Brambilla Ageno, Il verbo nell'italiano antico, Milano-Napoli 1964; Regula-Jernej, Gram-matica italiana descrittiva su basi storiche e psicologiche, Bern-München 1965. En: «Filološki pregled», Beograd, 1966, pgs. 175—179. 74. Ob «odgovoru» prof. Jurančiča [A propos de la «réplique» du prof. Ju-rančič]. En: «Jezik in slovstvo» XII, 1967; pgs. 164—166. II. D'AUTRES PUBLICATION a) Livres 75. Italijanski u 100 lekcija. Učbenik. [L'italien en 100 leçons] — 5ème édition, après la guerre. Beograd 1969; pgs. II + 288 + 32. 76. Slovenačko-srpskohrvatski rečnik — Slovensko-srbohrvaiski slovar sestavili dr. Stanko Škerlj, dr. A. Aleksic in dr. V. Latkovic [Dictionnaire slo- 12 Stanko Škerlj — Bibliografija vène-serbocroate par Stanko Škerlj, R. Aleksič et Y. Latkovič], Beograd-Ljub-ljana 1964; pgs. XLYI + 1303. 77. Princesa v pomaranči in druge furlanske pripovedke [La princesse dans l'orange et autres contes friouliens]. — Traduction du frioulien, Ljubljana 1929. 78. Savremeni slovenački novelisti — Sodobni slovenski novelisti (Antologija s slovenskim in srbskohrvatskim tekstom) [Novelistes slovènes contemporains. Anthologie de textes slovènes avec la traduction en serbocroate]. — Choix, introduction et rédaction par Stanko Škerlj. Beograd 1940; pgs. XIX + 543. b) Articles et études a) Organisation du travail scientifique et pédagogique 79. Kateri jeziki naj se poučujejo na slovenskih srednjih šolah? [Quelles langues soient enseignées dans les écoles secondaires en Slovénie?). En: «Slovenski narod» LU, Ljubljana 1919, nos. 35 et 36. 80. Tridesetogodišnjica slovenačkog univerziteta [Les trente ans de l'Université Slovène]. En: «Univerzitetni vestnik» II, Beograd 1949; p. 2. 81. Filozofska ali Humanistična fakulteta. Ob tridesetletnici univerze [Faculté de philosophie ou liumanistique. A trente ans de l'université]. — En: «Tovariš» VI/2, Ljubljana 1950; p. 26. 82. O bodočem institutu za lingoistiko [Sur le futur institut de linguistique]. — En: «Naši razgledi» IX, i960; pgs. 5—6. fi) Problèmes sociaux des étudiants et des diplomants (entre les deux guerres) 83. O prenatrpanosti univerziteta i nezaposlenosti umnih radnika [sur la surpopulation des universités et le chômage des ouvriers intellectuels!. En: «Letopis Matice Srpske», Novi Sad 1934; pgs. 72—93. 84. O nezaposlenosti intelektualnih radnika [Sur le chômage des ouvriers intellectuels]. En: «Socijalni arhiv» 1/11—12, Beograd 1935; pgs. 196—200. y) Problèmes de la Carinthie slovène 85. Slovenačka Koruška [La Carinthie slovène]. En: «Trideset dana», Beograd, mars 1946. 86. Mi in naša Koroška [Nous et notre Carinthie]. En: «Novi svet» YI, 1951; pgs. 77—87. 87. Des articles sur le problème de la Carinthie slovène dans les journaux «Politika» et «Borba» de Belgrade (années 1931, 1945, 1946) et dans «Naši razgledi» de Ljubljana (années 1954, 1956, 1958). 88. Ancora sul problema délia Carinzia Slovena. En: «Corriere di Trieste» VII, Trieste 1951, no. 1964; p. 5. Réimprimé en slovène en: «Primorski dnevnik», Trieste, et «Slovenski dnevnik», Celovec; en plus, en serbocroate, en: «Trideset dana», Beograd 1952. 89. Koroški plebiscit. Spomini in razmišljanja [Le plébiscite en Carinthie: souvenirs et méditations]. En: «Naši razgledi» X, 1961, nos. 9, 10 et 11. 13 CDU 807.5 — 442 Milan Budimir, Beograd DE S INITIALI EX ST ORTA 2ät'Jpoc~ ora^bc iic~cg »equus admissai'ius« saison < statione > stagione H. Frisk, Griech. et. Wörterbuch, II, 681, de Satyrorum hanc nobis etymologiam praebet: »Sävjpö;« m. »Satyr«, meist im Plur. als Bez. mythischer Naturwesen, die zur Gefolgschaft des Dionysos gehören und oft in Bocksgestalt dargestellt werden.« Sed K.-H. Roloff de Satyrorum natura primigenia prorsus aliam opinionem protulit (Lexicon der alten Welt, 2707): »Satyrn und Silene, eine Schar ausgelassener, lüsterner Gesellen, die zum mythischen Gefolge (-> Thiasos) des -> Dionysos gehören. Sie haben Menschengestalt, aber Pferdeschwanz und -ohren, oft auch Pferdehufe.« Professor meus archaeologus Vindobonensis E. Reisch iam ante septuaginta annos optimo iure statuit in vasis Atticis utriusque coloris nullum Satyrum capro similem inveniri posse: equi tantummodo ubicum-que apparent Dionysi comites, quod etiam de Silenis optimo iure valet. Quam opinionem comprobavit K. Ziegler qui praeeipue contendit neque in tragoedia neque in dramate satyrico nullum caprum vel hircum videri. Qua de causa nomen Satyri lexici Graeci genuini proprium esse atque cum Homerico termino cratsi; sc. 'i'too; coniungendum esse concludere cogimur. Quae onomasiologia etiam in francogall. etalon germ. Stall »stabulum«) proeul dubio exstat. Prima dentalis tenuis in a-saTup(cf, tbupoi; aliaque permulta nomina suffixi - ups ope formata ut «pY-S «pYupoc, ay%&v ay/.upa atque alia huinsce modi) dissimilationis (t —t) causa evanuit. Eandem rationem dissimilandi habemus etiam in nomine agentis vel instrumenti Homerico ca'jpwnjp, quod nullo pacto a verbo denominativo a-aupiw atque a nomine instrumenti eiusdem significatus ctipa; »ajiupw-c^p xoü Sspat:«, im Xcy/r,« sie Hesyhius, sed melius Frisk (II, 814): »das untere Ende des Lanzenschaftes, Lanzenschaft«. Haud alienam viam ingressi sunt E. Boisacq et P. Chantraine qui hanc syno-nimam hastae imam partem, aa-poj.vjp« atque <7Tup«•/.« puto, una cum nomine cr.a'jpec atque cum eius derivato u-aupconiunxerunt, quam-quam P. Chantraine suam opinionem interrogationis signo ornavit. 15 Lingüistica XII Nihil nunc obstat quominus vulgarem etymologiam francogallici no-minis saison repudiemus, praesertim cum ipse P. Robert notet »probablement lat. satio, -ionis 'semaille' d'où 'saison du semaille'.« Minus tarnen cautus A. Dauzat (a. 1964) p. 665: »XIIe s., du lat. satio, -onis, semaille, par ext.. »saison des semailles«, puis toute saison«, etsi pius vates optima vinetis satio scribit, quae F. Gaffiot hunc in modum vei'tit: »la meilleure saison pour planter la vigne«. Attamen novolatina saison atque stagione separare non audeo. Nota est formula status caeli »Tages-, Jahreszeit« (Heinichen). Itaque Iiomericum uiaO-jj-oç »bâtiments d'une ferme, métairie, bergerie« non solum Latinis corradicalibus status atque statio re-spondet sed etiam nostro termino ctüh : »locus et casa mulgendis a e s t a t e ovibus«. Aestas igitur est tempus aptissimum pastoribus atque agricolis, qui in statu vel in statione operam suam navant princi-palem. Unde factum est ut statanus, hoc est dominus qui in statu vel statione aestate habitat, in linguas balcanicas introiret: nostrum stopanin et roman, stapin non thraco-illyricae originis esse arbitror, ut P. Skok postulat, sed tantummodo posteriorem formam dissimilatae seriei trium dentalium t — t — n: stop an ), c-cjoczE ex anti-quiore *aT:uSaS. Qua de causa non potest stare Herwerdeni sententia de huius instrumenti nomine »fortasse comice sic pistillum vocavit poeta aliquis«. Haec sunt animadvertenda etiam ad explicationem P. Chan-traine (Diet. ét. de la langue grecque, 290), qui sine haesitatione de instrumenti nomine SoîSj^ iudicat: »Terme technique et familier, avec un redoublement expressif, et sans étymologie.« Résumé Poredeci liomonime axùpag i aaupwt^p ~ oxaupoç namece se zaključak da se radi o koradikalnim derivatima od minimuma *stau-/stu-. Prema tome, radi se o diferencijaciji usled horror aequi isto onako kao u latinskim koradikalnim homonimima sudis i tudis (bez s-mobile). Stoga je i ime ad-upoc, u vezi sa homerskim a-axoç jer je Satir prvobitno prikazan kao konj, a nikako kao jarac. Istovetni proces nalazim i u novolatinskoni stagione i saison od starijeg statione (cf. (lay-poj oia8-|iog). 16 CDU 804,0 — 541.2 André Burger, Genève SUR UN DEPLACEMENT DE VALEURS: TRAIRE ET TIRER L'étymologie de tirer est inconnue. Celle que le regretté W. von Wartburg a cru pouvoir avancer est inacceptable: tirer serait sorti de martyrier par la grâce d'une fausse coupure mar tirier. Il est plus qu'improbable que cette «étymologie populaire» eût pu se produire si la langue ne possédait pas au préalable un v'erbe tirier. Au surplus aucun fait n'appuie cette hypothèse. Le FEW, t. VI, 1, p. 396, donne bien pour tirer le sens de «torturer sur un tréteau», au XlIIe siècle, et p. 403, «démembrer en faisant tirer les quatre membres par des chevaux» et «torturer (qn) en l'étendant sur un tréteau» au XIVe siècle; ces sens sont évidemment trop tardifs pour permettre des conclusions sur l'origine de tirer, d'autant plus qu'ils s'expliquent sans peine par la valeur normale du mot, attesté dès la Chanson de Roland, sans aucun rapport avec mar-tirie, mot savant de clerc, qui, dans le même texte s'applique deux fois sur quatre exemples aux Sarrasins, vv. 501 et 1467, où il ne signifie pas «martyre» mais «massacre»; mariirier n'apparaît qu'à partir de Wace (FEW VI, 1, p. 397). Il faut dès lors aussi récuser l'idée de Wartburg, fondée sur son étymologie et non sur les textes, que tirer aurait à l'origine »einen starken affektiven unterton« (FEW XIII, 2, p. 185). L'étude des exemples de la Chanson de Roland, confrontés avec ceux de traire, nous amènera à une conclusion toute différente. On relève dans la Chanson de Roland 14 exemples de traire comportant les acceptions suivantes: 1° «tirer (l'épée du fourreau)»: 1367 Danz Oliver trait ad sa bone espee et de même 811 (seient... traites), 1324 {trait), 1365 {traire), 2089 {il trait), 3431 (trait ad), 3402 et 3576 (ont traites), soit plus de la moitié des exemples. 2° «tirer (une flèche)»: 2265 Plus qu' arcbaleste ne poet traire un quarrel (Dun a. O; corr. d'après VîPTL) :-!î, ; 2 — Linguistica Lingüistica XII 3° «tirer (ses cheveux, sa barbe)»: 2596 Trait ses chevels, si se cleimet caitive et de même 2906 (irait ses crignels), à quoi on peut ajouter le composé detraire: 2930 Sa barbe blanche cumencet a detraire, Ad ambes mains les chevels de sa teste. 4° «amener (quelqu'un)»: 3749 Li emperere devant sei l'ad fait traire. et au réfléchi: 2131 Dist l'un a l'altre: Ça vus traiez ami. 5° «se rapprocher de, ressembler à» : 3177 Granz est e forz e trait as anceisors En face des 14 exemples et de la polysémie de traire, tirer n'apparaît que 5 fois et toujours au sens de «exercer un effort de traction sur un objet, sans le déplacer notablement», soit le sens 3° de traire: 2414 Tire sa barbe, cum hom qui est iret et de même 2943, 3712, 4001, Au vers 2283, il s'agit de l'épée que Roland évanoui tient dans sa main et dont un Sarrasin tente de s'emparer: 2280 Rollant saisit e son cors e ses armes E dist un mot: «Vencut est li nies Caries! Iceste espee porterai en Arabe.» En cel tirer li quens s'aperçut alques. (tireres O) Ço sent Rollant que s'espee li toit Il ne s'agit pas ici de tirer l'épée du fourreau; le Sarrasin tente d'arracher l'épée de la main de Roland, mais sans y réussir: au vers 2284 on a li toit et non li ad tolut; Bédier traduit correctement en cel tirer par «comme il tirait»; il s'agit donc, comme dans les autres exemples d'un effort de traction qui ne déplace pas notablement l'objet. A s'en tenir au texte de la Chanson de Roland, la relation entre traire et tirer est parfaitement claire: il s'agit d'une relation d'inclusion; traire est le terme dont l'extension est la plus grande, le terme incluant; tirer ne recouvre qu'une des acceptions de traire, il est le terme inclus. C'est le type de relation qu'on a, par exemple, en latin, entre homo et uir. On peut l'illustrer graphiquement par la figure: traire Z> tirer 18 André Burger On pourrait objecter que cette conclusion repose sur un nombre trop restreint d'exemples pour être assurée; mais elle le deviendra en observant que la relation entre nos deux termes est exactement la même chez Chrétien de Troies qui passe pour le meilleur représentant de la langue de son temps (aux alentours de 1170). Le dictionnaire de Foerster, qui n'est pas exaustif mais donne soigneusement les diverses acceptions des mots, fournit 73 références pour traire et 11 pour tirer. Pour le premier, la gamme des acceptions est un peu plus riche que dans la Chanson de Roland, mais la valeur est la même. On retrouve le sens «tirer (l'épée)» p. ex. Erec 3836 (Roques): Sore lui cort, espee traite celui de «tirer (une flèche)», Graal 7231: Ne arbaleste n'i traisist de «tirer (ses cheveux, etc.)», Erec 3790 (Roques): Ses poinz tordre, ses chevox traire de «faire venir», Lion 2547: La dame en a a consoil treite au réfléchi «aller», Graal 182 Maintenant près de lui s'est trait On ne retrouve pas le sens de «ressembler»; en revanche on trouve parole traire (de quelqu'un) «en tirer un mot», Graal 8072; la paine quelle avoit traite «endurée», Graal 4056; si en irai a garant Macrobe, Erec 6676 (Roques) «j'en prends pour caution M.», qui tous s'expliquent sans peine en partant du sens général de «tirer». Quant à tirer, le sens en est le même que dans le Roland, mais avec des contextes un peu plus variés. On trouve naturellement le sens de «tirer (ses cheveux)», Lion 1159: Ses chevos tire et ront ses dras et de même Erec 4305 (Roques), Graal 8461; en outre un exemple comparable à celui de Roi. 2283; Perceval cherche à s'emparer de l'épée du Chevalier Yermeil qu'il vient de tuer, mais n'y parvient pas; Graal 1126 ss.: Et s'a talent qu'il li desçaigne l'espee, mais il nel set faire, ne del fuerre ne le puet traire ains prent l'espee et sache et tire et il faut qu'Yvonnet lui montre comment s'y prendre. Puis on trouve quatre exemples au sens de «tirer (quelqu'un par son vêtement, etc., pour attirer son attention)»; Graal 258: Et li valles le tenoit pris Par le haubert et si le tire pour lui demander à quoi sert ce haubert; de même 4769, 5343, 7663. 19 Lingüistica XII Il est enfin employé dans une description de lutte à main plate entre Erec et un chevalier; Erec 5953 (Roques): Erec a son talent le mene et sache et tire et finit par le faire tomber. Ces deux dernières acceptions découlent aisément de la valeur de tirer; «exercer un effort de traction sur un objet, sans déplacement notable». Mais on a là peut-être l'amorce de l'extension du sens de tirer; dans un exemple comme Graal 7663: Et li notonniers a lui tire Monseignor Gavain et dist: on peut concevoir que le nautonier prenne à part Gauvain en le faisant se déplacer; et dans Erec 5953, l'effort d'Erec finit par faire tomber son adversaire. Nous ne pouvons pas suivre ici le détail de l'évolution de nos deux termes et nous nous bornerons à renvoyer au F E W, t. XIII, 2, p. 177 ss. pour traire et t. VI, 1, p. 397 ss. pour tirer. Il en ressort qu'entre le XIIe siècle et le XVe, tirer a peu à peu occupé toutes les positions de traire. Villon n'emploie pas traire, mais il a trois exemples de tirer: T 1333 qu'on leur tire les oreilles; 1546 tire toy près; 1872 que l'on tire mon estature «que l'on trace mon portrait». Au siècle suivant, je relève dans le Gargantua (éd. Lefranc) 21 exemples de tirer contre deux de traire; de ces derniers, l'un au sens moderne: VII, 20 elle pouvait traire de ses mammelles quatorze cens deux pipes neuf potees de laict; l'autre au sens de «tracer (des caractères): XXIII, 97 bien traire et former les antiques et romaines lettres. Pour tirer, on trouve: XLVII, 58 ss. Touquedillon [...] tyra son espee et en transperça Hastiveau [...] Et, tyrant son coup du corps, dist; XI, 31 tiroit au chevrotin; XXIII, 163 affeustait le canon, tyroit à la butte; XXXVI, 26 luy tyra un coup de canon; 34 luy tirerent plus de neuf mille vingt et cinq coups de faulconneaux et arquebouzes; 36 si menu tiroient contre luy; 41 les coups d'artillerie que l'on tiroit du chasteau; XI, 33 tiroyt d'un sac deux moustures; XII, 72 Alors [...] qu'on feist de vostre nez une dille pour tirer un muy de merde; XXXV, 7 Bon Joan [...] tyra ses heui-es de sa braguette; XV, 46 et ne fut possible de tirer de luy une parole; XL, 22 il ne tire pas l'aroy comme le boeuf; XXIII, 142 tyrant par les dens son manteau (en nageant); XXXI, 65 si l'esperit calumniateur tentant a mal te tirer; XL, 13 le froc et la cogule tire a soy les opprobres; XXXV, 64 tyrant droict son chemin vers La Vauguyon; XLVIII, 49 Le moyne tira vers le fort et tant féist qu'il monta sus; XLII, 24 tyrant vers La Saullsaye; XXXIII, 20 L'aultre partie, cependent, tirera vers Onys; XXIV, 14 comment on tiroit les métaux; XLI, 35 les faulconniers, davant que paistre leurs oyseaux, les font tyrer quelque pied de poulie; II, 81 selon la loy que l'on tire au rivet; LI, 9. tirer les presses a son imprimerie. 20 André Burger Le contraste est éclatant et si on relève encore au XYIe siècle un bon nombre d'exemples de traire (25 dans le Dictionnaire de Huguet), ils font l'impression d'archaïsmes littéraires ou d'emploi technique (or irait «fil d'or»). Toutefois tout lien sémantique n'est pas rompu entre traire et tirer: on peut non seulement substituer tirer à traire dans l'expression traire du lait, mais on trouve encore l'exemple suivant d'Amyot, cité par Godefroy, t. VII, p. 728 les tirouers ou elle tiroit ses brebis «les seaux à traire où elle trayait ses brebis». Cela signifie que la relation entre traire et tirer s'est complètement retournée; c'est maintenant tirer qui est le terme général et qui inclut traire, terme spécial, soit: Mais avec le triomphe, au XVIIe siècle, du purisme, qui réprouve l'archaïsme, traire ne subsiste plus qu'au sens moderne. Le Dictionnaire de l'Académie (1696) ne consacre à traire que cette brève mention: «Traire v. a. Tirer. Il n'a guere d'usage qu'en cette phrase: traire les vaches, pour dire tirer le lait du pis des vaches». Le lien sémantique est. rompu; entre traire et tirer on n'a plus qu'une relation d'exclusion: traire cz tirer traire : tirer 21 Lingüistica XII Povzetek SEMANTIČNI PREMIK VREDNOSTI GLAGOLOV TRAIRE IN TIRER Avtor ne sprejema Wartburgove etimologije za tirer « »martyrier«) ; ta glagol se pojavlja prepozno, da bi tako razlago lahko sprejeli. Teksti namreč kažejo, da je v najstarejši dobi (Chanson de Roland, Chrétien de Troies) traire glagol, ki prekriva vse semantično polje, tirer pa samo del pomena. V poznejših stoletjih pa začne tirer prevladovati; že pri Villonu, še bolj pri Rabelaisu: v XVI. stol. je traire uporabljen ali močno literarno ali pa v docela tehničnem jeziku (in kot tak se je obdržal do naših dni). Situacija se je torej docela obrnila: zdaj je tirer tisti, ki prekriva celo semantično polje, traire pa samo ozek sektor ('molzti kravo'). 22 CDU 805.0 — 318 Domenico Cernecca Zagreb CONTATTO LINGÜISTICO E TRADUZIONE 1. Basta daré un'occhiata alie vetrine di una buona librería per farsi un'idea dell'importanza che la traduzione riveste nella vita intellettuale del mondo moderno. Infatti, oltre che essere lo speccio della cultura na-zionale, ogni librería, con la molteplicità dei nomi stranieri e i titoli dei libri tradotti, è la testimonianza più viva di quel cosmopolitismo che permea ormai le più larghe zone del tessuto culturale della famiglia umana. Ma se il numero delle produzioni e degli autori che hanno l'onore della stampa e arrivano in librería è grande, immensamente più grande ancora è la folla degli utenti dell'istituto della traduzione, se si tien conto che la società moderna è giunta a un tal grado di integrazione culturale, che quotidianamente, sotto le forme più diverse e per i motivi più disparati, tutti gli strati della popolazione giungono a contatto coi prodotti linguistici stranieri [parole, frasi o passi interi] da interpretare e capire. In un cei'to senso traducono, anche senza averne chiara coscienza, tutti: l'utenté di una macchina straniera recante indicazioni sull'uso nella rispettiva lingua, il commerciante che offre ai clienti un prodotto esotico, il giovanotto che fischietta per la strada l'ultima canzone di successo di uno dei tanti festivals internazionali. Non sarà perciô esagerato affer-mare che l'attività interpretativa della parola straniera è uno dei fenomeni più diffusi e una caratteristica del mondo moderno, anche se il tradurre è un mestiere vecchio quanto il mondo stesso, spingendo le sue radici, esili e filiformi quanto si vuole, fino alie prime comunità umane che stabilirono fra loro un qualunque contatto. Non per niente la coscienza della pluralità dei linguaggi simboleggiata nella torre di Babele è una delle nozioni più antiche implicante un sempre rinnovato sforzo di comprensione, particolarmente fertile e proficuo per il comune pro-gresso del genere umano. Se la scienza della lingua ha individuato nelle zone di frontiera le radici del contatto lingüístico e del conseguente bilingüismo, oggi si puo costatare che questo fronte si è articolato ed esteso fino ad incidere più o meno profondamente nel tessuto nazionale di ogni paese civile seguen-do le linee di un processo storico particolare, per cui le civiltà che si sus- 23 Lingüistica XII seguirono dalla notte dei tempi non sarebbero state possibili o non avreb-bero assunto la forma che ebbero senza l'istituto della traduzione. Non si puô infatti comprendere la civiltà latina senza quella dei greci, né sarebbe mai sorta la civiltà del Rinascimento, che dai greci, dai romani e dagli arabi trasse gl'impulsi fecondi, se fosse mancata l'opera dei tra-duttori, questi costruttori di ponti ideali fra lingue e culture diverse. Quanti furono i traduttori disseminati su quest'arco di secoli di contatti umani? Quelli i cui nomi ci sono stati tramandati non sono molti, ma eccellenti, se si pensa a un Cicerone bilingue latino-greco, a S. Gerolamo, traduttore della Yulgata, ad Avicenna, a Lutero che con la traduzione della Bibbia gettô le basi del tedesco moderno. Al problema della comunicazione interlinguistica non doveva e non poteva rimaner sorda, prima di tutti, la scuola, la quale avverti fin dagli inizi la necessità di organizzare lo studio delle lingue straniere di prestigio culturale, ed è per questo che nella scuola romana incontriamo lo studio della lingua greca. Diminuiti o resi difficili i contatti linguistici delle comunità chiuse del feudalesimo, la chiesa mantiene e diffonde fra tutti l'uso della lingua latina che soddisfa le esigenze del culto ed è il veicolo internazionale della filosofia, della scienza, della cultura e dell'attività diplomática. Con l'affacciarsi della borghesia alia ribalta della storia e con la conseguente formazione delle culture e delle lingue nazionali, l'espan-sione commerciale e militare si accompagna alio studio delle lingue dei paesi vicini e lontani, e specialmente del francese, che nel XVIII secolo diventa il principale veicolo della civiltà occidentale, m entre nel XIX prende il sopravvento il tedesco e poi Fingiese,1 la cui importanza quale lingua dei contatti internazionali a tutti i livelli cresce specialmente dopo la seconda guerra mondiale. In tutto questo travaglio è la scuola che, con la sua esperienza pedagógica e didattica, in uno sforzo organizzato e continuo, rende sempre più facile, più rapiclô ed efficace l'apprendimento delle lingue vive. Essa svolge una silenziosa, ma costante opera di valutazione e di sele-zione scartando lentamente il latino e creando metodi e strumenti didat-tici sempre più efficaci e precisi. Partendo delle forme classiche di studio indirette, fon date sulla conoscenza grammaticale e sulla traduzione del testo scritto, si giunge aile varie forme assunte nel tempo dai método diretto, il quale, ponendo l'accento sulla lingua parlata e ab-bandonando lo sforzo sterile e inadeguato di tradurre il vocabolo isolato, si indirizza alla comprensione unitaria del gruppo di parole e della frase intera, nella quale si esplica il senso e ogni termine assume la sua concreta funzione semantica. La scuola dimostra cosi di non essere estranea al progresso della lingüistica, realizzando sul piano pratico l'insegna-mento del de Saussure che «la langue est un système dont les thermes 1 Y. R. Filipovic Kontakti jezika u teoriji i praksi (Lingue in contatto, teoria c prassi), Zagreb, 1971, Introduzione di P. Simlesa, p. VIII. 24 Domenico Cernecca sont solidaires et où la valeur de l'un ne résulte que de la présence simultanée des autres».2 Già il grande grammatico e naturalista ceco Giovanni Komensky dimostro nella sua Didáctica magna che la metódica délia lingue è di-rettamente legata alla scienza délia lógica e che la parola deve esserc appresa in presenza dell'oggetto da essa simboleggiato. La didattica fa passi important] specialmente con lo strutturalismo, nel cui soleo si pone il método audiovisivo, per il principio deittico che lo informa e per lo sforzo di ristabilire il legame fra situazione reale rappresentata dalla figura e immagine acústica délia lingua. Un importante contributo è rappresentato poi dalla cosi detta linguistica del contrasto, secondo la quale una delle difficoltà maggiori nell'apprendimento sta nell'inter-ferenza fra la lingua prima e la lingua seconda, difficoltà che investe tutti i liveli, da quello fonético, a quelle morfologico, sintattico, stilistico e socio-culturale. Il método délia comparazione contrastiva nella prepara-zione dei manuali e nel processo dell'apprendimento è particolarmente efficace per superare le difficoltà, là dove le lingue si differenziano, e a correggere gli errori caratteristici commessi dai discenti. Quale sviluppo e superamento dello strutturalismo, la nuova corrente délia grammatica generativa trasformazionale propone oggi a sua volta una teoría linguistica e un sistema di rególe che, determinando le strut-ture profonde e quelle superficiali della lingua, i loro rapporti e l'inter-pretazione semantica, dovrebbe permettere di riprodurre non solo testi appresi, ma di «produrre e riconoscere frasi che [...] non sono state mai úsate precedentemente»3 2. La lingua, come si sa, ha un aspetto razionale e un aspetto irra-zionale ed è irrimediabilmente viziata dallo scompenso fra progresso materiale e relative possibilité espressive, le quali sono sempre in ritardo rispetto le necessità, ció che spiega anche il trascinarsi dei fossili lingui-stici. Le lingue sono in compenso stimolate dalla tendenza a convergere, per rispondere al progressivo avvicinarsi delle culture nazionali, ció che si manifesta attraverso i prestiti e i caichi linguistici; e infatti, facendo un confronto fra le lingue europee come sono paríate oggi e com'erano paríate tempo fa, si nota che esse si sono avvicinate sensibilmente in tutti i campi e specialmente in quello lessicale, per cui il Vendryes puo notare che fra le lingue europee, specialmente fra quelle tipológicamente affini, la traduzione è abbastanza facile, potendosi spesso tradurre parola per parola.4 Il campo che oppone le difficoltà maggiori è quello della sintassi, particolarmente quello della fraseología, difficoltà particolarmente sen-sibile per l'italiano, dato che questa lingua difetta di dizionari e raccolte 2 F. de Saussure, Cours de linguistique générale, Paris, 1955, p. 170. 3 G. C. Lepschy, La linguistica strutturale, Tor¡no, 1966, p. 175. 4 Y. G. Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction, Paris, 1963, p. 217, dove riporta il pensiero di J. Vendryes e di altri linguisti. 25 Lingüistica XII fraseologiche scientificamente impóstate e spiegate, come per esempio, per il francese, il Dictionaire des locutions françaises del Rat.6 Il costrutto fraseologico, che è formato, come nota il Guiraud, da «une expression constituée par l'union de plusieurs mots formant une unité syntaxique et lexicologique«,6 rampolla dai settori e per i motivi più diversi e più oscuri [usi e costumi, folclore, letteratura, etimologie popo-lari, eredità culturale, ecc.], e perciô ogni locuzione richiede generalmente una spiegazione a sé, che va ricercata nella storia, nella cultura, nella filologia, nell'interpretazione etimológica, e non sempre con su-cesso, perché ogni locuzione è spesso un indovinello, di cui noi posse-diamo solo un elemento su dieci. E'percio non solo inutile, ma quasi im-pietoso pretendere che lo straniero interpreti il senso racchiuso in una locuzione mai prima sentita, dato che la somma dei singoli elementi che la compongono non dà spesso il risultato che la lógica si attenderebbe. Cosi, per esempio, il significato di una locuzione come «piantare baracca e burattini» deve essere necessariamente travisato dal traduttore croato che non conosca il suo valore metafórico; e infatti nella didascalia di un film è stata resa con la traduzione letterale «osnivati kazaliste lu-taka», cosa che non vuol dire «mandare tutto al diavolo», ma «fondare il teatro delle marionette», frase che nel film è assolutamente priva di senso e'lascia lo spettatore stupito e confuso. Prendiamo ancora una locuzione, del campo délia politica, cioè «governo monocolore», diffusa recentemente dalla radio sotto la forma di «jednopartijslca viada», a sua volta tradotta e ritrasmessa in italiano come «governo unipartito», espres-sione che, se rende globalmente e con precisione il senso, se ci dà cioè il valore denotativo dell'originale, travisa l'aspetto connotativo che l'espressione «governo monocolore» sottende nella prassi politica italiana. In seguito i giornali hanno t'radotto l'espressione con un calco perfetto, cioè «jednobojna viada», dimostrando con ció di aver afferrato intera-mente il problema espressivo, ma incorrendo nel pericolo di confondere il lettore comune, non abituato ad attribuire un colore ai partiti politici. Non è nostra intenzione affrontare in questa sede il problema della traduzione delle locuzioni, ma ci limiteremo a notare che vi sono due repertori di locuzioni, quello nazionale, di uso interno, e quello interna-zionale, rappresentato da costrutti che hanno trovato fortuna oltre i confini etnici delle rispettive comunità nazionali e, veicolate dalla traduzione fedele come un calco o, più spesso, da una libera interpretazione lessicale e sintattica, concorrono effic.acemente a creare un tessuto di no-zioni comune alia nostra civiltà. 3. Benché la traduzione, come abbiamo visto, abbia avUto e abbia un'iinportanza sempre maggiore nella storia della civiltà, sia sorta prima di qualsiasi teoria lingüistica e sia destinata a sopravviverle, molto si è 5 M. Rat, Dictionnaire des locutions françaises, Paris, 1957, pp. 1-448. 6 P. Guiraud, Que sais-je?, Paris, 1962, p. 5. 26 Domenico Cernecca discusso e si discute in sede teórica se sia possibile tradurre. Gli studiosi si sono divisi in due schiere elaborando teorie adeguate e corrispondenti al grado di sviluppo délia lingüistica, di cui la traduzione è certamente parte non trascurabile, e all'angolo visuale dal quale il fatto linguistico è stato oservato. Ambedue le opposte teorie, quella dei solipsisti e quella che crede nella possibilità délia comunicazione interlinguistica, poggiano su principi ed osservazioni egualmente validi, ma partono da aspetti particolari délia lingua. I primi infatti, movendo dalla non sistematicità del lessico e dalla peculiarità di ogni sintassi, giungono ad um disperato silenzio interlinguistico, non mai superabile, dato che, per citare esempi classici, l'idea dell'elefante di un indigeno del Kenia non troverà mai corrispon-denza adeguata nella mente di un esquimese, né l'espressione «porte délia città» potrà mai suscitare la visione corrispondente in un beduino adusato alia vita nomade e alia tenda piantata sulla sabbia dietro una duna o al riparo di una roccia; né si corrispondono appieno le idee dei colori nelle stesse lingue europee. Per questi studiosi l'ostacolo alia traduzione è in noi stessi, in quanto siamo prigionieri délia nostra lingua materna la quale, come afferma il Whorf, è un vasto sistema di strutture diverso da quello delle altre lingue, sistema nel quale si ordinano cul-turalmente le forme e le catégorie per mezzo delle quali l'individuo non solo comunica, ma analizza la natura, rileva e trascura questi o quei gruppi di fenomeni e di relazioni in cui fluisce il suo modo di ragionare e per mezzo delle quali costruisce l'edificio délia sua visione del mondo,7 o, più semplicemente, perché, come lapidariamente si esprime M. Cohén, ogni popolo ha la lógica che rivela la sintassi délia sua lingua materna.8 Né puô, come nota O. Jerspersen,9 sperare l'adtilto di ripetere il miracolo del bambino, il quale sente la lingua in tutte le situazioni possibili, e in tali condizioni in cui linguaggio e situazione reale corispondono esat-tamente l'urio all'altra e s'illustrano reciprocamente. La traduzione vera non è dunque possibile e si riduce, in fondo, a una interpretazione di ordine diverso, ma pur simile alla parafrasi degli antichi, i quali si ac-contentavano di riassumere l'argomento, più che preocuparsi di daré la corrispondenza essata della singóla espressione. Di fronte a queste ragioni nichiliste sta pero la schiera degli ottimisti i quali, pur non potencio non tener conto degli argomenti dei negatori, si affidano all'esistenza degli universali linguistici e culturali, per cui certi concetti fondamentali sono pur tuttavia comuni a tutti gli uomini, 7 B. L. Whorf, Language thought and reality, New York, 1958, p. 214. 8 M. Cohen, Faits de linguistique et faits de pensée, Journal de Psychologie normale et pathologique, Paris, 1947, n. 4, p. 398. 9 O. Jespersen, Language it nature développement and origines, London, 1922, p. 142. 27 Lingüistica XII e alla convergenza delle culture e perciô delle lingue, già a suo tempo rilevata dal Bally.10 Un argomento criticamente più convincente in favore délia possibilità e délia legittimità délia traduzione è quello avanzato dal Mounin11 il quale, passando in rassegna e illustrando le varie teorie relative all'argo-mento, osserva clie anche la traduzione va vista in prospettiva non sta-tica, ma dinamica, per cui, essendo la visione del mondo e le lingue realtà non immobili, ma in continua evoluzione, ogni atto di traduzione è un contributo a una comprensione sempre più puntuale e féconda del dato linguistico straniero. Ció vale non solo per le lingue affini, ma anche per lingue tipológicamente lontane l'una dall'altra, in quanto, anche se l'esperienza personale è incommensurabile, ed egualmente non sempre commisurabili sono, almeno in teoria, le unità di base di due lingue diverse, la comunicazione rimane tuttavia possibile, dato che il locutore e il traduttore partono da situazioni comuni.12 A questo punto non sarà forse inutile ricordare che nello stesso ordine d'idee si muove già Dante. Egli infatti, identificando, in termini naturalmente molto diversi e approssimativi, il concetto di prosa col lato denotativo e quello di poesia con quello connotativo del linguaggio, ci ha dato neZ Convivio un'anticipazione illuminante sul problema délia traduzione, notando che la prosa puô passare da lingua a lingua, ma che «nulla cosa per legame musaico armonizzata [cioè la poesia] si puô de la sua loquela transmutare sanza rompere tutta sua dolcezza ed armonia. E questa è la cagione per che Omero lion si mutó di greco in latino come l'altre scrit-ture che averno da loro».18 In conclusione, il contrasto fra le due opposte correnti relative alla traduzione pare si sia sempre ridotto e si riduca tuttora alla possibilità di rendere il lato denotativo del fenomeno, che puô essere esplicato dagli universali linguistici e dall'esperienza degli uomini sempre più rav-vicinata e uniforme, mentre resiste ad ogni resa adeguata il lato connotativo che l'esegeta e il traduttore devono cercare di serrare il più da presso possibile, confidando che altri, dopo di loro, possa avvicinarsi più compiutamente alia sorgente dell'espressione. Ogni atto di traduzione è un concreto passo avanti verso traduzioni più fedeli, anche se non definitive. 10 Ch. Bally, Traité de stylistique française, Heidelberg, 1909, vol. I, p. 48: «Les calques et les emprunts suffiraient à prouver l'existence de cette mentalité européenne». 11 G. Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction, Paris, 1963, p. 276. 12 G. Mounin, o. c., p. 278. 13 D. Alighieri, Il Convivio, Firenze, 1934, vol. I. p. 45. Nello stesso ordine di idee si pone, a distanza di secoli, il filosofo idealista Benedetto Croce il quale in Poesia, Bari 1943, a p, 100—101, nota che: «L'impossibilità délia traduzione è la realtà stessa délia poesia nella sua creazione e nella sua ricreazione», mentre la prosa, che sia veramente prosa e non prosa poética è traducibile. 28 Domenico Cernecca Sadržaj Autor promatra problem prevodenja sa tri aspekata. U prvom ilustrira značaj prevodenja i njegov razvitak kroz vjekove, u drugom zaustavlja se na frazeološkom obrtu kao specifičnom lingvističkom proizvodu svake nacije i od-nosnim teškočama pri prevodenju na tude jezike, dok u trečem raspravlja o samoj mogučnosti prevodenja konstatirajuči da svaki konkretan prijevod predstavlja korak dalje prema što potpunijem shvačanju i pretakanju opčeljudskog odnosno ličnog iskustva iz jezika u jezik. 29 CDU 805.0 — 087 (— 18) Manlio Cortelazzo, Trieste — Padova TRACCE DELL'ANTICO DIALETTO VENETO DI PIRANO II Comitato dell'Atlante Lingüístico Mediterráneo (ALM), dopo aver accettato d'includere nel piano dei suoi lavori un'inchiesta presso i pe-scatori di lingua slovena di S. Croce di Trieste (Sv. Kriz pri Trstu) — inchiesta egregiamente compiuta tra il 1966 ed il 1967 da T. Logar e S. Skerlj nel quadro dei rilievi per un grande atlante lingüístico slo-veno —, ha aderito anche alia proposta parallela di allargare le in-chieste italiane, aggiungendo alia rete precedentemente stabilita un punto sulla costa istriana. La scelta é caduta su Pirano (Piran) per due motivi: la sua dislocazione geográfica, come ultimo porto meridiónale dell'area slovena, e la sua fisionomia dialettale, abbozzata dall'Ascoli (1873), illustrata fin dal 1900 dallTve, che includeva il piranese fra I dialetii ladino-veneti dell'Istria, esemplificata dal Parenzan attraverso 24 sonetti in vernacolo (il titolo della raccoltina — Del dialetto di Pirano. Saggio di Pietro Parenzan riveduto e annotato dal Conté Nicodemo Ton, Trieste, 1901 — non inganni) e indirettamente descritta dallo Scheuermeier, che visito la cittadina nel maggio del 1922 per l'AIS (punto n. 368), e dal Pellis con una larga inchiesta diretta nel suo territorio (precisamente a Sicciole di Pirano), condotta nel 1926 e nel 1928 per l'Atlante Lingüístico Italiano (ALI). L'osservazione di un vecchio professionista residente a Pirano da molti anni, che Tantico dialetto (quello studiato dallTve, per intenderci), almeno nel centro, non é piú parlato da decenni (lui stesso l'ha casualmente coito una volta sola nei discorsi di due vecchie popolane), é stata confermata tanto nel corso dei lavori di raccolta per l'ALM (29 marzo — 4 aprile 1972), quanto con la richiesta diretta a piú informatori, ai margini e al di fuori dell'inchiesta nautico-peschereccia, di notizie su questo tipo di dialetto arcaico, vagamente ricordato ed ancor piú vagamente caratterizzato anche dai piú anziani. Occorre poi aggiungere che lo stesso dialetto prettamente veneto sovrapposto, a cui si era ridotto il piranese,1 é, a sua volta, in completo 1 Cfr. B. Giraldi, Musa vernacola piranese (Versi inediti di Orazio de Co-lombani), «La Porta Orientales» V (1935), pp. 463—472: «In queste poesie vi é 31 Lingüistica XII disfacimento, sia per la diaspora della compatta comunitá, che l'usava, sia per i frequenti e vivaci contatti con l'esterno (le coste italiane per gli uomini di mare, Trieste, irradiatrice della lcoiné veneto-giuliana, per hitti), sia per l'influenza, alFinterno, del contatto con i numerosi turisti e, piú, per la larga ed incisiva penetrazione dell'italiano comune, diffuso specialmente attraverso le trasmissioni radio-televisive e l'insegnamento scolastico (esiste a Pirano, in lingua italiana, una scuola d'obbligo di otto anni col successivo ginnasio). Ma, poiclié il dialetto difficilmente conosce una morte repentina, completa ed assoluta, e anche dopo la sua scomparsa dall'uso vivo riesce ancora a lasciare lievi tracce in alcuni relitti, resistenti per capacita propria (fossilizzazione toponomástica, specializzazione semantica, ap-poggio fonético) alie travolgenti ondate innovatrici, cosi é stato dato di cogliere anche nell'attuale parlata piranese, pur senza compiere un'appo-sita indagine, ma cercando di porre attenzione su alcuni particolari notati durante le conversazioni spontanee, poclii segni di una diversa e lontana situazione dialettale. * * * DITTONGAMENTI. — Al di fuori dell'inchiesta si é regístrate piésa 'piccolo appezzamento di terreno' (pié!)a in Ive 72) e da un informatore dell'ALM, poi titubante a confermare pubblicamente la variante, skudta 'scotta' (nell'ALI 5192 skdta). Sono i due soli esempi di dittongazione di é ed ó in posizione, che ricorda da una parte le condizioni del pavano, dall'altra soprattutto il rovignese (Ascoli 442). Lo Sclieuermeier aveva giá raccolto per l'AIS: II 235 'lievito': la fiésa (ma per un diverso informatore fésa con l'asserzione che »fiésa é slavo«; invece anche l'ALI 3998 'feccia (del vino)' e 5783 'feccia della birra' ha fiésa); III 463 'vespa': la viéspa (come nell'ALI 4527); YII 1399 'il mucchio di fieno': la tiesa (ALI 3638 'mucchi di erbe' o 3639 'di fieno': tiése, 3682 'bica : tiesa; iiéda in Ive 72 < TENSA). Nel V sonetto del Parenzan tanto quel uño / Che 'l ha culiéto 4 (< COLLECTUS: cfr. kuliédi, kuliéiá) Ive 72, quanto Barba Mío per le pieze urlando 7 va (< PETIA) 12. LE YOCALI ATONE FINALI. — Una sezione interessante del piranese riguarda alcuni fenomeni, che colpiscono le atone finali: tutto il colore della nostra térra e del nostro vero dialetto veneto-istriano, non di quello vetusto di cui Piero Parenzan era il tipico rappresentante, ma di un dialetto — diremo — piú attuale e consono ai mutamenti della vita» (p. 465). Del resto il Coiombani stesso (1820—1873) dicliiara i suoi versi dialettali ora in dialeto venezian o in versi veneziani, ora in dialetto veneto-istrian (ib., p. 470). 32 Manlio Cortelazzo a) -i per -e di terza persona, ignoto a Rovigno e Dignano, ma non al polesano e al triestino (Ascoli 439, Ive 74); b) -i per -o di prima persona, con scarsi resti a Pirano e Rovigno, cospicni nel dignanese (Ascoli 437, Ive 75); c) -i per -o in fóndi 'fondo', cufti 'gufo', meni 'piccolo birillo' pantw&i pantano' (Ive 75); d) -e per -o in kólme 'colmo' (e 'comignolo'), hánte 'santo', reme remo', Kar se 'Carso', piédene 'pédano' (Ive 75). Persistente é solo il caso a), appoggiato com'é alia salda tradizione triestina batí él mar ALM 27 él mar sé rómpi ALM 28 pióvi ALM 90 la spandi ALM 250 lé fbaii '(le vele) fileggiano' ALM 360 él sérco sénti él temporal e docnmentato, naturalmente, anche nei rilievi dell'AIS (p. es, IY 651: dormi) e dell'ALI (1287 'corre': el kóri; anche ndmi per ndme 1431 e tósi per íóse 6522 bis). Dell'ultima serie s'é raccolto reme ALM 314 (come in ALI 5166) e Karse, ambedue registrad anche nel Rosamani; kólme 'tetto' hanno l'AIS Y 864 e l'ALI 1519, come pure il Parenzan (Mi passo qua sul colme ore beate XVII 3). METAFONESI. — Se non si é avuto modo di accertare la soprav-vivenza di plurali metafonetici, giä rari nell'AIS (VII 1309 bampeno 'il pampano', pl. bämpini) e nell'ALI (3084 bókolo, bókuli 'boccio di rosa', 3335 núvolo, nüouli), s'é avuto modo di constatare il persistere di un'oscillazione di e e o in atonia con l'avvicinamento piú o meno chiara-mente avvertito, a seconda degli informatori, ad i e u, rispettivamente, e qualche ripristino ipercorrettivo: skapolär ~ skapulär 'evitare (le secche)' ALM 166, ódega ~ ódiga 'gangamo' ALM 476, ma anche buraska ~ boraska ALM 103 e murada ~ morada ALM 228. Cfr. arkombé ~ arkumbé 'arcobaleno' AIS II 371 — arkumbé ALI 3337 —, polévola ~ puliévola 'gavocciolo' ALI 474, gotifim 'bicchierino' ALI 797 ter ~ gutifim ALI 797. LE ASPIRATE. — Gli informatori piú vecchi e piú attenti alie con-dizioni dialettali mantengono ancora, a livello di sfumato ricordo, la memoria di un suono proprio dell'aiitico dialetto e poi definitivamente scomparso, un suono che essi definiscono 'gutturale' o 'aspirato', per cui, 3 — Lingüistica 33 Lingüistica XII ad esempio, la prima persona del verbo acere si sarebbe pronunciata [lió], anziehe [go]. Era ancor vivo sulla bocca delFinformatore del Pellis (Odorico Pe-tronio detto Freschi, settantunenne nel 1926), che osserva: «Dei suoni consonantici mérita particolare attenzione il suono h: è articolato leggermente e fugacemente; un' 'aspirazione'. Ed è proprio délia parlata dei popolani fra popolani, come appunto del mio informatore, non di quella fra 'cittadini', che usava / e s... Il P. si compiaceva di questo uso délia buona tradizione popolare, aggiungeva perô rivolgendosi a me: — i di anka .. Dalle annotazioni del Pellis, dai suoi esempi, come: da qualche verso del Parenzan — Mariavè ! hele gnanca porcarie II 9 Dihème, hélo fora ? — De la béla III 6 Hè de foje e fastughi un sgolaiïo... V 6 (cit. anclie de Rosamani Dai, la hè qua ! Sbrighève benedeie ! — XVI 1 (nell'AIS il fenomeno non si rileva), appare chiaro che l'applicazione esemplificativa suaccennata è deviante e che il fenomeno interessa piut-tosto il passaggio s, f > h (alternante con ê), segnalato dall'Ive 78 {hal, hol, hóldo e un dóldo...) e riscontrato anche del Rosamani 467 «nella pronunzia dei vecchi piranesi», con la citazione di hope = sope 'zuppe' (figado co le hope di biga; cfr. Ive I.e. hopa 'pane inzuppato'). La sostituzione con la sibilante è, oggi, comunque, totale e assoluta, almeno nella cittadina. LE AFFRICATE. — Ancora avvertibile e resistente, invece, contro lo stesso modello veneziano, che eselude oramai l'affricata sorda [z] dal suo sistema fonético, è la conservazione délia indebolita componente dentale. Non più, dunque, [z], ma non ancora [s]. Qui trascriviamo h, anche se nell'ALM apparirá la sola s per l'irrile-vanza fonematica e lessicale délia lievissima occlusiva precedente, ap-pena percettibile: al'sana ALM 367 bona'sa ALM 9, 77, 78, 110 (ALI 5098: bonása) bradera ALM 210 ma'siôla ALM 262 pasaPso 'tondino di ferro' 1089. Che ora è ? he óra he ? 1090. Sono le 22; fe le diéhe 1625. una settimana iinu hetimàna 1626. un mese 1933. soldo un melle holdo 466) 34 Manlio Cortelazzo radaha ALM 302 terharióli ALM 363, mentre il Rosamani propende ora per s, ora per z, «secondo che l'ab-biamo sentita» (XLVI: ma l'esposizione é un po' confusa). Nell'AIS: II 249 kasóla 'cazzuola' III 551 la masdka 'la mazza di legno', che é esito finale, mentre alia fine del secolo scorso la soluzione piú frequente dei nessi TJ, CJ era ancora & e piú di rado z (Ive 77). PALATALIZZAZIONE. — II Rosamani testimonia gnegarse solo nel dialetto di Pirano, che annovera altri esempi (tutti d'effetto analogico, come ritiene l'Ive 76 ?) di n > ñi Deboto, Fina mia, la sha gnegado, Parenzan XI14. Anche l'ALI, accanto a ñéspola (1997) e ñéspoláro (3891), ha ñéga J/~: néga (3016 quater) e negado con la variante niegado (5224) che possono rendere ragione della palatalizzazione. Ancora vítale: negado 'annegato' ALM 206. STJ DA SKJ. — Anche il fenomeno piú típico del vecchio dialetto piranese, antico e isolato, perché collega Pirano solo con Grado, dove egualmente appare di tenace vitalitá, cioé l'esito sti < SKJ, finora ritenuta caratteristica toscana (Rohlfs I § 190) e bolognese (Coco), come il par alíelo, ma meno frequente, fdi < SG J, é stato coito nell'mchiesta dell'ALM, che, se da un lato registra la forma recenziore skiuma (n. 19), dall'altro trasmette ancora pustia dé trainár 'la polpara' ALM 466 (= ALI 5299 bis e Rosamani 842) e stiame 'squame' ALM 515. Non sará superfluo citare almeno gli esempi d'iniziale offerti dal Rosamani: Pirano Grado altri luoghi fdienza fdionfá fdionfada fdionfado fdionfo (ALI 455 e 5246) jstiafa (AIS IY 728) \stiafo (ALI 382) stiafogiao stiama (ALI 5335) stiavina stiavo stiazada (Momiano) ,. ístiera (Parenzo, Orsera) stiera \stierar (Capodistria) stieto stieto (Finme) 35 Lingüistica XII stiocá (ALI 897) stiopá siiopadura (ALI 567) stiopar (ALI 1004 e 2519) stiopeto stiopo (ALI 2553) Non rilevato dall'Ascoli, non dall'Ive, ha attirato l'attenzione di Vi-dossi recensore dell'operetta di Parenzan («Archeogr. Triest.» N. S. XXIV, 1902, pp. 192—193), dove il tratto si manifesta apertamente — Su per zinquina 'lora ! — fa una siiama I 4 — Presto la stiopa, che diseu mo, mama ? I 8 Po' fazo la polenta e una sdionfada IX 3. E si aggiunga, dall'ALI: 4168 'vischio' : visco : vistió 4592 'panie' : vistiade 5460 'ganghero' : mastio (ma 1071 'coperta' : scavina) e l'AIS III 620 ha si musco 'muschio', ma da un secondo informatore mustio. GLI INFINITI. — Comparando i dialetti istriani di Pirano, Rovigno e Dignano, l'Ascoli 436 notava la loro concordanza nella caduta di -r dell'infinito col conseguente ridursi a -i dell' -e atona risultata finale nei verbi in -ERE. Aggiungeva: «Nei dialetti di Pirano e Rovigno, le forme tróncate oggi pero si mescolerebbero con le veneziane, provedute del -r». Ad un secolo di distanza la situazione non é ancora risolta, nei senso che, se puré, sospinte dagli esempi, oltre che veneziani, ma piíi triestini («Riguardo all'infin. -are > -a ho notato che i giovani tendono a ritor-nare a -ár ( /cantar), per influsso del triestino e della scuola» Pellis), anche italiani, le forme con -r, quando non addirittura con -re, siano forse prevalenti nell'ordine della frequenza d'uso, purtuttavia gl'infiniti ridotti sono ancora sentiti come peculiari del piranese e strettamente caratterizzanti il dialetto: nuda, nudár (ALM 409 e 410), nudáre (cfr. «coesistendo talvolta le due forme per entro ad uno stesso verbo ... : avér ver vé, §avér &avé, dolér dolé dulé» Ive 77) la luna f e in kala ALM 126 véndi 'vendere' ALM 431 \stioTo stiocar (Fiuilie) (stiopetá stiopeton, stiu-stiopo stiusa (top.) 36 Manlio Cortelazzo Nell'ALI: 913 'bollire' : but 1304 'leggere' : U'H 1769 'stirare' : sopresä 3225 'raccogliere' : kuliéfi (< COLLIGERE); nell'AISs I 56 'nascere' : nasi I 75 'moriré' : mori I 171 'sputare' : spudä IV 693 'tossire' : tdsi, oltre ai sostantivi, che negli altri dialetti veneti lianno pure -re: II 331 'mercole(di)' : merko II 333 'vener(di)' : vene, entrambi citati anche dall'Ive 74 e 77 e raccolti altresi dall'ALI 63 e 65. IL PRESENTE. — Un'oscillazione non equilibrata fra le due desi-nenze della terza persona del presente -éa (vitalissima all'época dell'Ive 83) ~ -a é ancora in qualche modo testimoniata nel dialetto, che mantiene tuttora almeno iorgóléa 'intorciglia'. Dall'AIS: VI 1061 mulinéa 'rumina', VII 1117 fñagoléa 'miagóla', VI 1124 kokoléa 'chioccia'; dall'ALI: 483 tartaéa 'balbetta', 3380 piuvifinea 'pioviggina' (anche nell'Ive 83: pioDidinéa, mentre l'analoga domanda 92 dell'ALM ha avuto, con l'infinito, una risposta elusiva:piovifinä), 5283—5284 inkairaméa 'spalmano catrame'.2 IL LESSICO. — Un gruppetto di parole straniere, tutti tedeschismi (notevole il loro addensamento intorno alia terminologia del carro),8 tranne alcuni slavismi, diffusi nell'intera area istro-giuliana (Rosamani) e slovena,4 é racimolabile nell'ALI: ALI 832. piuca 'bottiglia scaldaletto': ted. dial. Plutzer; 1610. flai 'freno' e 3614 'martinicca': ted. Schleife; 4495. fmir 'grasso per carri': ted Schmiere; 4505. firük! 'indietro!': ted. zurück; 5497. ago äkerle 'uncinetto': ted. Haken (cfr. ID XVII, 1941 pp. 131 e 232); 5599. péstrina 'bambinaia': slov. pestrna; 5758. pek 'fornaio': ted. dial. Beck; 5880. klanfa 'grappa (di ferro)': ted. dial. Klampfe; 6042. kruka. 'picchiotto': ted. ant. krucka (ted. Krücke); 2 Per il fenomeno si veda la grammatica storica del Rohlfs II § 526 ■ queste forme, giä nótate nel veneziano antico, si conservano fino ad oggi nei veneto periférico, anche se in lotta con le concorrenti meno lontane dal tipo italiano (cfr. O. Mazzarolo, Contributo alia sintassi del dialetto asolano, Padova, 1969 —1970, pp. 169—172: tesi di laurea inédita). 3 W. H. Striedter-Temps, Deutsche Lehnwörter im Slovenischen, Wiesbaden. 1963. 4 Cfr. G. Pinguentini, L'elemento straniero nel dialetto triestino, in appen- dice al Nuovo dizionario del dialetto triestino, Bologna, 1969 pp. 372—373. 37 Lingüistica XII 6476. klaftar 'tesa (pari a 6 piedi)': ted. Klafier; 6494. funto 'libbra': ted. Pfund; l'inchiesta per l'ALM e le conversazioni collaterali hanno permesso di raccogliere, oltre a voci inglesi d'uso internazionale nella marina, come blak 'catrame': ingl. black, lók 'solcometro': ingl. log, dok 'darsena (per puliré lo scafo)': ingl. dock, pispai, ed anche fispai 'legno scuro da co-struzione': ingl. pitch-pine 'pino americano o resinoso', qualche altro residuo mitteleuropeo: petes 'alcool', dim. petesina; peíesóni 'grandi bevitori' (abbastanza dif-fuso: Rosamani 772): fr. ? o slavo («Arch. slav. Pliil.» XXVI, 1904, p. 413)? o it. gerg. («Archeogr. Triest.» XXX, 1905, p. 161)?; fémisa 'bina di pane', ora in disuso tanto nell'Istria, come in Friuli (Rosamani 999): ted. Semmel, passato attraverso lo sloveno, che ha munito zemlja del suff. diminutivo -ica (žemljica); fima 'freddo intenso', ma in uso scherzoso; anche a Trieste (Rosamani 1257): slov. zima; flaif 'freno dei carri', giá visto; spaker 'cucina economica', di tutta l'Istria (Rosamani 1060): ted. S par-herd; strusa 'filone di pane' (Rosamani 1112); ted. dial. Sírutz (in slov. štruca). Qualche altro elemento lessicale piú o meno notevole: bálega s. f. 'il giro della rete da posta' ALM 483. II Rosamani 59 registra bálego con diversi significati, tra cui, per Pirano, 'carniere', 'bor-sa, fagotto' (da Ive 85) e 'reticella a forma di sacco'. baléna s. f. 'medusa' ALM 773: per quanto possa sembrare strano il significato é stato confermato da piú fonti; del resto anche Rosamani 59 lo registra (ma solo a Pirano, probabilmente dall'ALI 5391). baón (a-) loe. avv. 'voga di bratto' ALM 320. Cfr. baóna 'traccia, lasciata dal remeggio a poppa' Ive 85 (col riallacciamento a bava, cui maggiormente aderisce 1' a bavón 'remare di poppa'deli'ALI 5279). fravo s. m. 'piccolo pesce, ñero come il carbone': lett. 'fabbro'. grankadole s. f. pl. 'specie di conchiglie, che hanno un granchio nell'in-terno', cioé il 'bernardo l'eremita' (EUPAGURUS BERNHARDUS L.). grópo dé san nikolo s. m. 'nodo piano' ALM 373. — Denominazione iso-lata e legata ad una leggenda agiografica: mentre S. Nicoló navi-gava gli si spezzó l'albero dell'imbarcazione; allora congiunse i due pezzi con una fuñe, 'inventando' il nodo piano. karme s. f. pl. 'gorgonie' ALM 777, confermato dall'ALI 5331 ('quercia marina': karme). kaula s. f. 'grancella pieghettata' ALM 756, equivalente alia kaúrla 'piccolo granchio' dell'Ive 86. Se voce neogreca, per il piranese vale, 38 Manlio Cortelazzo come vuole l'accento, y.a(3o6pia , pl. del diminutivo di y.áí'ioupoc che si conserva, invece, in sardo e pugliese (DES I 325). kondóta s. f. 'viaggio (fuori casa)': kuaranta górni dé kondóia a Póla. kritá v. 'scricchiolare': lé karme lé krúa ALM 777 (cfr. Parenzan XII 10: Sui teleri el brunzlgo va critando). Dall'ALI 992 abbiamo '(il pane) crocchia': al krita. kuria s. f 'céca' ALM 641, ma l'immagine deriva dal significato prop'rio 'siringa delle scarpe', che anche il Rosamani 282 registra per Pi-rano, dall'ALI 648: kurie 'laccetti (di cuoio)', poi sostituite dalle spigéte (di filo). órkole s. f. pl. 'torricelle comuni' ALM 720, proprio, secondo il Rosamani 706, di Pirano e Capodistria. — L'inchiesta dell'ALI 136 da ad órkola il significato di 'ricciolo (dei capelli)'. pea s. f. 'osso di seppia' ALM 704, come nel veneto, secondo l'Ive 88, che da alia voce piranese il senso di 'corazza del granchio' (anche in Rosamani 752). Da PILLEUM '(copricapo di) feltro', che ha avuto un'ampia diffusione con significati adeguati al primitivo núcleo semántico ('copertura, buccia, pellicola, muschio, mallo della noce, riccio della castagna' e cosi via: REW 6504. e DEI IY 2822). Anche a Trieste pea 'Maia verrucosa', a Muggia péie 'granzievole pice col baro sor a' (Rosamani), e a Grado pega 'grancevola fem-mina', mentre il maschio é il pegón (ALM). Per l'evoluzione fonética ci si richiami a Yidossi Dial, triest. n. 111 (1 i ama dileguare dopo e) e si confronti meo 'meglio' (ALI 2335; E in questa meo, Parenzan III 3), peo '(ci)piglio' {S'anca la me fa el peo, id. VII 7), faméa 'famiglia' ALI 1465, faméo 'famiglio' ALI 4393, meo 'mi-glio' (cereale) ALI 3672. pianéri s. m. pl. 'cercini per posare i pesi sul capo'. Propriamente: 'paniere' (cfr. Rosamani 776). refósko s. m. 'ottima qualitá di vino rosso' (cfr. per l'ampia diffusione Rosamani 868). séri s. m. pl. 'tentacoli' ALM 703 e 712, incontrato anche dal Rosamani 1007 solo nel piranese, mentre le altre inchieste dell'ALM ne in-dividuano due serie compatte, una veneto settentrionale (Grado e Muggia), l'altra che va da S. Benedetto del Tronto (cirri) fino a Taranto (cirre) attraverso Pescara, Ortona, Vasto e Molfetta. firnado p.p. 'pranzato': modo típico dei vecchi (ankúo vu De firnado): cfr. dopo firná 'pomeriggio' AIS II 339 e firna 'pranzare' V 1029, isolato, con lo fama (p.p. farnáo) di Grado, in tutta l'area dialettale veneta. Nell'ALI, solo difna, 'pasto del mezzodi' 106, difné? 'pranzate?' 938. skddeno s. m. 'tipo di abete: con la sua scorza si tingevano le reti', come ad Albona (Rosamani 976). É lo scotano. fláveno s. m. 'alloro', come nell'ALI 4Ó76 e 5755: una delle molte varianti istriane (Rosamani 531). 39 Lingüistica XII fmartela s. f. 'nome di pianta': il 'bosso' (?). spontà s. f. 'puntura' (di pesce spinato) o anche 'iniezione': Rosamani 1077 sponta. taranài s. m. pl. 'chele' ALM 766. Forma isolata in confronto al tananai, che Rosamani 1136 registra per Pirano e Rovigno (qui raccolto anche da M. Deanovič per l'ALM). tasado p. p. 'morso' ALM 765, da tasà 'tagliare a pezzi' (sé tasava ALM 035), tasâ 'tritare' a Dignano, tazar 'tagliuzzare, tritare' a Trieste (Rosamani 1143, che dà tazâ 'tormentare, aguzzinare' anche per Pirano); nell'ALI 5659 el tasa 'trita' e 5665 tasarola 'tagliere'. tórgolo agg. 'sporco torbido'. — Dalí'AIS Y 1039 risulta che il piranese tôrgolo 'torbido' ha precisi riscontri col grádese e con altre varianti friulane (cfr. anche Rosamani 1165); aggiungi '(acqua) torbida': tórgola (ALI 3174). Povzetek SLEDI STAREGA BENEŠKEGA DIALEKTA V PIRANU Avtor meni, da je sedanji v Piranu govorjeni beneški govor dokaj drugačen od tistega starega, pravega beneškega, ki ga je bilo moč slišati pred desetletji. Kolikor tega prvotnega govora ni uničila izselitev, ga je načela in ga uničuje moderna doba: stalen kontakt s pogovorno italijanščino, množična občila in seveda šola. Nekaj ostankov starega dialekta pa je moč ugotoviti v fonetičnih ostalinah (diftongi, nenaglašeni vokali v absolutnem izglasju, meta-fonija, aspirirani glasovi), v glagolskih oblikah, in seveda v besednjaku, ki pozna mnogo slovenskih in nemških besedi (pestrina, z/a//, 7,mir, pek, klanja, zemisa), beneščini v Benetkah seveda neznanih. 40 CDU 809.10 — 552 Bojan Cop Ljubljana ZUR MEDIOPASSIVEN 2. UND 3. PERSON DUALIS IM INDOGERMANISCHEN Bekanntlich gibt es in einigen seltenen idg. Sprachen (im Arischen, Griechischen, Tocbarischen) auch Personalsuffixe für die 2. und 3. P. Du. des Mediopassivs. Von diesen sind die griechischen Ausgänge -<7{)-ov(2. und 3. Du primär, 2. Du. sekundär), -a-8-r,v, dor. -c&äv(3. Du. sekundär) sicher junge Neubildungen, s. z. B. Brugmann, Grdr.z II 3 II, 657, § 602; Schwyzer, Gr. Gr. I 670, 672. Ein voll ausgebildetes System solcher Endungen besitzt das Arische; im Tocharischen kommt nur eine einzige Form mit solcher Endung vor, die die 2. P. Du. Med. Imperativi darstellt. Unter solchen Umständen scheint es schwierig, aus diesem Material wahrscheinliche Schlüsse für das Urindogermanische zu machen. Und doch ist gerade die tocharische Form, die uns eine ausserordentlich grosse Hilfe leistet, wenn man sie richtig zu beurteilen vermag. Die tocharische Endung, verbunden mit den arischen, wird unter Einschluss der allgemeinen Tendenzen und Regelungen im System der indogermanischen Personalsuffixe ohne Schwierigkeit die urindogermanische Urform erscheinen lassen. Das arische System dieser Endungen ist sehr bunt, dazu noch in verschiedenen Texten ziemlich verschieden. Im klassischen Altindisch sind die Endungen, wie folgt: a) 2. P. Du. Med.: 1) primär athematisch -äthe; thematisch (mit Themavokal vereint) -ethe; 2. sekundär athematisch -äthäm; thematisch (mit Themavokal vereint) -ethäm; b) 3. P. Du. Med.: 1. primär athematisch -äie; thematisch (mit Themavokal vereint) -ete; 2. sekundär athematisch -ätäm\ thematisch (mit Themavokal vereint) -etam. 41 Lingüistica XII Diese ganz reguläre Konjugation ist schon im Vedischen die Regel, so dass ich die Beispiele aus den ved. Texten hole: Ind. Präs. Med.: athematisch von äs- »sitzen«: 2. Du. as-äthe, 3. Du. as-äte; thematisch von sac- »folgen«: 2. Du. sac-ethe. 3. Du. sac-ete; Ind. Perf. Med. von man- »denken« (athematisch): 2. Du. mamn-athe, 3. Du mamn-ate; s-Aor. Ind. Med. und Inj. Med. (athematisch): von srj- »entlassen« (Inj.) 2. Du. srks-ätham, von yuj- »anschirren« (Ind.) 3. Du. ayuks-ätäm; Imperf. Med. thematisch von bädh- »drängen« und rij- (rej-) »beben« 2. Du. äbädh-ethäm., 3. Du. ärej-etäm. Genau dieselben Formen sind fürs klassische Altindisch anzusetzen. Zu den klass. Endungen s. z. B. Thumb-Hauschild, Hb. d. Sanskrit II3 208 f., § 432; zum Optativ ebda. 214 f., § 437 Ende. Die eben dargelegten Endungen sind ohne Zweifel Produkt langer Entwicklung mit der Tendenz zu einer ausgewogenen Systematisierung. In einigen recht seltenen Fällen schimmert die ältere Bildung dieser Formen auch im Vedischen noch durch:1 Aor. 3. Du. Med. adh-itam »sie beide setzten«, das aber auch in ädhi-täm mit der Endung -täm (dann vielleicht aktiv?) und den Stamm -dhi- wie in 1. PI. Med. adhimahi, dhimahi (= Ind. und Inj.) zerlegt werden kann!2 nach Macdonell, Ved. Gr. (1910) 343, § 460 ist Imper. Präs. 2. Du. Med. die Form didhi-thäm (AV.), nach anderen = Opt., von di-dhi-»Acht haben«;3 Opt. des s-Aor. 2. Du. Med. ist trä'-s-i-thäm »möget ihr beide beschützen«; vgl. Macdonell 381, § 525;4 cike'-the ist die 2. Du. Ind. Perf. Med. von ci- »bemerken« (Macdonell 359, für reguläres *ciky-a'the) ;5 hierher auch tras-ä-the als 2. Du. Konj. s-Aor. Med. (vgl. oben trasithäm, zur Bed.); Macdonell 380, § 523 (für *trasäithe, s. noch unten) ebenso ist wohl aufzufassen rdh-a-the = 2. Du. Konj Aor. Med. (ogl. von derselben Wurzel 3. Sg. Akt. Konj. Aor. tdhat\) von rdh- »gedeihen«, von Macdonell 369, § 504 fälschlich als Opt. Med. definiert;6 1 Eine Übersicht der unregelmässigen altindischen Formen der 2. und 3. Du. gibt Bartholomae, KZ. 29, 1888, 283 ff. 2 Bartholomae, KZ. 29, 284 f. schwankt zwischen der Analyse a-dh-itam und a-dhi-täm, zieht jedoch die erstere Möglichkeit vor: Suffix -itam. 3 Bartholomae a. O. 284 gibt dieselbe Analyse, Suffix -thäm. 4 Bartholomae 284 schwankt zwischen trä'sl-thäm (Opt.) und tras-lthäm (Inj.), doch scheint ihm der Inj. die bessere Lösung, Suffix demnach -ithäm. 5 Vgl. Bartholomae 284. 6 Auch Bartholomae 287 nimmt rdhä-the als Konj. wie träsäihe; Suffix nach ihm entweder -äthe oder -äthe. 42 i Bojan Čop wundererregend ist auch 2. Du. Imper. s-Aor. Med. rä-s-ä-thäm von rä- »verleihen, gewähren«; die übrigen zwei Formen dieses Imperativs, 3. Sg. Med. räs-a-täm und 3. PI. Med. räs-a-ntäm, zeigen, dass es sich um thematische Flexion handelt (vgl. Macdonell 381, § 526); demnach war ein -ä-thäm, urspr. auch in der thematischen Flexion möglich? oder gegen die andern zwei Formen trotzdem athematisch? (oder sogar Inj., vgl. srks-äthäm oben?). Die eben vorgeführten Formen zeigen klar, dass die beiden Vokale -ä- und -e- (aus Themavokal -ä- + 4-) ursprünglich nicht obligatorisch waren, m.a.W., es gab auch kürzere Personalendungen, die mit Dental anlauteten: 2. Du. primär -the, sekundär -tham; 3. Du. primär*-fe, sekundär *-tam (beide unbelegt, was für weitere Forschung, s. unten, wichtig sein kann). Man hatte also ursprünglich drei Reihen von Endungen für die untersuchten zwei Personen: 2. P. Du. primär -the, -ä-the und *-t-the; sekundär-//i37/i, -ä-thäm, und *-i-thäm; 3. P. Du. primär (*-te?), -ä-te und *-i-te; sekundär (*-täm?), -ätärn und " i-iäm. Man kann nur über die Quantität des -t- in der letzten Reihe zweifeln, denn es kommt (wenn man adh-itäm nicht anerkennt) nur in Verbindung mit dem Themavokal vor, s. oben; dasselbe gilt auch von Konjunktiv, wo jedoch auch in der athematischen Konjugation normal langer Moduszeichen gebraucht wird; so haben wir hier -äithe für die 2. Du. Med., -äite für die 3. Du. Med.: a) thematische Konjugation: 3. Du. yät-äite (yat- »streben«), 2. Du. prn-ä'ithe (prn- »füllen«) u.a.; b) athematische Konjugation: 2. Du. dhäithe (dhä-, Aor. ä-dhä-t, »setzen usw.«), 3. Du. brao-äite (brü- »sagen«) usw. Die einzige Ausnahme aus der athematischen Konjugation, dhe'the,7 2. Du. Konj. Aor. Med. von dhä- (daneben dhäithe), ist unklar, denn dhäithe ist hier eigentlich das einzig Mögliche: dhä- + Konj.-Zeichen -ä- + *-ithai kann nichts anderes ergeben (Macdonell 3693 spricht von einer »transfer form for * dhä'the«; ?). Der Langvokal als Konjunktivzeichen auch in der athematischen Konjugation ist viell. mit -äi der 1. P. Sg. Med. Konj. vergleichbar; 7 Bartholomae 287 nimmt merkwürdigerweise kein Wunder an dieser Form, die nach ihm zum Typus auf -ethe gehört, den er auch im Konj. Da reihe {var-»wählen«) wiederfindet. Im letzteren ist regelrecht kurzes Konjuktivzeichen gebraucht, das sonst von -ä- auch in der althematischer Konjugation verdrängt, wurde. Vgl. Anm. 9. 43 Lingüistica XII etwas daraus für die Urform der Personalendung (etwa auch *-äi-thäi?) zu postulieren wäre zu gewagt. Die oben festgestellte dreifache Buntheit der fraglichen Personalendungen im Yorvedischen wird durch die Tatsachen des A v e s t i -sehen aufs schönste bestätigt. Hier finden wir (hauptsächlich nach Bartholomae, Grdr. d. iran. Phil. I 1, 66, § 120).8 a) primär iran. in Präs., thematisch, car-öide »sie beide gehen«, zu ai. 2. Du. -ethe;9 b) primär iran. *-tai, und zwar: 1. thematisch gäth. myäsai-ie »sie beide mischen sich«, Präs.;10 2. athematisch im Perf. gath. daz-de »sie beide haben geschaffen«; aus *dhadh-tai;n c) primär iran. "~ä-tai athematisch im Präs. gäth. varanv-aiie »sie beide wählen«;12 d) primär iran. "-ii-iai athematisch im Perf. gäth. maman-äite »sie beide haben gedacht« (ai. mamn-aie); e) primär iran. '"-t-tai, thematisch; 1. im Präs. Ind. vis-aeie »die beiden kommen«; ai. 3. Du. -efe\ 2. im Konj. der athematischen Konjugation gäth.jam-aeie »sie beide sollen kommen« gegen ai. brav-äiie (s. oben), das sekundär ist nach Bartholomae a.O. 66 Anm. 3; f) sekundär iran. *-ä-iäm athematisch gath. asrv-ätam »sie beide wurden gehört« (ai. dagegen -ätarn); g) sekundär iran. *-i-iäm, und zwar; 1. athematisch da'-d-itam, »sie beide schufen«; 2. thematisch im Imperf. aparas-aetam »sie beide beredeten sich«, gegen ai. -eiarn. 8 Vgl. schon Bartholomae, KZ. 29, 285 f.. 0 Vgl. auch Bartholomae, KZ. 29, 287. Er zieht heran noch den av. Konj. isoitie von is- »Herr sein über« (gehört als zum athemat. Präs. gehörend zum Konj.-Typus von Anm. 7). Doch hält Bartholomae, Altiran. Wb. 26 isövOe augenscheinlich für Form des thematischen Ind. Präs. isa-, 10 Vgl. Bartholomae 286, der aber als Suffix hier -aite ansetzt, offenbar weil er an athemat. myäs- denkt. Als myäsa- wird jedoch von ihm der Präsensstamm später angesetzt, vgl. Altiran. Wb. 1190. 11 Vgl. Bartholomae 285. Das Suffix *-tai findet Bartholomae 285 (und 287) auch im Altind.: 3. Du. Präs. Med. von patya- soll patya-te RV. III 54,8 sein: »sie beide haben in ihrer Gewalt«; ferner 3. Du. Konj. Aor. Med. von yam- soll yama-te RV. VII 37,3 sein: »die beiden werden schenken«. Spätere Abhandlungen lassen diese zwei Formen ausser Acht. Bei Macdonell 369 findet sich yamate überhaupt nicht, wohl aber zitiert er sie als 3. Sg. Ind. Präs. Med. auf S. 321. 12 Vgl. Bartholomae 285 f. Nach Geldner sollten hierher noch die drei av. Formen gehören: da&aUe, marazaUe, caratfe, sind aber nach Bartholomae 286 zu unsicher. — Aus dem Altindischen führt Bartholomae 286 f. Formen aus Rgveda, die zwar mit dem Ausgang-äi/i-, -ät- überliefert, von den Dichtern aber nach Ausweis des Metrums mit kurzer Pänultima gesprochen worden sind: äsäte, äsäthe von ai- »erreichen«; äsäte und äsäthe von äs- »sitzen«; anüsätäm (sigmatischer Aorist von nü-). 44 i Bojan Čop Alle avestisclien Formen dienen als die 3. Du., auch die unter a) angeführte, die ja ursprünglich 2. Du. war (-&-= ai. -lh-\); man weiss übrigens, dass auch im Akt. alle Formen, auch diejenigen mit ar. -th- = av. im Av. als 3. Du. dienen, s. Bartholomae a. O. 62, §113,1. Es handelt sich um eine erst iranische Neuerung, die aus dem Akt. stammt, wo in gewissen Stellungen urar. -t- und -th- zusammenfielen und so einen Promislcue-Gebrauch nach sich zogen. Im Av. haben wir noch einen vierten Typus der Dualendungen: mit kurzem Vokal -a- vor dem Dental, s. Pkt. c)! Vielleicht ist dieser Typus im Altind. in den Konj.-Formen trasäthe und rdhäthe (vgl. Bartholomae, KZ. 29, 287), ferner im Imper. räsäthäm erhalten, wobei das dem Dental vorausgehende -ä- in den Themavokal (bzw. Konjunktivzeichen) + unser kurzes -a- (Suffixbestandteil) zu zerlegen ist.12 — Übersicht der urar Typen: Typus I II III IV 2. Du. primär *~thai ('"-äthai) sekundär *-thäm ('"-äthäm) 3. Du. primär *-tai *-ätai sekundär ('"-tarn) (*-ätam) -äthai "-ithai -äthum "'-ithäm -ätai "'-Hai ätäm *-itämls Die in Klammern gesetzten Endungen sind nicht belegt oder nur unsicher zu erschliessen. Es ist fraglich, ob sie jemals gebildet wurden, obwohl das Gleichgewicht des Systems sie erheischt. Im Avestisclien ist ausser der Promiskuität der beiden Dualpersonen auch noch eine weitere Neuerung zu beobachten: in den Sekundärendungen kommt -am statt des langen -am vor, wohl nach der Aktivendung -tarn (aus *-iäm), die im Av. als 3. Du. dient; vgl. Bartholomae a. O. 66, § 120 Anm. 4. So sind die arischen Endungen für die 2.—3. P. Du. zwar sehr bunt, jedoch in den meisten Teilen leicht erklärbar: a) die Opposition -th- für die 2. Du.: -t- für die 3. Du., die im Altindischen ganz klar und regelmässig hervortritt, hat auch sonst klare Anhaltspunkte, so in den primären Endungen der 2.—3. Du. Akt.: ai. 2. Du. bhava-ihas (Ind. Präs. Akt.), 3. Du. bhäva-tas; in den Perfektendungen der 2.—3. Du. Akt.: 2. Du. Ind. Perf. Akt. ai cakr-athur »ihr beide habt gemacht«, 3. Du. cahr-atur; in der 2. P. kommt -th- auch sonst vor: in der 2. Sg. Ind. Perf. Akt., idg. *-tha: ai. ve't-tha = gr. ow-S-a »du weisst«, av. dadä-dä (gäth.) »du hast gegeben«; in der 2. Sg. Med. der Sekundärendung: idg. *-thes = ai. -thäs im Ind. Imperf. abhava-thäs, 13 Mit dieser Tabelle stimmt die Übersicht bei Bartholomae 286 f. vollkommen überein, nur führt er als besondere Formen noch die av. mit kurzem -a-vor -m an. Die hat er später als sekundär erklärt, sieh im Text. Er führt hier noch av. h-FiWe und varazy-ätäm (Opt.) mit Endungen -äthai und -ätäm an, die aber sonst im Av. unbekannt sind. Später lässt er diese zwei Formen ausser Acht, vdrazyätäm liest er später nach K 7 a als -atäm mit kurzem erstem -a-(Altiran. Wb. 1376 mit Anm. 9). 45 Lingüistica XII Opt. bháve-thas; schliesslich in der 2. P. Akt. der Primärendung, wenigstens im Arischen: ai. bháva-tha (Ind. Präs.) av. gäth. xsaya-&a »ihr herrscht«; die 3. P. hat bekanntlich -t- auch sonst, so in der 3. Sg. in den idg. Endungen (Akt.) *-t, *-ti, (Med.) *-to, *-toi; im Du. in der 3. Du. Akt. *-täm. Leider kommt -t- auch in der 2. P. im PI. vor: idg. *-te in ai. Imperf. Akt. ábhava-ia usw. b) die Ausgänge *-ihai und "-tai mit Varianten zeigen dieselbe Dipli' thongierung wie die mediopassiven Endungen 1. Sg. *-axi (ai. bháv-e), 2. Sg. *-soi (ai. bháva-se, gr. arle, /.sí-si »du liegst«), 3. Sg. *-toi (ai. bháva-te, gr. dial. -1:1 in ark. yérrr-oi »soll werden« usw.), 3. PI. *~ntoi (ai. bháva-nté, ark. ? -vtoi), weiter (wahrscheinlich jünger) in den arischen Endungen l.Du. ai. -vahe, 1.P1. ai. -mahe, av, -malde und 2. PL ai. -dhve = av. gäth. -duye, jung. -&me; alle diese Endungen, auch die uns beschäftigenden dualischen, sind primär; vgl. auch perfektische Ausgänge 1. Sg. *-ai, 3. Sg. *-ei, 3. PL *-roi. c) das *-axm der sekundären Endungen "-thäm, "-täm kann unmittelbar mit *-äm der aktiven Endung 3. Du. gleichgesetzt werden (idg. *-täm), doch ist das nicht obligatorisch, denn unsere Endungen können auch *-5m oder *-em enthalten. S. noch unten. Es sind also eigentlich nur die vokalischen Elemente vor den Dentalen, ar. *-ä-, *-ä- und *-i-, die unerklärt geblieben sind.14 Wenn wir das Mittel, sie zu erklären, finden, dann ist unsere Aufgabe ehrlich erfüllt. 14 Schmidt, KZ. 26, 12 findet in -iihe -i- als Schwächung von -ä-; das hat schon Schulze, KZ. 27, 427 widerlegt; -i- wäre im Idg. als -a- anzusetzen und hinter Vokal unmöglich. Schulze selbst setzt als starke Stufe -äithe (daraus später -äthü) an, als schwache -ithe: vgl. váhethé: doisathé. Nach Bartholomae, KZ. 29, 284 ¡st aber auch Schulzes Erklärung unzureichend, da wir auch die dritte Reihe dieser Dualendungen berücksichtigen müssen, die nur mit Dental beginnen, wie -the, -té, oder mit kurzem Vokal anlauten (-athé, -até). Mit -äithe usw. können die letzteren nicht erklärt werden. S. 288 nimmt Bartholomae an, dass die verschiedenen ursprünglichen Suffixe sich gegenseitig beeinflusst haben. Er fährt fort: »So viel aber lässt sich mit hoher Wahrscheinlichkeit behaupten, dass jedes der vier Suffixe — 2. Person, 3. Person, primär, sekundär — ursprünglich zwei verschiedene Formen, aber auch nicht mehr als zwei, gehabt hat, eine betonte und eine unbetonte. Betont, so nehme ich an, hatten die einen den Anlaut äi (daraus dann später ä), die andern a; unbetont die ersteren i, die letzteren O; von den Sekundärsuffixen hatte das eine kurzen, das andere langen Vokal vor dem schliessenden m. Standen z. B. in der Ursprache nebeneinander die Formen (— die Qualität der aVokale ist ohne Bedeutung —): *strnroä'tai, *strnroltai, *bhéreitai und anderseits: *strnmáíhai, *strnuthai, *bherethai: so wäre das ai. strnuä'the eine Neubildung zu strnvä'te, bharethe zu bhárété, patyate zu *patyathe usw. Im Avesta erstrechte sich der gegenseitige Einfluss der Dualsuffixe auch auf den Konsonantismus; in den jüngeren Teilen desselben steht z. B. caröiße im Sinn des ai. cárété....« Wir werden sehen, dass ein Ablaut in der Pänultima unserer Suffixe kaum anzunehmen ist; auch erklärte er nur einen Teil der Endungen, -ä- und -a- der ersten Silbe derselben blieben noch immer ohne Erklärung. Doch blieb der Ablaut als ein beliebtes Mittel zur Erklärung unserer Endungen in den späteren Jahren in Mode. 46 i Bojan Čop Nun scheint die Antwort auf diese Frage im Tocharischen zu liegen. Denn diese Sprache, genauer der Dialekt B, kennt für die 2. Du. Imper. Med. eine Endung -ai-i, die laut Krause-Thomas, Toch. El. I 177, 256 und 26015 einzig in B p-yam-tts-aii »macht ihr beide!« (von yärn-»machen«) vorliegt und noch unerklärt ist; über die scheinbar ähnliche aktive 3. Du. Prät. B ~ai~s vgl. kurz unten. Das auslautende -i- dieser Endung ist doch wohl dem -t der Endung für 2. PL Med. Prät. und Imper. in B identisch, vgl. Imper. p-yäm-is-a-i »macht!«. Die beste Erklärung für diese Endung ist die von Pedersen16: aus idg. *-dhu zu ai. -dhva, -dhvam, gr. -cfl-e; es ist also eine pluralische Endung, die in den Dual eindrang. Was jedoch vor ihr steht, d, h. der Diphthong -ai-, kann nicht pluralisch sein, denn dort finden wir im Imper. -a-, s. oben. Dieser Diphthong muss irgendwie in Zusammenhang mit dem arischen Diphthong einiger Endungen, die oben erörtert wurden, stehen: mit ai. -e- in -e-the, -e-ie, -e-thäm, -e-iäm, mit av. -öi- in -öi-&e, ~ae~ in -ae-ie, -ae-iam, mit ai. -ai- (Konj.) in -äi-te. Es ist zwar fraglich, ob auch der Vokal -a- des toch. Diphthonges mit dem ersten Bestandteil des arischen Diphthonges zu identifizieren ist, denn als Nebenzeichen des Imperativs kommt im Tocharischen in sonstigen Formen der Vokal ~a~ vor: B Akt. 2. Sg. (p-)käl-a, 2. PL (p-)kal-a-s(o), Med. 2. Sg. (p-)kal-a-r, 2. Pl. (p-)kal-a-i von kal- »führen, bringen« (in A im Med. 2. Sg. pa-kl-ä-r, 2. Pl. pa-kl-ä-c). u.a. Es ist also am besten, wenn wir das -ai- von B -ai-i in dieses imperativische -a- + ein ¿-Element zerlegen. Erst das so gewonnene ¿-Element muss mit dem im Arischen in Hülle und Fülle vorkommenden ¿-Element der dualischen Endungen identifiziert werden: ausser in den oben eben vorgestellten ¿-Diphthongen noch selbständig in den Endungen ai. -i-täm, (in adh-iiäm?) und av. -itam. Das Arische und das Tocharische stimmen also wenigstens in dem eben hervorgeholten ¿-Element überein: eine Schicht der mediopassiven Dualendungen in der 2. P. und 3. P. hatte also im Indogermanischen offenbar als eines der Kennzeichen ein -i- (nach dem Arischen zu urteilen doch wolil lang) im Gebrauch. Wackernagel, Altind. Gr. I 36: das -i- in -ethe, -eie lautet mit -ä- von -äthe, -äte ab; dasselbe S. 89, wo er konstatiert, dass das -i- in der thematischen Konjugation im Nachton stellt, während -ä'- betont ist. Reichelt, Am. El. 131 nimmt, ganz wie Bartholomae, Ablaut nicht nur für das Verhältnis -ä-: -i-, sondern auch für das Paar *-aiai: *-tai an. Ebenfalls denkt an Ablaut Thumb-Hauschild, Hb. d. Skr.3 II 209. D!e gleiche Erklärung bei Brugmann, Grdr.2 II 3 II, 657, nur ist er vorsichtiger: für uridg. *-e- an Stelle des ar. -ä- vor dem Dental ist sonst kein Anhalt. 15 Vgl. noch Krause Westtoch. Gr. I 26, 197, 202, 272. Auch hier S. 202 denkt Krause in betreff des Diphthonges -ai- an die aktive 3. Du. Prät. -ai-s; vgl. unten im Text. 16 Pedersen, Z. ioch. Sprachgesch. 6 f.: toch. -t aus *-dhu. Doch ist phonetisch auch *-dhum möglich. Vgl. Cop, Lingu. V, 1963, 45 Anm. 56. 47 Lingüistica XII Betrachten wir nun die übrigen vor dem Dental der fraglichen Dualendungen stehenden Yokale, so bekommt man den Eindruck, dass vor uns einfach die nominalen Dualendungen liegen: a) das *-i- von ar. "4-thai, "-t-thäm, *-t-tai *4-täm nnd toch. -a-i-i erinnert ja augenscheinlich an das dualische Nominalsuffix *-i und *-i in a) dem Zahlwort für »20«: 1. idg. *ui-krnt-i in ai. vimsaii-, gr. dor. Vi/.a-n, att. s'V.cst, hom. ssiv.cci, alb. zet; b) idg. *ui-kmt-i in lat. Diginii, akymr. uceint; c) unklar av. visaiti, arm. khsan; urspr. Dual »zweiDe-kaden«;17 b) im Nom.-Akk. Du. der Feminina auf ~ä~:18 idg. *-ai (mit Stosston) aus *~aH-i, z. B. in ai. asve »Stuten«, av. urva're »Pflanzen«, ir. tüaith »Völker« aus *iöii *-ioi, was im indoiran. *-iai fortlebt. Aus *-io- + *-e/e wäre etwa ein *-tö zu erwarten, was sehr wahrscheinlich in ar. *-täm steckt.20 Nun sind diese kurzen mi-Endungen nur selten gebraucht worden, wie wir oben sahen, hauptsächlich infolgendessen, weil sie entweder schon im Idg. (so "-toi) oder erst im Ar. (so *~töm > *-täm) mit anderen Endungen zusammenfielen. Andrerseits wurden sie je nach dem Auslaut in das bestehende System eingeordnet: *~toi wurde primär, da ja -oi sonst in primären Endungen steht, *-iöm blieb sekundär (und demzufolge noch mehr von aktivem *-täm bedroht!). In der nächst folgenden Zeit entstanden aus Deutlichkeitsgründen neue Kombinationen, die die alten Dualendungen *-t, *-e, *-e mit denjenigen der mi-Reihe zu sog. langen Endungen vereinigten.27 Jede Möglichkeit des Zusammenfalls mit nichtdualischen Endungen wurde dadurch entfernt. Doch diese langen Endungen konnten nicht vollständig siegen: in sporadischen Fällen blieben neben ihnen die kürzeren der mi-Reihe bestehen. Das Indoiranische entfernte jedoch vollständig die ursprüngliche, aus einfachen nominalen Dualendungen bestehende Reihe. Es stellt sich nun die Frage, wie die Endungen der 2. Du. Med. zustandekamen. Erinnert man sich an die oben schon besprochene Ten- 23 Die Endungen *-e, *-e, *-i/i traten natürlich ursprünglich an nominale Stämme im Rahmen des Verbum finitum; vgl. oben. Wie das Perf. *rooid-e »er weiss« zeigt, war solcher Nominalstamm auch in der Tii-Konjugation bzw. im Perf., das mit der /xi-Konjugation in der Wahl der Endungen zusammenging, in der 3. Sg. und wohl auch sonst anwesend. Das Tii-Verbum *dheugh- »berühren (sich gut treffen), drücken, ausdrücken, melken, reichlich spenden« (Pokorny Idg. EW. 271) in ai. duh- »melken, milchen« konnte also eine 3. Du. Med* *dhugh-i oder *dhugh-e/e bilden, also ohne -t- in der Endung. S. noch unten Anm. 34. 26 Das auslautende *-m ist scheinbar ein fakultatives Element, das auch in einigen anderen Dualendungen vorzukommen scheint; so beim Yerbum in der 3. Du. Akt. *-täm neben *-tä (das letztere im Bsl., sekundär auf die 2. Du. übertragen). Auch die 2. Du. Akt. *4o-m kann in *-to-+ solches Element *-m zerlegt werden. — In der Nominaldeklination kommt solches *-m im Dat.-Abl.-Instr. Du. vor: ar. -bhyäm neben *-bhyä; vgl. auch air. di-bn »duobus« aus *-bhxm. Es ist jedoch völlig dunkel, welche Funktion dies *-m einst ausübte; einfach ephelkystisch kann es von Haus aus nicht sein. 27 Ähnliche Kombinationen auch sonst in den Dualendungen; vgl. im Perf. Akt.: ai -a-th-ur, -a-t-ur, av. -a-t-a-r, -ä-t-ar. Brugmann, Grdr? II 3 II, ,657 sagt dazu: »Mit ihrem dem Dentalformans vorausgehenden Yokal erinnern diese Dualformen (2. 3. Med.) an die aktivischen Dualendungen im Ind. Perf. ai. -äthuh, -ätuh, av. -atar, und die Art der Entstehung mag beiderseits dieselbe gewesen sein.« 51 Lingüistica XII denz der 2. P. Du., an Stelle des -t- der 3. P. Du. das aspirierte -th- anzuwenden, so wäre die Antwort darauf sehr einfach. Doch hat es damit eine andere Bewandtnis. Zuerst muss man feststellen, dass die Vokale *-i, (*-e), *-e auch in der 2. Du. Med. vor den Dentalen vorkommen. Sie können nicht einfach aus der 3. Du. Med. herübergenommen worden sein. Es scheint folglich, dass auch die 2. Du. Med. einst ganz dieselben Formen mit nominalen28 Dualendungen bildete wie die 3. Du. Med.: auf *-i, (*-eJ, und *-e. Diesmal kann man kaum an gänzlich nominalen Ursprung der gesamten Formen denken, denn die 2. Du. ist ja eine verbale Form mit verbalen Mitteln, also mit einer verbalen Personenbezeichnung. Nun kann man aber schon wieder feststellen, dass es auch in der 2. Du. mehrere Reihen von Personalendungen gab: a) die Reihe mit *-th- wurde schon oben besprochen und mit den Endungen der übrigen 2. P. zusammengestellt;29 b) sicherlich zur hi-Reihe gehörte eine Reihe von Personalendungen, die in den 2. P. im Dienste standen; ihr Zentralzeichen war ein Vokal, der Dental fehlte vollends: 1. 2. P. PI. Perf. Akt. ai. -a (vid-a »ihr wisst« usw.); 2. 2. P. Sg. Akt. primär *-ei (oder *-ei?)30 in thematischen Präs.: gr. «pepsi-c, lit. vedi »du führst«; da der Zusammenhang mit der Endung unter 1. anzunehmen ist, muss man wohl von einer Vereinigung dreier Elemente reden: Themavokal *-e- + Personenzeichen *-e- + deiktisches (auf die Gegenwart hinweisendes) Element *-i, demnach am wahrscheinlichsten ein Langdiphthong *-ei mit Stosston (vgl. das Lit.); 3. im Hethiti-schen steht im Mediopassivum in der 2. P. Sg. im Prät. neben -tat auch -ai: kis-tat neben Ms-at von Ms- »werden«; da Ms- der W-Konjugation angehört (vgl. 3. Sg. Präs. kis-ari, Ms-a!), wird man auch hier an etwas Altes denken müssen;31 es ist kaum glaublich, dass es sich hier um eine 28 Dieser Ausdruck ist nur vom Standpunkt des Indogermanischen kurz vor der Auflösung der Gemeinschaft richtig. Einst waren aber die verbalen wie die nominalen Numeruszeichen gleich, s. die Anm. 23. 29 Die ft-Endungen der 2. Du. sind z. T. der /¡¿-Konjugation oder besser dem Perfekt zuzuschreiben, vgl. *-tha in der 2. Sg. Akt. des Perfekts. Es ist aber auch möglich, dass die /h-Endungen in den Dualformen sekundär in der hi-Konjugation aufkamen, um das System zu vervollkommnen, und zwar erst durch den Ersatz eines -t- der mi-Endungen durch das -th- der hi- und Perfektendungen. 30 Gr. pherei-s (mit -s erweitert) = air. -bir »fers«. Lit. z. B. bei Schwyzer, Gr. Gr. I 661. Über d'e lit. Endung heute anders Stang, Vergl. Gramm.. 407, der von urbalt. -ai ausgeht, das er im Altlit. findet; danach Watkins, Idg. Gr. III 1, 212, der S. 213 f. dafür ein idg. *-o-i aufstellt. Das altlit. -ai kann jedoch nur eine Nebenform zu *-ei sein. Der blosse Vokal als Zeichen für die 2. P. scheint jedoch m. E. zu bleiben. 31 Neu, Das hetli. Mediopassiv und seine idg. Grundlagen 28 nennt nur es-at, kis-at. Daraus könnte man vielleicht erschliessen, dass dies idg. mediale *-o nur dem Perfekt angehörte, erst hiervon in das allgemeine Präteritum des Anato-lischen eindrang. Beim Präs. nennt Neu die 2. Sg. Med. karussij-ari (von karussija- »schweigen; gleichgültig sein, ruhig zusehen«). Er fährt S. 17 fort: »hierbei handelt es sich m. E. nicht um einen Schreibfehler, sondern die 3. sg. steht hier an Stelle 52 i Bojan Čop Umbildung nach der 3. Sg. Prät. (-ai) handle; wie die idg. Urform aussah, ist jedoch ziemlich schwer zu erraten (etwa *-o, denn -t(i) ist erst heth. Zutat). Trotz aller möglichen Einwände ist es jetzt klar, dass eine Reihe von Personalendungen, die nur aus einem Yokal bestand (woran Numerus- und Diathesenzeichen, die z.T. schon ganz verdunkelt sind, traten), auch in der 2. Sg. und PI. der /n-Konjugation vorkam; eine Annahme derselben Reihe auch für den Dual ist nur ein kurzer, aber berechtigter Schritt weiter vorwärts. Somit können für den Dual Med. etwa Endungen wie *-e-i, *-e (aus *-e-e oder *-e-e) vermutet werden, die für die 2. P. gebraucht wurden. Auch diese Endungen waren mehrdeutig, so dass man auch hier nach den eindeutigen Kombinationen mit den f/i-Endungen trachtete.32 So kamen endlich die längeren Endungen des historischen Indoiranisch zustande. Hier muss man die toch. Endung der 2. P. Du. Imper. Med. -ai-t einreihen. Wir haben schon oben festgelegt, dass das -a- vor dem zweiten Bestandteil des Diphthonges wohl nicht idg. Themavokal -e- (oder sogar -o-) ist, sondern dass es sich in diesem -a- um den dem Imperativ eigenen Themavokal tocharischen Ursprunges handelt. Es ist also zu fragen, wie eigentlich die toch. Endung *-a-i zustande kam. Es muss einst auch ein indikativisches *-e-i (gemäss den obigen Feststellungen), das den athematischen Systemen angehörte, gegeben haben; hier wurde -e- später als Themavokal aufgefasst, so dass im Imper. der Ersatz desselben durch ein jüngeres -a- möglich war. Leider hat uns das Tocha-rische noch keine indikativische Endung für die 2. Du. Med. geliefert, die allein imstande wäre, obige Vermutung zu bestätigen. Auch im Arischen muss das urspr. der athematischen Konjugation angehörende *-e-i später als thematisch aufgefasst worden sein. Es ist sehr wahrscheinlich, dass einst die drei kürzeren Endungen, 3. P. Du. Med. *-e und *-e, in beiden Haupttypen der Konjugation, im thematischen und athematischen, gleichmässig vorkamen; denn wir fanden oben, dass im Altindischen -ä-the im Konj. vorkommt und der Konjunktiv ist äusserlich ein thematischer Konjugationstypus; ebenso kam -ä-ihäm im thematischen Inj. = später Imper. vor. Anderseits der 2. Sg. Ähnlich zu beurteilen sind die Präteritalformen esai und kisat (3. Sg.), die auch in der 2. sg. Verwendung finden.« Dem entgegenhalten kann man, dass heute, als blosser Vokal als Zeichen der 2. Sg. auch sonst vorkommt, die Erklärung als 3. Sg. kaum in Betracht kommt. Auch das Hethitische hat demnach schwache Spuren des alten Zustandes in der 2. Sg. erhalten, -ari also = idg. dial. *-o-r-i. 32 Zu betonen ist, dass es oben im Text festgestellt wurde, dass in der 2. P. Du. keine längere Endung mit dem kurzen -a- vor dem Dental im Arischen zu finden ist. Obwohl diese Person im Avestischen, wo allein sie auch mit kurzem -a- erscheinen könnte, sehr schwach belegt ist, kann dieser Umstand doch wichtig sein: d'e kürzeren Endungen, bestehend aus einem Vokal ohne Dental, waren hier nur *-e-i und *-e, eben deshalb, weil hier noch das Personenzeichen *-e- vorherging. 53 Lingüistica XII kommt -i-tarn im Avestischen in athematischer sowie thematischer Flexion vor. Die urspr, Dualzeichen waren in dieser Hinsicht indifferent. Die andere Frage, ob sie hinsichtlich der mi- und /¡.¿-Konjugation ebenso indifferent waren, ist schwieriger; in der 3. Du. scheint keine Differenz dieser Art fortzuleben, ebensowohl in der 2. Du., wenn die f/i-Endungen, insoweit überhaupt für die Ursprache vorstellbar (das -th- kann ja erst eine arische Neuerung sein), der mi-Konjugation angehörten, was eben sehr leicht bestreitbar ist. Wenn wir jetzt versuchsweise, ohne auf volle Gültigkeit der Voraussetzungen Anspruch zu erheben, eine Tabelle aufstellen, so haben wir: Tu-Konjugation primär sekundär 3. P. Du. Med. 4,-e,-e 4,-e,-e 2. P. Du. Med. -e-l > -ei, -e -e-i > -ei, -e -thax4ss -thö-rn mi-Konjugation primär sekundär 3. P. Du. Med. -to-l > -toi -tö-m 2. P. Du. Med. -tho-1>-ihoi? -thö-m? Es ist verständlich, dass manche Frage hier unbeantwortet blieb; es gibt ja Probleme, die niemals Lösung finden werden; dazu ist eben das uns zur Verfügung stehende Material zu gering. So ist es hier mit der ih-Endung bewandt: man weiss nicht, ob sie in beiden Hauptkonjugationen gebildet wurde oder nicht, wie weit sie in der /¡.¿-Konjugation verbreitet war u. a.34 35 33 Die Vökalfarbe ist hier unsicher; man hat in den f/i-Endungen -a in *-tha, -e- in *-thës festgestellt. Doch konnte daneben auch ein mediopassives*-i7io-stehen (vgl. die 3. P.). 34 Man könnte weiter vermuten, dass es einst in einigen Formen des Duals, so in der 3. P., die nominalen Ursprunges ist (s. oben im Text), ähnlich wie im Semitischen, einen Genusunterschied gab ; im Indogermanischen hätte man hier die Opposition animé (Mask. + Fem.): inanimé (Ntr.), die mit der Opposition in den zwei Endungen -e: -l verwirklicht wurde: *dhugh-é (animé): *dhugh-ï' (inanimé). So würde sich am besten die etwas stutzig machende Buntheit der Dualendungen erklären lassen. Die Opposition animé: inanimé wurde schon früher in den Personalendungen der 3. PI. festgestellt: Pedersen hat z. B. so die Opposition -nt-: -r zu erklären versucht, z. B. Hittitisch 86 (er wendet nur andere Ausdrücke an). 35 Die bisherigen Erklärungen dieser Endungen sind kaum anzuerkennen, da sie die toch. Endung -ai-t nicht in Betracht ziehen. Hirt, Idg. Gr. IV 157 behandelt ganz kurz die Endungen mit -ä- des Arischen; sie sollen auf Umbildungen beruhen. § 50, S. 106 bespricht er die 1. Sg. Med. ai. auf -ë (Präs., Perf.), auch als 3. Sg. gebräuchlich, und betrachtet sie als urspr. Infinitiv; er fährt fort: »Wahrscheinlich liegen sie (d. h. Infinitive) auch der 2. und 3. Du. zugrunde, da man ai. 2. Du. Med. Präs. bhâvëthë, 3. Du. 54 i Bojan Čop Der vorliegende Aufsatz wurde im J. 1963 verfasst. Dies ist nötig, um zu verstellen, warum auf Ausführungen von Kurylowicz, Inflect. Categories (1964), S. 153—155, kein Bezug genommen wurde: einfach darum, weil diese strukturalistischen Manipulationen der Tatsachen für einen Logiker ohne Überzeugungskraft sind. Ich füge hinzu, dass das -ai- der toch. Dualendungen im Akt. und Med. mit dem -e- der ai. Dualendungen vermutungsweise schon vor mir bei Watkins, Idg. Gr. III, 1. Teil (1969), S. 48 verbunden wurde, jedoch ohne jede Erörterung des Ursprunges und der einstigen Funktion dieser Diphthonge. Wie im Text gesagt, ist aktives -ai- ganz unterschiedlichen Ursprunges. Povzetek K 2. IN 3. OS. DYOJINE MEDIOPASIVA V IEVR. Sti., av., gr. in tohar. imajo za v naslovu omenjeni osebi svojske končnice. Grške so zanesljivo novotvorbe brez vrednosti za prajezik. Preostanejo torej sti., av. in tohar. oblike. V klas. sti. so bile končnice za ti dve osebi popolnoma enovite in sistemsko urejene; 2. dv. med. -äthe, ethe (temat.), -äthäm, -ethäm (temat.); 3. dv. med. -äte, -ete (temat.), -ätäm, -etärn (temat.); v vedski dobi se dobe redki ostanki drugačnih končnic: 3. dv. med -itäm tudi atem., 2. dv. med. -tharn, -the. To bhäve-te, 2. Du. Med. Imperf. ä-bhave-tham, 3. Du. abliaveiam aus bhave + angetretene Partikel wird erklären müssen.« Hirt in Thumb, Hb d. Sanskrit2 I 507, Nachtr. zu § 432: »M. E. liegt den Formen wie dvisäthe, bharethe eine Art Stammform (Infinitv dvisa und bhare) zugrunde, an die deiktische Elemente angetreten sind.« Das Operieren mit funktionslosen Stammformen und Infinitiven ist natürlich ein Verfahren ohne Nutzen. Burrow, The Sanskrit Language (2nd impr. 1959) 312 f. sagt: »The Indo-Iranian forms are connected with the corresponding active terminations of the dual. The same variation between th and t appears between the two persons in the primary endings, and in the middle this is introduced also into the secondary endings. The final -e of the primary endings is the same -e characterising the middle which appears throughout the primary system. The influence of this -e of the middle is responsible for the substitution of e for the a of thematic stems (äbhavetäm as opposed to active äbhavatam, Av. jasaetam beside jasa-tam). Non thematic verbs are distinguished by an ä of the middle ending, but examples like Av. dazde 3. du. pf. and Skt. cikethe indicate that this is an innovation. It can only have come from formations of roots in ä like dada the, dadä'te where the a is originally part of the root as in 2. sg. dadti'iha (beside daditha) and 2. pi. dädhätana (beside dhattana).« Burrow lässt in dieser Erklärung die Formen mit -i- und kurzem -a- ausser Acht. Das -e- der thematischen Konjugation kann ja nicht so einfach in das Innere der Formen vordringen, zumal es auch in den sekundären Formen steht. Auch das -ä- kann kaum wurzelhaft sein, denn gerade seine Dubletten mit und ohne -ä- zeigen, dass es nach der Ansicht der Alten sicher zur Wurzel gerechnet wurde; auch die Statistik spräche dagegen. Vgl. noch Wackernagel, Altind. Gr. I, Nachtr. von Debrunner S. 52, wo D. adhitäm mit a-dhi-mahi vergleicht und entsprechend av. da'-Si-tam analysiert. Er zitiert noch Pisani, Gr. § 508, der e/ä als nach dem Muster der Optative bhaoetäm doisyätäm entstanden sein lässt. Kaum anzunehmen. 55 Lingüistica XII stanje potrjuje av. (vse 3. dv. med.): temat. -difie, temat. in atem. -te, atem. -aUe in -aUe, temat. -aete; atem. -atam, atem. -itam s temat. -aeiam. Vse to skupaj daje misliti, da so ustrezne končnice bile nekoč razvrščene po tem, kaj stoji pred dentalom, v štiri skupine: a) končnice brez vokala pred dentalom, b) končnice s kratkim -a- pred njim (zabeležena le končnica *-a-tai), c) končnice z dolgim -a- pred dentalom, d) končnica z -i- pred dentalom. V av. se je v sekund, končnicah stari -am nadomestil z -am, pač po akt. -tam iz -tam. Večina elementov, ki naše končnice sestavljajo, se da z lahkoto razložiti: a) -th- v 2. dv. ima ob sebi isti konsonant v 2. os.: *-thes za 2. dv., *-tha v 2. edn. perf. akt., *-tlies za 2. edn. med. sekund.; vsaj v ar. še *-the za 2. Pl. Akt. primar.; -t- za 3. os. je splošno znan, v direktni opoziciji s -th- za 2. os. stoji v ar. ravno v du. akt. (-thas: -tas, v perf. -athur: -¿.tur); b) končni diftong v *-thai, *-tai se sklada z diftongom v medialnih končnicah (primar) 1. edn. *-axi, 2. edn. *-soi, 3. edn. *-toi, 3. mn. *-ntoi itd. Torej moramo razložiti le vokalne elemente pred dentali: ar. -a-, -a- in -i-. Tu moramo priklicati na pomoč toharščino. V njenem dialektu B se je ohranil edinstveni primerek končnice za 2. dv. imper. med. -ait v p-yam-tts-ait »naredita!«; tu je -t identičen s končnico 2. mn. med.: p-yam-tsa-t »naredite!« in izvira iz ievr. *-dhu(m). Diftong -ai- pred tem je sestavljen iz imper. znaka -ain -i~, ki ga smemo identificirati z -i- v ar. dvojinskih končnicah zgoraj. Če preostala vokala dvojinskih končnic rekonstruiramo v ievr. *-e- in *-e-, dobimo trojico vokalnih elementov, ki so identični z ievr. nominalnimi dvojin-skimi znaki: *-e, *-e in *-i. Del oblik verbi finiti je bil itak nominalnega izvora, tako zl. v 3. os. Omenjene dvojinske nominalne končnice so pripadale prv. tkim. /iž-jevski konjugaciji, kjer so se pridevale na glagolsko deblo brez den-talov. Vzporedne s temi so bile mi-jevske dvojinske končnice, ki so vsebovale dentale, v 3. os. -t-, tako da so imeli končnici *-to-i in *-to(m) Ker so te kratke končnice sovpadle z drugofunkcionalnimi, so z novo metodo to preprečili: s /li-jevskimi starimi končnicami so združili mi-jevske v tkim. dolge končnice, torej *-i-toi itd. Podoben je bil razvoj v 2. dv. med.: Tu so poznali nekoč dve skupini končnic: eno s centralnim znakom -tli-, drugo s centralnim znakom kratek vokal brez dentala (prim. 2. mn. perf. akt. sti. -a, 2. edn. akt. primar. *-ei; oboje je spadalo v hi-jevsko konjugacijo), tako da smo imeli tu *-tho-i, *-tho(m) in *-e-i, *-e. Tu smemo vključiti še toh. končnico -ai-t: ta je nastala ob posnemanju indikativnega *-e~i, kar je spet s svoje strani postalo kasneje v ar. in toh. del sistema tematskih glagolov. Kmalu so s kombinacijo obeh tipov nastale še tkim. dolge končnice, ki so dokončno preprečile zamenjavo z drugimi Osebami. 56 CDU 801.3 (497) (0844. Mirko Deanovic Zagreb ANCORA SIJLL'ATLANTE LINGÜISTICO BALCANICO Oitre alia ricca e ben nota attivitá nel campo della sintassi e della storia letteraria il festeggiato Maestro Stanko Skerlj ha acquistato in tempi piú recenti meriti particolari anche neirambito della geografía lingüistica. Infatti, negli anni 1966 e 1967, insieme al collega Tine Logar, egli ha effettuato un'inchiesta per l'Atlante Lingüístico Mediterráneo (ALM) nella localitá di Santa Croce di Trieste (Sveti Kriz pri Trstu), piccolo porto abitato da pescatori parlanti un dialetto sloveno. Cosi, per mérito suo, anche codesto punto d'inchiesta, l'unico di lingua slava in Italia, poté entrare nel citato Atlante (col numero 79). In tal modo Stanko Skerlj é venuto ad aggiungersi alia shiera dei collaboratori e a far parte del Comitato per Y ALM, di cui il primo volume dei quattro previsti uscirá nel 1974 a Firenze. Per merit di Skerlj dunque viene cosi arric-chito il quadro sinottico del lessico marittimo slavo sulle coste dell'Adriático e del Mar Ñero, che comprende ora le nomenclature slovena e serbo-croata, búlgara e ucraina. Gli interessanti risultati delle sue esperienze fatte in codeste inchieste sono stati presentati dallo Skerlj in due comu-nicazioni, l'una tenuta al III e l'altra al IY Congresso internazionale di studi lnguistici mediterranei, a Malta nel 1969 e a Ragusa (Dubrovnik) nel 1971: nella prima vengono trattati i «Termini pescherecci friulani in un dialetto sloveno presso Trieste»1 e nella seconda le «Isoglosse mediterranee nelle paríate di Ragusa Vecchia (Cavtat) e di S. Croce di Trieste».2 Dopo una mia prima proposta fatta nel lontano 1937 a un congresso a Nizza e intesa all'elaborazione di un atlante lingüístico plurilingüe che abbracciasse tutte le coste del Mediterráneo, l'idea fu accolta appena nel dopoguerra, nel 1956, anno in cui si é potuto cominciare a raccogliere a tale scopo i materiali in circa 150 punti del grande bacino.3 I materiali completi giá raccolti per Y ALM sulla base di un Questionario único con 850 domande, si trova no ora presso la Fondazione Giorgio Cini a Ve- 1 Bollettino dell'Atlante Lingüístico Mediterrano 10—12. Firenze, 1970, 57—68. 2 Bollettino citato n. 13, in corso di stampa. 3 Bollettino citato n. i, Venezia—Roma, 1959, 7—15, 247—251. 57 Lingüistica XII nezia, dove si sta preparando l'edizione dell'opera sotto la direzione di Gianfranco Folena in collaborazione col segretario Manlio Cortelazzo e del giovane dialettologo Gaetano Berruto. Forse è il momento di ricordare qui un analogo mió progetto del 1959 per un «Atlante Linguistico Balcanico»4 (ALB), progetto che fu presen-tato dal compianto E. Petroviči e da A. Rosetti all'Accademia Romena di Bucarest prevista come promotrice di codesto Atlante, ma purtroppo finora n'è mancata l'esecuzione. Infatti, nelle condizioni odierne, è difficile prevederne la sorte in un vicino avvenire, benché in tempi più recenti si sia arrivati a un reciproco avvicinamento interbalcanico in alcuni campi (per es. in quello scientifico, sportivo, economico, ecc.). Anche l'UNESCO potrà interessarsi del progetto, come l'ha fatto in un altro caso, mediante una sua commissione speciale per le ricerche delle caratteristiche sismiche nei Balcani, alla quale commissione collaborano cinque stati (eccetto l'Albania). Inoltre la detta opera sarà appoggiata di certo anche dall'Instituto di studi balcanici presso l'Accademia Serba di Belgrado, nonché dall'Association internationale d'études du Sud—Est européen a Bucarest e dal Comitato interaccademico per la balcanologia (v. la rivista Balcanica II, Beograd 1971, 444—458). C'è dunque da spe-rare che pur una volta le cose si cambino in meglio e che nel frattempo si possano intraprendere alcune ricerche preliminari. Si potrebbe in~ tanto fare lo spoglio dei balcanismi comuni nei vocabolari etimologici delle lingue paríate oggi nella penisola.5 C'è poi un'altra ragione per cui oso pubblicare proprio qui una proposta al Nostro in occasione del suo giubileo. Egli si ricorderà come più volte abbiamo discusso insieme del problema se lo sloveno si debba includere in un atlante balcanico. Prima di decidersi bisognerà studiare i balcanismi penetrati direttamente o indirettamente nello sloveno par-lato e nello scritto.6 Si trata di prestiti lessicali e sintattici e di caichi fatti specialmente dal greco (come divan, ikona, koliba, korabelj, livada, šola, špilja, temelj, ecc.) oppure dal turco (come boja, budalo, čajka, kajak, kalup, muhte, skelje, ecc.).7 Bisogna inoltre studiare la questione 4 «L'Atlas Linguistique Méditerranéen et l'Atlas Linguistique Balkanique», Bollettino citato n.4, 1962, 7—12; Linguistique Balkanique III, Sofia, 1961, 5—9; «Atlas Linguistique Balkanique», Beiträge zur romanischen Philogie IX/1, Berlin, 1970, 133—134; Balcanica 1, Beograd, 1970, 179—181. 5 A tal scopo sarà utile consultare i nuovi vocabolari etimologici alle stampe: l'Etimologijski rječnik hrvatskoga ili srpskoga jezika di Petar Skok (I—II, Zagreb, 1971—1972), cosi ricco di balcanismi, il B'lgarski etimologičen rečnik di VI. Georgiev, Iv. G'í'bov, I. Zajmov, St. Ilčev (Sofija dal 1962 in poi), nonché lo Slovenski etimološki slovar di France Bezlaj (in corso di stampa). 6 Per prestiti indiretti dal greco ora si puö consultare l'esauriente saggio di Manlio Cortelazzo L'influsso linguistico greco a Venezia, Bologna, 1970, passim. 7 Kr. Sandfeld, Linguistique balkanique, Paris, 1930, 16—44, 89—92, M. Ple-teršnilc, Slovensko-nemški slovar, I—II, Ljubljana, 1894—1895. S. Skerlj, R. Alekšič, V. Latkovič, Slovenačko-srpskohrvatski rečnik, Ljubljana, 1964 (II izdan je u štampi). 58 Mirko Deanovié se si debba includere in codesto atlante anche l'ungherese. Finora nelle nostre discussioni é quasi prevalsa l'opinione positiva in tal senso, sia per ragioni geografiche che storiche. Trattasi appunto di una questione che riguarda la relazione fra le lingue balcaniche vere e proprie e quelle limitrofe: un problema la cui soluzione meritoria possiamo attenderla proprio da Škerlj. Giá nel 1932 B. Havránek aveva pensato alie ricerche fonologiche della «lega lingüistica» balcanica.8 Accanto al citato ALM e all' Atlas lingüístico de la Península Ibérica in corso di stampa, VALB sarebbe in ordine di tempo il terzo atlante plurilingüe. Speriamo che Stanko Škerlj voglia darci il sxio appoggio e che in seguito, quello che non é riuscita a fare la vecchia generazione di studiosi, possano farlo i giovani in condizioni che ci auspichiamo piu propizie ai fini di una proficua col-laborazione internazionale. Režime Osim aktivnosti profesora Stanka Skerlja na sintakticnom i književnopovi-jesnom polju ističu se manje poznate njegove zasluge na lingvističkoj geografiji, a to u vezi sa suradnjom na Lingvističkom atlasu Mediterana, koji ide u štampu. Uz to očekuje se njegova dragocjena suradnja takoder i u problematici novog projekta Lingvističkog atlasa Balkana. 8 »Zur phonologischen Geographie: Das Yokalsystem des balkanischen Sprachbundes«, Archives Néerlandaises de Phonétique expérimentale VIII—IX, 1933, 119—125. 59 CDU 804 — 632 Vlado Draskovic Beograd L'ASSONANCE TRANSITOIRE DANS LE PÈLERINAGE DE CHARLEMAGNE ET DANS LE CANTAR DE MIO CID Il arrive dans la poésie médiévale, française et espagnole, que le premier vers d'une laisse maintienne l'assonance de la laisse qui précède. Parfois, mais plus rarement, le cas est inverse: le vers final d'une laisse annonce l'assonance de la laisse qui suit. Ce phénomène, que nous appellerons laisse transitoire, est considéré comme une des irrégularités métriques et les éditeurs ont, le plus souvent, recours à des corrections plus ou moins notables. Que gagne-t-on par leurs corrections? Ou plutôt: qu'est-ce qu'on y perd? C'est précisément ce que nous voudrions montrer en relevant tous les exemples du phénomène dans les deux oeuvres mentionnées ci-dessus. L'assonance transitoire clans le Pèlerinage Elle n'apparaît que cinq fois au cours du poème (vv. 43, 415, 447, 753, 770). On passera en revue tous les cas suivant les éditions qui ont paru jusqu'à nos jours:1 43 M: Ore entend la reine que ne se puet estorcer K: Ore entent la reine que ne se poet estordre A: Ore entend la reïne que ne se puet estordre F: Ore entend la reïne (que) ne se peut estorcer 1 M — Francisque Michel, Charlemagne, London—Paris, 1836 K — Eduard Koschwitz, Karls des Grossen Reise nach Jerusalem und Con-stantinopel. Heilbronn, 1880 A — Paul Aebisclier, Le Voyage de Charlemagne a Jerusalem et à Constantinople, Genève—Paris, 1965. F — Guido Favati, Il «Voyage de Charlemagne». Bologna, 1965. Ajoutons que notre édition (Putooanje Karla Velikog u Jerusalim i Carigrad, Beograd, 1965), pour ce qui est des exemples cités, ne diffère pas de celle de F. Michel. C'est avec plaisir que nous renvoyons à l'article de M. Jules Horrent paru dans Le Moyen Age, n«s 3—4/, 1967 pp. 489—494, et qui représente le compte rendu de ces trois dernières éditions. 61 Lingüistica XII 415 M: Cume il oureiit enz al palais real manget K: Cume il ourent mangiet enz el palais reial A: Cume il ourent manget enz el palais real F: Cume il ourent enz al palais real manjat 447 M: Franceis furent as cambres si unt beuz des vins K: Franceis furent as cambres, s'unt beut del claret A: Franceis furent as cambres, si unt beiiz des vins F: Franceis furent as cambres, si unt beut des vins 753 M: Dolenz fud li reis Hugun de sun palais ki fud fenduz K: Dolenz fut li reis Hugue del palais lci'st fenduz (dans l'éd. définitive:) de son palais qui fent A: Dolenz fud. li reis Hugue de sun palais fenduz F: Dolenz fud li reis Huge de sun palais ki(fud) fend(uz) 770 M: Que n'en purrai decendre tresq'il cumendereit K: Ke n'en purrai descendre tresk'il cumanderat A: Que n'en purrai decendre tresqu'il cumanderat F: que n'en purrai decendre tresqu(e) il cumanderat L'assonance transitoire dans le Caniar L'assonance transitoire apparaît ici vingt fois, ce qui veut dire que sa fréquence se trouve proportionnelle à celle dans le Pèlerinage. Vu un si grand nombre, on ne prendra en considération que deux éditions dont la première, celle de Huntington, suit fidèlement le texte du manuscrit:2 232 H:Tornavas Martin Antolinez a Burgos e myo Çid a aguijar P: Tornavas don Martino a Burgos e mio Çid aguijo 404 H: Y se echava myo Çid despues que fue çenado P: I se echava mio Çid después que fo de noch 411 H: Sinava la cara, a Dios se acomendo P: Sinava la cara, a Dios se fo acomendar 570 H: Los de Alcoçer a myo Çid yal dan parias de grado P: Los de Alcoçer a mio Çid yal dan parias 890 H: Sobre aquesto todo, dezir vos quiero, Minaya P: Sobre aquesto todo, dezir vos quiero, Àlbar Fanez 956 H: Los mandados son ydos a todas partes P: Los mandados son idos a las partes todas 2 H — Archer M. Huntington, Poem of the Cid. New York, 1897. P — R. Menéndez Pidal, Cantar de mio Cid. Madrid, 1969. 62 Vlado Draškovič 1010 H: Hy ganno a Colada que mas vale de mili marcos de plata P: hi gañó a Colada que más vale de mili marcos 1156 H: Sonando van sus nuevas alent parte del mar P: Sonando van sus nuevas, alent parte del mar andan 1220 H: Quando su seña cabdal sedie en somo del alcagar P: quando su seña cabdal sedié en somo del alcáger 1286 H: E que los diesse al abbat don Sancho P: e que los quinientos diesse a don Sancho el abbat 1527 H: Sorrisos de la boca Minaya Albarfanez P: Sorrisos de la boca Álbar Fáñez Minaya 1560-61 H: A myo Cid el que en buen ora nasco Dentro a Valencia lievan le el mandado P: A mió Cid, el que en buena ginxo espada dentro a Valengia el mandadol levavan 1610 H: Adelino myo £id con ellas al alcagar P: Adelinó mió Cid con ellas al alcáger 1711 H: Salidos son todos armados por las torres de Vangia P: Salidos son todos armados por las torres de Quarto 1885 H: Merged vos pidimos comino al rrey e a señor natural P: Merged vos pidimos commo a rey e a señor 2190 H: Besaron le las manos la muger e las fijas amas P: Besáronle las manos la mugier e las fijas 2278 H: En Valengia seye myo Cid con todos sus vassallos P: En Valengia sedi mió Cid con todos los sos 2862 H: En los dias de vagar toda nuestra rrencura sabremos contar P: En los dias de vagar, en Valengia la mayor, toda nuestra rencura sabremos contar nos 2967 H: E que non aya rrencura, podiendo yo vedallo P: e que non aya rencura podiéndolo vedar yo 3060 H: Matines e prima dixieron fazal alba P: Matines e prima dixieron faza los albores 63 Lingüistica XII Considération générale De prime abord, les corrections faites par certains éditeurs ne semblent pas énormes. Pourtant, en y regardant de plus près, on s'aperçoit facilement de l'importance qu'elles peuvent avoir. Il y aurait beaucoup à dire presque sur chacune de ces corrections. Mais, pour ne pas dépasser le cadre de cet article, il suffira d'en faire ressortir un nombre bien restreint. On se contentera donc de deux exemples pour chaque poème. Le remplacement de l'infinitif esiorcer par son synonyme estordre (Pèlerinage, 43) entrerait dans la catégorie des corrections moins graves. Toutefois, le changement n'est pas insignifiant: la forme esiorcer est précieuse pour la morphologie historique et moderne de ce verbe dans les langues romanes (cf. son ancêtre exiorquëre qui donne également esiorcer en provençal, en catalan et en espagnol). D'autre part, il ne serait peut-être pas oiseux ,de rechercher une différence sémantique entre les deux formes en vieux français ainsi que leur entremêlement (un peu semblable à celui qui se rencontre en serbocroate parlé chez les verbes izviniti et izvinuti). En tout cas, esiorcer existait dans la vieille langue et son emploi à la rencontre des deux laisses ne nous paraît nullement fautif.3 Expulser la forme authentique du texte de base, c'est vraiment nuire à la réalité linguistique, réalité qui dans ce vers ne contient d'ailleurs aucune énigme. Une autre remarque à propos de ce vers concerne l'édition de M. Fa-vati. Pour ne pas changer la forme authentique, l'auteur rattache à la laisse précédente (II) non seulement le vers en question, mais le vers qui suit : voleniei'(e)s la leisast, mais (que) miter nen oséd [sic!] en imposant ainsi au présent osed une accentuation occitanienne.4 Cependant, il est bien évident que la conséquence des idées appelle ces deux vers au début de la laisse III. Notons de plus que la même forme du présent se trouve à l'assonance en (-o) au vers 826 (volenters le baisast, mais pur sun pere nen oset). L'accentuation proposée au vers 43 y est donc nettement démentie. Prenons encore un exemple du Pèlerinage. Au vers 770, le conditionnel présent (cumandereii) est remplacé par le futur (cumanderai). Rien de moins étonnant, puisqu'il est facile d'attribuer au copiste une «infraction» de plus parmi les centaines et les centaines d'autres. Mais, par cette retouche on sacrifie deux faits importants dont le premier concerne la syntaxe et le second la métrique qui est, comme on le sait, souvent bien capricieuse clans le vieux poème. Si après tresque, employé comme con- 3 «L'erreur du scribe a comme effet de prologer la laisse II en (-é) jusqu'au vers 43.» (J. Horrent, Le Pèlerinage de Charlemagne, Paris, Les Belles Lettres, 196i, p. 134, note 3). 4 Pour plus de détails v. J. Horrent, Du «Voyage de Charlemagne» selon l'édition de Guido Favati, in Cahiers de civilisation médiévale, XII, n° 2, avril—juin 1969, p. 168. 64 Vlado Draškovič jonction, on trouve le subjonctif présent (464), le futur antérieur (57, 236) et le passé simple (704), il n'est pas indifférent de sacrifier un exemple qui illustre l'emploi du conditionnel présent. Quant à la versification, on peut remarquer que dans le poème -ei assone plusieurs fois avec -e (cf. les vers 9, 12, 20, 718, 721). Par conséquent, si l'on admet l'assonance transitoire comme un phénomène exceptionnel mais naturel, aucune difficulté ne nous encombre la voie, aucun changement ne l'impose. Bien au contraire, le maintien de la forme authentique nous renseigne sur la valeur phonétique de la terminaison du conditionnel présent. Passons maintenant au Cantar où, comme on le voit, les corrections faites par R. Menéndez Pidal éliminent sans exception tous les cas d'assonance transitoire. Ces corrections, tantôt graves, tantôt légères, offrent la possibilité d'en parler longuement. Mais, étant donné qu'une simple comparaison avec le texte du manuscrit permet presque toujours de justifier ce dernier, on se contentera ici aussi de quelques remarques. Au vers 404, l'éditeur remplace le passif fue cenado par le tour fo de noch, tour qui est fort discutable. La forme fo ne se trouve pas une seule fois dans le manuscrit de Per Abat. Quel droit peut-on avoir de corriger constamment fue si fréquent au cours de l'oeuvre? Quant à l'expression de noch(e), elle y est assez fréquente (vv. 92, 222, 434, 562, etc.), mais elle signifie partout «de nuit». En admettant même que le tour fo de noch soit acceptable et qu'il ait réellement le sens «la nuit venue», on se trouverait en présence d'un petit bouleversement dans la conséquence naturelle de l'idée du poète. Considérons d'abord le vers 404 dans son contexte, tel que nous le rend le manuscrit: Y se echava myo Çid despues que fue çenado; Un sueñol priso dulçe, tan bien se adurmió. El angel Gabriel a el vino en sueño. Et voici la leçon de R. Menéndez Pidal: I se echava mio Çid después que fo de noch, un sueñol priso dulçe, tan bien se adurmió. El ángel Gabriel a él vino en vision: On voit bien que la suite des faits donnés par le manuscrit est plus naturelle. Cette logique trouve également sa confirmation au vers 406 dans l'emploi du substantif sueño que l'éditeur remplace par vision (mot qui n'existe point dans le Cantar). Si la logique du manuscrit se justifie par l'état même qu'il nous offre, comment justifier alors n'importe quelle tentative qui bouleverse cette logique? Pour ce qui est de l'assonance «incorrecte» avec le maintien de sueño au vers 406, on peut noter qu'il y a un grand nombre de vers qui présentent le même «défaut» (cf., p. ex., les vers 2963, 2986, 3098, 3160, 3247, 3248) et que R. Menéndez Pidal cor- 5 — Lingüistica 65 Lingüistica XII rige. Mais ce «défaut» mérite d'être analysé et expliqué,5 et c'est avec justesse que J. Bédier dit à un endroit: «Est-il donc certain que nos écrivains du moyen âge aient éprouvé précisément les mêmes scrupules que les grammairiens modernes? On le croirait en vérité à voir avec quelle intrépidité les auteurs d'éditions dites critiques expulsent de nos vieux textes les assonances ou les rimes que Bartsch a proscrites. Mais si par hasard la technique de nos vieux poètes avaient été plus libre qu'ils ne croient?»6 Arrêtons-nous encore au vers 1610 où la correction paraît insignifiante: la forme alcaçar est remplacée par alcaçer. Ce mot apparaît huit fois dans le poème (1220, 1571, 1610, 1644, 1652, 2002, 2007, 2183). Peut-on donc admettre que le copiste se soit trompé huit fois en écrivant alcaçar? Au lieu d'élargir nos remarques, cédons de nouveau la parole à Joseph Bédier: «Il serait temps de convenir enfin que notre tâche de critiques n'est pas de construire les vieux textes ou, comme on dit, de les «constituer», mais simplement de les conserver et de les interpréter.»7 Le nombre des exemples relevés dans les deux oeuvres médiévales montre suffisamment qu'il s'agit d'un phénomène de versification que l'on ne devrait pas considérer comme une faute de copiste. Režime PRELAZNA ASONANSA U KARLOVOM PVTOVANJU I U PESMI O SIDV U starofrancuskoj i starošpanskoj poeziji dolazi ponekad do preplitanja asonanse u graničnim stihovima izmedu dve strofe: prvi stih jedne strofe za-država asonansu iz prethodne. Znatno rede javlja se obrnut slučaj: poslednji stih jedne strofe najavljuje asonansu lcoja je zastupljena u narednoj strofi. Ta pojava, koju nazivamo prelazna asonansa, spada u red »grešaka« u versifikaciji pojedinih dela najstarije epohe. Stoga se, najčešče, izdavači starih tekstova do-vijaju na razne načine da takva mesta izmene tako da bi se dobile »pravilne« asonanse. U članku je dat ukupan broj slučajeva prelazne asonanse u Karlovom puto-uanju (5) i u Pesmi o Sidu (20). Primeri su predstavljeni tako da se lako može videti kakve su izmene i do lcoje mere one narušavaju jezičku stvarnost sa-držanu u samom rukopisu. Da bi se bolje ilustrovao takav postupak razmotreno je posebno nekoliko od navedenih slučajeva. Utvrdujuci datu odliku u staroj francuskoj i španskoj poeziji, ne kao grešku zapisivača več kao izuzetnu ali i prirodnu pojavu (u rukopisima strofe nisu ni razdvajane pa je dodirnost asonansi shvatljiva), želeli smo i ovom prilikom istači da je pri izdavanju starih tekstova neophodno poštovati do krajnjih mo-gučnosti sve što nam oni pružaju. 5 Nous espérons pouvoir bientôt présenter cette analyse et relever tous les exemples dans le Cantar en essayant d'expliquer ce phénomène. 6 Joseph Bédier, Les assonances en -é et en -ié dans la Chanson de Roland, dans Romania, XLYII, 1921, p. 477. 7 Id., p. 480. 66 CDU 805.90-087-316.32:808.63 Radu Flora Beograd SLOVENACKE LEKSICKE POSUDENICE U ISTRORUMUNSKOM 1.0 Istrorumunski — naučili naziv za govore tzv. Rumera, Čica, Vlaha, Čiribiraca1 na poluotolcu Istri, sa lokalitetima gde se još uvek upo-trebljavaju ovi govori, makar i kao familijarni: Žejane, severno od Ri-jeke, i u dolini reke Rase, u podnožju Učke, Šuhijevica, Nova Vas, Jese-novik, Brdo (difuzno naselje) i Letaf — privlačio je oduvek pažnju romanista, specijalno rumunista, nažalost manje slavista.3 To je, vec čitav vek, jezička enklava, u stvari poslednji ostaci razbijenih srednjevekov-nik Vlaha,4 koja nikad nije brojala više od nekoliko hiljada stanovnika,6 — danas svega nekih olco hiljadu i nešto govornika ovog dijalekta,6 — ali koja pruža vanredne mogucnosti za proučavanje bilingvizma i njegovih višestrukih aspekata,7 sa širokim mogučnostima transponovanja na planu opšte lingvistike. 1.0.1 Jezički kontakti i interferencije, čiji je rezultat bilingvizam, racta, dalje, mnoštvo relacija sa izvanrednim lingvističkim lconzekvenci-jama. Ovo specijalno ■— a što sačinjava nužni, istorijski položaj istro-rumunskog — sa tačke gledišta skroz neravnopravnih odnosa, socijalno-civilizatorskih i druge prirode, uticaja velikih jezika, sa velikim presti-žom, kao što su na ovome terenu bili italijanski, nešto ranije nemački, a oduvek, bez obzira na promene političkih režima, srpskohrvatski, pre- 1 Cf. S. Pu§carra, in colaborare cu M. Bartoli, A. Belulovici A. Byhan, Studii istroromšne II, Academia Romana, Studii §i cercetari XI, Bucureijti, 1926, str. 44—45. 2 R. Flora, Despre stadiul actual al istroromanei, Contributia geografiei lingDistice la chestiunea stabilirii pozipei graiurilor istroromane /a/a de daco-romana, Fonetica §i dialectologie, Bucurefti, IV, 1962, str. 139—140; cf. i Južno-slovenski filolog, Beograd, XXV, 1963, str. 334—335. 3 V. bibliografiju kod S. Pu§cariua, op. cit., str. IX—XI, 3—58 et pass.; takode i: Fonetica §i dialectologie IV, str. 136—137, pass. 4 Cf. Južnoslovenski filolog XXV, str. 331—333. 5 Ibid., str. 139. 6 Ibid., str. 140. 7 Cf. R. Flora, Citeva observaiii cu privire la bilingvismul manifestat in graiurile istroromane, u Actele Celui de al XII-lea Congres international de lingvistica ¡¿i filologie romanica II, Bucure?ti, 1971, str. 1009—1022. 67 Lingüistica XII ciznije okolni hrvatski govori i, svakako, slovenački, na fragmentirane ostatke istrorumunskih govora. Dakle odnos je JEZIK -> (MESNI) GOVORI8 što je, svakako, odlučujuce za razmatranja ove vrste. 1.1 Ali nije relevantna samo činjenica da su to razbijeni ostaci nekad značajnije jezičke grupacije tzv. zapadnih Rumuna,6 tj. srednjevekov-nih Vlaha, lcoji su se održali, bar jezički, ako ne i etničlci, duže u primorskim krajevima,10 pa i na otocima, specijalno na Krku (tzv. veljotslci Vlasi);11 ma da brojčano-jezički beznačajni, sam falcat da su se oni bavili, u neku ruku, zanimanjima drugog reda, ovčarstvom12 ili pravljenjem čumura (tzv. carvunari u Zejanu), doprinela je potpunom lišavanju ugleda njihovoga izraza (kod okolnog stanovništva, a polako i u svesti samih govornika, te je ovaj izraz spao na rang familijarnog govora). 1.1.2. Što su se ovi govori ipak održali tokom dugih vekova — a danas se ipak svi, pa čalc i oni lcoji brane neku »konsistentnost« ovih govora,13 slažu da su to govori koji neminovno nestaju, bez obzira na predložene alternative14 — ima se zahvaliti i navedenoj činjenici sporednih, pa i »nižih« zanimanja, a svakako i geografskoj konfiguraciji terena. Neka demografska kompaktnost u Zejanu (oko 500 stanovnika), nešto man je u Sušnjevici (oko 250 stanovnika), imala je talcode nekoga udela ovde. 2.0 Na stranu primamljive opštelingvističke lekcije koje proizilaze iz navedene vrste jezičkih kontakata (1.0.1), te bilingvizma i njegovih, u ovoj situaciji, navedenih realizacija, imamo utisak da se oko istroru-munskog, naročito u rumunistici, zapodela diskusija ne malo puta sa neželjenim implikacijama. 2.1 Pre nešto više od jedne decenije — dižuči neki lingvisti glas protiv stavova tradicionalne rumunslce lingvistike koja je ove govore smatrala dijalektima rumunskog jezika — u Rumuniji se, s punim pravom, uostalom, bez obzira na stavove, zapodeo razgovor o odnosu istro- 8 Ibid., str. 1011. 9 S. Pu§cariu, op. cit, str. 5 et pass.; cf. i Južnoslovenski filolog XXV, str. 331. 10 V. i S. Dragomir, Vlahii din nordul Peninsulei Balcanice in Evul mediu, Academia R. P. Romane, Bucure§ti, 1959, pass. u S. Pu^carm, op. cit., str. 15—18 et pass.; takode i P. Tekavčič, Due voci romene in un dialetto serbo-croato deli' ¿so/a di Veglia (Krk), Studia Romanica et Anglica Zagrabiensia VII, 1959, str. 35—38. 12 Cf. Actele Celui de al XII-lea Congres international de lingvistica filo-logie romanica II, str. 1010. 13 E. Petroviči, Rezistenfa sistemului fonologic la o puternica influenta fonetica straina, Cercetari de lingvistica, Cluj. IX„ 1964, br. 1, str. 35—39; E. Petroviči — P. Neiescu, Persistenfa insulelor linguistice, ibid., br. 2, str. 187—214. 14 Ibid., pass. 68 Radu Flora rumunskog prema dakorumunskom. Naime, pitanje koje su postavili neki ugledni lingvisti (Al. Graur i I. Coteanu) bilo je: da li istrorumunski (a svakalco i cincarsko-arumunski i meglenski), posle liiljadugodišnjeg totalnog razdvajanja od dakorumunskog15 — ovaj zadnji se razvio u ru-munski jezik, posebne nacije, posebne državne tvorevine i posebne kulture — može još biti smatran »dijalektom« ovoga, s obzirom ne samo na inovacije u dakorumunskom, nego i na arhaičnosti (istrorumunskog). A posebno, svakako, i s odnosom na pravu invaziju stranili elemenata, jezičkih, u istrorumunskom, koji su prodrli ne samo u vokabular, vec i u morfološko-sintaktičku strtikturu. 2.1.1. Bez ulaženja u detalje, uplicuci se u pomenutu diskusiju o klasifikaciji istrorumunskog, sa pozicija lingvističke geografije — sa obiljem lingvističkih argumenata ■— pokušao sam dokazati: a) da istrorumunski (ovde ide svakako i cincarško-arumunslci i meglenski) može biti samo istorijski dijalekai rumunskog jezika, kao i dakorumunski (u istorijskoj perspektivi); b) da u sadašnjoj fazi: bi)istrorumunski ne može biti smatran posebnim romanskim jezikom (istočno-romanskog, odnosno rumunskog tipa), i b2) u fazi potpune dezagregacije,16 teško da ovaj može biti smatran nekim kako-tako zaokruženim narečjem, vec su to više izolovani govori, skroz neunitarni (ma da na ograničenom prostoru) i sa jakim individualnim varijacijama, ne samo u okviru pojedinih tačaka, vec i sa ostrim razlikama po generacijama i čak kod istih informatora, i to ne u dva različita vremenska roka (ankete), vec i u sinhronim, simultanim (jezičkim) reakcijama.17 3.0. Nesporazumi (opštelingvistički) oko istrorumunskog nastali su pojavom brošure I. Coteanua, Cum dispare o limba (istroromâna) (1957). Na stranu činjenica da li je istrorumunski »jezik« ili »dijalekat«, ili ni jedno ni drugo,18 autor postavlja dva opštelingvističlca pitanja: a) posto-janje mešanih jezika, i b) proces nestajanja jednog jezika (jer je za Coteanua istrorumunski jezik).19 Na prvo pitanje autor daje potvrdan odgovor, bazirajuci se, kako na literaturi po ovom pitanju, tako i na pro-cesima uočenim u okviru istrorumunskog. Metodološka greška ovog 15 Al. Graur. Dialectele limbii romane, Limba româna, Bucureçti, V. 1956, br. 4, str. 66—69; Al. Rosetti, Limba sau dialect ?, Studii çi cercetâri lingvistice, Bucureçti, IX, 1958, br. 1, str. 101—102; br. 3, str. 395—397; I. Coteanu, Si totuiji istroromâna este limba, ibid., br. 3, str. 391—393, i dr. 10 R. Flora, Despre stadiul aciual al istroromânei (cit.), pass. (v. bel. br. 15); I. Coteanu, Cum dispare o limba (istroromâna), Societatea de çtiinte istorice çi filologice din R. P. R., Bucureçti, 1957. 17 R. Flora, Despre stadiul actual... (cit.), pass. 18 Ibid. 19 I. Coteanu, Si totusii istroromâna este limba (cit.) ; isti, Cum dispare... (cit.); isti, À propos des langues mixtes (sur 1' istro-roumain), u Mélanges linguistiques publiés à 1' occasion du VIII-e Congrès international des linguistes à Oslo, Bucarest, 1957, str. 129—148 (d. tu i bibliografiju). 69 Lingüistica XII autora je, po našem mišljenju, što i odgovor na drugo pitanje, poneki put malo forsirano, izvlači iz prvoga. Naime, sve večom lcoličinom hibri-diziranih elemenata, jezik se polako »pretapa« u drugi; u konlcretnom slučaju, od romanskog istrorumunski, preuzimanjem ne samo leksike, nego i sintaktičkih, fonetslcih i čak i morfoloških osobina, i to u velikom broju, ovaj postaje vremenom »jezik« slovenskoga tipa. 3.1. Pitanje mešanih jezika ne mora biti kontroverzno. Nisu ga negirali mnogi poznati autoriteti,20 bez obzira što je N. J. Marr preterivao sa svojom teorijom »ukrštenih jezika«.21 I. Coteanu je baš na primeru istrorumunskog pokazao22 očigledno kakve sve forme mogu primiti uti-caji na jedan sasvim neznatan jezički organizam kao što je istrorumunski, lcada se ovaj nalazi u žiži delovanja velikih i uticajnih jezika, uz to još i jezika kulture.23 Čak se postavljalo pitanje: ima li uopšte »čistih« jezika, bez uticaja sa strane? 3.2. U zadnje vreme se ovom shvatanju pokušao odupreti Emil Petroviči na X Medunarodnom kongresu lingvista (Bukurešt, 1967), medu ostalima.24 U prizvuku stoji i jedna ideja koja ipak nije za odbacivanje bar ne u celini: jezik je struktura ili, još bolje, sukcesivni niz struktura. Svaki jezik upija u sebe strane elemente i uvrštava ih u svoje strukture. Prema tome, struktura istrorumunskog ostaje kao takva, specifična, i onda lcada je opsednuta spoljnim (slovenskim, u konlcretnom slučaju) uticajima. Ovo se delom može i prihvatiti, mimo, razume se, tvrdnje da su karakter i struktura istrorumunskog ostali »romanski«, malte ne »izrazito romanski«, još i danas.25 3.3. Pitanje procesa »nestanka« istrorumunskog ne čini nam se, u ovome sklopu problema, bitnim, pa čak i alco prihvatimo mišljenje E. Petrovicia da če ovaj nestati ne onda lcada ga »promene« strani elementi, več kada ga prestane govoriti i zadnji govornik uvida juči njegovu dal ju nekorisnost.20 A to je, u stvari, samo naličje puta ko ji je skicirao I. Coteanu: da govornici istrorumunskog uvide stvarnu beslcorisnost svoga 20 I Al. Rosetti priznaje tzv. »langues mélangées« (»... tout le monde est d' accord qu'il existe des langues mélangées«; ili pale: »... il n' existe pas de langue entièrement exempte de mélange«) — cf. autorovo délo Lingüistica, London — The Hague — Paris, 1965, str. 67, 68. 21 Cf. Staljinovu kritilcu Marrovih stavova, u Marxismul §ï problemele lingvisticii, Studii çi cercetâri lingvistice I, 1950, sv. 2, str. 134, pass. 22 À propos des langues mixtes (cit.). 23 Cf. i R. Flora, Dialetti di varia origine in contatto, u Communications et rapports du Premier Congrès international de dialectologie générale (i960), Lou-vain, 1964, str. 46—59. 24 Interpénétration des systèmes linguistiques, u Actes du X-e Congrès international des linguistes (1967), Bucarest, 1969, tom I, str. 36—73. 25 E. Petrovici, Rezistenta sistemului fonologic... (cit.). 26 Ibid., str. 193 et pass. 70 Radu Flora instrumenta sporazumevanja, bilo je potrebno da se ovaj degradira na rang familijarnog govora (a on je to, u stvari, dobrim delom več i sada),27 da je bilingvizam uznapredovao do te mere da govornici mogu spontano i lako preči s jednog jezičkog registra na drugi,28 te, sliodno tome, da uvide prednost »drugog« jezika lcao sredstva javne komunikacije. A sve su ovo ne premise, več posledice jezičkih lcontakata u poka-zanoj situaciji (1.0.1.). 4.0. No, bez obzira na mešani (ili ne) karakter jezika lcao talcvog, promiskuitet lelcsike, njeno vanredno lako prenošenje iz jezika u jezik — pod raznim vidovima, kao pozajmica, jezički kalk (individualan i društveni),29 tzv. lcalkirana pozajmica30 ili polukallc31 i dr., — jesu davno usvojene istine u nauči o jeziku. S druge strane, poznata je i osobina lelcsike da se ona, zbog flulctuacije, opire konstantno nekom sistematiziranju ili struktuiranju,32 te je to motiv više neizvodenja odavde- nekih kvalitativnih karakteristika. Tako de je poznata i činjenica da ipalc lek-silca — to je znao još B. P. Hasdeu u prošlom veku33 —• ne čini fiziono-miju jezika u smislu nekih, medu ostalima, genealošlco-kvalifilcacionih principa. Ali, opet, leksika je — baš zbog lake prenosljivosti — fini seiz-mograf lcoji reflektuje jezičke kontakte, istoriju i kultura jednog jezika34; nije slučajno lingvistička geografija bazirala izvlačenje svojih osnovnih konceptualnih postavki baš na leksičlcim razmatranjima. 4.1. Ovo ima, s odnosom na istroramunslci, poseban značaj. Pored jalcog uticaja iz olcolnih slovenskih govora (hrvatskih, slovenačkih), man je italijanskih ili čalc i nemačlcih (najviše posredno, preko slovenačkog) na polju fonetike, morfologije, sintakse i frazeologije,85 najjači su ipalc uti-caji u oblasti leksilce. Kolilco je jalc ovaj uticaj može se suditi i po tome, što, recimo, I. Coteanu u osnovni lelcsički fond (fondul lexical principal) 27 Cf. Južnoslovenslci filolog XXV, str. 341, pass. 28 V. R. Flora, Cîieva observatii eu privire la bilingvismul... (cit.), pass. 29 Ibid., pass. 30 Cf. i C. Apreotesei, Observafii asupra tipurilor clasificarii calcurilor lingvistice, Analele Universitatii din Timiçoara, séria Stiinte filologice, torn. IV, 1966, str. 145—151. 31 Mi smo upotrebili izraz împrumut calchiat (lcalkirana pozajmica) — cf. Cîteva ob ser v atii eu privire la bilingvismul... (cit.), str. 1017. 32 R. Flora, Évolution spontanée et structure linguistique, u Actes du X-e Congrès international des linguistes (1967), Bucarest, 1970, str. 167—174. 33 In ce constâ fizionomia unei limbi, u Etymologicum magnum Romaniae, Diciionarul limbei istorice poporane a românilor, Editura Minerva, Bucureçti, 1972, torn. I, str. 32—42. 34 Cf. R. Flora, Rumunski banatski govori u svetlu lin goistick e geografije, Filološki fakultet Beogradskog univerziteta, Monografije XXIV, Beograd, 1971 (1969), str. 241. 35 A. Kovačec, Descrierça istroromânei actuale, Editura Academiei R. S. Romania, Bucureçti, 1971, pass. 71 Lingüistica XII istrorumunskog pronalazi ni manje ni više nego 30—35 °/o leksičkih elemenata »hrvatskog i slovenačkog porekla«.36 4.2. Jasno je, mcdutim, da su novodošli leksički elementi opseli u prvom redu masu. vokabulara, izvan osnovnog leksičkog fonda, ovaj zadnji buduči, kao što je poznato, ipak prilično otporan prema stranim uti-cajima. Da bismo ovo bar približno utvrdili. uzeli smo u razmatranje slobodno ispričani tekst pocl naslovom Vojska,37 u kome smo (u 4 finalna pasusa) našli leksičkih elemenata (od ukupno 46): 4.2.1. Iz ovoga sledi da, po jednom grubom proračunu, slovenskih elemenata (iz okolnih hrvatskih, odnosno slovenačkih govora) ima skoro 4.2.2. Ovaj procenat je svakako i veci kod informatora iz kasnijih generacija (a ovaj je roden 1878. godine).38 Na drugom smo mestu ukazi vali na govorne razlike u istrorumunskom — koje prevazilaze čak leksiku — individualnog karaktera; čak šta više, te varijacije — dokaz nestabilnosti jezika i jezičkih normi — dolaze i iz usta istog informatora i, što je još ubedljivije, čak i u toku iste ankete.39 4.2.3. Relativno veci procenat latinsko-rumunskih leksičkih elemenata u gornjem primeru (4.2.) dolazi i zbog toga što smo, po Hasdeuovoj teoriji o cirkulaciji (opticaju) reči,40 uzeli u razmatranje i ponavljanja, tj. čak i isti leksički elemenat, ponovljen, uzet je, količinski, posebno; a tu latinski elementi, u rumunskom i drugde, zbog starine i zbog ob-jekta-pojma koji označavaju, imaju neke, i ne male, prednosti.41 5.0. S odnosom konkretno na slovenačke leksičke posudenice u istrorumunskom, tu je ranije bilo nekih nesporazuma. Na stranu činjenica 36 Cum dispare o limba ... (cit.), str. 20—25. 37 Anketa 1954. godine, informator Martin Zgrabnic, 74 godine, Noselo (Nova vas). 38 Jezičke materijale mladih generacija, sa svim fluktuacijama, v. u Fonetica ¡ji dialectologie IY, pass. 39 Ibid., pass. 40 C/. bel. br. 33. 41 Cf. R. Flora, Sterija i problem slovenskih leksičkih elemenata u rumunskom jeziku, Zbornik za filologiju i lingvistiku Matice srpske, Novi Sad, I, 1957, str. 127—145. latinsko-rumunskih srpskohrvatskih, slovenačkih italijanskih drugih osobnih imena 22 20 2 1 1 50 °/o. 72 Radu Flora što su raniji autori nekih istrorumunskih glosara brkali leksičke elemente iz slovenačkog sa onim iz hrvatskih govora.42 5.1. Ni u novijim študijama o istrorumunskom, kao ona A. ICovačeca,43 slovenačkim leksičkim elementima ne pridaje se neki naročiti značaj ograničavajuči ih naročito na mesto Zejane, lcoje je ranije pripadalo, u administrativnom pogledu, Podgradu (Cittanova del Carso, »na slo-venačkoj jezičkoj teritoriji«44), što bi trebalo, kao što čemo videti, revidirati. 5.2. Ni ja sam nišam obračao ranije veču pažnju slovenačkim leksičkim elementima; čak sam bio sklon mišljenju da su oni beznačajni ili da ih valja tražiti samo u mestu Zejane, iz istih geografsko-lingvističkih aspekata (5.1.).45 6.0. Spisak od preko 300 leksičkih elemenata slovenačkog porekla u istrorumunslcim govorima koji se tu zatiču — i ne samo u Žejanu — nameče preispitivanje stavova ranijih istraživača. 6.1. Evo tog spiska:46 42 V. glosare M. Bartolia ili A. Glavine koje objavljuje S. Pu§cariu, in colaborare cu M. Bartoli, A. Belulovici §i A. Byhan, Studii istrorománe III, Academia Romana, Studii §i cercetari XVI, Bucurc§ti, 1929, pass. 43 C/, bel. br. 35. 44 Ibid., str. 197. 45 Cf. Fonética dialectologie IV, pass., kao i Studii cercetari lingvistice XVIII, br. 3, pass. 46 Istroromunski jezički materijal crpemo iz sledečih glosara, koje dajemo, u spisku, sa skracenicama: Cant. TI = T. Cantemir, Texte istrorománe, Editura Academiei R. P. Romane, Institutul de lingvistica din Cluj, 1959 (glosar: str. 157—187) Bart. h— Lístele lui Bartoli — apud S. Pu§cariu, Studii istrorománe III (cit.), str. 99— 141 Cot. CDL = I. Coteanu, Curn dispare o limba (istroromána) (cit.; spec. str. 20—24) Glav. III = A. Glavina, Glosar románo-istroromán, — apud. S. Puncami, Studii istrorománe III, str. 180—199 Glav. IV = isti, Glosar istroromán-dacoromán, ibid., str. 200—211 Pu§c. SI III = S. Pu^cariu, Studii istrorománe III (cit.) Transkribovanje istrorumunskog jezičkog materijala dajem kao što je ovaj navoden u izvorima iz kojih ga crpem. Za slovenačke reči i njihova značenja, radi ustanovljenja dotične etimologije, koristio sam sledeče rečnike (date takode sa skracenicama): Andr. DLIS = G. Androvič, Dizionario delle lingue italiana-slovena, Milano, 1936 Jan. SNS = Anton Janežič-ev Slovensko-nemški slovar, četrti, pomnoženi natis, priredil France Hubar, Celovec, 1908 Sk. i dr. SSR = S. Škerlj, R. Aleksič, V. Latkovič, Slovenačko-srpskohroatski rečnik, Beograd, 1964 Tom. SDW = F. Tomšič, Slomenisch-deutsches Wórterbuch, Zweite, vermehrte Auflage, Ljubljana, 1961 73 Lingüistica XII BABA »babica«: baba ie ka si ur dotor {Glav. III — Pusc. SI III 191) [Šk.idr. SSR s. d.] BABITE »fierul pe care se bate coasa« (Cant. TI s. v.) = babica »mali nakovanj za kosu« (Šle. i dr. SSR s. v.) BÂIL'E »doica« (Cant. TI s. v.) = baja »nutrice« (Andr. DLIS s. v.) BÂTCHE »fier pe care se bate coasa« (Cant. TI s. v.) = bat »clava« »mazza« »pestello« (Andr. DLIS s. v.) = bat v. bet, betec »klipic« »ma-ljic« (Šk. i dr. SSR s. v.) BATICSA (Sušnj. : maesola) »un fel de ciocan scurt de lemn, cu cap gros« (Pusc. SI III 201) = bet, betica (batica) »kljača, motka, klip, budža« (Šk. i dr. SSR s. v.) BÀTIC »ciocan« (Glav. III — Pusc. SI III 183) = betec »klipic« »maljic« (Šk. i dr. SSR s. v.) BÀTYE »tulpina« (Cant. TI s. v) = betva »stablo« »stabljika« (Šk. i dr. SSR s. v.) BAT »ciocan« (Glav. III - Pusc. SI III 183) = bet... (Šk. i dr. SSR s. v.) BEDAC, ~che »prost« (Cant. TI s. v.) = bedak »glupak« »budala« (Šk. i dr. SSR s. v.) = bedast »glupav« »šašav« (ibid.) BEDAST »nebun« (Cot, CDL 20) = bedast... (Šk. i dr. SSR s. v.) BESÉDE »cuvînt, vorba« (Cant. TI s. v.) = beseda »reč« »govor« (Šk. i dr. SSR s. v.) [var.: (o) beseda (Žej.), besedq (N.vas) — Bari. L. — Pusc. SI III109] BÎRZDELE »frine, uzde« (MALGI 216 — 1 Žej.) BOLAN »bolnav« (Glav. III - Pusc. SI III 182) = bolen (Šk. i dr. SSR s. v.) BOLNIC, ~a »bolnav« (Cant. SI s. v.) = bolnik »ammalato« (Andr. DLIS s, v.) BOU LU DOMNU »râdaçcâ« (Cant. TI s. v.) = božji volek »lucciola« (Andr. DLIS s. v.) [= jezički kalk] BRÂIDE »vie, cîmp« (Cant. TI s. v.) = brajda »Weinhecke« »Rebengelader« »Spalier« (Jan. SNS s. v.) BRENTE »vas de adus apa« (Cant. TI s. v.) = brenta »drven sud, spljošten, lcoji se nosi na ledima« (Šk. i dr. SSR s. v.) BRÛNTI »clopotel« (Cant. TI s. v.) = brumdati »sonar la ribeba« (Andr. DLIS s. v.) CALllNE »tun« (Cant. TI s. v.) = kanon »Kanone« (Tom. SDW s. v.) Posebno navodim, sa skračenicom, MALGI (= Micul Atlas lingvistic al graiurilor istroromane — cf. Fonetica ?i dialectologie IV, str. 138, 139, 160—162, 164—165); prema ovome dajem i skračenice za pojedine tačke, i uopšte kada se ove na vode, i to: 1 Žej. (= Žejane), 2 Sušnj. (— Sušnjevica), 3 N. vas (= Nova vas), 4 Jes. (=Jesenowik), 5 Brdo, 6 Let. (= Letaj). Rimskim brojkama (II, III) označeni su sekundarni odgovori. Druge skračenice: bel. — beleška, v ar. = varijanta, i'/,o. = izvedenica, i dr. 74 Radu Flora CANTÜN »colt (de perete)« (Cmit. TI s.v.) = kanton »medaš« »kamen na ivici druma« (Šk. i dr. SSR s. v.) CAPUZ (KAPUZ) »curechi«: la noi omiri maränkä čude kapuz (Glav. III — Pusc. SI III 185) = kapus »lcelj, raštan« »lcupus (dok raste)« (Šk. i dr. SSR s. v.) CÄRMiNE »mincare ce se serve§te cit timp mortui e in in časa« (Cant. TI s. v.) = karmina »Toten —, Leichenmahl« (Jan. SNS s. v.) CAS, -ure »co§ciug« (Cant. TI s. v.) = kašča »hambar, tavan« (Šk. i dr. SSR s. v); »Schiittkasten« (Jan. SNS s. v.) CÄTCA (KATKA) »§arpe, zmija« (MALGI 70-6 Let.); kačka (ibid. — 5 Brdo); kuačka (ibid. — 3 N. oas/III); knack a (ibid. — 4 Jes./II) = = kača »zmija, guja« (Šk. i dr. SSR s. v.) CARST, -ure »botez« (Cant. TI s. v.) = krst »Taufe« (Jan. SDW s. v.) CARSTI »a boteza« [Šk. i dr. SSR s.».] CiRT (KÄRT) »čari ce sapä in pämint« (Glav. IV — Pusc. SI III 205; bel. 58: »istroromänisni pentru cirtitä«) = krt »krtica« (Šk. i dr. SSR s. v.) CMETU (KMETU) »täran, zemljoradnik« (MALGI 128 — 1—6) = = kmet »seljak, seljalc posednik« (Šk. i dr. SSR s. v.) CODORÖSCHE, -st »plantä de grädinä« (Cant. TI s. v.) = kodra »Zotte«; kodravec »Krauskopf«: kodrolasec »Krauskopf« (Jan. SNS s.v.) COH »bucätar« (= nem. Koch) C" OL A (K.] DVOIE »pereche« (Cot. CDL 21) = dvoji, -a, -e »zweierlei« »doppelt« (Jan. SNS s. v.) FÄIN, -e »frumos« (Cant. TI s.v.) (= nem. fein) FAITNO »umed« (Pusc. SI II 224) (= nem. feucht) FALI »a gresi«: preotul nostru a falit känd n-a lasat la noi skola (Glav. III — Pusc. SI III 188) (= nem. fehlen) FÄRBA »culoare, boja« (MALGI 1:1.0 — 1 Žej.) (= nem. Farbe) FERTIG, -ghe »gata« (Cant. TI s.v.) (= nem. fertig) FiRTUH »§ort« (Cant. TI s. v.); »un briu larg cu care se leagä femeile peste jumätate«: fetele din Žeiani portä firtuhuri (Glav. IV — Pusc. SI III 204) (= nem. Tuch »sukno«) FRÄIAR »logodnic« (Cot. CDL 21): fraiar »iubitul unei fete« (Glav. IV — Pusc. SI III 204); fraier »logodnic« (Cant. TI s.d.) (= nem. Freier) FRÄIeI »a purta dragoste« (Cant. TI s. v.); fraiei »a peti« (Glav. IV — Pusc. SI III 204) (= izv. Freier) FRÄIERITE »logodnicä« (Cant. TI s. v.) (= id.) FRAIVeI »a face dragoste« (Cant. TI s.v.) (= id.) FRÄTER »cälugär« (Cant. TI s.v.) (= nem. Frater) FRUSTICIIeI »a lua micul dejun« (Cant. TI s.v.) (= nem. frühstücken) FRÜSTICHi »dejun« (Cant. TI s.d.) (= nem. Frühstück) GÄNDI »a plinge« (Cant. TI s. v.) = gondrati »unverständlich murmeln« (Jan. SNS s. v.) 76 Radu Flora GLADIŠ »spin« (Cant. TI s. v.) = glade ž »gladiš, gladiševina« (naziv raznih biljaka) (Šk. i dr. SSR s. v.) GLAZ »pahar«: ku glazu se be vir (Glav. IV — Pusc. SI III 204) (= nem. Glas) GMAINA »un fel de gradina mare in apropierea unei čase, in care se afla spini si iarba, pentru vite« (Glav. IV — Pu$c. SI III 204) = gmajna »opštinski pašnjak« (Šk. i dr. SSR s. v.) GOD, -ure »aniversare« (Cani. TI s. v.) = god »zgoda, pravo vreme« »imendan« (Šk. i dr. SSR s. v.) GhOLIDA »galeata, vedrica« (MALGI 206 — 1 Že j.); golida (ibid. — 3 N. vas) = golida »kravljača, muzlica, kablica« (Šk. i dr. SSR s. v.) GOMUL'AR »sucitor de bucatarie« (Cani, TI s. v.) = gomolj [a] »gomolja« »grumen« »grudva« (Šk. i dr. SSR s. v.) GRAIA »gard«: graiurile se fak mai mund din spire (Glav. IV — Pusc. SI III 205) = graja »materijal za ogradu; plot, ograda« (Šk. i dr. SSR s. v.) GRASCHE »grindina« (Cant. TI s. v.) = graški »gradački« (od imena Gradec = Graz) (Šk. i dr. SSR s. v.) GRENATE »grenada« (Cant. TI s. v.) (= nem. Grenade) GlJSINE »omida« (Cant. TI s. v.) = guš »Seeschlange« (Jan. SNS s. v.); guščar, guščer = zelenec (Šk. i dr. SSR s. v.) HALJA »capot de iarna« (Glav. IV — Pusc. SI III 205) = halja »široka, gornja haljina« (Šk. i dr. SSR s. v.) HIP, -ure »clipa«: an hip »dintr-o data«; la un hip »indata« (Cant. TI s. v.) = hip »tren, trenutak« »čas«; v hipu »u tren«; ta hip »odmah, smesta« (Šk. i dr. SSR s. v.) HiRBAT »spate« (Glav. IV — Pusc. SI III 205); hirbatu (MALGI 11 — 6 Let.) = hrbet »leda, hrbat« (Šk. i dr. SSR s. v.) HLAPAT, hlapet pl. hlapt »om de serviciu« (Cant. TI s. d.) = hlapec »sluga, momak« (Šk. i dr. SSR s. v.) HLEVARICA »locul unde se ard carbunii, ugljara« (MALGI 201 — 1 Žej./Il) = hlev »staja, stala, pojata«; hlevarica »sluškinja koja se brine o njoj« (Šk. i dr. SSR s. d.) HMaLIM »repede« (adv.) = hmeliti, -im »hopfen« (Jan. SNS s. v.) HOD, -ure »aniversare« (Cant. TI s. v.) v. GOD HRAM »odaie« (Glav. IV — Pusc. SI III 205) = hram »zgrada, kuca, podrum» »vinogradarslca kucica« (Šk. i dr. SSR s. v.) HRUŠVA »par, lcruška« (MALGI 97 — 1 Žej., 2 Sušnj./ll, 3 N. vas, 4 Jes., 6 Let.); bel.: »in Jeiani se confunda« »perii« cu »merii«, care sint numiti §i grmure de hrušva »alberi di mele« ■— Pusc. SI II 220) = = hruška »lcruška«; hrušev »lcruškov« (Šk. i dr. SSR s. v.) HlIDOBE »drac« (Cant. TI s. v.) = hudoba »pakost, zloca« »zlikovac, davo« (Šk. i dr. SSR s. v.) 77 Lingüistica XII IOPÄ »un fei de laibär de linä« (Glav. IV — Pusc. SI III 205) = jopa »ženski lcratak kaput« (Šk. i dr. SSR s. v.) JÄBLEC (ŽABLEK), -ci »barba-ursului (plantä)« = žabjak »žabljak« »naziv za razne biljlce, napr. ljutic« (Šk. i dr. SSR s. v.) JÄGODITE, -i »fragä« = jagodica »jagodica« »bobičica« (Šk. i dr. SSR s. v.) LEDIT »om neinsurat« (Glav. IY — Pusc. SI III 206) (= nem. ledig) LESA »gard, ograda« (MALGI 64 — 4 Jes.) = lesa »lesa (vrata od ispletenog pruca)« (Šk. i dr. SSR s.v.) LESA »un fei de poartä impletitä« (Glav. IV — Pu$c. SI III 206; bel. 59: »indreptat din lesä«) [Šk. i dr. SSR s. o.] LIST »epistolä«: a m primit din Fiume ur list (Glav. III 186) = list »pismo, poslanica« (Šk. i dr. SSR s. v.) LÖJE (LOŽE), -j(ž) »rächitä ro$ie« (Cant. TI s.v.) — lozje »lozje« (Šk. i dr. SSR s. v.) LOPA »§ura« (Glav. IV — Pujc. SI III 206); lope »$andrama« (Cant. TI s. v.) = lopa »z as voden trem« »šupa, pojata« (Šk. i dr. SSR s. v.) LUMP^'I »a chefui« (Pusc. SI II 224) (= nem. lumpen) MÄIA »jerseu, džemper« (MALGI 22 — 1 Žej., 2 Sušnj., 3 N. vas, 5 Brdo, 6 Let.) = maja »košuljica, majica« (Šk. i dr. SSR s. v.) MÄLI »bädie« (Cant. TI s. v.) = mali hlapec »mladi sluga« (Šk. i dr. SSR s. v.) MARCI »martie, mart« (MALGI 21 — 1 Žej.), mareču (ibid. — 2 Sušnj., 3 N. vas, 5 Brdo), marco (ibid. —• 4 Jes.), maraiu (ibid. — 6 Let.) = = marsušec »März« (Jan. SNS s. v.); marčen, -čna »martovski, ožujski« (Šle. i dr. SSR s. p.) MARLICI »mort (copil mort)« (Cant. TI s.v.) = mrlič »mrtvac« (Šk. i dr. SSR s. v.) MIZA »masa, sto« (MALGI 52 — 1 Žej.) = miza »sto, trpeza« (Šk. i dr. SSR s. v.) MLADOLeT »primävarä« (Cant. TI s. v.): mladolet »primävarä, pro-leče« (MALGI 162 — 2 Sušnj., 4 Jes.) = mladolet »minderjährig, jung« (Jan. SNS s. v.); mladolet je »prolece« (Šk. i dr. SSR s. v.) MLADO LETO »primävarä, prolece« (MALGI 162 — 5 Brdo, 6 Let.); mlado leto (ibid. — 2 Sušnj.) (cf. i Bart. L — Pusc. SI III 129) [Jan. SNS s. v.; Šk. i dr. SSR s. z?.] MLITAC (MLICAK), -ci »läptucä« (Cant. TI s. v.) = mleček »Wolfsmilch« (Jan. SNS s. v.) MOD NA (adv.) »pe plač« (Cant. TI s.v.)= moden, -dna »pomodan« »modni« (Šk. i dr. SSR s. v.) MOZLJAN »creieri«: mozljani de oie is bur (Glav. III — Pujc. SI III 184) = možgan[i] »možak« (Šk. i dr. SSR s. v.) MU JICHE (MUZIKE) »muzica, fanfara« (Cant. TI s. v.) v. MUZICHE 78 Radu Flora MÜLE »mulä, bastard« (Card. TI s.d.) = mula »mula«; mulček »ko-pile« (Šk. i dr. SSR s. v.) MÜRGVE »dud« (Cant. TI s.v.) = murva »dud« »murva« (= drvo) (Šk. i dr. SSR s. v.) MÜTCHE (MUCKE) »urzicä« (Cant TI s. v.) = mezga, muzga (bot.) »mezgra« (Šk. i dr. SSR s. v.) MUZICÄNT »muzicant« (Cant. TI s.v.) (= nem. Musikant) MÜZICHE »muzicä, fanfara« (Cant. TI s.v.) (= nem. Musik) NÄPE »gura hornului« (Cant. TI s.v.) = napa »svod iznad ognjišta« (Šk. i dr. SSR s. v.) NATA »frunza verde de crumpene (= cartofi) sau de nap« (Glav. IV — Pu$c. SI III 206) = nat »zelje, lišče (u repe, krompira, mrkve i si.)« (Šk. i dr. SSR s. v.) NEGULI »a aduna« (Cant. TI s.v.) = naguliti (= druga značenja) (Šk. i dr. SSR s. v.) NICACÄRU (adv.) »de loc, de fel« = nikakor »nikako, nipošto« (Šk. i dr. SSR s. v.) NIGDAR (adv.) »niciodatä« = nikdar »nikada« (Šk. i dr. SSR s. v.) NiGDIR[I] (adv.) »nicäieri« (Cant. TI s.v.) = nikjer »nigde« (Šk. i dr. SSR s. v.) ÖBERLUTIFER »capul dracilor« (Cant. TI s. v.) = ober (od Ober, -bra »Avar«) »džin« (Šk. i dr. SSR s.v.) (= v. i nem. Ober-) OFITiR »ofiter« (Cant. TI s.v.) (= v. i nem. Offizier) OJeNE (OŽENE) »mire« (Cant. TI s.d.) = oženjenec »Verheiratete« (Jan. SNS s. v.); oženitev »ženjenje« »ženidba« (Šk. i dr. SSR s. v.) OMEICSi »grädinä mare in apropierea unei case« »iarbä pentru vite«: okolö de Zeiäni se a/Za čude omeicsi (Glav. IV — Pu§c. SI III 204) = omejek, -jka »okrajak (duž njive)« (Šk. i dr. SSR s.v.); omejak »ein abgegrenztes Stück Feld« (Jan. SNS s. v.) OPLECS »o cämasä scurtä, pinä subt tite« (Glav. IV — Pusc. SI III 206) = opleč\ek] »steznik, utega« »oplečak, opleče, ženska kratka košu-lja« (Šk. i dr. SSR s. v.) OPOTEZfil »a trage in sus« (Cant. TI s. v.) = opoteči se »povesti se, zaneti se, zateturati se« (Šk. i dr. SSR s. v.) OSÄN »8« (MALGI 251 — 4 Jes.); osin (ibid. — 5 Brdo); »osäm (ibid. — 2—3 Sušnj., N. vas) — osem »8« (Šk. i dr. SSR s. v.) PÄLTICHI »degetel« (Cant. TI s. v.) = palček (dem. od palec) »pal-čic« (Jan. SNS s. v.) PALUD »pipirig«: paludu kreste in ape (Glav. III — Pu§c. SI III 194) = palud »vezlica, rogoz« (Šk. i dr. SSR s. v.) PATRÖNE, -n »tubul cartusului« (nem. Patrone) PAULiN »päianjen« (Cant. TI s. v.) = paulinček »paunovo oko (lep-tir), paunovac, paunac« (Šk. i dr. SSR s. v.) PEC, -cM »brutar« (Cant. TI s. v.) = pek »pekar« (Šk. i dr. SSR s. v.) 79 Lingüistica XII PÉCLER »cerçetor« (Cant. TI s.v.) (= nem. Bettler) PIR, -ure »nuntä, nuntaçi« {Cant. TI s.d.); pir[u] (Bart. L — Pusc. SI III 125) ; joiru »nuntä, svadba« (MALGI 134 — 2 Sušnj., 6 Let.) = pir »svadba, gozba« (Šk. i dr. SSR s. v.) PISK »cea ce se tine in gurä cînd se sv ira. din fole« (Glav. IV — Pusc. SI III 207) = pisk »Pfiff (m. d. »Pfeife«) (Jan. SNS s. v.) PISKELICÉI »a fluiera« (Glav. IV. Pu.fc. SI III 207) = piskati »svi-rati« »zviždati« (Šk. i dr. SSR s. v.) PÎRTU »chilim, čilim« (MALGI 58 — 1 Žej.) ; pârtu »un acoperamînt de masa« (Glav. IV — Pusc. SI III 207) = prt »komad platna« »čaršav« (Šk. i dr. SSR s. v.) PLADÄls'U »farfurie, tanjir« (MALGI 80 — 1 Žej.) ; pladanj »un tier (= farfurie) de »pemint« (Glav. IY — Pujc. SI III 207) = plâdenj »veliki tanjir, pladanj« (Šk. i dr. SSR s. v.) POBÀIACSU »cu ce se bate în un butoi, cînd e înca nou, spre a sta bine pe el cor dele (= cercurile)« (Glav. IY — Pusc. SI III 207) = po-bijalec »razbijač« »pobijačk (Šk. i dr. SSR s. v.) PODOMACï, -ce (adj.) »de casä« (Cant. TI s. v.) = podomačiti »odo-mačiti«; podomačitev, -toe »podomačenje« (Šk. i dr. SSR s.v.) POGAIÉI »a se tocmi, a se invoi« (Cant. TI s. v.) = pogajati »po-gadati, nagadati« (Šk. i dr. SSR s. v.) PÖIMO »mergem« (Cant. TI s. v.) = poiti imper. poimo »otiči« (Šk. i dr. SSR s. v.) POJiMAC, -ce »toamnä« (Cant. TI s.v.); posinac, požimac (Bart. L — Pu?c. SI III 137) = pozimek »Nachwinter« (Jan. SNS s. v.) PÖMU »mergem« (Cant. TI s. v.) — cf. POIMO POPAČ (i POPAČ, POP AT: »din croatä« Cot. CDL 27); »cu sufixul -ac din slovenä« (dupä I. Popovici — ibid.) POPÄR »piper« (Glav. 111 — Pu?c. SI 194) = pôper »biber« (Šk. i dr. SSR s. v.) POSÄL pl. posl'i »lucru« (Cant. TI s. v.) = posel »posao« (Šk. i dr. SSR s. v.) POT, -ure »sudoare« (Cant. TI s. v.) = pot »znoj« (Šk. i dr. SSR s. v.) POTARÎ »a omorî« (Cant. TI s. v.) = potreti, -tarern »slomiti, polomiti« (Šk. i dr. SSR s. v.) POZAKONÎ SE (Žej.): »termen din administratie din limba slovenä« — A. Kovačec, Descrierea istroromânei actuale. Bucuresti, 1971, str. 197 PO ZGÖRU »la deal« (Cant. TI s. v.) = z gor »gore, ozgo« (Šk. i dr. SSR s. v.) POZiMAC - cf. POJiMAC PRÂLITE, -t »rangä de fier« (Cant. TI s. v.) = pralica »motičica za plevljenje« (Šk. i dr. SSR s. v.) PRÉ JE »lina toarsä« (Cant. TI s. v.) = preja »predenje, prelo« »preda, predivo« (Šk. i dr. SSR s. v.) 80 Radu Flora PRINT »print.« (Cant. TI s.d.) (= nem. Prinz) PRNÓS, -uri »darul fäcut miresei de naša« (Cant. TI s. v.) = prinos »donošenje« »predaja« »prilog« (Šk. i dr. SSR s. v.) PROPELJE »icoanä«: propelja lu Domnu (Glav. III — Pu$c. SI III 188) = propelo »Kruzifix« (Jan. SNS s. v.) PROT »pe lingä« (Cant. TI s. v.) = proti »prema, k, ka« »protiv, uz« (Šk. i dr. SSR s. v.) PUHÁNITE »teavä pentru suflat in foc« (Cant. TI s. v.) = puhalnica »duvaljka za lemljenje« (Šk. i dr. SSR s. v.) PURMÓN »curcan« (Cant. TI s. v.) — puran »curan, puran« (Šk. i dr. SSR s. v.) PUST »carnaval« (Cant. TI s. v.) = pust »poklade« (Šk. i dr. SSR s. v.) PUST (adj.) »sarac« (Cant. TI s. v.) — pust, -a, -o »napušten, opusteo« (Šk. i dr. SSR s. v.) PUTRIHU »un vas de lemn de 3—4 litri, in care romänii, cind lucra sau cosesc, tin apä sau vin sau alte bäuturi« (Glav. IV — Puje. SI III 208) = putrh »malo burence (koje se nosi o rame)« (Šk. i dr. SSR s. v.) RABÍ »a trebui« (Cant. TI s. v.) = rabiti »upotrebljavati, služiti se« »biti u upotrebi« (Šk. i dr. SSR s. v.) RADICI »salatä« (planta): radici divliu »cicoare« (planta) (Cant. TI s. v.) = radič (bot.) »vodopija« (Šk. i dr. SSR s. v.) RAZBOINIC, -ci »soldat, räzboinic« (Cant. TI s. v.) = razbojnik »hajduk« (Šk. i dr. SSR s. v.) RÉBÁT pl. rebt »vrabie« (Cant. TI s. v.) = vrabec »passero« (Andr. DLIS s. v) RILAT »rit« (Cant. TI s. v.) = rilec »rilo« »surla« (Šk. i dr. SSR s. v.) ROBA »stofä, štof« (MALGI 109 — 5 Brdo, 6 Let.) = roba »roba«; platnena roba »izradevine od platna« (Šk. i dr. SSR s. v.); robača »Hemd« (Jan. SNS s. v.) RÓDVINE »rudenie« (Cant. TI s. v.) = rodovina »rodbina« (Šk. i dr. SSR s. D.) RÓJE, -j »floare« (Cant. TI s.v.); rože (Žej.), ros (Sušnj.) (Bart. L — Pufc. SI III 112); rože »floare« (Cot. CDL 26) = roža »cvet« (Šk. i dr. SSR s. v.) RÓJITE dem. RÓJE (Cant. TI s.v.) = rožica »cvetic« (Šk. i dr. SSR s. v.) RUCÉÑIE »dejunul de la ora 10« (Cant. TI s. v.) = ručati »frühstücken«; ruček »Frühstück« (Jan. SNS s.v.) RUHÄ »lepedeu (= cearsaf)« (Glav. IV — Pu5c. SI III 208); rúhe, -e »cearceaf« (Cant. TI s.d.) = r[j]uha »čaršav (krevetslci)« (Šk. i dr. SSR s. v.) RÜSAC, -ure »ranita« (Cant. TI s.d.) (= nem. Rucksack) 6 — Lingüistica 81 Lingüistica XII SAD, -ure »podgorie, gradina« (Cani. TI s. v.) = sad »Pflanzung« (Šk. i dr. SSR s. v.) SAI »ceea ce ramine in horn de fum« (Glav. IV — Pu$c. SI III 208) = sajav »čadav, garav« (Šk. i dr. SSR s. v.) SÁPE, -e »curent« (Cant. TI s. v.) = sapa »dali« »vetar« (Šk. i dr. SSR s. v.) SÁGNÍ »a putrezi« (Cant. TI s. v.) = sahniti »sušiti se« »uvenuti« (Šk. i dr. SSR s. v.) SCROB »pasat« (Cant. TI s. v.); scrob[u] (Barí. L. — Puse. SI III 127) = škrob »Mus, Mehlmus« (Jan. SNS s. v.) SCÚTE »brinzá de vaca, urda« (Cant. TI s. v.) = skuta »mekan sir« (Šk. i dr. SSR s. v.) SÉLISTE, -st »sat« (Cant. TI s. v.) = selišče »zaselak, seoce« (Šk. i dr. SSR s. d.) SEMÁÑ, -ure »iarmaroc, hramul bisericii« (Cant. TI s. v.) = semanj »Marlct« (Šk. i dr. SSR s. v.) SENKÉI »a da« (Glav. IY — Puse. SI III 209) (= nem. schenken) SERK »planta du culoare verde inclusa, malta de 1 %—2 m« (servente la) »facerea maturilor« (Glav. IY — Puje. SI III 209) = serka, sirek »sirek, metías« (Šk. i dr. SSR s. v.) SÍROTE »oi'faná (Cant. TI s. v.) = sirot, -a »siroče« (Šk. i dr. SSR s. v.) SÍTNITE dem. SITÉ »sita« (Cant. TI s. v.) = sitnica »sito u vodenici« (Šk. i dr. SSR s. v.) SÍTU »bucati de miere« (bel. 75: »fagur« = cr. sat) (Glav. IV — Pusc. SI III 209) = sat »sat (meda)« (Šk. i dr. SSR s. d.) SKRILA »tabela (Glav. III — PufC. SI III 196) = skril »kamena ploča« (Šk. i dr. SSR s. v.) SKUTA »este continutul din zer dupa ce se face ca§ul« (Glav. IV — Puje. SI III 209) = skuta »urda, mekan sir (koji može da se maže)« (Šk. i dr. SSR s. v.) SLÁMITE »saltea« (Cant. TI s. v.) = slamnica »slamarica« (Šk. i dr. SSR s. v.\ ' SLIPÁT (adj.) »in§elator« (Cant. TI s. v.) = slepar »varalica« (Šk. i dr. SSR s. v.) SÓHE, -e »spinzuratoare« (Cant. TI s. v.) — soha »solia, kolač« (Šk. i dr. SSR s. v.) SPÁRTÉI »a stropi«: máchina za spártei viha« (Cant. TI s. v.) (= nem. spritzen) SPEGÁLJ »oglinda (Glav. III - Puje. SI III 193) (= nem. Spiegel) SPITÁL »spital« (Cant. TI s. d.) (= nem. Spital) SPODÓBAN, -ne »aseinanator« (Cant. TI s. v.) = spodoben »pristo-jan, doličan« (Šk. i dr. SSR s. v.) Radu Flora SPODOBL'El »a semana« (Cant. TI s. v.) = spodobiti »priličiti« »doli-lcovati« (Šk. i dr. SSR s. v.) SP6NELE (s. f. pl.) »piedica animalelor, cind ies la pascut« (Cant. TI s. v.) = spona »okovi, lanci« (Šk. i dr. SSR s. v.) SPOT.^1 »a-si bate joc« (Cant. TI s. v.) = spotiti »oznojiti« (Šk. i dr. SSR s. v.) " SPOTI »a transpira« (Cant. TI s. d.) — Spotiti »oznojiti« (Šk. i dr. SSR s. v.) SPOVID, -ure »spovedanie« (Cant. TI s. v.) = spoved »ispovest« (Šk. i dr. SSR s. v.) SPURGET »sporhert (ardelenism), cuptor pentrn fierbere« (Glav. IV — Pusc. SI III 209) (= nem. Sparherd) STARI »a omori« (Cant. TI s. v.) = streti (strem, starem) »slomiti, zdrobiti, satrti« (Šk. i dr. SSR s. v.) STAMBLE »ram, creanga« (Cant. TI s. v.) = steblo »stabljilca« (Šk. i dr. SSR s. v.) STAVA »claie« (Glav. IV — Pufc. SI III 207) = stava »krstina, lclad-nja (snopova)« (Šk. i dr. SSR s. v.) STABLA »pom, drvo« (MALGI 95 - 1 Že j.); stibla (ibid. — 3 N. vas) - cf. STAMBLE STEGNI »a trage, a scoate« (Cant. TI s. v.) = stegati, iztegati »ispru-žiti« »pružati« (Šk. i dr. SSR s. v.) STRELA »trasnet, grom« (MALGI 164 — 2—6, izuzev 1 Žej.) = strela »grom, munja« (Šk. i dr. SSR s. v.) STRIČINE, -e »nepoata« (Cant. TI s. v.) = stričnica »nečakinja« (Šk. i dr. SSR s. v.) STRIGHE, -e »molie« (Cant. TI s. v.) = strigalica »Olirwurm« (Jan. SNS s. v.); strigalka (zool.) » S ch w a n z w e s p c,« (ibid.); strigoš (zool.) »vrsta strižibuba« (Šk. i dr. SSR s. v.) STRINFI »ciorapi« (Glav. Ill — Puje. SI III 183; bel. 21: »čred ca strinfi... c cuvintul dacoromanese auzit la Blaj pentru »ciorapi«) (= nem. Siriimpfle) STRUP, -ure »venin« (Cant. TI s. v.) = strup »Gift« (Jan. SNS s. v.) SUDNiC »sudija« (»termen de administrate... din limba slovena«, Žej. — A. Kovačec, op. cit. 197) = sodnik »giudice« (Andr. DLIS s. v.) SUDNilE »sudnica« (»termen de administratie din limba slovena«, Žej. — A. Kovačec, op. cit. 197) = sodnije (sodišče) »sudnica« (Šk. i dr. SSR s. v.) StiSITE »tuberculoza« (Cant. TI s. v.) = sušica »suha bolest« »tuberkuloza« (Šk. i dr. SSR s. v.) SC6RNE, -e »cizma« (Cant. TI s. v.) = škorenj, -rnja »čizma«; ško-renjci dem. od škornj »čizmice« (Šk. i dr. SSR s. v.) SENC »šanac« (?) (»patruns din limba germana prin intermediul slovenei« Žej. — A. Kovačec, op. cit. 197) (= nem. Schanz) 83 Lingüistica XII SISCHE, -e »ghindä« {Cant. TI s.v.; šiške-. Sušnj. — Bart. L. — Pusc. SI III 114) = šiška »šišarka« (Sk. i dr. SSR s. o.) SIVAST, -e »cärunt« {Cant. TI s. d.) = siv »siv, sed« (Šk. i dr. SSR s. v.) SKUTA »urda, vurda« (MALGI 212 - 1-4) — cf. SKUTA SNAIDER »croitor« {Cant. TI s. v.); ?naidäru »croitor, krojač« (MALGI 117 — 1 Žej.). ¡nideru {ibid. — 4 Jes.), $nidäru {ibid. — 5 Brdo), žni-daru {ibid. — 2 Sušnj., 3 N. vas, 6 Let.) SuOAIBA »geam, okno« (MALGI 50 — 1 Žej.) (= nem. Scheibe) SPAS, -ure »plimbare« {Cant. TI s.v.) { = nem. spatzieren) SPÄSÄN, -ne »glumet« (Cant. TI s. v.) = špasen »smešan, čudnovat« (Šk. i dr. SSR s. v.) SPeGÄL', -V »oglindä« {Cant. TI s.v.) (= nem. Spiegel) STERNE, -e »filitina« (Cant. TI s.d.); šterna (Žej.), sterna (Sušnj, N. vas, Jes.) (Bart. L — Pu§c. SI III Iii) = šterna »bunar« (Šk. i dr. SSR 3. v.) STRELE »fulger« (Cant. TI s. v.) - cf. STRELA STÜPE, -e »piuä« (Cant. TI s.v.) = štup[a] »prašak (za posipanje)« (Šk. i dr. SSR s. v.) ŠUFETS »obialä« (Pu}c. SI II 224) (= nem. Schuhfetzen) gÜLA »scoala, škola« (MALGI 142 — 1 Žej.; cf. i A. Kovačec op. cit. 197: nem, posredstvom u Žej.); jiiie (Cant. TI s. v.) (= nem. Schule) ŠU[L]MAiSTARU »invätätor, učitelj« (MALGI 143 — 1 Žej.) (= nem. Schulmeister) SUSTARU »pantofar, obučar« (MALGI 111 — 1 Žej.) (= nem. Schuster) TABÖLT, -t »sac, traistä mare« (Cant. TI s. v.) = tobolec »Reisetasche« (Jan. SNS s. v.) TACAL'ÄN, -e »sucitor de bucätärie« (Cant. TI s. v.) = täkalec »Wälzer, Kegelscliieber«, takanje »wälzen, rollen« (Jan. SNS s. v.) TALTARIN, -e »farfurie« (Cant. TI s.v.) = talarfja] »Talar« (Jan. SNS s. v.) ^ TAMBÜR »tobä« (Cant. TI s. v.) = tambur (bobnar) »Tambour« (Jan. ■SNS s. v.) TAT »hot«: tatu a fur at do oi (Glav. III — Pu§c. SI III 188) = tat »kradljivac, tat', lopov« (Šk. i dr. SSR s. v.) TÄVZÄNT »1000« (Žej.: iz nem. preko sloven. — A. Kovačec, op. cit. 197) (= nem Tausend) TAŽIND »1000« (MALGI 274) (1 Žej.) - cf. TÄVZÄNT TÄMN, -o, -e »räu« (Cant. TI s.v.; Bart. L — Pujc. SI III 130) = teman, -mna, -mno »forco, torbido« »vetro, torvo« (Andr. DLIS s. v.) TÄMNÄ »a pedepsi« (Cant. TI s. v.) = temneti (-ni) »verdüstern« »dämmern«, temnica »Dunkelarrest« (Jan. DLIS s. v.) 84 Radu Flora TÄRSTIKÄ »trestie« (Glav. III — Pu.?c. SI III 198) = trstje »trska (kao materijal)« (Šk, i dr. SSR s.v.); trstika »Schilf[röhr], Rohrkolben« (Jan. SNS s. v.) TeCHE, -e »teacä« (Cant, TI s.v.) = teka (zvezek) »Teakholz« »Theke« (Jan. SNS s. v.) TERS »vie (arbore de vie)« (Glav. III — Pu?c. SI III 199) = trs »čo-lcot, trs« »vinova loža« (Šk. i dr. SSR s. v.) TESTAMENT, -ure »testament« (Cant. TI s.v.) (= nem. Testament) TEZÄC, -t »muncitor zilier« (Cant. TI s. v.) = težak »Taglöhner« »Handlanger« (Jan. SNS s.v.) TEŽAKU »muncitor, radnilc« (MALGI 131 — 1—4, 6); težJaku (ibid. - 5 Brdo) - cf. TEZÄC TINTE »cerneala« (Cant. TI s. v.) = tinta (črnilo) »Tinte« (Jan. SNS s. v.) TiRTE, -e »creangä« (Cant. TI s.o.) = trla »Wiede« »Flechtreis« »Zaunring« (Jan. SNS s. v.) TNALA »locul unde se ard carbunii, mesto gde se pravi čumur« (MALGI 201 — t Že j.) = tnalo »panj na kome se cepaju drva; mesto gde se cepaju drva«; tnalovina »zemlja pomešana s trulim iverjem na mestu gde se cepaju drva« (Šk. i dr. SSR s.v.); tnalo »Kackblock« »Hauklotz« (Tom. SDW s.d.); tnala »Holzplatz« »Hackblock« »Block« »Klotz«; tnalovina »Abfall am Haustock« (Jan. SNS s. v.) TOBÖLAT pl. tobolt »tocul in care se tine gresia« (Cant. TI s. v.} = tobolec »[Rheise] tasche« »Beutel« (Jan. SNS s. v.) TREFI SE »a se intilni, a se intipla« (Cant. TI s.v.) (= nem. treffen) . TULeI »a zbiera (mägarul)« (Cant. TI s.v.) = tuliti »urlare, ulularec »muggire« (Andr. DLIS s. v.) TUZÄNT »1000« (Pw§c. SI II 225) (= nem, Tausend) TAIT »timp« (Cant. TI s.v.) (= nem. Zeit) TEN, -o, -e »scump, pretios« (Cant. TI s.v.) = cen, -a, -o, »billig,, wohlfeil« (Jan. SNS s. v.) TESÄR (CESAR) »impärat« (Cant. TI s.v.): tesär »impärat« ( = = osnovni leksički fond) (Cot. CDL 24) = cesar »car« (Šk. i dr. SSR s. v.} TESÄRITE, -e »impäräteasä« (Cant. TI s. v.) = cesarica »Kaiserin« (Jan. SNS s.'d.) TESARSKI (CESARSCHI), -sehe »impärätesc« (Cant. TI s.v.) = = cesarski »carski« (Šk. i dr. SSR s. v.) TINeI, TINEIT, -e (vb.) »a smältui« (Cant. TI s. v.) = ciniti »verzinnen« (Jan. SNS s. v.) TINGULICI. -ci »cantaridä« (Cant. TI s. v.) = cingetati »scampanel-lare, sonare il campanello« (Andr. DLIS s. v.) TI^LERU »timplar, stolar« (MALGI 113 — lŽej.); ti?laru (ibid. — 3 N. vas, 6 Let.) (= nem. Tischler) 85 Lingüistica XII TUCAR (CSUKAR) »zahär« {Glav. IV - Pufc. SI III 202); tücur (Cant. TI s. v.) = cuker (sladkor) »Zucker« (Jan. SNS s. v.) UDOVT »väduv« (Cant. TI s. v.) = vdovec »Witwer« (Jan. SNS s. v.) ÜIT »unchi« (dupä mamä)« (Cant. TI s.v.); uitu (MALGI 35 — 1—4) = ujec »Oheim, Vetter« (Jan. SNS s. v.) UJeI »a obisniui« (Cant. TI s.v.) = užiti (užijem) »usare« (Andr. DLIS s. v.) UL', -ure »stup« (Cant. TI s. v.) = ulj »hohler Baum« »Bienenstock« »Bienenkorb« (Jan. SNS s. v.) ÜL'ICHE, -e »mäslinä« (Cant. TI s. v.) = oljičje »oliveta« (Andr. DLIS s. o.) ÜLTSTE, -i »stup« (Cant. TI s.v.) = ulj »košnica, ulište«; uljnjak »pčelinjak, uljanik« (Šk. i dr. SSR s. v.) ÜRE, -e »orä, ceas (obiect)«; bur a ure »dis de dimineatä«; cea ure »ora fixatä« = ura »čas, sat« (Šk. i dr. SSR s. v.); huda ura »Unwetter, Gewitter, Ungewitter« (Jan. SNS s. v.) VAHLE, -e »pazä, gardä« (Cant. TI s.v.) ( = nem. Wache) VÄVIC (adv.) »mereu« (Cant. TI s. v.) = vavek (vekomaj) (Jan. SNS s. v.) V AR (prep.) »deasupra«; vär de iel »deasupra lor« (Cant. TI s.v.) = =vrh[u] (prep.) vrh, na vrhu (adv.) »sasvim gore« »povrh« »ozgo« (Šk. i dr. SSR s. v.) VÄRBE, -e »lozie, rächita« (Cant. TI s. v.) = vrba »vrba«; rdeča vrba »rakita, crvena vrba« (Šk. i dr. SSR s. v.) VARSÄI, -ure »finul adunat in cäpite« (Cant. TI s. v.) = vršaj »vršaj« »gomila omlačenog ili ovršenog žita« »gomila ovejanog žita« (Šk. i dr. SSR s. v.) v VÄRTAC, -ure »izvor« (Cant. TI s.v.) = vrtača »vrtlog« »kovitlac (u vodi, u vaz duhu)« (Šk. i dr. SSR s.v.) VÄVÄC (adv.) »mereu« (Cant. TI s. v.) — cf. VÄVIC VeRNO »cu dreptate« (Cant. TI s. v.) = verno (adv.) »predano, verno« (Šk. i dr. SSR s. v.) VERÜGHE (s. f. pl.). »lant« (Cant. TI s. v.) — veriga »lanac, veriga« (Šk. i dr. SSR s.v.); »Kette« »Fessel« (Jan. SNS s.v.) VICS »vax« (Glav. III — Pujc. SI III 199; ibid. 185, bel.-, »vics (ar-delenism, din germ.)«) (= nem. Wichse) VISCHE, -e »fluture« (Cant. TI s. v.) = višek »Höhepunkt« »Gipfel (punkt)« (Tom. SDW s. v.) VITI SE »a se munci« (Cant. TI s. v.) — vicati, -am (fam.) »kinjiti, mučiti, mrcvariti« (Šk. i dr. SSR s. v.) VIZITE, -e »vizitä medicalä« (Cant. TI s.v.) (= nem. Visite) VOISCÜI »a purta räzboi« (Cant. TI s.v.) = vojska bo »biče.rata«; na vojsko biti »otiči u rat, iči na vojsku« (Šk. i dr. SSR s. v.) 86 Radu Flora Y0J (VOZ), -ure »car« (Cant. TI s.v.); vos[u], vožu (Žej.) (Bart. L — Pu,?c. SI III 105); voz »car« (Glav. III — Pufc. SI III 183) = voz »kola« (Sk. i dr. SSR s. v.) VOZ »car« (Cant. TI s.v.); vuozu »trasurä, kola« (MALGI 213 — 1—4), vozu (ibid. — 5—6) — cf. VOJ (VOZ) VRÄTNAC, -ure »blana u§ii« (Cant. TI s. v.) = vratnica »krilo u vrata«; vratnik »dovratak, dovratnik« (Šk. i dr. SSR s.v.) VRT DE VIR (Žej., Bart. — Pu?c. SI II 225) (= kalk prema nem. Weingarten) ZAHAIT »a apune« (Cant. TI s. v.) = zahajati -»zalaziti (sunce, zvezde)« (Sk. i dr. SSR s. v.) ZAKON »cununie« (Cot., Elemente de dialectologie a limbii romane [cit.I, str. 178: smatra se »srpskohrvatslcog porekla«) = zakon »brak« (Sk. i dr. SSR s. v.) ZAMURI »a se sufoca, a se asfixia« (Cant. TI s. v.) = zamoriti »umrt-viti« (Sk. i dr. SSR s. v.) ZAPEL'eI »a duce, a transporta« (Cant. TI s. v.) = zapeljati, -peljem (-pel j am) »odvesti« »zavesti« »odvesti kolima nekud« (Šk. i dr. SSR s. v.) ŽARI »a incälzi« (Cant. TI s.v.) = zarja »rumen, crven« (Šk. i dr. SSR s.v.); zarjaviti »obojiti mrko«; sonce mu je zarjavilo obraz »sunce mu je opalilo lice« (ibid.) ZÄIFE »säpun« (Cant. TI s.v.); zaife (u osnovnom fondu reči — Cot. CDL 24); zäifq (Pu?c. SI II 225); šaifa (Žej.); žaifa (Sušnj., N. vas, Jes., Brdo) (Bart. L - SI III 131) (= nem. Seife) ZDREHNIi »a trezi, a scäpa din mina« (Cant. TI s. v.) = zdrkniti »skliznuti (iz ruku)« (Šk. i dr. SSR s.v.) ZDRIMLi »a inchide ochii« (Cant. TI s. v.) = zdramiti, -mim »raz-dremati, rasaniti, probuditi (se)« (Šk. i dr. SSR s.v.) ZECESI »a täia« (Cant. TI s.v.) = začesniti »zacepiti«; začesnil se mi noht »zacepio mi se nokat« (Šk. i dr. SSR s. v.) ZEMBRIJI »a incilci, a incurca« (Cant. TI s.v.) = zabrisati, -brišem »(delimično) izbrisati, učiniti nejasnim« (Šk. i dr. SSR s. v.) ZGLÄVIA »cäpätii, jastuk« (MALGI — 1 Žej.) = [vjzglavie »uz-glavlje, čelo kreveta« (Šk. i dr. SSR s. v.) ZGÖRU PO (adv.) »la deal« (Cant. TI s.v.) = zgor[aj] (adv.) »gore« »ozgo« (Šk. i dr. SSR s. v.) ZISTUDIRAlT, -e (part.) »invätat, studiat« (Cant. TI s.v.) (— nem. studieren) ZMENI-SE »a se pune de acord, a discuta« (Cant. TI s. v.) = zmeniti se »dogovoriti se« (Šk. i dr. SSR s. v.) ZnIDAR »croitor« (Cot., Elemente de dialectologie [cit.], str. 178: iz »srpskohrvatskog« ¡nidar) — cf. SNÄIDER 87 Lingüistica XII ZVRACHÉI »a râsturna, a prâbuçi« (Cant. TI s. v.) = zvračati »izvrtati« »preturati« »prevrtati« (Šk. i dr. SSR s. v.) Ž^AIFA »sapun, sapun« (MALGI 105 — 1 Že j.), z"âifa (ibid. — 2 Sušnj., 3 N. vas, 4 J es.), žaifa {ibid. — 5 Brdo, 6 Let.) — cf. ZAIFE 7.0. Dakle, spisak reči slovenačkog porekla u istrorumunskom nije baš mali (preko 300 leksičkih elemenata). Medutim ovaj spisak svalcako da može da bude podvrgnut kritičkom razmatranju. Najpre, on bi, po svoj prilici, mogao biti i dopunjen uzimanjem u razmatranje i drugih objavljenih istrorumunskili glosara. Tako onaj S. Pu§cariua u Studii istroromâne I,47 te onaj A. Byhana,48 kao i glosar I. Popovicia.49 Takode nije lcorišcen ni istrorumunski leksički materijal sadržan u rumunskim lingvističkim atlasima, preclratnim i posleratnim.50 Nedostatalc jednog celovitog rečnilca ovih govora — kao što ga ima arumunski51 — takode otežava prilično razmatranja ove vrste, a takode i lihgvističkog atlasa ovih govora.52 7.1. Podložan je kritičkoj oceni i sam ovaj spisak koji smo dali, čega smo mi sami potpuno svesni. Tako imamo reči za koje dato poreklo (slovenačko) ipak nije potpuno sigurno. Nametale bi se posebne etimo-loško-fonetske študije talcoreci po pitanju svake reči posebno i tek bismo tada imali sigurniji oslonac i polaznu tačku. Evo nekih od ovih ne-sigurnih reči: graphe »grad, tuča« = sloven. graski »gradački« (?); lile-varie a »ugljara« je, po leksičkoj lconstituciji, reč. koja postoji u slove-načkom, ali se semantički sadržaj — bar u pogledu naših pomagala — uopšte ne uklapa (hlev »staja«, hlevarica »sluškinja«) i dr. Bez daljeg komentara, navodimo samo najizrazitije nesigurne slovenačke reči u istrorumunskom (paralelne reči i značenja v. u datom spisku): hmalim, lirušva, jablec (sloven. žabjak ili srp. lirv. zabijale?), mali, marci, mlado-let (ipak je sloven. reč za ovaj sadržaj pomlad), mod na, mozljan, mutehe, nigdiri, paulin (semantički se ne uklapa), pecler, pobaiacsu, pojimac (ipak je jesen u sloven.), purmon, rebac, sai, sagni, slipat, strighe, S p as, tamna, tingulici, vârhe. 7.2. Neke poteškoce pričinjavaju i reči koje su slične fonetske grade u slovenačlcom i u srpskohrvatskom (odnosno u hrvatskim govorima 47 U stvari, glosar za SI I dat je u SI III 301 sq. 48 Istrorumanisches Glossar, Weigand's Jahresbericht, Leipzig, VI, 1899, str. 174—398. 40 Dialectele romane din Istria I—II, Halle, 1909, 1914, pass. 50 S, Pop, E. Petroviči: serija Atlasul lingvistic roman, anclieta I—II, 1938 sq.; E. Petroviči, nova serija lingvističlcih atlasa, 1956 sq. — cf. S. Pop — R. D. Pop, Atlas linguistiques européens. Domaine roman, Louvain, 1960, pass. 51 T. Papahagi, Dictionarul dialectului aroman, general §i etimologic, Bucu-reçti, 1963 (kao i stariji rečnici ovoga dijalekta, I. Dalametra, St. Mihâileanu, G. Pascu). 52 O našem MALGI — cf. bel. 46. . 88 Radu Flora u Istri),63 tako da je puno puta teško opredeliti se za jednu ili drugu etimologiju. Tako napr. bolan, carsti (krsti), cmet (kmet), crij (križ), gladiš (sloven. gladež, srp. hrv. gladiš) ili hrbat (sloven. hrbet, srp.hrv. hrbat) i dr. Tu spadaju i ove reči: gomoVar, jagodite (jagodice), lesa, loje (lože), mule, oplecs, osam, pladanu, preje (sloven. preja, srp.hrv. preda), sad, situ, stamble (stable), tat, ters, uViste, varsai, veruche i oratnac. 7.3. Kod germanizama je takocte prilično teško uvele odrediti put lcojim su oni došli u istrorumunski. Očigledno je da ih je slovenački, več i po svom geografskom položaju, apsorbovao u največoj meri i kao talcve prenosio i dalje, do istrorumunslcog.54 Mi smo — polazeči od ove naj-verovatnije pretpostavke — skoro sve reči nemačlcog porekla uneli u one ko je su ovim putem tu došle. Medutim moguče je da su neke, kao takve, preuzete i iz srpskohrvatskog, odnosno mesnih hrvatskih govora, pa čak i alco su ih ovi preuzeli preko slovenačkog. Dalje, moguče je da su neke palc preuzete i neposredno iz nemačkog, naročito one iz oblasti administracije i vojske (za vreme austro-ugarslce dominacije, a koje najstarije generacije, i nekoliko generacija iza njih, još uvek pamte).56 7.3.1. Tako je moguče da su neki germanizmi došli posredstvom okolnili hrvatskih govora. Tu mislimo prvenstveno na ovakve reči, a koje su i malo šire poznate: dupel (= duplo), fali (= faliti), muzicant, mu-ziche, ofitir, print, spegal' (poznat kao špigla < nem. Spiegel i u hrvatskim govorima), tinte (= tinta »mastilo«), trefi se, tislaru (= tišler). - 7.3.2. Vojno-administrativni termini iz nemačkog bili su preuzeti neposredno za vreme austro-ugarslce vladavine.66 Tako napr. comendirui, contract, grenade, ledit, rusac, spital, sufete, šula, šu[l]mastaru, testament, valile. 7.3.3. Za drugu grupu reči nemačkog porekla u istrorumunskom nismo takode našli pokriča u rečnicima kurentnog slovenačkog književnog jezika. Ovo opet ne znači da ih ne može biti, recimo, u slovenačkim lokalnim govorima, što je za nas, bar u ovom trenutku, bilo malo teže tražiti i pronači jezičko-dijalektalmi konfirmaci ju. Tu bi išle reči kao coh (može biti, prvobitno, i »vojni lcuvar«, jer se reč, kao dijalektalno kok, zatiče i u rumunskim banatskim govorima),67 cufer, fain, faitno, farba (sloven. barva), fertig (možda i vojni termin — cf. 7.3.2.), frusti-ch[e]i, glaz, oberlutifer, senkdi, spartei, spotqi, spurget, strinfi, šene, snaider, suoaiba, tavžant (sa v ar.), tait, zaife (sa v ar), zaistudirait. 53 Cf. J. Ribarič, Razmještaj južne/slovenskih dijalekata na poluotoku Istri, Beograd, 1940, pass. 54 Preko slovenačkog su, po A. Kovačecu, op. cit., str. 197 (naročito u Že j.) ušli u istrorumunski i mnogi germanizmi. 55 F. o tome: R. Flora, Reči i stvari: Banatska Vojna granica, Zbornik za filologiju i lingvistiku Matice srpske, Novi Sad, IV—V, 1961—1962, str. 77 sq. 50 A. Kovačec, loc. cit. (bel. 54). 57 Cf. R. Flora, Rumunski banatski govori... (cit.), pass. 89 Lingüistica XII 7.4. Neke su pak reči, uključujuči i neke vojne termine, mogle doči i putem italijanslcog jezika odnosno dominacije ovoga u Istri. Tako napr. calune (= canone), compar'ie (= compagnia), frater (doduše, u ita-lijanslcom samo frate), patrone (= patrona), roba, i dr. 8.0. Ako bismo išli još i dalje, izvan datog spiska slovenačkih posu-denica u istrorumunskom, mogli bismo ga još i proširiti i nekim drugim leksičkim elementima mogučeg slovenačkog porekla, ali vrlo nesigurnog. Tako napr. bek »taur« (Cant. TI s. v.) ima paralelizam i u slovenačkoin (cf. Andr. DLIS s. v.: bih, bičer), ali i u srp. hrv. bik; Beci (Cant. TI s. v.) može biti i sloven. reč (Jan. SNS s. v.: Beč »Wien«), ali takode i srp. hrv. Dalje, reč grof je opštepoznata, pa slej (slež) »nalba« (Cant. TI s. v.) = = sloven. slez (Šk. i dr. SSR s.v.), ali i srp. hrv. slez; spuj (spuž) »melc« (Cant. TI s. v.) ili srp. hrv. puž, u kontaminaciji sa spužoa (i sloven. reč — cf. Šk. i dr. SSR s. v.), ili pak samo ova zadnja skračena kontrakcijom. Isto tako i reč sine »sine de fier« (Glav. IV — Pu?c. SI III 209) neospor-nog nemačkog porekla, ali nesigurnog posredstva. 8.1. Mogle bi, najzad, biti uzete u razmatranje još neke reči, takode nesigurne etimologije, ali gde nije islcljučena ili neka slovenačka dijalek-talna reč ili bar posredstvo ovog jezika. Tako napr. dovodi nas u isku-šenje istrorum. arpe = rum. aripä »krilo« (lat. alapa), a koja znači »piaträ« (Cant. TI s.v.; Glav. III — Pu?c. SI III 194), što bi mogao biti semantički lcalk prema sloven. krilo »Bedeckung« »Decke« (Jan. SNS s. v.) ili krilena opeka »krovni crep« (Šk. i dr. SSR s. v.). Takode je teško ne približiti istrorum. bu§ni. »a säruta« (Cant. TI s.v.) = nem. Busch »usta«, bez obzira na moguče posredstvo. Moglo bi se diskutovati i o istrorum. pinta.ru »dogar, bačvar« (MALGI 115 — 1 Zej.), koji se, svakako, nadovezuje na nem. (Fass)binder (inače pinter je lcurentno, sa istim zna-čenjem, i u banatskim govorima, srpskim i rumunskim) .68 9.0 U zaključku, hteli bismo još ukazati i na frekventnost i značaj slovenačkih leksičkih elemenata u istrorumunskom. Brojčano imamo (one lcoje smo mi nabrojali, razume se): Od ovoga broja neke su varijante sa znatnijim odstupanjima (14 na broju), te su u ukupnom indeksu (305) prikazane kao posebni lelcsemi, što bi značilo da je ukupan zbir — ako se ovi oduzmu — nešto man ji (291); prošireni spisak varijanata (55) sadrži samo nebitne fonetske va- 38 Ibid., pass. leksičkih pozajmica njihovih varijanata 305 55 svega 360 90 Radu Flora rijacije, te ove nisu date ovde posebno. Od ukupne cifre ovih reči, po jednom proračunu, imamo sigurnih etimologija 201 man je sigurnih (oko) 60 diskutabilnih (oko) 40 što, opet, znači da je 2/3 našeg materijala pouzdano, a ako bismo tu dodali i one druge, nesigurne etimologije, to bi moglo biti bar još 50 leksičkih elemenata, tj. u svemu (oko) 250 reči. 9.1. Drugi vid, ne manje važan, ovoga pitanja jeste mogucnost pripadanja jednog dela ovih reči osnovnom (bazičnom) fondu. Bez nekih čvrščih kriterija u ovom pogledu, na ovom mestu,59 možemo razvrstati sve ove reči kao što sledi: osnovni fond reči: uži 75 osnovni fond reči: širi 135 svega 210 dok bi ostatalc (95 reči) ušao u dopunski fond. Ovaj podatak — čak i kad bi prilično suzili fond reči ko ji ide u osnovni — od ogromne je važnosti za procenjivanje o slovenačkom uticaju na istrorumunske govore. 9.2. Interesantna su i razmatranja o tematskom aspektu ovoga pitanja. Evo koji su tematski domeni zastupljeni u ovim pozajmicama: predmeti domačinstva 26 biljke i cveče 25 poljoprivreda, stočarstvo, ugljarstvo 21 (razne) apstraktne reči 19 vera i običaji 15 zanimanja 14 vojni izrazi 14 socijalni odnosi 13 odeča (sa krevetninom) 13 rodbinski odnosi 13 kvalifikativi (pridevi) .12 administrativni izrazi i škola 11 jela 10 atmosferske prilike i godišnja doba 10 svega 216 59 Cf. o tome: Al. Graur, Incercare asupra fondului principal lexical al limbii romane, Bucureijti, 1954; isti, Fondid principal al limbii romane, Bucu-re§ti, 1957. 91 Lingüistica XII 9.2.1 Komentarišuči gornju tabclu najfrekventnijili tematskih oblasti slovenačkili leksičkili posudenica u istrorumunskom, da se primetiti, izmedu ostalog: a] ulclapanje u novu sredinu, a J sa novim vodenjem domačinstva i načinom ishrane, aj sa novim načinom privredivanja, a8] sa novim zanimanjima, jednom rečju, a4] sa novim socijalnim odno-sima; b] nova prirodna sredina (biljke, cveče, insekti, atmosferske prilike); c] druga vera i običaji (prelaz na katoličanstvo, medu ostalima), te d] novi rodbinski odnosi (mislimo terminološki, po svoj prilici i zbog mešovitih brakova), i e] nova administracija. Sve je ovo u pot-punom skladu sa položajem pridošlih predaka Istrorumuna u ove lcra-jeve, uglavnom kao čobana, po svoj prilici pravoslavne vere, i lcasnijeg u gledanj a na veče narodnosne grupe od kojih su usvajali novi način života. 9.3. Evo drugog dela tabele sa tematske tačke gledišta: Od ostalih tematskih oblasti zastupljene su i sledeče, ma da irelevantne: domače životinje i p cele (5), muzika (5), afektivni izrazi (4), rad (2), bolesti (2), imperativi (2), ptice (1), lcolonijalna roba (1). 9.3.1. Ova druga šema dopunjuje prvu (arhitektura lcuče, sa delovima stana); sa prirodom i olcolinom (insekti, životinje, prirodni procesi). In-teresantno je da se preuzimaju i brojevi i nepromenljive reči (reči za vezu, što znači da ulazimo i u sferu konstrukcije niza misli i fraze). Muzika i afektivni izrazi, ma da u srazmerno malom broju, nisu bez značaja u ovom ansamblu. Ma da imamo apstraktnih reči, uočljivo je ipalc da je zastupljena uglavnom materijalna kultura i proizvodnja, a manje, ili skoro nikako, duhovna kultura, što se može, verovatno, pro-tumačiti i dosta niskim stadijem ove kod Istrorumuna. S tim u vezi se valjda može dovesti i činjenica da je usmena književnost, a naročito bajke, dosta razvijena ovde. 10.0. Gornji zaključci nameču, medu ostalima, i reviziju dosadašnjih stavova s odnosom na dosadašnje ocene o slovenačkim elementima u istrorumunskom, i to naročito pod dva vida: a] s odnosom na brojnost delovi tela (i fiziološki procesi) nepromenljive reči arhitektura kuče (i sela) insekti prirodni procesi brojevi apstraktne i menice životinje delovi stana 9 9 7 6 6 6 6 4 3 svega 56 92 Radu Flora ovih elemenata, i b] takocîe i, samim tim, s odnosom na značaj istih. Ovo tim pre što su ranije izražena mišljenja bila manje-više negativna.60 10.1. Posebna korekcija koja se nameče tiče se same geografije ras-prostranjenja ovih leksičkih elemenata. Bez nekog lingvističkog atlasa, a ii situaciji kada večina postojecih glosara ne daje nikakve izoglose, istraživači su pošli od dveju konstatacija: a] da je mesto Zejane naj-isturenije prema severu i, shodno tome, najviše izloženo slovenačkom uticaju; b] draga, pogrešna premisa, bila je ta da izmecîu severne grupe govornika (Zejane) i one južne, iz doline Raše, nema nikalcvog kontakta (i razlozi čisto geografske prirode), te cía su, opet, slovenački elementi ograničeni islcljučivo na Zejane. 10.1.1. Naročito MALGI, a donekle i lokalizaeije koje daju M. Bartoli i A Glavina (a pud Puçc. SI III, pass.), jasno ukazu ju — ma da još uvek nepotpuno ili ekshaustivno — da se slovenački leksički elementi nalaze i u mestima u dolini Raše, na podnožju Učke. Jedino bi možda mogla ostati još konstatacija da je ovaj uticaj jače izražen u severnoj zoni (Zejane), ali nije nipošto isključen ni u južnoj. 10.2. Izvesne poteškoče zadaju nam jedino neke nesigurne etimologije, ali one nipošto ne obezvreduju gornje konstatacije. Mogle bi ih samo, verovatno, suziti količinski. Ali ne zaboravimo da, s druge strane, još uvek posto ji, i ne mala, mogucnost proširivanja ovog obima novim, dosad neidentifikovanim materijalima. Rezumat ÎMPRUMUTURI LEXICALE DIN LIMBA SLOVENA ÎN ISTROROMÂNA în partea introductiva, autorul vorbeçte despre starea actúala a istroromânei, despre contactele lingvistice çi interferente, respectiv bilingvism ca o consecintâ a acestora, respectiv, plecînd de la materiale istroromâne, scoate în evidenta únele postúlate de lingvisticá generala (relatia limbâ-dialect, situatia enclavelor lingvistice, cliestiunea limbilor mixte, disparita limbilor a.). Apoi se trece la considerarea lexicului ca atare, constatîndii-se circa 50 % de elemente lexicale de origine slavâ, în care sînt incluse çi cele din limba slovena. Cu privire la acestea din urma, era înaiiite, evident, o mica neîntelegere acestea neglijîndu-se (chiar çi din partea autorilor contemporani). Studiul de fatâ trebuie sa îndrepte tocmai aceste din urma vederi. Cu ajutorul textelor publícate anterior, §i a anchetelor proprii, autorul propune o lista de circa 300 elemente lexicale slovene în istroromâna. Este, apoi, înçiruitâ o lista concreta (de la BABA la Z«ÂIFA, în ordinea alfabética), cu sensul cuvintelor, exemple în frazeologie (eu indicarea izvoarelor) çi cu etimonul din limba slovena (eu aceleaçi elemente) pus alâturea. în partea finala, aceastâ lista de cuvinte este supusa discutiei: etimología slovena a unor cuvinte este îndoielnica; áltele se confunda cu cuvinte similare sîrbocroate; cel mai greu este a face o distinctie neta în domeniul germanis-melor, a celor preluate, eventual, în mod direct (în timpul dominatiei austro-ungare), respectiv a celor provenite în mod indirect, prin slovena. 60 V. malo više (5.1. i 5.2. i bel. 43—45). 93 Lingüistica XII ín concluzie, húndu-se ín considerare §i variantele lexicale (descoperite discútate de autor) exista: 305 imprumuturi lexicale, 55 variante ale lor. Dintre acestea (prima categorie), avem: 201 etimologii sigure, (circa) 60 nesigure, (circa) 40 discutabile. Ultímele consideran ale autorului ating §i distingerea in cadrul acestor imprumuturi (ipoteticá, natural) a cuvintelor din fondúl principal restrictiv (75), respectiv din cel ceva mai extins (210 cuvinte). ín fine, este redatá o delimitare temática a acestor imprumuturi, care are, in partea de sus, urmatoarea infatuare: obiecte casnice 26 plante ?i flori 25 agricultura, cresterea vitelor, carbunarit 21 cuvinte abstracte 19 religie ?i obiceiuri etc. 15 5>i aceste delimitan lexicale sínt, la ríndul lor, comentate §i apoi trase concluziile finale. 94 CDU 808.63 — 54 Anton Grad Ljubljana K ETIMOLOGIJI SLOVENSKE BESEDE KRIŽ Da je treba iskati izvor za slovensko besedo križ — kot tudi za lirv. križ, češ. križ in poljski krzyz (1) — v latinski besedi cruce(m), acc. sg. od crux, je ugotovil že Miklošič EW 141; toda medtem ko je bil Miklošič mnenja, da slovanski refleksi latinske besede cruce(m) temelje na stvn. chruzi, chriuze (9. stoletje) kot posredniku med latinsko besedo in slovanskimi njenimi refleksi, so drugi lingvisti (2) rajši mislili na romansko, specialno ladinsko (retoromansko) posredovanje, in to iz razloga, da iz stvn. chruzi ni razložljiv ž v besedi križ. Tako Berneker, l. c., upravičeno pripominja, da pot izposoditve še ni točno ugotovljena niti niso glasovne razmere oziroma glasovni razvoji še popolnoma jasni; Bartolijeva hipoteza, l. c., ki skuša najti osnovo za križ v beneško-ladinski polliterarni besedi kriiz (< lat. crucem), ki bi sama bila rezultat križanja ljudske oblike krož (< croce < cruce) in cerkvenega latinizma kriiks ( k' ~>t' > is) in malo za tem (morda že na stopnji t') sonorizacija te afrikate v dž oziroma (z asimilacijo dentalnega elementa) ž (8); obe ti 4 Gl. Th. Gärtner, Handbuch der rätoromanischen Sprachen und Literatur, Halle 1910; G. Rohlfs, Romanische Philologie, II. Teil, p. 197, Heidelberg 1952; G. Marchetti, Lineamenti di grammatica friulana, p. 11, Udine 1967. 5 Za furlanski izvor naše besede sta se opredelila tudi Sturm, Refleksi romanskih palataliziranih konzonantov, ČSJKZ VI 51, ter Skok, Etimološki rjec-nik srpskohrvatskog jezika II 202; IColarič, Freisinger Denkmäler, München 1968, str. 91, domneva izvor v beneškem kru/yž (iz cruge) — morda točnejše croge —, kar je konec koncev isto. Kiparsky — v Atlante italosoizzero, karta 790, točka 398 — misli na istroromanski icruže kot izvor naše besede, a tja je beseda mogla priti samo iz Ogleja (v starem dalmatskem romanskem govoru je lat. cruce(m) dobil refleks kraule, torej z nepalataliziranim in nesonariziranim in-tervokaličnim c!). 0 Ne bi se torej strinjali z Bartolijevim mnenjem, 1. c., da še v 9. stoletju Benetke — bolje rečeno Oglej — ne bi bile dale nobene svoje besede balkanskim Slovanom. 7 Gl. Meyer-Lübke, Grammatik der romanischen Sprachen I 52, 120. 8 Podrobneje o palatalizaciji konzonanta c pred e, i ter o sonorizaciji inter-vokaličnih nezvenečih konzonantov gl. Sturm, o. c., p. 45ss, ter Idem, Romanska lenizacija medvokaličnih konzonantov in njen pomen za presojo romanskega elementa v slovenščini, ČSJKZ VII 21ss, kjer je navedena tudi ostala literatura o teh dveh važnih jezikovnih spremembah. V beneškem dialektu je inter-vokalični c v vlglat. croce prispel do z (iz afrikate dz), prim. današnji beneški refleks crose (izg. kroze), gl. Boerio, Dizionario del dialetto veneziano 210; tudi na furlanskem teritoriju se je poleg afrikate dž ponekod razvila afrikata dz iz intervokaličnega c, pozneje z, a po onemitvi končnega nepoudarjenega vo-kala e (v 12. stoletju) je ta končni zveneči z prešel v nezveneči s, torej cros, kar navaja II Nuovo Pirona, Vocabolario friulano 199. Glede ž in z gl. tudi 96 Anton Grad spremembi sta bili v dobi prihoda Slovencev v neposredno soseščino z Romani (Furlani) že izvršeni (sonorizacija najkasneje v drugi polovici 6. stoletja), talco da se je stara furlanska oblika klasično latinskega cruce(m) glasila krodže, krože; ta oblika bi v nasprotju s stvn. chruzi zadovoljivo pojasnila ž v slovenski in hrvatski izposojenki križ. (9) Prav z zgodnjo izposoditvijo besede križ, kot smo jo omenili zgoraj, pa je bil pogojen tudi nastanek poudarjenega i v naši besedi, ki je v slovenščini nastopil namesto furlanskega o; mislimo namreč, da je tudi v tej zgodnji izposojenki — podobno kot v prav tako ali še starejših izposojenkah, kot so krajevna imena Rim, bystrZ > bister, rom.-lat. lactuca > ločika, lat. osnova muru(m) > Mirje, Mucula (zapis Mugla iz leta 931, 933, Kos, Grad. II 379) > slov. Milje, it. Muggia, lat.-furl. TJ din >Videm, Tra-guriu > hrv. Trogir, germ. *huza > hiša, germ. tuna > tin (lesena pregrada, stena), krajevno ime Tinje na Koroškem. Za prehod o > u > y > i navaja Ramovš za gotski dolgi o, podoben dolgemu slov. u, besedo mota > slov. muto >myto, slov. mito, mita, pod-mititi, a za latinski izvor i-ja iz o navaja Vondrák primer pastir < pa- Rohlfs, Historische Grammatik der italienischen Sprache und ihrer Mundarten I 347. Naj še dostavimo, da imamo glede -c- sličen razvoj kot v croce > križ še v dveh cerkvenih besedah, namreč kaleže < calice(m), kelih, ter papež, ki jo Meillet razlaga kot rezultat pomešanja besed papa + pontefice. Težko bi se pa strinjali s Šturmovo domnevo o eventualnem iliro-traškem posredovanju, ki bi mu — mislimo, da čisto po nepotrebnem — pojasnilo i < u kot tudi g lat. cruce(m), gl. Kluge, Etymologisches Wörterbuch der deutschen Sprache,7 265. 9 O težko vzdržljivi Skokovi hipotezi, Južnoslovanski Filolog VIII 52 ter Zeitschrift für romanische Philologie 50, 510ss, da bi Slovenci ter Hrvati ob naselitvi v svoji novi domovini naleteli na izgovor kroge, torej š še nepalatali-ziranim, a že sonoriziranim intervokaličnim latinskim -c-, gl. Šturm, Refleksi, GSJKZ VI 47, ter Grad, Deila palatalizzazione di c latino intervocálico nel dialetto veneziano, v reviji Italia Dialettale IX (1933), p. 230 ss. 7 — Lingüistica 97 Lingüistica XII stur < lat. pastore(m). Za prehod u > y >i gl. Ramovš, Slavia I 27. (10) Za verjetnost razvoja o > u (> y > i) govori paralelizem razvoja romanskega dolgega zaprtega, ozkega e, ki so ga Slovenci slišali kot i ter ga substituirali s svojim i v najstarejših izposojenkah, prim, golida < < starofurl. galeda, danes gialede < galleta, REW 3656, miza < rom.-lat. mesa, ki. lat. mensa, krajevno ime Sužid i, kot v tistih z razvojem dolgega ozkega o > u > yt> i, pa gre za zelo stare izposojenke, ker, kot že rečeno, vemo, da je slov. y prešel v i že pred koncem 10. stoletja, a v ta i/ je moral še pravočasno preiti tudi naš dolgi u iz dolgega zaprtega o. Zato naši besedi cruce precej podobno konstruirana latinska beseda duce(m), acc. sg. od dux, v slovenskem refleksu doz, hrv. duž(d) t. Za zgodnjo izposoditev besede križ bi morda našli potrditev tudi v 2. brižinskem spomeniku (Adhortatio a d poenitentiam), kjer v 89. vrstici čitamo izraz svetikruz (svetieruz); medtem ko Miklošič, Nahtigal in Ramovš (11) čitajo besedo eruz kot Kristus ter pripisujejo napisani eruz pisarjevi pomoti, pa Vondralc in Jagič ter verjetno tudi Kolarič (12) vidijo v zapisanem eruz že naš križ, čemur bi tudi mi pritrdili. Tudi če gre pri zabeleženem eruz dejansko za pomoto — Ramovš sam pa pravi (Z. c.), da si težko razlaga, kako je moglo priti do take pomote —, pa se nam vendarle zdi, da posredno tudi ta eventualna napaka dokazuje, da je moral pisec tega spomenika poznati tudi že besedo križ; sicer se pa tudi Ramovšu zveza sveti križ zdi bolj jasna in bolj običajna kot sveti Kristus na navedenem mestu, zato meni, da pridevnik sveti spada k pred-idoči besede gozbod (gospod) — kot npr. tudi v 9. vrstici 3. brižinskega spomenika — vendar je za tako razlago le nekoliko čudno, da ga je pisec napisal spojenega z besedo eruz. Po našem mnenju je izraz svetikruz figurativno in simbolično rabljen za križanega Kristusa. Tej naši domnevi bi ugovarjalo dejstvo, da se je nastanek brižinskih spomenikov (tudi našega 2. spomenika) doslej stavil v konec 10. ali začetek 11. stoletja, ko bi torej že morali imeti refleks križ, t. j. že i iz y ö > > e > i, kar pa se nam zdi manj verjetno. 11 Gl. Miklošič EW 144, Ramovš, Slavia I 36. 12 Gl. Vondräk, Fris. pamatky 30 in Altkirchenslavische Grammatik,2 p. 641; Jagič,Entstehungsgeschichte2 356; Kolarič, Freisinger Denkmäler, p. 253 s. v. smeti. 13 Iz tega razloga mora Vondrak, Altkirchenslav. Grammatik,2 p. 80„ besedo kruž v 2. brižinskem spomeniku — ki naj bi po njegovem mnenju datiral iz konca 10. ali začetka 11. stoletja — razložiti kot obliko nekega dialekta, v katerem u ne bi bil prešel v y> i, temveč bi bil ostal u. 98 Anton Grad ne gre za izvirnike, za prvopise, temveč za prepise, ki so morda sami tudi prepisi prejšnjih prepisov (14) in novejše raziskave (15) so s precejšnjo verjetnostjo pokazale, da je treba nastanek 2. brižinskega spomenika iskati v bližini Ogleja ter da prva formulacija tega spomenika sega v mnogo starejšo dobo, najmanj v čas okrog leta 800, verjetno pa še prej, ko bi naša beseda še bila lahko imela glasovni refleks kruž — lahko pa je takrat zapisani u predstavljal že nastali y < u — (torej s še Ramovšu »zagonetnim« u, ki smo ga zgoraj skušali razložiti kot substitucijo za vulgarno latinski poudarjeni dolgi zaprti o). Seveda pa tudi ni nemogoče, da je pri pisavi cruz v ohranjenem prepisu iz 10. sli iz začetka 11. stoletja treba računati tudi z vplivom (klasične) latinske besede crux (z u), kot je tak vpliv npr. prevladal v španščini in portugalščini, kjer imamo pol učeno obliko cruz namesto pričakovane ljudske oblike croz. Če so naše gornje razlage ter zaključki pravilni, bi zabeleženi kruz (= križ) v drugem brižinskem spomeniku predstavljal tudi nov, dodaten dokaz k hipotezi Iv. Grafenauerja in R. Kolariča o nastanku tega spomenika na ozemlju oglejskega patriarhata v skrajnem jugozapad-nem slovenskem področju, od koder so ga pozneje prenesli v Karan-tanijo; prav tako pa je tudi s tega področja tja prišel naš cerkveni izraz in izposojenka križ, ki si je morda — verjetno preko starocerkvene slo-vanščine, a to vprašanje prepuščamo v rešitev slavistom — utrla pot k ostalim katoliškim Slovanom. Résumé DE L'ÉTIMOLOGIE DU MOT SLOVÈNE KRIZ L'origine du mot slovène križ (croix f.), terme ecclésiastique, est à rechercher dans le mot latin cruce(m), acc. sg. de crux. Selon l'auteur du présent article, le mot serait entré en slovène, ainsi qu'en croate istrien, aussitôt après l'établissement des Slaves dans la partie sud-ouest du territoire slovène actuel (aux environs de 580). Il y était entré par l'intermédiaire de l'ancien frioulan, parlé en Aquilée, centre ecclésiastique très important et aussi sans aucun doute le principal point de départ de la cliristianisation des Slaves limitrophes — encore païens —. En ancien frioulan de la fin du 6e siècle, le mot latin cruce(m) avait déjà abouti à la forme palatalisée et sonorisée de croge (pr. kroge), avec l'o tonique long et fermé et la consonne sonore 3 qui explique la consonne ž du mot slovène. Emprunté au frioulan — peut-être déjà au cours du 7e siècle — le mot croge a subi dans la prononciation slave la substitution de la voyelle tonique 14 Gl. Ramovš — Kos, Brizinski spomeniki, str. 7. 15 Gl. Iv. Grafenauer, Karolinška kateheza ter izvor Brižinskih spomenikov, p. 47s, ter Kolarič, Preis. Denkmäler, p. 77, ter Id., Slovenci in glagolica, v Zborniku za filologiju i lingvistiku XIII/1, Novi Sad 1970, p. 77s.; Kolarič postavlja prvo formulacijo 2. brižinskega spomenika najmanj v začetek 8. stoletja, če ne že v drugo polovico 7. stoletja. 99 Lingüistica XII o par un u long qui, comme Vu long indo-européen et celui des mots empruntés de bonne heure au latin, au roman ou au germanique, n'a pas tardé à passer en > i avant la fin du 10e siècle: cfr. ie. bhus-ro > byster > slov. bister, rom.-lat. lactuca > slov. ločika, lat.-frioul. Udin > slov. Videm (ville au Frioul), germ. *huza > slov. hiša, etc. Un emprunt si ancien du mot križ au roman (frioulan) pourrait être, de l'avis de l'auteur, aussi prouvé par l'expression sroetikruz (= sveti križ, la croix sainte) dans le 2 e monument de Freising (Adhortatio ad poenitentiam) ; les récentes recherches sur l'origine de ce texte ancien ont, avec juste valeur, démontré que la première formulation du texte pourrait remonter aux environs de l'an 800, ou peut-être même avant, et qu'elle fut écrite au voisinage d'Aqui-lée. Or, à cette époque-là, le mot frioulan croge avait pu avoir encore en Slovène la forme kruž, notée dans le texte en question. Toutefois, il serait possible de supposer que le mot kruž noté dans la copie de la fin du 10e siècle ait subi l'influence exercée par le mot latin ecclésiastique crux (pr. kruks), donc avec u (= ou), sur la graphie du mot križ. C'est de la partie sud-ouest du territoire slovène (dans le voisinage d'Aqui-lée) que le mot d'emprunt križ est passé (au 9e siècle) en Carinthie et, plus tard, probablement par l'intermédiaire du vieux slave ecclésiastique, peut-être aussi en tchèque (križ) et polonais (lcrzyz), langues des Slaves catholiques. Pour de plus amples détails se reporter aut texte slovène original. 100 CDU 808.63 — 6 Milan Grošelj, Ljubljana GRIBLJE Za kraj ob Kolpi vzhodno od Črnomlja pri Pleteršniku in v Slovarju slov. knj. j. ni ustreznega apelativa, pač pa je v gradivu za ta slovar v Inštitutu za slov. j. pri SAZU listek za toponim. Tam navedena literatura izvaja Griblje iz groblje in primerja narečni mij nam. moj. Shrv. slovarji navajajo za besedo griblja pomen »brazda«, plural torej »brazde« in tako pridemo do pomena »kos obdelane zemlje«, ki ga ima beseda griblja v singularu (!) in pluralu v latinsko pisanih shrv. virih. Teh očividno pisci shrv. slovarjev še niso izkoristili. Naj mi bo dovoljeno tu opozoriti na Lexicón latinitatis medii aevi lugoslaviae vol. I (A — K), Zagreb 1973, ki seveda upošteva tudi slovenske vire. Drugi del je že pripravljen in se deloma že tiska. (Pripravlja se pa že tudi gradivo za slovar latinščine novega veka.) Na str. 519 s. v. gribglia, gribilia, f. prinaša naslednje: »(serb.-croat. greblja, griblja) — areola, partícula terrae cultae: lijeha, komadic obradene zemlje.« Iz virov navaja dva primera (morda jih je celo več, toda slovar prinaša le najvažnejše): Kolendic P., Slikar Juraj Čulinovic u Šibeniku 167/9, a. 1499: ... ipse Raddacius teneatur dare medietatem vini, musti et omnium aliorum fructum (!) in gribglia ... (Tu je tudi konjunktiv ieneaiur namesto indikativa, lcar navaja prof. St. Škerlj v tej reviji XI, 14.) Najemniška pogodba določa — podobno kot ona, ki jo citira prof. Škerlj 1. c. 22 —, da mora najemnik dajati »polovico vsega pridelka na zemljišču«. Drugi primer rabi besedo v pluralu — na uvodoma omenjenem listku za Griblje se načenja vprašanje, ali je beseda Griblje sg. n. ali pl. f. —: Smičiklas T., Codex diplomaticus regni Croatiae, Dalmatiae et Slavoniae XIV 556/35, a. 1373: ... dictus laborator dare tenetur et debeat (! — zanimivo za tezo prof. Skerlja, če je seveda sploh potrebno še kaj dodajati gradivu, ki ga je zbral) dicto locatori quartam partem omnium fructuum ex ipsa vinea proveniencium in gribiliis... Argumentom Nomen loci slov. Griblje proprie «areolam, particulam terrae cultae» sigui-ficat, ut ex fontibus croaticis apparet. 101 CDU 805.0 - 56 Josip Jemej Zagreb GIUDICATIVI E ENUNCIATI MODALI In una classificazione razionale dei tassemi1 che si propone di abbrac-ciare in maniera esaustiva tuiti i componenti funzionali della frase2 s'in-contrano alie volte difficoltá nel differenziare determinati modi espres-sivi o intercalan che si ribellano a ogni classificazione tassematica. Infatti, accanto a espressioni del tipo: a) secondo la mia opinione, a rigor di termini, foriunatamente, per fortuna, da un punto di vista pratico purtroppo, disgraziatamente, naturalmente o analoghi enunciati in forma verbale, come: b) a diría schietta per quanto io ne sappia a quello che (mi) sembra che indicano in ambo i casi una presa di posizione del parlante, un suo giudizio periférico3 e rientrano per ció stesso nella categoria tassematica dei giudicativi, incontriamo spesso nella frase locuzioni e modi espressivi che si distinguono in maniera piú o meno chiara dalla categoria indicata. A tale tipo espressivo appartengono in genere i vocativi (qualora non abbiano altra funzione nella frase), le particelle si e no (che pero possono 1 Col nome di tassema indichiamo ogni componente sintattico della frase, portatore di funzioni logico-sintáttiche. II tassema puó essere rappresentato da una o piü unitá lessicali. A differenza del tassema, il sintagma e l'unione di due elementi eterofun-zionali e non ha funzioni nella frase. Esso non puó mai essere rappresentato da un único elemento lessicale. 2 La classificazione dei tassemi impostata in base agli studi e alie ricerche di M. Regula prevede in tutto dieci tassemi: i. Soggetto, 2. Predicato, 3. Attri-buto, 4. Apposizione, 5. Oggetto diretto, 6. Oggettoide, 7. Avverbiale, 8. Circo-stanziale, 9. Predicativo libero, 10. Giudicativo. 3 M. Regula — J. Jernej, Grammatica italiana descriitiua, Bern-München, 1965, p. 244. 103 Lingüistica XII anche sostituire frasi intere), certe esclamazioni, molti avverbi, numerali in funzione particolare (primo, secondo ...) e finalmente parole introdut-tive, intercalan, espressioni nominali e verbali, quali, ad esempio: a) ecco, dunque, in primo luogo, tra a Uro, caro mió, amico mió, insomma, al contrario, letteralmente, per esempio, alia fin fine, in altri termini b) detto tra noi, mi permetta di diré, Lei comprenderá, detto ira parentesi, come diré, s'intende, vedi, vede, ripeto, tutto sommato Giá questi pochi esempi ci dimostrano che si tratta in realtá di enun-ciati aventi una certa affinitá funzionale coi veri giudicativi e che sono perció stesso classificabili nella categoria del décimo dei tassemi come una sottospecie di esso. R. A. Hall in casi analoghi parla, di «clausole minori»,4 quando, come nel gruppo a), non vi siano contenuti predicati. Per noi potrebbero chia-marsi «enunciati modali». Essi, a differenza degli avverbiali, non si ap-poggiano a un verbo, ma stanno a sé riferendosi alia frase infera. II décimo dei tassemi comprenderebbe quindi due tipi di enunciati: 1. i giudicativi veri e propri 2. gli enunciati modali Ya detto súbito che una divisione netta fra i due gruppi si rende alie volte difficile e la classificazione indicata andrá studiata ancora nei suoi dettagli. Comunque una categorizzazione di questi tipi espressivi si rende necessaria sia per ragioni teoriche che per motivi didattici. Da un punto di vista semántico e prescindendo dalle differenze di struttura esterna, gli enunciati in questione si possono suddividere in alcuni sottogruppi a seconda che indichino:5 1) possibilitá e supposizionc: forse, potrebbe darsi, probabilmente, per quanto io ne sappia, secondo la mia opinione, comunque; 2) convinzione: sicuramente, senza dubbio, certamente, naturalmente, evidentemente,assolut ámente, ne sono certo; 3) compartecipazione, affettivitá: purtroppo, disgraziatamente, fortunatamente, per fortutia; 4) rafforzamento, intensificazione dell'elocuzione: a diré il vero, a diría schietta, francamente parlando, alia fin fine, s'intende, bisogna dirlo, nel vero senso della parola, in altre parole, tutto sommato, a rigor di termini; 4 La struttura delVitaliano, Roma 1971, p. 210—219. 6 Per uua divisione delle «parole modali» («modalne reči») cfr. Igrutin Ste-vovič, Funkcionalna gramatika srpskohrvatskog jezika, Beograd 1960, pagg. 160—162. 104 Josip Jernej 5) un rivolgersi diretto all'interlocutore: vedi, vede, Lei mi comprende, simmagini, mi čreda, si figuri, te lo dico (glielo dico) francamente, (mi) scusi, mi permetta di diré, detto tra noi, glielo assicuro, ripeto; 6) enumerazione: primo, secondo, terzo..., poi, in seguito, tra altro, per esempio, finalmente; 7) delimitazione e precisazione: in parte, effettivamente, per lo meno, com'é noto, senza esagerare, né piú né meno, in media, da un punto di vista prático; 8) intercalari, parole vuote del discorso: come diré, s'intende, per cosi diré, caro mió, detto tra parentesi; 9) rimando a un'opinione autoritativá: secondo il De Sanctis, a detta del Croce, come leggiamo in Dante. Non é sempre possibile delimitar con esatteza l'appartenenza di un enunciato a un gruppo piuttosto che a un altro. Casi di bivalenza si riscontrano qua e la come, ad esempio, tra gli enunciati compresi nei gruppi 4 e 7. Comunque, questo primo tentativo6 di una classificazione si é reso necessario per fare un po' d'ordine in una classe di tassemi e di para-tassemi meno studiata delle altre. Diagnosi piú precise potranno un giorno fornire risultati meno imperfetti e possibilmente esaustivi. Sadržaj U članku autor predlaže za talijanski jezik klasifikaciji! modalnih riječi polazeči od »judikativa« koji, prema učenjima M. Regule, predstavlja jedan od funkcionalnih dijelova rečenice. 6 Non mi risulta che un tentativo analogo sia stato fatto finora per l'italiano. 105 CDU 805.0 — 3 loan Klajn, Beograd CARDUCCI E IL LINGUAGGIO POETICO TRADIZIONALE É indubbio clie Giosue Carducci si trova a una svolta nello sviluppo del linguaggio poético italiano. Prima di lui, alia conclusione del regno piu che quadrisecolare della lingua petrarchesco-bembiana, i primi ro-mantici avevano proclamato la necessitá di rinnovare, fra l'altro, anche il linguaggio della poesia. Ma il peso della tradizione era troppo grande perché essi, con le loro modeste personalitá poetiche, potessero attuáre un vero sovvertimento. II Berchet adoperó qualche parola non ammessa nel lessico poético piu tradizionalista, ma il fondo del suo linguaggio rimase decisamente áulico, con speme, desire, piéta, veglio, assiso, dié, sieno, fea, mancar, se guio, rimanmi, nosco, il difende, ei preferse e simili anticaglie.1 Nel Prati, gli elementi nuovi stonano ancora di piu contro lo sfondo tradizionale;2 l'Aleardi, poi, «segna un netto ritorno alia tradizione».3 La generazione successiva al Carducci, invece, é dominata dal Pascoli, nella cui poesia non rimangono che rare tracce degli arcaismi ereditati. Anche per ragioni cronologiche, quindi, calcolando una specie di media aritmética, potremmo aspettarci di trovare nella lingua del maremmano una uguale mescolanza del vecchio e del nuovo. Basterebbe a garantircelo, da una parte la prepotente originalitá del poeta, mal disposto a riprendere da chiunque modelli linguistici giá pronti, dall'altra il fatto che la sua creazione di un linguaggio proprio e personale era 1 V. Elwert, W. Th., La crisi del linguaggio poético italiano nell'Ottocento, in Saggi di letteratura italiana (Studien zu den romanischen Sprachen und Literaturen, Band III), Wiesbaden 1970, p. 112—113. Le «parole dell'uso comune» che l'Elwert trova nel Berchet non sono affatto rivoluzionarie: pioppi, stenti, collo, buio, preghiera, sposa, rossore, bacio, giorno, affetti; inoltre «termini tecnici moderni e medievali: bandiera, squadre, brando, tricolore, elmetto, cocear dai. Cesare de Lollis (Berchet, in Saggi sulla forma poética italiana dell'Otto-cento, Bari 1929, p. 38—40) dice che la lingua del B. é «il piu strano mostro che si possa immaginare», in cui «elementi vecchi e nuovi tornano ad agitarsi in-compostamente», e riportando alcuni degli arcaismi sopra citati commenta: «Tutto codesto vecchiume é pel Berchet moneta corrente». 2 De Lollis, op. cit., 55; Migliorini, B., Storia della lingua italiana, Firenze 1963, IV ed., 603. 3 Elwert, op. cit., 114. 206 Lingüistica XII ferinamente, programmaticamente basata sul rafforzamento della tra-dizione classica. Questa è infatti l'impressione clie numerosi critici lianno ricavato dalle loro analisi della lingua cardueciana. Giulio Bertoni la definisce «insieme antica e moderna», precisando che «le parole non sono nuove; non sono nuove le locuzioni, attinte spesso ai classici latini e italiani; ma è nuovo il timbro, è nuovo il linguaggio del poeta.»4 «La tradizione lingüistica,» osserva il Devoto, «è per il Carducci, a p e r t a. È aperta non soltanto alie parole ornanti, tradizionali, che, data la sua prepa-razione letteraria, non sorprendono. È aperta ai neologismi, ai dialet-tismi, ai barbarismi, ai volgarismi».5 II Paparelli dimostra che il C. è ugualmente lontano dai romantici e dai classicisti, dal manzonismo e dalla tradizione accademica, in quanto riconcilia i poli apparentemente opposti della lingua d'arte e della viva parlata toscana.6 II De Lollis trova nel nostro «i più forti arcaismi lessicali, morfologici, sintattici... nella coniugazione si direbbe che le forme arcaiche o poetiche prevalgono addirittura sulle normali», ma anche espressioni volutamente moderne, quasi giornalistiche, in una forma fonetico-metrica non ámmissibile nella poesia tradizionale.7 E molti citano l'ambigua dichiarazione dello stesso poeta: «Odio la lingua accademica che prevalse in molte opere poetiche degli ultimi secoli; ma amo, adoro la lingua di Dante e del Petrarca, la lingua de' poeti popolari del quattrocento, la lingua degli elegantissimi poeti del cinquecento, la lingua de' poeti classici dell'ultima età» (Ed. nazionale, vol. XXIY, 257). In realtà è molto difficile daré un giudizio sulla novità o meno della lingua del Carducci. Se partiamo dall'impressione generale lasciataci da una lettura estensiva delle sue poesie, siamo tentati di dire che questa lingua è, si, molto più viva e moderna di quella dei suoi predecessori. Ma appena cominciamo a sfogliare il testo, scopriamo con sorpresa che non c'è aulicismo o arcaismo poético che non vi ricorra práticamente a ogni pagina. Si potrebbe osservare, e giustamente, che il linguaggio di un poeta non è uguale alla somma dei morfemi e dei semantemi adoperati, che esso è inscindibile dallo stile, dal pensiero e dalla forma poética in genere. Ciô nonostante ci è parso utile eseguire un'analisi puramente lingüistica della poesia carducciana, una specie di inventario che riunisca in forma sintética e schematica tutti gli elementi derivati dalla tradizione aulica. Tale método ovviamente non pretende di fornire una soluzione 4 Bertoni, G., La lingua poética di Giosue Carducci, nel vol. collettivo Carducci, discorsi nel centenario della nascita, Bologna 1935, p. 96 e 101. 5 Devoto, G., Giosue Carducci e la lingua italiana, nel vol. collettivo Carducci, discorsi nel Cinquantenario della morte, Bologna 1959, p. 238. 6 Paparelli, G., Carducci e il Nouecento, Nap olí 1953, p. 33—45. 7 Op. cit., 107—108 e 111—112. Giá prima di tutti questi critici, un analogo giudizio é stato espresso dal Pascoli: «Carducci ha dato all'Italia nuova la sua nuova lingua, portentosa, né aulica né volgare, e l'uno e l'altro» (Prose, ed. Mondadori, 1952, vol. I, 412). 108 loan Klajn completa, ma siamo convinti che delle due facce del problema, esso possa rischiararne almeno una. Trattandosi di un periodo relativamente vicino a noi, della cui lingua abbiamo numerosi documenti non solo letterari e nel quale la prosa, almeno, si avvia decisamente verso l'espressione realistica e moderna, non é difficile fare questa distinzione fra «arcaico» e «nuovo», sia nel lessico che nella morfologia.8 Tuttavia la nostra analisi resterá forzata-mente incompleta sotto almeno due riguardi. Primo, non potremo fare altro che un breve accenno alia sintassi e aH'ordine delle parole, che richiederebbero una trattazione particolareggiata e un método specifico. Secondo, in un poeta multiforme quale il C. sarebbe necessario distinguere fra gli aulicismi ormai assimilati, divenuti parte integrante del suo linguaggio, senza i quali egli non avrebbe potuto cantare, e le altre espressioni letterarie úsate a scopi arcaicizzanti, per evocare un'epoca o uno stile, un preciso «color del tempo»: «parole poetiche» le prime, «parole storiche» le seconde. Questa ultima funzione degli arcaismi é fácilmente individuabile nelle poesie giovanili scritte alia maniera degli stilnovisti, p. es. Questa é l'altera giovinetta bella / che tragge seco onesta leggiadriama la distinzione diventa quasi impossibile con la poesia satírica dei Giambi ed epodi10 o con le creazioni del poeta-vate degli ultimi anni. L'unica cosa che possiamo affermare con certezza é che nelle poesie liriche di argomento personale gli arcaismi «storici» sono assenti; pur-troppo il limite tra queste poesie e le altre diventa sempre meno preciso 8 Mancano purtroppo una grammatica e un vocabolario del linguaggio poético áulico, lacuna che ci proponiamo di colmare in parte in un altro lavoro. Per ora non ci sono che le brevi indicazioni in Migliorini-Chiappelli, Elementi di stilisíica e di versificazione italiana, Firenze 1958, VIII ed., 119—132, e la lista di esempi lessicali nell'opera citata di Elwert. 9 Questi versi sono citati dal Bertoni (op. cit. 90), che offre anche esempi del Carducci petrarcheggiante (né v'invidio, beati, il paradiso...) e foscoleg-giante (qui dove irato, agli anni tuoi novelli, / sedesti a ragionar col tuo do-lore...). Si vedano anche le citazioni quasi letterali di Dante, del Tasso, del Foscolo e di altri, tróvate íiei testi carducciani da Antonio Baldini (Fine Otto-cento, Firenze 1947, p. 256—259). «Era talmente satura», dice il Baldini, «la memoria del poeta, di tutta la poesia italiana, che magari inconsciamente se ne ritrovava i segni sotto la penna piú corrente». 10 La poesia «giambica» presenta anche questa particolaritá: che l'intenzione satirica vi agisce alio stesso tempo come elemento innovatore e arcaicizzante. Da una parte, questo genere di poesia presuppone l'uso di espressioni attuali e realistiche, che secondo il De Lollis cozzano «col fondo áulico della forma, rigorosamente áulico nel Carducci» (op. cit., 119); d'altra parte lo stesso principio di tale uso, essendo tradizionale, rappresenta per il C. un ritorno ai mo-delli berneschi e popolari toscani (si veda Borlenghi, A., Le ragioni della crisi delle forme e del linguaggio nella poesia italiana dell'800, Milano 1969, p. CVIII—CIX). Piú o meno simili ambivalenze si rispecchiano anche nei con-trastanti giudizi sulle Odi barbare, la cui lingua secondo il De Lollis é tutta «schifiltosa, distinta, schiva d'ogni valore realístico» (p. 134), mentre l'Elwert, polemizzando col suo prédecessore, vi trova «lina forte venatura di linguaggio realistico» (op. cit., 124 ss.)>. 109 Lingüistica XII nelle ultime raccolte, ed è típico del C. il gusto di introdurre anche in una lírica personalissima, quale Idillio maremmano o Davanti San Guido, frecciate polemiche contro l'Italia del suo tempo. Non abbiamo creduto necessario fare una completa statistica degli arcaismi lessicali e morfologici del C., quasi una «concordanza» delle parole adoperate. (Tale lavoro, tuttavia, se qualcuno potrà dedicarvi il tempo e lo sforzo necessari, risulterebbe certamente molto utile, in quanto la precisa cronologia fornita per tutte le poesie nell'Edizione nazionale permetterebbe di stabilire con matematica certezza le variazioni nell'uso dei singoli tratti arcaici o moderni délia lingua carducciana.) Ci siamo invece limitati a registrare un certo numero di esempi per ogni parola o particolarità grammaticale discussa, síorzandoci di mantenerlo il più possibile proporzionale, cioè pari a una frazione costante del numero totale, in modo da offrire un'indicazione della frequenza relativa del fenomeno in questione. Ci siamo serviti dei primi quattro volumi dell'Edizione nazionale, indicando per ogni citazione le iniziali del titolo della raccolta e la rispettiva pagina del libro. Si ha cosí: RSM = Rime di San Miniato (vol. I, p. 5—103); PV = Poesie varie (vol. I, 331—466); J = Juvenilia (vol. II, 3—241); LG = Levia gravia (vol. II, 281—374); GE = Giambi ed epodi (vol. III, 3—132) ; RN = Rime nuove (vol. III, 159—370); OB = Odi barbare (vol. IY, 5—147) ; RR = Rime e ritmi (vol. IV, 175—255). Non abbiamo tenuto conto delle poesie stravaganti, rimaste al di fuori delle raccolte (si tratta per lo più di poesie giovanili, già suficientemente rappresentate nelle prime tre raccolte). iV I dittonghi mobili permangono ancora in forme arcaiche quali pruova (RSM 32, LG 368, GE 23, RN 345), cuopre (GE 36), scuopri, scuopre (OB 12, 129), priega (RSM 56, PY 417), siegui (RSM 56, PY 449), niega, niegano (RSM 73, J 219, GE 22). La monottongazione di ud, che puô essere un arcaísmo ma anche un toscanismo, è molto frequente: novo (RSM 35, 90, J 14, 233, LG 316, RN 168, 329, RR 183, 243, 245: ma nuovo in RN 271, 317, OB 118 e altrove); move, mova, rimove (RSM 14, 74, LG 282, RN 249; ma muova in PV 392 e altrove); more, mora (RSM 18, 36 ecc., ma muore in LG 48, RN 328); scoia, scoíe, scoier (RSM 56, 99, RN 195 ecc., ma scuota, scuote e perfino scuoiesti in GE 73, OB 20, 114 ecc.); percoie (PV 368, ma percuotere OB 129); foco (LG 335); occhiaie vote (LG 332). Le forme cor(e) e cuor(e) si alternano costantemente, senza alcuna regola, lungo tutta la produ-zione carducciana: la prima in RSM 6, 17, 27, 51, PY 334, 345, 366, 400, 449, J 13, LG 281, 301, GE 4, 51, RN 206, 342, 359, OB 123, RR 175, 255 ecc.; la seconda in RSM 45, PV 381, LG 296, 305, 308, 349, GE 17, 28, 115 ss., RN 170, 188, 281, OB 24, 60, 131, RR 180, 211, 247 ecc. Esse si incontrano anche all'interno di una sola poesia (p. es. «Rimembranze di scuola», RN 266 e 267) o in due strofe consécutive (p. es. RR 211). In 110 loan Klajn questa incostanza nell'uso del dittongo il C. puo aver seguito l'esempio del Petrarca o di Dante.11 Rarissima invece la monottongazione di iè: poco mêle (PV 465). Le forme dei, ai, ecc., davanti ad altre finali in -i, sonó normalmente apocopate (come, del resto, in gran parte della prosa dell'Ottocento) : co tempi (RSM 15), de' tuo' amori (36), l'aurea / giovenil chioma e'rai (80), tra servi (83), que' marosi (PV 335), lu se' schiava (350), be' pensier d'amore (401), ira' lirici (J3), be' circoli (162), ne' bei piani (LG289), pe' campi e ne' verzieri (307), da' veiri (358), da' preti (GE 106), a' suoi be' di (107), contro i servi e' tiranni (RN 166), de' miei sogni (197), pe' verdi colli, da'cieli splendidi, / e ne' fiorenti campi (OB 116). Ma il Car-ducci, a differenza della poesia tradizionale, usa questa apocope anche alla fine del verso: oh quai tu se'? (LG 302), un pover uorn tu se' (Davanti San Guido), entrambe le volte in rima con me. Il troncamento in fin di verso è una caratteristica della poesia otto-centesca12 e in specie di quella carducciana, a cui spesso dà un aria di canzonetta, con rime come fior : amor (Pianto antico), filar : guardar (D. S. Guido), padrón : cicerón (GE 10), destrier : fier (59) assal : Qui-rinal (97) ecc.: si veda, per una serie di esempi, l'intera poesia In Carnia, RN 239—241. È normale il troncamento di -i: battaglier morenti (RSM 44), gli error cari (PV 461), i sentier tacenti (J 19), il nome de i maggior (214), la terra germoglia guerrier (236), i color (LG 282), i fior (310), astieni, astien la vergine / man (341), doman (GE 45), vision leggiadre (RN 174), dormono i cuor (OB 89). Si tronca anche il pronome affisso lo: tenetel chiuso (J 161), portal con suono (GE 8), scossel (41) rendimel (RN 349), ponendol (OB 21). Frequenti le elisioni, soprattutto dell'aggettivo preposto: italic'arte (RSM 12), mitic'oro (85), tropp'alto (LG 354), l'attonit'onde (GE 7), la-sciatemire (RN 281), rigid'aere (OB 112). Si elide, beninteso, anche l'ar-ticolo femminile plurale: l'ombre, l'erbe, l'aure (RSM 24), l'art i (RSM 91, PV 355), l'iberiche fiamme ( J 6), l'ulcere (GE 122), l'anime (OB 121). Appaiono quasi tutte le apocopi tradizionali : ve' per vedi (RSM 12, 49, PV 336), diè per diede (RSM 38, 50, PV 356, 376, J 163, 226, RN 166. 340, RR 187), fé per fede (LG 337, GE 42, RN 289), pié per piede (RSM 95, PV 347, J 207, GE 12, RN 175), vo per voglio (PV 399, 465, GE 3, 8, 63, RN 177, 219, 360, RR 212, 235), vèr per verso (LG 284, 368, GE 102, RN 280, OB 23, 53, 111). Cf. e sempre al solito mo tôlieranti, J 6. Lo stesso per le sincopi: opra, oprare (RSM 53, LG 357, RN 172, 188, 272, OB 12, 73, 124), carco, scarco (RSM 8, PV 373, LG 355, 367, RN 305), se ne rammarca (RR 247, in rima), spirto (RSM 23, PV 343, GE 68, RN 11 V. Giannuzzi Savelli, F., Arcaismi nelle rime del Petrarca, in «Studi di filología romanza», VIII (1899), a p. 94—97; Migliorini, Storia, cit., 206; Schiaffini, A., Le origini della lingua poética italiana, Roma 1940, parte IV, 70—71. 12 Elwert, op. cit. 123—124. 111 Lingüistica XII 172, OB 82, RR 180), dritto per diritto (PY 445, LG 304), biasmo (RSM 12), diciottesmo (PY 429), e iímeno solito scheltri (GE 43, 44, 99). Poco frequente la sincope dei verbi in -gliere: scêrre (PV 409), sciôr (GE 101, 130), accôrre (RR 222). Tra le aferesi, quella di il lia un significato soprattutto gráfico, dato il vezzo carducciano di scrivere staccate le preposizioni articolate (su 'l e simili). Ma troviamo anche tra i monti e 'l mar (J 207), qui 'l fresco, qui 'l sonno (OB 57), e nelle poesie giovanili anche umana industria 'n divo lume avvolta (RSM 85), e 'n lui tutto versando (PV 337), d'ogni gioia 'n bando (383), de 1'Ítala famiglia 'nfami ludi (355), e 'nvitto e forte (375), 've allettano i Piacer con riso infido (RSM 335), là 've la sulfurea notte alberga (PV 426). L'i prostética è più frequente nelle poesie giovanili: chiuso ne le spelonche isbigottiva (RSM 94), accorrenti irrompenti isplendïenti (99), una immagin di donna isconsolata (PV 459), in lusinga servile iscivolô (GE 43). Raramente il C. se ne serve a scopi metrici: con ischietti d'amor cenni e parole (LG 295), iscaturiscan di fumoso vin (GE 6), ed isgram-maticate (settenario in GE 93). I sostantivi tronchi mantengono spesso la sillaba finale, sia -te che -de: beltade (RSM 7), ree volontadi (11), felicítate (90), pietate (PV 386), gioventude in rima con virtude (420), etate i. r. c. beate (LG 284), eguali-tade (LG 348, RR 196), falsitadi (GE 54), beltate i. r. c. vate, alate, fate (RN 182), cittadi (RN 216, OB 14, RR 242), nobiltade (RR 228), ecc. Si usa ancora quai per quali (quai d'ozio promesse, RN 170, quai nel pensier... j i dolci anni perduti, 211, quai canti, OB 94), e quei per quello o quelli: quei che il paradiso vide (RSM 45), quei che forti / furo (95), quei le livide note / mostran (LG 332), quei che a te niegan la patria (GE 22), quei che ben la sa (RN 348), quei che anelando vittoria caddero (OB 73), quei che a Sfacteria dorme (RR 187). Appartengono alio stesso tipo fonético le forme augei (LG 309, i. r. c. imenei, GE 26, RN 198, 210) e capei (capei grigi, GE 99). Per ei = egli v. più sotto. Frequente -gn- per -ng-: giugnea (RSM 21), piagne (RSM 23, J. 175, LG 325, 358), strigne (PV 406), io vegno (GE 49, in rima con sdegno; RN 181, i. r. c. ingegno, sostegno, segno; RR 236), rimagna (RN 317, i. r. c. Spagna), cignale (PV 403, GE 43, RN 273, OB 52, RR 223), ugna (RSM 72, GE 100; ma unghie RSM 94). Raro invece l'altro arcaismo fonético comune nella poesia tradizionale, -gli- per -lg~: raccoglia (RSM 7, i. r. c. spoglia), chi sa non l'assaglia / una deserta volontà d'amare (GE 112, i. r. c. Sinigaglia). Dei verbi in -dere si ha (ri)veggo, (ri)vegga (usato dal C. anche in prosa: RSM 26, PV 341, 450, J 6, 200, LG 291, 361, RN 178, 197, GE 50, OB 14, RR 220; ma veggio in PV 433); veggendo (RN 266), seggo, segga (RSM 38, 46, RN 181, RR 247), chieggo, chieggono (RSM 28, 59, 100, J 37, LG 290, 299, RN 254, OB 103; ma chiedo, OB 137), caggio, caggiono (RSM 98, RR 211). 112 Ivan Klajn i In rima, e anche fuori, sono úsate le tradizionali piane al posto di sdrucciole: umlle (RSM 82, in rima, PY 345, 397, GE 21 i. r., RR 227), simile (OB 102), tenébre (GE 12, i. r. c. fúnebre, PV 394, RR 228), penéíra (RR 230), integro (PV 370), educa (PV 347, GE 6), esplica (LG 305, i.r.), oceáni (RSM 84, i. r.). L'articolo lo per il é usato, secondo l'uso ancora prevalente nell'Otto-cento,13 dopo per (per lo mar, RSM 41, per lo ciel, PV 388, per lo mondo, RN 227), e nelle poesie giovanili, come voluto arcaismo, anche in altre posizioni: lo ministro maggior de la natura (RSM 45), de lo a more (PV 347, 392), la valle de lo giglio (348), lo arciero Iddio (381), lo amico suolo, 10 aratro (408), lo aspetto (372, 425), lo tuo regno (RN 316). L'articolo plurale li sostituisce i dopo per (per li verdi tramiti, RSM 10, per li deserti, 41, per li colli, PV 403) e spesso si usa al posto di gli:u 11 dei (RSM 80), li ameni prati (PV 335), li atti (372), li sdegni (385; nello stesso verso gli amori), li scogli (J 236), li spiriti magni (OB 31), li occhi (61), li usignoli (79), li ardenli occhi (RR 239). Un caso eccezionale é per gli silenzi (LG 284). Anche la licenza poética di adoperare l'articolo i davanti a s impura non é sconosciuta al C.: de' scoppi (PV428), tra i sparsi liguri (RR 192). L'articolo determinativo o indeterminativo, secondo un modulo tipico della lingua poética, viene -liberamente omesso: non per cifre e teoremi acutí / d'economista (RSM 90), anima integra da viziosa cura (PV 370), se losca Diva urge Fortuna ostile, / cuor preparato il suo cangiare attende (381), t'invita piú benigno ardor di cielo / e primavera di straniero lido (J 14), da la madre battuto pargolo / od in proterva rissa mal domito (OB 108), come per sereno cielo / stella 'volante (RR 223). La forma debole di io appare soltanto nelle liriche giovanili (piú ch'i' non vorrei, PV 464; i' vi prego, J 161), mentre ei per egli é largamente usato (RSM 21, 87, PV 338, 421, 464, J 8,161, 205, LG 312, GE 14, RN 172, RR 178, 211, 238, ecc.), anche col valore plurale (ei con iscandalo ti buttan la, J 7, ei für che la vittoria / vi contesero, GE 36, ei fuggiranno, 80, ei dormon, RN 253, ei deliraro, OB 28, ei le braccia / al solé a i giuochi tendono e sorridono, OB 99). Vui per voi, rimato con lui e figli sui, appare in RSM 82; nel rifaci-mento dello stesso verso in J 135 al posto di vui si ha nui. Le forme meco, teco ecc. sono úsate con moderazione (meno, p. es., che nel ben piu moderno Pascoli): l'alma teco in un disio congiunta (RSM 8), quando meco fremon gli oppressi (PV 385), ho con meco / tutta dol-cezza (401), teco io m'affiso, / teco m'esalto (LG 293), verran teco (GE 8), poi nosco ti addurrem (RN 255) seco piange (347), teco l'Erinni sale (OB 76). SuH'esempio forse del Parini e di altri poeti latineggianti, i pronomi tonici sono volentieri usati al posto degli atoni: tu me reggi e affranca 13 Y. Migliorini, Storia, 630, 705. 14 Ivi, 629, 704. S — Lingüistica 113 Lingüistica XII (RSM 13), che te laudassim noi (16), qual sé levando ¡ scotea dal capo del servaggio i danni (J 223), tu lei togli a l'aspetto / ...de l'uno e l'altro amato suo párente (LG 313), io... / immortal lui credeva (GE 90), april te vide su 'l colle emergere (OB 15), la bianca / uva... / sé disfacendo il forte e redolente / vino matura (RR 243). Si trova anche lui con valore dativale: Lui dite: In sen de i Versiliesi nidi... (PV 383). Non rari i pronomi atoni arcaici il (= lo) c ríe (= ci): il saprai (RSM 35), al patrio nido da cui lunge il colse (PY 383), la vista, che il circonda (LG 282), io 'l vidi (366), il vedess'io (RN 177), e il giungi (OB 12), tedio il consunse (RR 222); per te vita n'é spenta (RSM 53), diciam parole prospere: / benigno Amor ne appare (74), tu, o Signore, danne lavoro (PV 408), ov'ella n'abbandona (LG 310), o testimone di tre imperi, dinne... (OB 25), eccoti il re, Signore, / che ne disperse, il re che ne percosse (RR 187). Al posto del pronome átono di 3a pl. m. li si ha spesso gli:15 infondi a' cor di quel valore j che gli rapisca a piú sublime sfera (J 103), gli attese al passo (206), io gli ho sepolti (GE 3), gli abbrancava e gli bollava in viso / e gli gettava ne la moría gora (RN 180), nel sol che gli penetra (RR 230). Couiunissima l'enclisi del pronome o della particella atona coi modi finiti: avvi (RSM 31), se pur prémeti desio (49), erangli intorno (97), ponmi (PY 371), poserovvi (386), mille stannole attorno ombre (J 192), segnavanlo (LG 295), e cinselo e girossi (335), gridingli (350), dirógli (GE 16), vommene (124), rampolommi in cuore (RN 266), ricamóglielo (349), io cólgola (OB 5), perderannosi (50), chinommisi il capo (123), fino a che l'ora sacra richiamine (128), viensene Aroldo (RR 189), ecc. ecc. Con un avverbio: biancheggian teschi per le rupi orrende, / e sopravi la ñera aquila posa (RN 167), e sópravi giganti (J 175). Viceversa, ma meno spesso, si ha la proclisi del pronome con l'impe-rativo: deh! de 'l vero e di te m'apri la via (PV 331), dove regna lo stra-niero ¡ va', ti mostra (J 217), m'udite, o voi / che un di m!amaste (GE 55), portami... / ne i campi de le stelle mi porta (OB 14), nuvola bianca, t'apri (RR 188). Un isolato arcaísmo é rappresentato dagli esempi levosse e calosse, rimati con mosse e commosse, in LG 366. Le coppie di pronomi atoni possono ancora venire tróncate: né se 'n piange il poeta (RSM 96), me 'n vo soletta (PV 401: il posto dell'apostrofo, in questi due esempi, é sbagliato ma abituale anche in altri poeti), no 'l so (429), te 'n preghiam (450), a te no 'l dissi (RN 221), peso d'oro te 'n vo' dar (349). L'ordine dei pronomi é quello oggi nórmale, ma tro-viamo anche questo raggio d'amor no 'l m'invidiate (RN 255) e, in una delle ultime poesie, noi la ti demmo (RR 249). 15 II Migliorini nota quest'uso soltanto per il primo Ottocento (Storia, 628). 114 Ivan Klajii Unicamente nelle poesie giovanili arcaizzanti leggiamo le forme tui, sui (RSM 82, LG 323 due volte, sempre in rima) e suoi nel senso di loro (pietose / de i dolori non suoi piangean le spose, RSM 87). Il pronome relativo oui è adoperato spesso con valore di accusativo: de' verd'anni amica / oui d'estri infiori e di dolcezze (PV 368), Gli-ceria... ¡ oui le Grazie educaro ( J 153), l'osseo petto cui la tosse scuote (LG 303), uomo cui molta birra gravi (OB 102), o al posto di chi: cui sposô la fanciulla? (PY 392), cui vi sirappa de' vostri a vi il retaggio, / cui vi tragge a servir, Dio non perdona (J 224), a cui la morte teme non ridono / le muse (OB 84). . Rari (mentre sono comuni nei poeti precedenti, fino a Leopardi compreso) i pronomi relativi che e chi usati con preposizioni: petto... / in che il valor de' padri oggi sormonte (RSM 16), l'antica madre in ch'io mi vanto ( J 191), ferocie vane / in che il tuo cor si esala (GE 32), le immagini de' grandi in chi s'aduna / quanlunque è de 'l buon seme (RSM 54). Vari verbi di stato, di movimento e altri, intransitivi oggi, hanno nel C. la tradizionale forma riflessiva:16 tale mi son... / io (PV 372), se tuoi doni si furo (366), io non so che si sia (GE 109), o biondo siasi o ñero (RN 207), con te si stette Amore (RSM 39), il mió cuor solo stassi (RN 170), e morirommi sola (PV 465), ei viene e si muor... / ov'è che Giau-fredo si muore? (RR 178), la commedia de Varíe si dormia (216), se m'ebbi alma da te (PV 366), il sole ... J parlendosi, la favolosa / cima fesulea tinge di rosa (J 9), al loco onde si parte ogni possanza (LG 326), amor con li anni fuggesi (PV 422), fuggiasi anch'esso (LG 320), vede a / quel corpo tenerello, e si piagnea (PV 464), ecc. Verbi délia III coniugazione privi delFinfisso -isc-: e pèra il grave secolo (RSM 80), pur fia che pera (PV 386), il fere / da l'avvenire un raggio (GE 47), del fulmin tutto di mi fere (RN 294), se... / cape ne' vostri angustí petti il duolo (J 13), ove non più si pate (141), flue l'onda innamorata (PV 404), quella el a, che non rinverde (LG 291), ecc. La terza persona singolare del congiuntivo, e più raramente la 2a sg. dell'indicativo dei verbi délia I coniugazione possono terminare in -e anziché in -i quando lo richieda la rima: sormonte (i.r.c. mohte, fronte, conte, RSM 16), dèste (i.r.c. queste, PV 338), si raffronte (i.r.c. fronte, conte, monte, J 93), par che sepolcro al corpo vivo apporte (i. r. c. morte, consorte, scorte, LG 282), s'Alpe ed Ato pria non si distempre (i.r.c. tempre, RN 168), e par che sangue colé (i. r. c. sole, prole, 323); te ... ¡ chiamo, te che da noi ti discompagne (i. r. c. campagne, RSM 10), te ... che prove / si degne mostri onde a ben far c'incore (i. r. c. onore, 56). La prima persona dell'imperfetto finisce sempre in -a: io la mirava (LG 318), io ti seguía (GE 13), del quale udiva io parvolo / mirabili parole (90), io memore sognava (RN 260), io cosi piangeva (284), te io voleva 16 Si tratta di un uso comune in tutta la poesia tradizionale fino a Manzoni e Leopardi, ma esemplificato, per ora, soltanto nei testi più antichi da Franca Brambilla Ageno, II verbo nell'italiano antico, Milano—Napoli 1964, 136—148. 115 Lingüistica XII (OB 77), io guardava la madre (124). Una sola volta, in rima, appare la desinenza moderna: Era tanto che giaceno! / È tornato il medio evo! (J 187). L'imperfetto délia II e III coniugazione è normalmente privo della -v- intervocálica: giacea, ardea, rompea, sorridean, por ge an, sentía, fioria, copria, fuggiano. morian, ecc. Anche nella 2a sg. si ha p.es. tu... / dolo e disdegno avei di te (RSM 43), pia /avei l'aima (RR 233), tu dritto in piedi tutta / ergei la testa (LG 319). A volte pero queste forme si alter-nano con le forme intere: a te cadeva il braccio, e ti battea / alto anelito i fianchi (RSM 99), saliano fiamme ch'astri parevano (OB 64), già ferveva fremeva urtavasi (LG 361). Rara la desinenza -ieno per -iano ( uscieno, RSM 86, GE 50). Non si trova l'imperfetto in -ia, -iano dei verbi di II coniugazione (tipo avia, soliano). Volentieri usato dal C., nonostante il suo carattere arcaico, è il pas-sato remoto paragogico dei verbi della III coniugazione: ti tradio (i. r. c. natio, pió, oblio, RSM 19), sentio (39), fuggio (58), impaurio / le vergini (PY 356), coprio i. r. c. ruggio (426), sentio e finio i. r. c. Dio, pió (450), fiorio (i. r. c. mió, RN 216), muggio (OB 32), tutto vanio (i. r. c. leggio. addio, RR 216), al sacro monte fue (236). Nella 3a persona pl. del passato remoto regolare è normale la desinenza -ro: spiraro (RSM 28), dilaceraro (93), i miei canti... volar; / i fantasmi... favellâr (PY 342), che padri avventurosi / al secol ti donaro? / che tempi ti portaro / cosí bella? (457), ruinaro a la tenzón (J 210), m abbandonaro (LG 284), sentir l'arcana deità presente / le plebi (366), impallidîr le rose, / moriro i sogni (GE 3), le nubi che gravârmi tanto (RN 184), balzâr nel buio (OB 61), le rose sfioriro (RR 218). Non appare invece, dopo il periodo giovanile, la desinenza -no per -ro: miei desiri / pace ebbon (RSM 10), se fussin soldi (J 181). Le terze persone del condizionale hanno la desinenza -ia, -iano: tuo pianto destar la porria (PV 374), non altro a desïar lo spirto aoria ( J 66), darían (LG 292), vorrien (370), vorria (LG 284, GE 31, RN 277, 299), avria / aggiudicato (GE 68), /'aria (81), rifiorito... / s aria l'aprile (RN 261). Rarissime le forme moderne: onor la brutta / schiera s'avrebbe ( J 89), gemerebber pià dolci e l'aure e l'onde (LG 292). Non molto usata la forma breve del participio passato dei verbi della I coniugazione: in fin che tempra umana / non sia da 'l vizio macerata e doma (RSM 11), il fortissimo amor / ch'oprando hai mostro (53), non compri baci, [ liberi amplessi (PV 385), di ridesti popoli / fremon le valli ( J 226), le tue valli non tocche (LG 326). Del verbo essere, è comune il futuro fia (RSM 29, 54, 88, PV 334, 386, 458, J 214, LG 339, GE 8, RN 230, OB 76, 128, ecc.), pl. fiano (LG 321) o fieno (RSM 55, GE 38), la 3» pl. del passato remoto furo, fûr (J 199, GE 64, RN 217, 261, OB 19, RR 178, ecc.). Nel cong. près, notiamo 3 pl. sieno (RSM 26, J 10; cf il secolo / síeci se vuol nimico, RSM 59). 116 Ivan Klajii Forme arcaiche del verbo /are: Ia sg. del passato remoto fei (J 123), 2a sg. festi (LG 350, RR 249), 3a sg. fe', feo (RSM 12, 89, J 209, GE 53, RN 179, 207, 281), Ia pl. femmo (PY 411), 3a pl. fero (RSM 351). Anche l'imperfetto fea (gli fea catena, PV 423). Yerbo andaré: infinito ire (LG 285, GE 109, RN 272, 281), gire (RSM 7, 89, PV 341, RN 227), imperativo ite (J 167), imperfetto iva, ivano (RSM 101, LG 357, RN 298, OB 75, RR 248) o giva, gia (PV 336, OB 79), imperf. cong. gissero (come pirati che a preda gissero, OB 68), part, giio (dove se' giia, RSM 20; se n'è gita, J 117). Verbo dovere: 3a sg. près, dee (RSM 12, PV 453, LG 350, GE 122, 130, RN 225, 315). Verbo volere: Ia sg. près, vo' (citato sopra, fra le apocopi). Verbo poiere: 3a sg. près, puote (PV 338). Verbo daré: 3a sg. pass. rem. die (citato sopra, fra le apocopi), pl. diero (PV 398, 458, J 94, 235, RR 227). La parola onde è ancora usata nei suoi significati poetici: avverbio interrogativo (onde venisti?, OB 78), congiunzione consecutiva (e scioglie / dolce la pura angélica favella: / onde ardo, e pace io non avrd più mai, RSM 25; Bavio i'odia, o sonetto; ond'io più i'amo, RN 165), pronome relativo, col senso di «di dove» (ne i campi de le stelle mi porta, ond'io vegga la terra, OB 14) oppure «di cui, con cui» (quel flagello / onde me... / il disinganno sferza, RSM 9; co 'l dolore onde i lassi occhi velo, J 14; i mostri onde tu... / farai franche le genti, OB 17). Fra le congiunzioni, nótiamo l'uso di pero che «perché»: E degno è ben, / pero ch'a te potei / chinar l'ingegno (RSM 26), cede il clamor bugiardo / al silenzio ... / pero ch'eterno il tuo foco s'accende (LG 335), perd ch'io sono la gloria (OB 21). Preposizioni antiquate: appo (appo una tomba, J 148, appo l'onde, RN 287 appo i clivi, OB 69), in su (in su i sentier, RSM 10, in su la spon-da, PV 375, in su la sera, LG 311, in su l'aspro sentiero, GE 56, in su le piazze, OB79), in fra (in fra gli allori, RSM 24, in fra i viventi, PV369, in fra gli abêti, RR232), sott'esso (sott'esso il fasto de l'eretto ciglio, LG 295, sott'essa la tua funerea volta, GE 49, sott'esso il brando / di Rolando, RN 160), sovr'esso (sovr'esso il mare, RR 236), lungh'esso (lungh'esso il fiume sacro, OB 31). Le preposizioni articúlate, com'è noto, sono dal C. scritte staccate, con qualche concessione all'uso moderno, soprattutto nella scrittura di al, del, nel. Una sola volta troviamo l'arcaico in le (ti specchi in le soavi acque tranquille, PV 346). La sintassi del C. — astraendo per il momento clall'ordine delle parole — non ha nulla di particolarmente áulico, anzi a volte è decisamente po-polaresca (meglio era sposar te, bionda Maria). Troviamo il condizionale semplice usato nella concordanza dei tempi con la funzione dell'odierno condizionale composto (sperai che... / potrei ne' voti unanimi / seguir con l'inno alato / l'ascension, LG 347), ma è un uso ancora largamente 117 Lingüistica XII prevalen te nell'Ottocento.17 Le proposizioni concessive hanno ancora qualche volta il verbo all'indicativo: se bene ancora / lui la chiarissima viltade adora (J 8), ben che la sianza mia qui sará corta (RR 236). Relativamente frequente é l'accusativo alia greca: ed ei sparso di rigido / livor la bella faccia ... (J 219), la vergin pallida /.../ alta levossi, a gli omeri / lenta il crin biondo (LG 298), tu ... / affocata le guanee ... / corrí (OB 12), il padre, di caprine pelli / l'anche ravvolto (23). Ma si nota giá l'intrusioiie della moderna costruzione assoluta, come nel seguente passo in cui soltanto la terza proposizione contiene un vero accusativo alia greca: Date al vento le chiome, i s f av ill ant i / gli occhi glauchi, del sen nuda il candore, / salti su 'l cocchio (LG 370). L'ordinamento delle parole é meno libero, piu lineare di quello di gran parte della poesia tradizionale. Piuttosto che un ordito sintattico vario e movimentato, troviamo a volte un'inattesa disinvoltura nella col-locazione degli elementi della frase, come nei famosi cipressi che, anziché da San Guido a Bolgheri, vanno «a Bolgheri... / da San Guido». Rien-trano nella sfera delle inversioni tradizionali esempi come su le paterne ossa giurato / questi ha il mió scampo (J 205), de' forti anni la virtú (GE 37), tu zampilli / su del popolo dal cuore (RN 159), il restio / seno a i freni del vel (271), hanno / de l'adamante rigido i riflessi (OB 26). Un influsso del Parini e degli altri poeti settecenteschi cari al nostro si potrebbe ravvisare nella tendenza a staccare 1'articolo e l'aggettivo dal sostantivo corrispondente, ad es. per la brevg che ho corso ispida via (PY 366), rivedrem le belle, / che ne disser piagnendo il lungo addio, / facce d'amore (LG 325), e tutte il mare spinge le mugghianti / collere (OB 74), quella che sempre negaronmi i fati / pace d'affetti (OB 125), cercan le deste a ragionar di gloria / ville e cittadi (RR 182). D'altra parte — e sebbene il nostro sia, anche in questo riguardo, molto meno innovatore del Pascoli — tipica del Carducci maturo é la narrazione piaña, diretta, senza trasposizioni. Quando essa é turbata, ció non av-viene, come in tanti altri poeti e nello stesso C. g'iovane, únicamente sotto la sforzatura del metro e della rima, ma serve piuttosto a ottenere un particolare effetto ritmico-sintattico. Cosi, Traversando la Maremma toscana e Sogno d'estáte, per citare solo due tra le poesie piu famose, hanno un ordine talmente lineare che potrebbero essere trascritte in prosa quasi senza cambiamenti. In altre poesie, le uniche deviazioni dall'ordine nórmale sono costituite dai chiasmi (p. es. nel Pianto antico — tu fior de la mia pianta ... / tu de l'inutil vita / ... fior e né il sol piu ti ral-legra / né ti risveglia amor) o da altre, intenzionali e finemente architet-tate figure simmetriche (p. es. in Santa Maria degli Angeli — Oh che una traccia / diami il canto umbro de la tua parola, / l'umbro cielo mi dia de la tua faccia). 17 Si veda Savic, M., Temporalni kondicional u italijanskom jeziku, Belgrado 1966. 118 Ivan Klajii Il lessico carducciano conserva una grandissima parte del tradizionale vocabolario «poético». Sintomática la parola au ello, che compare con ec-cezionale frequenza (RSM 9, 28, 41, 90, PY 338, 348, 382, 392, 408, J 153, 224, 226, LG 332, 352, 366, GE 9, 73, 99, RN 173, 223, 236, 287, 340, RR 203, ecc); e cosi acciaro (RSM 29, PY 356, J 222, LG 338, GE 73, RN 298, 304, RR 238), aere (RSM 31, 94, PV 355, 369, J 14, LG 295, RN 172, 260, OB 40, 127, RR 223, 248), aima (RSM 8, PY 366, 432, LG 306, OB 122, RR 203, 233), augello (RSM 46, PV 397, 398, 439, LG 292, 320, 353, GE 13, 99, RN 203, 221, 368, OB 49, 74, 99, RR 184, 188, 216), desio (o disio, desire, ecc.: RSM 8, 20, 49, PY 349, 366, J 211, LG 292, 320, 337, 372, GE 3, 28, 128, RN 185, 229, 233, 271, OB 41, 115, RR 179, 228), di (GE 27, 42, 46, 63, 91, 110, RN 166, 198, 215, 273, 358, OB 29, 42, 71, RR 218, 233, ecc.), duolo (RSM 22, 83, 101, PV 334, 375, LG 294),guardo (LG 303, RR 177), il giuro (LG 315, GE 79), nappo (RSM 59, PV 441, RN 194, 340), periglio (RSM 98, LG 325, RR 215), polve (PV 349, 420, J 118, LG 370, RR 185), prence (RSM 97, J 112, 236, RN 183, RR 177), i rai (RSM 25, RN 192, OB 12, 71), rege (J 192, GE 45, RN 169, OB 16), speme o spene (RSM 24, 87, 90, J 208, LG 282, RN 190, 358), tenzone (RSM 9, J 210, LG 307, 363), i vanni (PV 346, 368, 380, 388, LG 284, RN 224), verno (LG 353, RN 192, OB 59, 109, RR 234, 254), ecc.; gli aggettivi almo (RSM 19, PV 464, GE 19, OB 118, RR 249), a vito (PV 450, LG 342, GE 51, OB 27, RR 194), imo (RSM 94, PV 394, 414), pargolo o parvolo (LG 301, 316, 351, GE 100, RN 201, 357, OB 62, 105, 108, 123, RR 212), picciolo (RSM 13, 87, PV 464, J 106, GE 109, OB 60, 67, RR 244), ratio (PV 372, 398, 418, LG 340),'reo o rio (nel senso di «cattivo«: RSM 8, 17, 28, 36, 52, PV 335, 366, 463, J 204, 212, LG 284, 317, GE 8, 106, RN 225, 273, OB 16, 102, RR 217), veglio (RSM 97, LG 372, GE 32, RN 167), ecc.; i verbi desiare o disiare (RSM 83, LG 358, OB 12, 93), favellare (RSM 53, PV 342, 355, 461, OB 45, 80), fiedere (RSM 22, J 237, LG 348, RN 213, OB 108, RR 195), giovare (nel senso di «piacere»: LG 354, RN 287), guatare (RSM 52, 75, PV 435, 465, J 4, LG 320, RN 272), mirare (RSM 49, PV 338, OB 26, 116, 122, RR 223), nodrire (RSM 11, PV 356, 409), redire (RSM 12, 22, 85, PV 344, LG 294, 366, RN 249), ecc.; altre parole come anco (RSM 47, 94, PV 464, J 203, LG 281, 372, GE 27), cotanto (RSM 42, J 151, LG 299, OB 86), indarno (RSM 31, PV 386, 418), niuno (RSM 39, J 116, 200, LG 303, GE 30, 80, RN 169), ognora (PV 373, LG 321, RN 340, RR 209), pria (PV 342, 355, J 207, LG 345, GE 4, RN 168, 303, RR 192, 200, 254), quinci (RSM 9, 33, PV 450, J 152, 206), ecc. Particolarmente caratteristici del C. sono i latinismi (e grecismi). Lasciando da parte quelli da lui introdotti, che sono già stati messi in rilievo nella Storia del Migliorini (p. 682—683, 731—732) e altrove, da-remo piuttosto qualche esempio dei latinismi tradizionali, clie il nostro ha potuto mutuare dai poeti delle epoche precedenti: angue (PV 335, GE 20), ara (LG 315, GE 32, OB 89), arbore (LG 283, RN 173, 348), carme (J 35, 154, LG 286, GE 130, RN 165, 260, OB 24, 123, RR 183), cervice 119 Lingüistica XII (RSM 18, PY 394, 404, OB 42), clade (RSM 31, J 199, LG 338), cuna (PV 335, 356, 366, LG 315, RN 224, RR 214), delubro (GE 4, OB 10, 27), foro (GE 67, RN 184, OB 40), imago (RSM 10, 53, 92, PY 451, LG 294), lavacro (PV 347, 402, OB 48, RR 199), nato «figlio» (RSM 93, PV 397, 459, GE 51), nembo (LG 373, GE 36, OB 27, 75), plaustro (LG 298, OB 23), procella (PV 399, 410, 452, GE 8), talamo (RSM 100, PV-338, J 229, LG 315, GE 10, 109, RN 252, OB 31, 114, RR 211), e, non ultimo, l'emblematico vate (LG 342, 366, GE 49, 70, RN 167, 182, 319, OB 67, RR 184, 222); inoltre agget-tivi come antiquo (RSM 28, 53, PV 455), diro (RSM 25 28, 92, PV 451, OB 26, 131), egro (RSM 55, J 195, RR 234), Ígneo (PV 350, RN 234, OB 120, RR 126), miro (RSM 46, OB 20, RR 203), negro (PV 388, 426, LG 291, RN 189, 214, RR 224), vírente (PV 355, OB 98), ecc. Nelle poesie giovanili sono frequenti gli aggettivi composti di tipo grecizzante, presi certamente dalla poesia settecentesca: armipotente (PV 337), variosplendenti (380), alicandenti (382), nerovestito (447, J 228). Anche piu tardi troviamo isolatamente biancovestite (RN 320) o il lungo-chiomato lombardo (OB 45). Mentre la Lase auIica del vocabolario rimane sostanzialmente immu-tata lungo l'arco della creazione carducciana, al fianco dei vocaboli «bla-sonati» vengono grad utilmente a porsi parole della lingua quotidiana, inconcepibili nella poesia italiana tradizionale. É questa la novitá piú significativa del Carducci, anche se in questo riguardo egli é preceduto dal Berchet e superato da alcuni suoi contemporanei (in primo luogo dagli scapigliati). Non importano in questo senso le espressioni crudamente realistiche, a volte volgari, normali nella poesia satírica (soprat-tutto nei Giambi ed epodi: chiasso, puzzo, schiaffo, cavatappi, papero, mulo, gonzo, cavolo, carogna, ma anche nelle Rime nuove: caff'e latte, cavolfiori, dissenteria, birichino, ghiottone, vigliacco, vecchie ciancianti, ecc): si tratta, com'é noto, di una tradizione plurisecolare, particolar-mente forte in Toscana. Interessano invece le parole comuni, «neutrali», che per il loro significato o anche per la loro forma corrispondono esat-tamente a una parola del lessico áulico. II Carducci non abbandona quest'ultima a favore della nuova, ma adopera entrambe come sinonimi di valore piú o meno uguale, ai fini di una maggiore varietá lessicale. Cosi, mentre permane (come si é visto sopra) l'uso di augello, appare nelle poesie piú tarde anche il nórmale uccello (RN 231, 238, 260, 331, OB 45, 101, 127, 134, RR 221, 231); si ha perfino uccelli e augelli nella stessa poesia (RN 266). Accanto a di, appare costantemente giorno (GE 19, 42, 57, RN 160, 192, 201, 217, 247, 302, OB 14, 38, 73, RR 184, 219, 242), accanto ad a vello, tomba (GE 32, 36, 46, 51, 76, RN 175, 229, 258, 345, OB 36, 66, 111 RR 176, 221), accanto a speme, speranza (RN 159, 201, 235, OB 36, 63, 127), accanto ad arbore, albero (RN 187, 211, 231, 266, OB 95), accanto a guardo, sguardo (GE 78, RN 332, OB 81, 131), accanto a pic-ciolo, piccolo (RN 195, 303, OB 30, 121) e piccolino (RN 227, 330). Nuvola (GE 95, OB 28, 43, 79, 132) prende posto accanto a nube, e un verso le 120 Ivan Klajii contiene entrambe: ha badato / la nube, e ha detto — Nuvola bianca, t'apri (RR 188). Anima e usignuolo si affiancano ad alma e rusignolo. Accanto a semblante, viso, volto, il poeta non esita a usare faccia (GE 62, RN 201, 232, 275, 309, OB 96, RR 178, 219); c'é nappo e cálice, ma anche il semplice bicchiere (GE 112, 207, OB 93, 137), canto e carme, ma anche canzone (OB 59, 82, 104, 134, RR 177, 193, 231). Anche all'infuori delle poesie satiriche appaiono vocaboli prosaici quali piazza (GE 110, RN 234, 278, OB 134, RR 222), vacca (OB 12, 114), ritmo (OB 78, RR 253), diavolo (RN 194, 302, RR 241). Al fianco di innumerevoli fanciulle e donzelle, si affaccia tímidamente unaragazza (RN 329), ed altre categorie di persone sono desígnate con il loro vero nome: bimbo (GE 86, RN 284), bambino (GE 111, RN 349), moglie (OB 28, RR 215), prete (GE 16, 27, 40, 82, 106, RN 225, 265, 325), papa (GE 111, RN 194, OB 43), soldato (RN 278, 360), contadino (RN 313). Si veda anche Elwert, cit., 125—126. Alia fine di questa rassegna, ci sembra di poter condividere, sebbene con qualche riserva, il giudizio del De Lollis, secondo cui «il Carducci non riusci, anzi neppure aspiró ... a una poesía tutta storia, cioé üitta cose, rifatte in una coscienza moderna, la quale poesía si spogliasse deH'involucro della forma tradizionale ... II Carducci puramente lírico, dal sonetto al Bove ... alie Odi barbare ... é sempre e tutto della maniera tradizionale» (op. cit., 116—117). Accettiamo, cioé, il concetto del «fondo áulico», sul quale si sovrappongono diversi elementi di modernitá, ma che rimane pur sempre la base e il cardine della lingua carducciana. Una tale definizione ci sembra piú vicina alia veritá che non le troppo ottimistiche valutazioni del Borlenghi, che parla di un felice connubio fra «una lingua comune e moderna, concreta e pregnante e viva» e «il linguaggio poético tradizionale» (op. cit., p. CXI), oppure dell'Elwert, che definisce lo stile del C. «continuatore bensi della tradizione classica, o meglio, aulica, della poesía italiana; ma ... ben diverso giá dalla lingua aulica della poesía amorosa del Settecento e anche dal classicismo pa-riniano e manzoniano e dal classicismo... del Leopardi» (op. cit., 127). Questa diversitá e questa modernitá esistono indubbiamente nella poesia carducciana e sono, come abbiamo detto, fra le prime impressioni che si ricavano dalla letura; ma, come crediamo di aver dimostrato con la nostra breve indagine, non risiedono nella lingua. Sono soprattutto la fonética e la morfología a far pendere la bilancia dalla parte dell'antico. Se si volesse compilare una «grammatica italiana» in base ai vari cittade, chieggo, meco, giacean, vommene, moriro, vorrien, il feo, se 'n giva ecc. elencati sopra, tutte le rególe di questa grammatica sarebbero valide pella lingua del Leopardi, del Parini e anche di poeti piú antichi, mentre si dimostrerebbero assolutamente inapplicabili, per esempio, alia lingua giornalistica dell'época carducciana. Le forme arcaiche sono frequenii soprattutto nelle poesie giovanili, alquanto attenuate negli Juvenilia (che puré riprendono gran parte del materiale delle Rime di San Mi~ niato), nei Levia gravia, Giambi ed epodi e Rime nuove, e regrediscono 121 Lingüistica XII ancora nella poesía «barbara» delle ultime due raccolte. Ma questo succédé non perché il C. abbia deciso di modernizzare la sua morfologia, bensi perché il suo stile si è fatto più vivo, più vario e originale, quindi meno dipendente dall'imitazione di modelli classici. Con l'allargarsi del già vasto panorama della lingua carducciana, le forme antiquate vengono a occupare una parte proporzionalmente più piccola,18, ma esse non sono mai ripudiate in quanto arcaiche, e tanto meno soppiantate dagli equi-valenti moderni. La sovrastruttura diventa sempre più importante e più complessa, ma il fondamento áulico non cambia. Più o meno identiche conclusioni valgono per il lessico. Diventando progressivamente più audace nelle sue ricerche creative, il poeta adopera sempre più le parole comuni, tipo uccello, ma senza rinunciare a quelle auliche tipo augello. Si tratta di due livelli separati da una minima dif-ferenza stilistica, che nel C. possono benissimo coesistere. Non siamo ancora nel mondo del Pascoli, che abbandonerà augello fin dagli inizi e trovera presto troppo generico anche uccello, sostituendolo con precise indicazioni ornitologiche; o del Gozzano, che usera augello soltanto tra ironiche virgolette. II fatto è che per il C. la modernité o l'arcaicità di una parola non ha importanza; la sua poesía non si muove sulla linea «antico-nuovo», ma in altre dimensioni. II suo bisogno di «parole pel-legrine» si appaga in vari modi: talvolta con arcaismi assoluti, antiquati anche rispetto al vocabolario áulico normale della sua poesia, altre volte con parole moderne, úsate in poesia per la prima volta, e ancora più spesso con parole che non sono né vecchie né nuove, ma semplicemente inedite, si tratti di coniazioni sue19 o di latinismi adoperati soltanto da lui, che per questo fatto — e anche per la stessa natura del latino, eterno «serbatoio lessicale» dell'italiano — rimangono fuori tempo. Iri breve, abbiamo a che fare con un poeta che non si chiude alie parole dell'uso, ma che non sente alcun bisogno di rinnovare il suo linguaggio nel senso in cui avevano voluto farlo i romantici e in cui poi l'avrebbero fatto Pascoli e i crepuscolari. Ed è anche questa una ragione per cui, mentre tanti poeti alla fine dell'Otto e all'inizio del Novecento tente-ranno di imitarlo nelle loro poesie giovanili, la storia della letteratura italiana non registrera nessun «carducciano» all'infuori del Carducci stesso. 18 Una situazione analoga, ma molto piü spiccata, si avrá nel D'Annunzio, nella cui poesia gli arcaismi tradizionali passano quasi inosservati nella massa di arcaismi «nuovi» da lui stesso scoperti nei dizionari e nei testi anticlii, affian-cati da latinismi, grecismi, tecnicismi e ogni altra specie di «parole rare e pre-ziose». 19 Si veda Devoto, op. cit. 248, per alcuni di questi neologismi (usati, é vero, soprattutto nella prosa del C.): tra i «preziosismi» il Devoto include anche le grafie del tipo col e il gruppo consonantico di conscienza, instituto. Y. anche Bertoni, op. cit. 91, per gli arcaismi che il C. trovo nei classici italiani e che «parvero bizzarrie e stranezze al Fanfani». 122 loan Klajn Režime Giosue Carducci je jedini veliki pesnik iz perioda lcada je italijanska poezija napuštala tradicionalni jezik, iskovan još u vreme Petrarke, i postepeno ga za-menjivala živim govornim jezikom svoga doba. Otuda je važno utvrditi koliki udeo u Carduccijevom jeziku imaju nasledjeni poetski arliaizmi. Pregled tek-stova pokazuje da je C. najkonzervativniji u morfologiji, gde uveliko upotreb-ljava, na primer, stare oblike ličnih zamenica, enklitičke zamenice posle glagola u indikativu i proklitičke ispred imperativa, zastarele nastavke u prezentu glagola I konjugacije, imperfektu II i III konjugacije, 3. licu jednine i množine preterita, kondicionalu itd., kao i arhaične oblike glagola essere, fare, andare i drugih. Manje takvih pojava ima u fonetici, gde se ne mogu uvele jasno razlikovati arliaizmi od toskanizama. Red reči je u osnovi linearan i bližale proznom stilu, mada u mladalačkim pesmama ima još dosta tradicionalnih inverzija i mada se neke od njih sreču i kasnije. Za rečnik je karakteristično da C. za-država takoreči sve stare poetske izraze, ali im u kasnijem periodu svog stva-ralaštva priključuje i savremene reči, tako da paralelno upotrebljava npr. augello i uccello, nube i nuvola, pargolo i bambino i si. Latinizmi imaju dvo-struku vrednost, pošto su neki od njih preuzeti od italijanskih klasika, dok su drugi inovacije onog tipa koji če doči još do mnogo veceg izražaja u delu D'An-nunzija. Opšti zaključak je da kod Carduccija tradicionalni jezik čini osnovu, na koju se, naročito na leksičkom polju, nadovezuju elementi proznog i go-vornog jezika, ali (za razlilcu od Pascolija i drugih novijih pesnika) stari oblici se ne odbacuju i nema svesne želje za modernizacijom. 123 CDU 805.0 — 541.2 Bruno Migliorini Firenze TACCIO E CIONCO: DUE PAROLE TOSCANE PER «FORFÈ» 1. Documentato in Toscana fin dal sec. XIV (Leonardo Frescobaldi) nella locuzione íenere a taccio «per un prezzo convenuto», poi attestato dal Cinquecento al Settecento a Firenze e a Pisa (Cecchi, Fagiuoli, Gabella di Pisa) e tuttora vivo qua e là in Toscana nella locuzione fare un taccio «combinare per un prezzo globale», questo taccio è stato dapprima etimologizzato dal Caix, Studi di etimología italiana e romanza, Firenze 1878, §615: Taccio 'cottimo'; fare un taccio 'finir una controversia con accomo- damento'. Per *tascio da taxare 'tassare, stimare, computare'. Sulla presumibile origine è tornato il Salvioni (Rom., XXVIII, 1899, pp. 107—108), il quale dopo aver ricordato l'ant. pisano taccia,1 ricor-rerebbe piuttosto al francese tâche. Benché accolta dal Meyer-Lübke (REW 8603), il quale considera il franc, tâche corne adattamento semidotto di taxa, e da Battisti e Alessio, s. v. taccio, la spiegazione del Salvioni presenta qualche lato debole, la non spiegata mascolinizzazione e la dubbia corrispondenza semantica (benché il Battisti-Alessio alleghi la locuzione francese à la tâche «a prezzo convenuto»). lo inclinerei invece, come già ho accennato nel mió Prontuario etimologico (taccio «transazione«. Prob. der. di Lacere) a considerare taccio come un deverbale di tacere. Concludere un patto per cui per un dato lavoro si fissa un dato compenso è impegnarsi a non parlarne più: la semantica è quella medesima che si ha alla base di pagare (cioè «pa-care, tranquillizzare» il creditore) o di quietanza (cioè dicliiararsi «quieto» dopo aver ricevuto il pagamento). Come riscontro fórmale si puô citare il sostantivo giaccio da giacere: vocabolo non molto documentato («presso i pastori lo stesso che addiac-cio»; «presso i cacciatori, il luogo dov'è stato a covo il cervo»: Fanfani, presso il Tomasseo-Bellini; e símilmente nel Vocabolario délia lingua 1 Allegato dal Pieri nel passo a taccia u vero in somma del Breve dell'arte délia lana (Pisa 1305), p. 716. 125 Lingüistica XII italiana, 2 a ed., Firenze 1865, s. y.), nía di derivazione deverbale in-dubbia.2 2. Veniamo all'altra locuzione, fare un cionco. II Vocabolario dell'uso toscano del Fanfani (Firenze 1863) registra (p.274): Fare un cionco, dicesi a Pistoja per Contrattare varié cose diverse t.utte insieme, dando loro un prezzo cosi a occliio e croce, ma sempre inferiore a quello che costerebbero chi le vendesse alia spezzata. E similmente il Dizionario del Petrocchi s. v. cionco, sotto la riga: T. pist. Faren un cionco, Tutt'un cacciucco, un accordo, comprando, senza venire a conteggiare minutamente. Vi do tanto, e si fa tutto un cionco. A mió parere, questo cionco si riconnette al verbo doñeare nel signi-ficato di «troncare », registrato dalla quinta Crusca con l'esempio del Mor gante XXII 105 («la lancia del Pagan par che si cionchi»), del tutto diverso dal doñeare «bere con aviditá». La famiglia di cioncare «troncaré» si articola bene con il cionco che figura giá in Dante (Inf. IX 18 «la speranza cionca») e nelle locuzioni rompere in cionco (Cecchi) e di cionco «di botto» (Pananti). II significato fondamentale di fare un cionco sarebbe dunque «daré un taglio a ogni altra discussione, fissando un pagamento globale». Quanto airetimo, é coinune opinione che si tratti di un rifacimento di TRUNCARE con un'intrusione onomatopeica.3 3. Sia (fare un) taccio che (fare un) cionco sono rimasti ignoti fuori di Toscana né alcuno ha p ensato ad essi4 quando si é trattato di tradurre in italiano forfait: si é tentato cottimo (che é leggermente diverso perché di solito questo implica un lavoro ripetuto), il Fanfani-Arlia registra forfatto (che tuttavia dubito sia stato mai effettivamente usato, perché il Lessico dell'infima e corrotta italianita non usa mai daré i lemmi stranieri nella forma originaria, ma di regola li italianizza). Nelle discussioni fatte negli anni fascisti, Paolo Monelli scriveva (nelle varié edizioni del suo Barbaro dominio: cito dall'ed. Milano 1943): á forfait si traduce a rischio e pericolo; fare un forfait si puó ren-dere con fare un tutto, stabilire un prezzo fisso, e sperare che ci capiscano. L'Accademia d'Italia nelle sue proposte di sostituzione dei forestie-rismi, suggeriva: 2 II REW registrando il lemma *jacium lo considera evidentemente di etá antica. 3 E bisognerá anche tener conto di quella variante scioncare che il Petrocchi registra, sotto il rigo, come «Termine pistoiese. Sciancare, schiantare un ramo della pianta». 4 Come anche al romanesco paito stucco e al siciliano strasatto. 126 Bruno Migliorini forfait: tantum (sost. masch. invar.) // contratto a forfait: contratto a tantum... ¡f girata a forfait: girata senza garanzia ... forfettario (agg.): a tantum Ma Lingua nostra (IY, 1942, p. 48), a proposito di una raccolta di Sinonimi eel omonimi nella terminologia bancaria della Federazione nazionale fascista dei dirigenti delle aziende del credito e dell'assicu-razione, osservava: per a forfait si propone globalmente (un globale per forfait sostantivo e globalmente per a forfait ci sembrano preferibili alle forme tantum e a tantum, strutturalmente non italiane, a causa della de-sinenza in -um). Oggi, la forma prevalente e forfe (Battaglia, Devoto-Oli), clie ci sembra in leggero vantaggio sulla forma non assimilata forfait, con i derivati forfetario (o forfettario) e forfetizzare. Povzetek TACCIO IN CIONCO: DVA TOSKANSKA IZRAZA ZA 'FORFAIT' Pogovorna italijanščina je že docela privzela francoski 'forfait'; tudi v slovarjih ne najdemo več sinonimnih italijanskih izrazov, ki naj bi francoskega nadomestili, ampak samo razlago zanj. Avtor pa opozarja na dva toskanska izraza, ki bi se bila mogla uveljaviti, Semantično posebno zanimiv je prvi; zapisan je že v XIV. stol. Gre za deverbal od glagola tacere z lepim semantičnim razvojem: 'pogoditi se, da bo neko opravljeno delo plačano za domenjeno ceno in se zavezati, da o tem ne bo več govora'; semantika je torej podobna kot pri glagolu pagare 'plačati', v lat. pa pacare 'pomiriti' (namreč upnika). Malo drugačna podoba je pri drugem izrazu: fare un cionco 'odrezati, napraviti konec'. 127 CDU 804(497.13 DUBR) - 3 Žarko Muljačič Zadar IZ DUBROVAČKOG LEKSIKA Raspravljajuci davne 1931. godine o nekim apelativima iz starog du-brovačkog vokabulara pok. Petar Skok je predložio još uvijek valjane etimologije za nekoliko naziva koji se odnose na žensku nošnju i nakit a upotrebljavali su se u Dubrovniku krajem srednjeg i početkom novog vijeka.1 Tako se, izmedu ostaloga, pozabavio s riječju klicah koju izvori bilježe ondašnjom talijanskom ortografijom kao cliçach i si.2 (u značenju, o kome niže, ko je AR j. ne pozna) i njenim dubrovačkoromanskim (ragu-zejskim) pendantom čiji nam glasovni oblik nije, doduše, dokumentiran ali bi se mogao rekonstruirati na osnovu dokumentiranih oblika u drugim jezicima (srednjovjekovnolatinski riguletum, dubrovački kolonijalni mle-tačlci riguleto i regoleto i dubrovački naučeni toskanski rigoleito).3 Ti 1 P. Skok, »Iz dubrovačkog vokabulara«, Zbornik iz dubrovačke prošlosti Milanu Rešetaru (= Dubrovnik, II), Dubrovnik 1931, str. 429—433. 2 Piše se još i clizak, klizach. Grafem z se čita na talijanski način, tj. kao, [ts], te je prema tome isključena svaka veza sa slavenskom osnovom kliz-. K. Jireček, Staat und Gesellschaft im mittelalterlichen Serbien, III, str. 23, donosi mu prvi spomen iz 1398. god. Usp. još: Testamenta de Notaria, knj. 12, fol. 68 a—68 b, Testamentum Catusse uxoris Allegreti sartoris. Katuša ostavlja raznim članovima rodbine i prijateljicama tri klička: «Item lasso a Zuitta mia sorella la quai sta ad Isola de mezo chofanetto mio menor et uno cliçach con lo cosmaço (ili: cosinaço, op. 2. M.) lauorato doro. Item lasso a suora detta Rados-saua façolo de cliçach lauorato de seda biancha... Item lasso alla mia cusina Franussa quai sta a Melita uno cliçach cum uno fazoleto bran... Item lasso a Catussa fiola de Radossauo in Stagno uno clizach cum uno anello et fazolo bran...» (1433. god.). Odlomak iz talijanske parafraze de Diversisova djela, u kome se spominje naziv klizacli i koji se u mnogočemu ne slaže s latinskim originalom donosim uporedo s njim u bilj. 5. 3 Usp. Diversa de Cancellaria, knj. 30, 234b: «... unum rigollettum perlarum cum pendiculis et cum una zoia perlarum ...» (1412. god.) ; Testamenta de Notaria, knj. 12, fol. 131b—132: Antonius Dobrosalich ostavlja «ad Anisula mia uxor» ... «tutte quante le perle zoie Riguleto e zoie e para duo de frezeti e uno par de peroli senza frexeti e tutte le cose e belle zoie li velli fazoleti fazoleti fostani bianchi e bereti e zenture due lauorade com argento con tutte chaîne e pertinentile ...» (1436. god.) ; Testamenta de Notaria, knj. 14, fol. 47—48: Florius Turzinouich Radossaui spominje medu potraživanjima: «La mia donna Chaterina porto rigoleto aile noze de soa sorella Marussa. Voria esser pa-gato...» (1446. god.). Citate iz de Diversisa iz talijanskog prijevoda v. u bilj. 5; one iz senatskih odluka 1576. god., v. u bilj. 19—20. 9 — Linguisfica 129 Lingüistica XII se refleksi nalaze zapisani u raznim tekstovima, recligiranim u Dubrovniku i čuvanim u Arhivu Dubrovačlce Republike (Historijski arhiv u Dubrovniku), a obuhvačaju vremensko razdoblje od skoro 180 godina, od kraja 14. do kraja 16. stolječa. Pri tome je zanimljivo da se hrvatski termin javlja prije ali se i gubi prije nego njegovi latinski i romanski ekvivalenti, a takoder da lcličak i oboce nose i brojne žene neplemenita roda (što je Skok isltljučivao). Na žalost, u odredivanju značenja tog naziva P. Skok nije bio sasvim sretne rulce. S pravom je kritizirao ranije ne sasvim točno mišljenje K. Jirečelca4 po kome bi klicah, odnosno analogni romanski termini, značili »lančič što veže naušnice udatih žena« (N. B., naušnice zvane obod, rom. cercelli i si., nisu se nosile u to doba pričvrščene za uši nego su se mogle po volji postavljati i slcidati baš zahvaljujuči napravi zvanoj lcličak, op. Ž. M.) te je ponovno analizirao odgovarajuči odlomak u poznatom djelu Filippa de Diversisa koji je u Dubrovniku boravio kao direktor gimnazije od 1434. do 1440. godine.5 Ključna sintagma u tom opisu velamen capitis se, prema Skoku mora prevesti sa »sukno što pokriva glavu« sa čime se ne bismo mogli složiti jer je jedno velum (»koprena«, »veo«) a drugo velamen (»pokrov«, »pokrivalo«). Identificiravši ta1 dva latinska naziva Skok je zaključio da je »lcličak = riguletum... jedne vrsti pocu-lica, koju su nosile udate plemenite Dubrovkinje«6 a na njoj su bili pri- 4 K. Jireček, op. cit., str. 23, bilj. 5. 5 Ph. de Diversis, «Situs aedificiorum, politiae et laudabilium consuetudinum inclytae civitatis Ragusii», pubblicato da V. Bruneiii, Programma dell'I. R. Gin-nasio superiore in Zara 1879—1880, XXIII, Zadar, 1880, str. 3—54; Ib., 1880—1881. XXIY, Zadar 1881, str. 3—48; Ib., 1881—1882, XXV, Zadar 1882, str. 3—36, 67. Taj se odlomak nalazi u sv. XXIV, na str. 40, i glasi: «Fenint tarnen omnibus tem-poribus quedam matrimonij insignia ab uiroque aure pendentia aurea, vel argentea auro velata, quae cercellos latine, obozi sclave nommant, non sunt autem auribus fixa, sed ponuntur et removentur ad libitum, ligantur autem quadam argentea catenula, quae firmatur in velamine capitis quod clizak seu riguletum dicunh. Kalco Historijski arhiv u Dubrovniku ima stariji rukopis od onoga koji je objavio Bruneiii, zamolio sam prof. Zdravita Šundricu da kontrolira da Ii je tu napisana relativna zamjenica quod (clizak) ... ili quae (clizak). Odgovorio mi je da je tu sasvim jasno napisano quod clizak, Srdačno mu zahvaljujem na pomoči u tom važnom detalju i za ispise u bilj. 19—20. Vrlo je vjerojatno da u vrijeme pjesnika Ignjata Durdevica koji je, kako se čini, osobno iz starijeg predlošlca prepisao rukopis koji mu je pripadao (Origine della citta di Ragusa estratta da certe scritture antichissime con ag-giunta di alcune cose più memorabili costumate in Ragusa 150?) nije više bilo kličaka jer je Burdevič loše shvatio citirani de Diversisov tekst i netočno ga parafrazirao (ukoliko to več nije učinio anonimni lcompilator koji je u fol-klornom dijelu te kronike skoro ropslci slijedio de Diversisa). Tekst tu (str. 134) glasi: «In ogni tempo poi portano quasi in segno della Matrimonianza alle orec-chie, chi di oro, e chi d'argento che in lingua latina chiamano Cercellos, et in slava Obozi, e non stanno infilzati nelle Oreccliie, ma sono legati con una cati-nella d'argento, la quale sta attaccata al velo in testa, e la chiamano Klizach, in latino Reguletum ...» 0 P. Skok, op. cit., str. 431. 130 Žarko Muljačic čvršceni srebrni lančici, po jedan sa svake strane, o kojima su visjele naušnice. Skokovu tumačenju kanda su išli u prilog tekstovi dvaju zaključaka protiv odredene ekstravagantne mode (od 10. svibnja i 15. prosinca 1576. godine) koje autor nije sam prepisao iz arhivske serije Acta Consilii Ro-gatorum,7 nego se oslonio na prijepis dubrovačkog župnika dum Nika Bivanovica. Skok je prvi od ta dva zaključka objavio u vrlo skračenoj formi a od drugoga je tiskao sam par mectusobno nepovezanih kračih odlomaka.8 Stoga danas ne možemo ustanoviti da li je Divanovic neke za naš problem bitne dijelove teksta netočno prepisao ili ih je točno prepisao a Skok ih nije ispravno analizirao. Skok, naime, piše, da je drugi od tih zaključaka propisivao da »gospode mogu nositi ,li rigoletti' u obliku koji če im se činiti da je najprikladniji, samo imaju da odstrane od njega onaj jezik preko čela što su ga nosile u zadnje vrijeme. Rigolet-to ima prema ovoj odredbi da bude okrugao ili ovalan (,forma.. tonda ovvero ovata')«.0 Iz dokumenta medutim jasno proizlazi da rigoleUi mogu biti bilo kog oblika (što i Skok tvrdi u početku citiranog odlomka) samo da ukrasni jezičac (najvjerojatnije od plemenite kovine) što visi preko čela smije biti samo okrugao ili ovalan. U nastojanju da riješim semantičku zagonetlcu što zapravo znači kličak proučio sam, koliko je to bilo moguce, taj naziv u uzajamnoj vezi s nazivima za ostale ukrasne predmete što su ih dubrovačlce gospode nosile na glavi, tj. pozabavio sam se mikrosemantičkim poljem koje bi se moglo nazvati zgodnom kolonijalnom mletačkom sintagmom «li ordegni dela lesta».10 Vodio sam računa i o novijem lcomparativnom materijalu11 i o rezultatima objavljenim u strukturalno impostiranoj monografiji etnografskog karaktera Bojane Radojlcovič12 lcoja, na žalost, nije uzela u obzir Skokov rad. Ukoliko i poslije naše analize ostaju neke nelogičnosti, one su samo prividne i mogu se objasniti znatnom vremenskom razlikom izmedu pojedinih dokumenata u kojima se spomin ju nazivi sub iudice. Jedno je od osnovnih načela, naime, dijakronijske semantike, da se predmet na koji se neki jezični znak odnosi može znatno pro-mijeniti i što se tiče oblika i što se tiče materijala, a da se naziv (»izraz«) 7 Acta Consilii Rogatorum, knj. 63, str. 207 b i 283 a. 8 P. Skok, op. cit., str. 431. Stoga ih, u bilj. 19—20, donosimo u cijelosti. 0 Id., ib. 10 Maduša Butkovič udova Pribisava (Madussa Butcliouich relicta Pribissaui) ostavlja «li ordegni dela testa aie mie sorelle e le mie neze» (usp. Testamenta de Notaria, knj. 12, fol. 68 b, 1433. god.). 11 D. Božič Bužančič, »Odječa Spličanke XYI i XVII vijeka«, Anali Histo-rijskog instituta JAZU u Dubrovniku, X—X1, Dubrovnik 1962—1963 (1966), str. 165—206, na žalost nema ničega sličnoga. Nišam mogao doči do važnog francuskog djela R. Boulengier-Sedyn, «Le vocabulaire de la coiffure en ancien français étudié dans les romans de 1150 à 1300», Mémoires de l'Académie royale de Belgique, tome LX, f. 1, Bruxelles 1970. 12 B. Radojlcovič, Nakit kod Srba, izd. Muzej primenjene umetnosti, Beograd 1969. Usp. str. 27—28, 30—32, 264, 287. 131 Lingüistica XII bitno ne mijenja (usp. pero, olovka i si.). To ce biti moguče osobito onda kad središnji sem iz komponencijalne formule sadržaja jezičnog znaka nije doveden u pitanje. Stariji dokumenti lcoji spominju kličak, regoleto i si. donose naše termine skoro uvijek u kontekstu s ukrasnim predmetima iz plemenitih kovina pa tako nema nilcakve sumnje da je kličak u to doba bio isklju-čivo ili najčešče od kovine.13 Sudeči po hrvatskom nazivu (za simplex klin, s ko jim ga Skok s pravom povezuje, dokumentirano je i značenje »trokutan komad tkanja«)14 radilo se o savitljivom srebrnom, cesto bise-rima ukrašenom trokutu (čije su stranice mogle biti sastavljene od povezanih pločica) s koga su lijevo i desno visjeli lančiči, pridržači naušnica, dok je središnji vrh mogao služiti da se za nj prikači pločica od plemenita metala različita oblika koju stariji romanski dokumenti nazivlju slavizmom prigelach (i si.). Zakonski tekstovi iz 1576. god. blijedo prevode taj izraz talijanskim lingua. Ako pomislimo da se u suvremenom talijanslcom jeziku tehničlco računalo (»Rechenschieber«) zove regolo calcolatore, onda ne smijemo ( isključiti mogucnost da su barem neki kličci bili sastavljeni od d vi ju ili triju tankih četverouglastih srebrnih traka koje su se mogle širiti i sužavati kako bi naprava mogla odgovarati širini lubanje svoje vlasnice. Možda je neki prsten služio za fiksiranje tih traka.15 To bi bio argu-menat više za Skokovu etimologiju riječi rigoletto, regoletto koja je deminutiv od regolo16 samo što je Skok držao da taj predmet (koji po njemu znači »rubac«) služi i kao ulcras i kao regulator kose, dok bi po našem mišljenju povod za metaforu (od »redalica« do »kličak«) proiste-kao iz činjenice da se regoletto, barem u prvo doba, mogao podešavati na željenu dužinu, dakle regulirati na način koji izdaleka podsječa na pomicanje središnje letvice na računalu. Istina je, da u to doba nije bilo tehničkih računala ali su po svoj prilici postojali predmeti koji su se po sličnom tehničkom principu mogli »regulirati«. To što se u ponekom dokumentu spominje fagolo de cligach ne smije nas navesti na pomisao da bi kličak bio vrsta tkanine od koje se rade rupci jer je poznato da ima dosta talijanskih dijalekata (osobito južnih17 koji su djelovali na dubrovačlci kolonijalni mletački) koji ne po-znaju književnotalijansku opoziciju prijedloga di — da. U. citiranoj sin-tagmi de ima funkciju književnog ¿a pa znači »rubac koji se nosi uz kličak, preko klička«. To je bilo i potrebno osobito ako je kličak bio ne-estetslcog oblika ili od lošijeg materijala. « V. gore bilj. 2 i 3. 14 P. Skok, op. cit., str. 431. 15 Ukoliko cum, u šintagmi uno clizach cum, uno anello et fazolo bran, ne stoji mjesto veznika et (usp. bilj. 2). 16 P. Skok, op. cit., str. 432. 17 G. Rohlfs, Grammatica storica della lingua italiana e dei suoi dialetti. Sintassi e formazione delle parole, Torino 1969, str. 208, 220—221. Da ne postoji i u dijelu Sjeverne Italije, usp. ib., str. 208. 132 Žarko Muljačic Dokumenti iz 1576. god. ne insistiraju toliko na obliku klička koji vi to doba može biti i okrugao koliko na obliku čeonog ukrasa i drugih vi-suljaka koji su, kako to i spravno zaključuje P. Skok, »davali povoda raznim obscenim primjedbama«18 (nalazimo se u jelcu protureformacije!). Prvi zaključak od 10. 5. 1576. zabranjuje bilo kakve ukrase u obliku jezika i propisuje da kličak mora biti okrugla oblika, možda u obliku vijenca ili lcrune a najvjerojatnije u obliku kapice («che habbino a co-prire tutta la testa»).19 Moramo pretpostaviti da največi dio dubrovačkih gospoda onog doba nije mogao nabaviti tako veliko pokrivalo za glavu od srebra pa se iz toga može zaključiti da su kličci, zadržavajuči svoju funkciju da o njima vise razni ukrasni predmeti, mogli od nekog doba biti i od čvrstog finog platna ili od srebrne mreže. Citirana se uredba održala na snazi svega nešto preko sedam mje-seci. Senat je o istom predmetu ponovno viječao 15. 12. 1576. Bila su, kao i uvijek, dva prijedloga (prima pars i secunda p ar s). Po prvom amandmanu kličci su mogli biti bilo kog oblika ali su jezičci morali sasvim izostati. Taj prijedlog nije dobio večinu. Pobijedio je, sa svega 12 protivnih glasova, drugi prijedlog po kome su žene smjele nositi kličak bilo kog oblika (dakle i one koji nisu okrugli, tj. skupocjene) a jezičci su smjeli biti samo okrugli ili ovalni.2® Kako se vidi, večina je senatora odustala od mjera protiv raslcoša (i trošenja deviza) i prihvatila je rješenje koje je zadovoljavalo taštinu i težnju za isticanjem njihovih žena i javno čudorecte. Zanimljivo je napomenuti da se u to doba o naušnicama ne govori pa je vjerojatno da je kličak u to doba služio za vješanje visuljaka sa svih strana glave a osobito na čelu i za reguliranje kose. Ukoliko je bio kružnog (vijenac) ili poluloptastog oblika, nije više postojala potreba da se iz estetskih razloga pokriva velom ili rupcem, pa je to ostavljeno na volju ženama. Osnovna njegova funkcija i dalje se mogla dovoditi u vezu sa središ- 18 P. Skok, op. cit., str. 431. 10 Taj pasus, prema prijepisu koji je po mojoj zamolbi izvršio prof. Z. Šund-rica glasi: «Prima pars est de approbando reportum dominorum provisorum civitatis circa reformam rigoletorum lectum in presenti consilio. 21 X 14. Li Signori della citta havendo e riportare la riforma delli Rigoletti, par loro di levare alli detti Rigoletti quella lingua, che sporge verso la fronte, et ridurli in forma tonda, a tal che habbino a coprire tutta la testa. — Che sia in liberta delle donne portare e non portare il fazuolo di velo, o di tela sopra il Rigoletto.» 20 Taj pasus glasi: «Prima pars est de stando parti captae in Consilio Roga-torum capta sub die X Maij proxime preteriti super riforma Riguletorum. Secunda pars est de moderando dietam partem. Per omnes contra VI. Prima pars est de moderando dietam partem in hunc modum, videlicet, che le donne possino portare li Rigoletti di quella forma che piu conveniente le parera, ma che non habbino a portare in modo alcuno forma alcuna della lingua che sporge da detti rigoletti. Secunda pars est de moderando in hunc modum, videlicet, che le donne possino portar li rigoletti di quella forma che piu conveniente le parera, dummodo non habbino a portare quella forma della lingua, che portavano ultimamente, ma tonda, overo ovata. Per omnes contra XII». 133 Lingüistica XII njim semom njegove semantičke jezgre samo što se sad kličak nije više mogao regulirati nego je 011 »regulirao« kosu. Poslije 1576. god. nismo više našli dolcumenata u kojima se spominje rigoletto. Tome ce biti razlog promjena u modi: talijanski, a kasni je španjolslci i francuski uzori potisnuli su dotadašnji način češljanja i ukrašavanja glave barem u gradu.21 Da li u nošnji udatih Konavoki (lcoje noše na glavi tzv. hondelj a preko njega pokrivaču »lcrasnu bijelii koprenu sa svilenim poljem a zlatnim umetima divnoga dubrovačkog veziva, poznatim po svijetu pod imenom ,point de Raguse'«22) krije uspo-mena na kličak i na rubac koji se, možda, i u Dubrovniku zvao pokri-r>ača,28 treba da istraže etnolozi. Njihova je zadaca takoder da otkriju genezu klička, osobito je li on nastao kod slavenslcih naroda samostalno ili u vezi s nekom istočnom civilizacijom.24 Résumé QUELQUES MOTS RAGUSAINS Après avoir trouvé et analysé de nouveaux matériaux d'archives et réexaminé les documents déjà connus concernant les appellatifs kličak/reguletum/ri-goletto l'auteur corrige, en ce qui regarde le contenu sémantique de ces synonymes interlinguistiques, l'opinion de Petar Skolc. On se rappellera que l'illustre 21 Dosta je, usporedbe radi pogledati poznati portret Cvijete Zuzorič. 22 Usp. M. Gavazzi. »Pokrivača«, Anali Historijskog instituta JAZU u Dubrovniku III, Dubrovnik 1954, str. 119—133, osobito str. 124. 23 O apelativima pričelak, pokrivača (koja može biti solunska) i dr. usp. Ž. Muljačič, «Noterelle lessicologiche», Ricerche slaoistiche. Miscellanea in onore di G. Maver (u tisku). 24 B. Radojkovič, op. cit., misli: »Iz vizantijskog despotskog i sevastokrator-skog venca... stvara se posebna kapa koja se nosi i kod Srba nazvana u du-brovačkim izvorima biretta, guppia zatim kruna (corona), goja (zoia, gioia, goia), posebna vrsta nakita za glavu, iz koje se razvija dalje venac (ghirlanda), počelica (pregeloch, pregeleerium, frontale). Razne vrste nakita sastavljenog od srebrnih pločica koji prema opisima podsečaju na sevastokratorske vence, ali koje ne nosi samo vladar. Iz prependula, visuljaka, koji su se nalazili na vizan-tijskim krunama, izrasli su lančiči (rigoletto, cligach) na kojima su visile na-ušnice (oboci, gergelli)« (str. 27—28). Udaljavajuči se ponešto od Jirečekova mišljenja koje je u početku vjerno slijedila B. Radojkovič piše kasnije: »Prema K. Jirečeku koji nalazi objašnjenje kod Filipa de Diversisa rigoleto — rigo- letum jeste verižica, niska ili kako se u dubrovačkim izvorima naziva kličak (up. IC. Jireček, /si. Srba, III, 243). Kličak bi bio neka vrsta pletenice, trake, koja nije bila uvek od srebra, več i od tkanine, ukoliko bi se kličak identifi-kovao sa rigoletom kao što to pretpostavlja Jireček.« Citira zatim dokument iz 1433. god. pa zaključuje: »Iz ovih opisa bi se reklo da je kličak neka vrsta ukrasa prisno vezanog za maramu od tkanine, ili nekad i običnu« ... »... ili je rigoleto obruč, krug od metala ili bisera jednostavan koji je stajao čvrsto na glavi, ono što se u irancuskim izvorima naziva »cercle« (str. 264). B. Radojkovič nije znala za Skokov rad pa je tražila etimologiji! za rigoletto u Tommaseovu rječniku (gdje ta riječ znači »vrst starinskog kola, igre, krug«) što je sve P. Skok s pravom odbacio. Time je, zapravo, impostirala problem kao da su kličak i rigoletto dvije razne stvari, a ne raznojezični nazivi za istu stvar. 134 Žarko Muljačic savant croate avait proposé, en 193i, une bonne explication étymologique de tous ces mots qui désignaient un objet en vogue auprès des femmes aristocratiques (et autres, note de Z. M.) à Dubrovnik depuis la fin du-XIV0 siècle jusqu'en 1576. Toutefois, les explications sémantiques de la triade citée données jusqu'ici ne peuvent pas nous satisfaire. Le mot klicak, tombé en désuétude depuis longtemps aussi bien que ses équivalents latin médiéval et italien, ne signifiait pas «coiffe de femme mariée» ni «chaînette d'argent à laquelle les femmes de Dubrovnik attachaient leurs boucles d'oreilles» (I. Durdevic, K. Jirecek, B.Radoj-kovié). Il s'agit d'un dispositif le plus souvent métallique et en forme de triangle, presque toujours d'argent et parfois orné de perles, que les dames de la bonne société employaient pour y tenir attachées, de part et d'autre du crâne, leurs boucles d'oreilles et autres parures dont une, qui ornait le front, porte déjà en 1363 une dénomination slave (pricelak, écrit priçelech). L'auteur suit les changements sémantiques des différentes dénominations du dispositif mentionné de 1398 à 1576 quand on trouve, dans deux procès-verbaux du Sénat de la petite République croate, écrits en latin et, partiellement, en italien, le mot rigoletto pour la dernière fois. Les changements de la mode européenne s'étaient fait sentir, à cette date-là, aussi sur la côte orientale de l'Adriatique et la disparition de l'objet entraîna dans l'oubli aussi le mot. L'explication étymologique du mot roman, proposée par P. Skok vient d'être enrichie d'un détail nouveau: en partant de regolo, s.m. «règle», pour en créer le diminutif regoletto (et, plus précisément, son correspondant roman-ragusain dont la forme nous est inconnue) on doit prendre en considération non seulement que cet instrument «réglait» les cheveux mais aussi qu'il était réglable lui-même en ce qui concerne sa longueur. 135 CDU 803.959 — 51 Janez Orešnik Ljubljana FOUR MODERN ICELANDIC DEVOICING RULES Summary.1 Modern Icelandic generative phonology contains devoicing rules responsible for the partially devoiced character of the final segments of words like dag, for the voicelessness of the stem final segments in words like dag-s, rusl(-s), and for the voicelessness of the segments followed by t in words like sval-t, skamm-t (the latter in southern pronunciation only). — One detail worth emphasizing: if the rules presented here are correctly formulated, the feature [voiced] is not distinctive in the Modern Icelandic phonological segments ,/b d g/. 1.1. The phonological component of Modern Icelandic grammar contains the following CONTINUANT DEYOICING rule: I.e. any non-coronal or non-anterior lax continuant is devoiced if immediately preceded by a syllabic segment and immediately followed by the morpheme boundary and a voiceless phonological segment. — At the point in the derivation when the Continuant Devoicing rule (1) applies, LAX (= non-TENSE) segments are simply short. The features VOICED, CONTINUANT, ANTERIOR, and CORONAL are to be un- derstood in the sense of Chomsky and Halle 1968, see especially table (1) on pp. 176—77. For SYLLABIC, see ibidem, table (67) on p. 354; vowels are the only syllabic segments of Modern Icelandic. — It follows from the list given here sub (2), and from the formulation of the Continuant 1 My thanks are due to Miss Margaret G. Davis, who has improved the style of the paper. All errors are my own. The theoretical framework and the terminology of this paper are those of generative phonology as expounded by Chomsky and Halle 1968. Non-phonetic representations are bounded by the obliques, //, except in phonological derivations, where the obliques are omitted. (!)[]-► [—voiced] / [+ syllabic] — tense + continuant + [—voiced] 137 Lingüistica XII (2) Lax voiced continuant phonological segments of Modern Icelandic:2 (a) coronal: /cl r 1/ (c) anterior: /v d 1/ (b) non-coronal: /v q/ (d) non-anterior: /q r/ Devoicing rule (1) that the rule applies, in certain environments, to the Icelandic segments ,/v q r/, changing them to /f x l'/, respectively.3 The reason for the very general formulation to the right of the plus will become evident below, in section 1.3. I am setting up rule (1) to account for the consonantal alternations in Modern Icelandic simplex words of the type exemplified in (3 a, b). That the application of the rule must be limited to short /v r q/, can be seen from the examples given in (3 c-e). (3) voiced stem final C voiceless stem final C (a) haf 'sea' gen. pi. haf-a gen. sg. haf-s vor 'spring' gen. pi. vor-a gen. sg. vor-s clagur 'day' gen. pi. dag-a gen. sg. dags (b) aha fur 'violent' nom. sg. m. akaf-ur gen. sg. m. akaf-s nom. sg. ntr. ahaf-t ahur 'acre' dat. sg. ahr-i gen. sg. ahur-s audugur 'wealthy' nom. sg. m. audug-ur gen. sg. m. audug-s nom. sg. ntr. audug-t (c) bad 'bath' gen. sg. bact-s tal 'talk' gen. sg. tal-s gen. pi. tal-a heimur 'world' gen. sg. heim-s gen. pi. heim-a venja 'accustom' lp. sg. pres. ind. med. ven st lp. sg. pres. subj. ven-j-i hringur 'ring' gen. sg. hring-s gen. pi. hring-a (d) hofud 'head' gen. sg. hofud-s gen. pi. hofd-a gamall 'old' gen. sg. m. gamal-s atom 'atom' gen. sg. atom-s a linn 'fed' gen. sg. m. alins vikingur 'viking' gen. sg. vihings (e) hjarr 'thicket' gen. sg. hjarrs dat. sg. hjarr-i ball 'dance' gen. sg. balls dat. sg. ball-i gramm 'gram' gen. sg. gramm-s dat. sg. gramm-i madur 'man' gen. sg. mann-s dat. sg. mann-i 138 Janez Orešnik The morpheme boundary posited in the structural description of the Continuant Devoicing rule (1) reflects the fact that the only segments which cause loss of voice in simplex words under rule (1) are /s/ and /t/, i.e. the only voiceless segments which can occur immediately to the right of the morpheme boundary in simplex words. (Words such as sterkur 'strong', with voiceless r in all their case forms, contain a phonological voiceless /r/.) However, I am not aware of any compelling reason for the morpheme boundary to be obligatorily present in the structural description of the Continuant Devoicing rule (1). It is here stipulated that any segment to be devoiced by the Continuant Devoicing rule (1) be immediately preceded by a vowel. This reflects the fact that rightmost voiced consonants in consonantal groups are not devoiced by that rule. For examples of consonantal strings which do not undergo rule (1), see (4 a), in which Einarsson's (1945) transcriptions are presented. (On the basis of the situation in compound words, cf. section 1.3, Berkov-Bodvarsson 1962 can be assumed to concur.) A (4) Einarsson's transcriptions s.vv.: (a) horf 'direction' gen. sg. horf-s [-rvs] starf 'work' starf-s [-rvs] similar situation obtains in compound words, see section 1.3 below. On the other hand, Blondal 1920-24 devoices the rightmost segments in all consonantal strings if they satisfy the structural description of the Continuant Devoicing rule (1), ignoring the [+ syllabic] segment of the structural description of the rule. Thus, the genitive singular forms analogous to those quoted in (4 a) are all transcribed with [f] instead of [v] ; see, for instance, Blôndal's arf-s, s.v. al'fur, and similarly in compound words, cf. section 1.3 below. Einarsson has such transcriptions only seldom; for examples, see (4b). I interpret this situation as indicating that Icelandic has reformulated its Continuant Devoicing rule (1) since Blondal's time, limiting its domain to consonants immediately preceded by a vowel. (Einarsson's forms given sub (4 b) above are thus sporadic remnants of the older pronunciation.) I assume that the change can be ascribed to the interaction of the Continuant Devoicing rule (1) and of the Cluster Devoicing rule (10), on which see section 2 below, 2 Note that nasals are non-continuant in the distinctive feature system of Chomsky and Halle 1968. Here and elsewhere in this paper the symbol q denotes a voiced velar continuant. 3 Boldface indicates voicelessness. golf 'floor' kálfur 'calf' gólf-s [-l(v)s] kálf-s [-l(v)s] torf-s [-i'fs] úlf-s [-Ifs] (b) iorf 'sod' úlfur 'wolf' 139 Lingüistica XII but I am not able to describe the mechanism which has putatively caused the change. The matter deserves separate treatment. On the other hand, Blondal 1920-24, Einarsson 1945, and Berkov-Bodvarsson 1962 unanimously indicate, in their respective transcriptions, the devoicing of two consonants immediately preceding the morpheme boundary whenever the consonant immediately following the morpheme boundary is It/ (/CC + t/, where both devoiced consonants pertain to the set {/v r q/}): e.g. nom./acc. sg. ntr. parf-i, with voiceless r and f, of parfur 'useful'. Moreover, the devoicing is indicated in the I of /1C + t/, where /C/ pertains to the set {/v r q/}, although so far no phonological rule is known which would devoice the I in such an environment; see the discussion of sjalf-i in footnote 13. However, in no single case is the transcription with voiceless r/l and f the only one given; it is always accompanied by a transcription not containing the [f] intervening between the liquid and the t. Thus there is [frart], which is a normal form easily derived by aid of the Continuant Devoicing rule (1) after the deletion of /v/. I evaluate the situation just described as follows. The forms pronounced without [f] are normal; those pronounced with [f) and voiceless I are artificial. If this evaluation should prove wrong, my Continuant Devoicing rule (1) will have to undergo a major revision. 1.2. In some cases the correct phonetic representations seem to depend on the assumption that the Continuant Devoicing rule (1) is preceded by some other phonological rule in the ordering. Two such cases will now be mentioned briefly sub (I-II). (I) The genitive singular of the noun bragd 'trick' is bragd~s, often pronounced [braxs]. Unless we are willing to see an exception in the latter form, its phonological representation must be /braqd + s/. (The velar cannot be voiceless, as it is on the phonetic level in the genitive singular, because it would then have to be voiceless in the phonological representation of the nom. sg. bragd as well, with the result that the Cluster Devoicing rule, discussed below, in section 2, would — wrongly — devoice the stem final d of this form.) To achieve the phonetic representation [braxs], a rule deleting d between g and s has to be posited, and the derivation must be assumed to proceed as follows: (5) braqd + s d-^0/ q—s braq + s Continuant Devoicing rule (1) brax + s [braxs] Thus the d-deletion rule must precede the Continuant Devoicing rule (1). (II) The nom./acc. sg. ntr. of margur 'many' is marg-t [mart], with voiceless r and without g. Unless marg-t is allotted the status of an exception, for which there seems to be no need, its r cannot be under- 140 Janez Orešnik lyingly voiceless in the framework of the present paper, for this would require the r to be voiceless in the phonological representation of, say, nom. sg. masc. margur; this, however, would lead to a wrong result on the phonetic level, for no rule has been posited which could voice the r in margur. Consequently the phonological representation of margt is /marg + t/, with voiced r. The derivation of margt proceeds as follows: (6) marg + t g 0 / r—t mar + t Continuant Devoicing rule (1) mar + t [mart] Since /g/ is not distinctively voiceless (cf. section 1.3), the Continuant Devoicing rule would not be able to devoice the r of margt if /g/ were still present in the representation when the Continuant Devoicing rule applied. Therefore it is necessary to postulate the ordering, the g-dele-tion rule first, the Continuant Devoicing rule next. (The argument of this paragraph is valid only for the northern form margt; in the homo-phonous and synonymous southern margt, the T-Devoicing rule, discussed below, in section 4, may be responsible for the devoicing of the r.) 1.3. The Continuant Devoicing rule (1) applies in compound words as well.4 See the illustrations in (7 a). That the rule applies only when the left constituent of the compound word ends in /v/, or /r/, or /q/, follows from the fact that other sounds than these are not devoiced in 4 Within the framework described here, a voiced /v/ must be posited in, say, haf 'sea' on the phonological level. Not so in the comnound words like haf-sild '(kind of) herring'; here a phonological /£/ is not out of the question. True enough, a phonological boundary has to be posited between constituents of compound words in Modern Icelandic (Oresnik 1971 and footnote 15 below), and the only conceivable natural motivation of this boundary is achieved if at least (n—1) of the n constituents of any compound word are identified with some simplex in the lexicon. However, this identification need not be exhaustive. As is well known, simplexes can assume special forms when incorporated into compound words as their constituents (Bloomfield 1933: 225, 229). Thus it is conceivable that beside the stem /hav/ there is a compounding variant stem /haf/, and that the latter is used in haf-sild. Similarly, adfor 'attack' when pronounced with [p] (as it sometimes is, see Boclvarsson 1963 s.v. d), and adferd 'method' when pronounced with [{)] (as it sometimes is, see Gudfinnsson 1946: 71), are not necessarily counterexamples to the Continuant Devoicing rule (1), because they can be assumed EITHER to contain a compounding stem ap- in the speech of those speakers who use the pronunciations just indicated, OR to have become simplex words through the loss of the boundary between the two constituents. (There may be even other possibilities.) Such examples could be easily multiplied. Still, it is a fact that the compound-internal sandhi obeys the Continuant Devoicing rule, in that it does not allow segment clusters which are destroyed by the Continuant Devoicing rule in simplex words. I interpret this situation as an argument for the view that in the majority of cases the identity of the left constituents of compound words with some simplex words of the lexicon is exhaustive in the sense intended here. Lingüistica XII the said position, see (7 b). It can be seen in (7 a) that the segments which cause devoicing are not limited to /s/ and /t/, as in simplex words. It must also be noted that the lax constituent initial b, cL, g, although phonetically voiceless in the speech of most speakers, do not act as devoicing segments, see (7 c), and consequently cannot be voiceless phonologically. The implications of this situation for the phonological theory are as yet unclear to me. (7) (a) The final segment of the left constituent is phonetically voiceless: af-komandi 'descendant' for-seti 'president' lóg-freedingur 'lawyer', and many other examples (b) The final segment of the left constituent is phonetically voiced: sam-kennd 'sympathy' grammófón-plata 'record' bil-slys 'automobile accident' vid-koma 'touch', and many other examples (c) The final segment of the left constituent is phonetically voiced although the constituent initial b, d, g are phonetically voiceless: haf-gola 'sea breeze' sam-band 'connection' sév-deilis 'especially' ein-gôngu 'exclusively' dag-bók 'diary' til-bod 'offer' vid-bót 'addition' As far as the devoicing of strings of voiced consonantal segments is concerned, the situation in left constituents of compound words is parallel to that obtaining in simplex words, cf. section 1.1 above. Blondal's transcriptions are as predicted by the Continuant Devoicing rule (1) if the [+ syllabic] segment of the structural description of the rule is ignored; e.g. torf-pak 'sod roof' is transcribed with [rf], Einarsson's transcriptions only seldom follow Blondal's; torf-pak is transcribed with [rf] in Einarsson as well, whereas many other words, e.g. starf-semi 'activity', contain [rv]. The transcriptions in Bérkov-Bcklvarsson do not indicate devoicing in comparable situations at all; even torf-pak is transcribed with [rv]. In one respect, however, the compound words do not follow the simplexes: in the behaviour of constituent final strings such as /rv/ before constituent initial ft/. While the nom./acc. sg. ntr. djarf-t, of djarfur 'daring', is transcribed with [i'(f)t] in the three handbooks consulted, the compound djarf-tœkur 'daring' is transcribed with voiced r in Blondal and Béi'kov-Bodvarsson. (There is no suitable example of the kind in Einarsson.) This supports my claim that the transcriptions with [l'ft] of words such as djarft are spurious. 142 Janez Orešnik 1.4. To some extent, the Continuant Devoicing rule (1) also applies to any word final segment not separated from the immediately following word by a phonetic pause. I base this statement on two relatively large published samples of transcribed connectcd speech, Malone 1923 and Bergsveinsson 1941, which I have investigated. The statistical results of this investigation are summarized in table (8).5 It can be seen there that /r/ obeys the Continuant Devoicing rule (1) in word final position when no phonetic pause immediately follows it, and the next word begins with a distinctively voiceless sound (not b, d, or gl). The data on /v q/ are statistically insignificant, and caution is indicated because of the fact that there is no instance of total devoicing of jql in the two sources, whereas there are at least solitary examples of partially devoiced or even voiced /q/. On the other hand, the sentence eg sagdi 'I said' is to be found transcribed in the handbooks, always either with voiceless word final [x], or without any consonant at all in the left word (see, for instance, Einarsson 1945: 23 and Berkov-Bodvarsson 1962: 962). (8) The sounds mentioned in the present table occur in word final position, are immediately followed by a distinctively voiceless word initial sound, and no phonetic pause intervenes between the two. Number of examples in /r v q/: Malone 1923 Bergsveinsson 1941 voiceless [r] 31 18 partially devoiced [r] 1 1 voiced [r] 1 1 (long ;■) [f] 0 1 partially devoiced [v] 0 0 M 0 0 M 0 0 partially devoiced [qj 2 0 [q] 1 1 other sounds: voiced sound 18 13 partially devoiced sound 2 10 voiceless sound 0 0 5 Malone 1923 is a little difficult to interpret. Line d of liis transcription is essential in the respect under consideration: if' the column under the segment observed contains figures 2 or 3 in line d, the segment is voiced; if the column contains figures 8 or 9 in the same place, the segment is voiceless; a clot instead of a figure means that the segment has the same specification of the feature [voiced] as the immediately preceding segment; a closing parenthesis between two symbols in line d means that the segment to the left of the parenthesis is partially assimilated in voice to the segment immediately to the right of the parenthesis. The statistics on Bergsveinsson 1941 are based on his narrow transcription, i.e. on line c of his texts I and II. 143 Lingüistica XII In more than a few cases included in table (8) the critical segments are partially devoiced although we would expect them to be voiceless, or voiced. Since the acoustic difference between voiced/voiceless and partially (de)voiced sounds is difficult to hear, especially in quick speech, such examples are here not considered counterexamples to the Continuant Devoicing rule (1). An experimental field investigation of the devoicing in inter-word sandhi remains a desideratum. 2.1. The Continuant Devoicing rule (1) cannot account for the consonantal alternations exemplified in (9), where # denotes a phonetic (9) vopn 'weapon' rusl 'rubbish' guil 'dabbling' iagl 'tail' pukr 'secret dealing' falm, 'fumbling' urnl 'mumbling' klifr 'climbing' voiceless stem final C nom. sg. r>opzi# gen. sg. vopn-s nom. sg. i'usZ# gen. sg. rusl-s nom. sg. guil# gen. sg. guil-s nom. sg. taglifc gen. sg. iagl-s nom. sg. pufcr#9 voiced stem final C dat. sg. Dopn-i dat! sg. rusl-i dat. sg. gutl-i dat. sg. tagl-i dat. sg. pukr-i gen. sg. falm-s dat. sg. falm-i gen. sg. uml-s dat. sg. uml-i nom. sg. klifr#7 dat. sg. klifr-i Dialect pronunciation with stop before d: sagdur 'said' nom. sg. m. sagd-ur hafdur 'had' nom. sg. m. hafd-ur pause. Rule (1) cannot devoice the stem final segments in the forms of the rightmost column of (9), because the segments to be affected are either word-final or non-continuants and/or anterior AND coronal. To account for these voice alternations, I posit the following CLUSTER DEVOICING rule (10): + [— voiced] 1 (a) _ [# i(b) 6 The r of the nom. sg. pukr is totally voiceless, not only partially devoiced. My source of pukr, without epenthetic u, is Gudfinnsson 1946: 144. 7 The r of the nom. sg. klifr is partially devoiced when followed by a phonetic pause. It is, however, not voiceless, as it should be if the Cluster Devoicing rule were not blocked by the presence of voiced [v] in the word. My sources for klifr, without epenthetic u, are Blondal 1920-24, Berkov-Bod-varsson 1962, Bodvarsson 1963, etc. nom. sg. f. sogd# nom. sg. f. hofd# (10) [— syllabic] ]—voiced] / not [+voiced]—j 144 Janez Orešnik I. e. any non-syllabic segment is voiceless if immediately preceded by a segment that is not voiced, and immediately followed by the word boundary, or by the morpheme boundary AND a voiceless segment, in that order. — By "a segment that is not voiced" I mean any phonologi-cally voiceless segment or any segment which is neither voiced nor voiceless at the time of the application of rule (10).8 /b d g/ are segments of the latter type. By way of illustration consider a few forms of rusl 'rubbish': the phonological representation of the stem is /rusl/, with voiced /1/. The voiced stem final segment is preserved before desinences beginning with a vowel, e.g. dat. sg. rusl-i. Since /1/ is preceded by a voiceless /s/, rule (10) applies in the nom. sg. rusl, where /1/ is word final, and in the gen. sg. rusl-s, where it is followed by the morpheme boundary and the voiceless desinence /s/, and changes /1/ into the phonetically voiceless [1]. No such processes apply in, say, uml 'mumbling', for /1/ is here preceded by a voiced /m/. The following segments are devoiced by the Cluster Devoicing rule (10): /m n r 1/ and — in dialect — /d/. For examples, see (9). In all the examples known to me in which case (a) of rule (10) applies, the devoiced segment is immediately followed, by the morpheme boundary. For this reason the morpheme boundary has been posited in (10 a). However, I am not aware of any compelling reason for it to be there. Case (b) of the Cluster Devoicing rule (10) could be a part of the Word Final Devoicing rule (15), discussed below, in section 3. It would be natural to say that voiced non-syllabic segments are totally devoiced if preceded by a segment that is not voiced, and only partially devoiced otherwise, in the environment of the Word Final Devoicing rule (15). I am not able to choose between these alternatives. Below I tacitly assume, for purely practical reasons, that the Cluster Devoicing rule (10) is correctly formulated. 2.2. In some cases the correct phonetic representations seem to depend on the assumption that the Cluster Devoicing rule (10) is preceded by some other phonological rule in the ordering. Two such cases will now be briefly mentioned sub (I-II). (I) If the phonological representation of the stem of fjall 'mountain* is /fjadl/, and if the alternation [dl ~ 1] of the nom./acc. sg. fjall vs. gen. sg. fjall-s [f jals] is due to a d-deletion rule which deletes the /d/ in the segment group /dls/ whenever the three segments involved pertain to 8 No systematic status can be claimed for the ad hoc features NOT [+VOICED] used in the formulation of the Cluster Devoicing rule (10), and [PARTIALLY VOICED] used in the formulation of the Word Final Devoicing rule (15), until more is known about the distinctive features of Modern Icelandic consonantal segments. i0 — Linguistica 145 Lingüistica XII the same simplex word (contrast fjall-safn 'gathering of sheep in mountains', with [dls]), then this rule must apply before the Cluster Devoicing rule (10), or else the phonetic result would be a wrong genitive singular form, [fjals], with voiceless I, for the derivation of the form would proceed as follows: (11) fjadl + s Cluster Devoicing rule (10) fjadl + s d-deletion rule f jal + s * [fjals] (II) The nouns fugl 'bird' and iagl 'tail' treat their consonant group gl alike in all their respective case-forms except in the genitive singular, where fugl-s contains a spirantal g and a voiced I, whereas the g of iagl-s is a full stop, and its I is voiceless. One way to account for this difference in pronunciation is to posit different segment clusters in the phonological representations of the two nouns: /fuql/ vs. /tagl/, A phonological rule (presumably the same rule which also changes /v qj into stops before n, see Oresnik 1972) changes /q/ to fg/ before /1/ whenever the latter is not followed by a true consonant. (The stipulation that the consonant be "true" is presumably necessary, for a following /r/ probably does not block the creation of the stop.) This leaves fugl-s intact, with [q], but creates /gl/ in the remaining forms of the word. If this treatment of the difference in pronunciation between fugl-s and iagl-s is correct, the rule which changes /ql/ to /gl/ must precede the Cluster Devoicing rule (10), and the derivation of the case-form fugl proceed as follows: (12) fuql ql gl fugl Cluster Devoicing rule (10) fugl [fYgl] If the relative ordering of the two rules were the opposite, the Cluster Devoicing rule (10) would not have a chance to apply to /fuql/, seeing that the conditions for the application of the rule are not met by the latter representation: /q/ is distinctively voiced. This would leave us with no means of devoicing the /1/.® 9 To account for the difference in pronunciation between fugl-s and tagl-s, two different lexical representations were posited in each case. The same treatment is necessary to account for the two pronunciations of bragd 'trick': the southern pronunciation is [braqd], with partially devoiced stem final sound before realized phonetic pause, the northern is [brakf>] in the same environment; the case-forms in which the stem is followed by a vowel contain [qd] in the South, and [gd] in the North. The phonetically correct results are guaranteed if the lexical representation of the southern stem is /braqd/, and that of the northern stem /bragd/. The Cluster Devoicing rule (10) then applies in the northern nominative/accusative forms and devoices the word final /3/ into /f>/. 146 Janez Orešnik 23. As far as I can see, the situation in compound words is such as predicted by the Cluster Devoicing rule (10). I am basing this claim on the transcriptions in Einarsson 1945 and Berkov-Bodvarsson 1962. See (13). Blondal 1920—24, however, italicizes the final segment of the left constituent in the types of compound words exemplified by iungl-koma and jafn-gamall in (13); according to Ofeigsson in Blondal 1920—24: XX; (13) environment of final segment X of the left constituent segment X voiceless voiced voiceless_voiceless vopn-fimi 'skill at arms' voiceless_voiced voiced_voiceless voiceless_/b d g/ /b d g/_voiceless fb d g/jb d g/ voiced_voiced voiced_/b d g/ /b d g/_voiced vopn-bitinn 'wounded \v. arms' jafn-fsetis 'on equal standing' jafn-gamall 'of the same age' vopn-lalis 'unarmed' iungl-koma 'new moon'10 tungl-myrkvi 'lunar eclipse' tungl-braut 'lunar orbit' jafn-lyndi 'even temper' this means that the segments in question are sometimes pronounced voiced, and sometimes voiceless, but it is not clear whether they can vacillate in the speech of the same person, or of the same community, or anything else. The Cluster Devoicing rule (10) cannot account for this vacillation, and will have to be reformulated if the transcriptions of Blondal 1920—24 turn out to be nearer to reality than the more recent data on which this section is based. 2.4. The handbooks offer hardly any information on the behaviour of the consonantal clusters enumerated in the left column of (13) in connected speech. The Cluster Devoicing rule (10) predicts pronunciations such as those indicated in (14), where each pair of words is supposed to pertain to the same breath group. My own impressionistic observations of spoken Icelandic confirm the data presented in (14). However, a special investigation of this matter is a desideratum. A similar treatment helps to account for the two pronunciations of blidka 'soften': the southern with [£>g], and the northern with [dk]. /{>/ and /d/, respectively, are posited in the lexical representation of the stem, and no devoicing rules apply in the derivations of the two pronunciation variants. Such simple treatment would not do in the case of the past participles hafdur pronounced with [b], of hafa 'have', and sagdur pronounced with non-continuant g, of segja 'say'. Here underlying /hav + d/ and /saq + d/ must be posited, cf. the present-stem members of the respective verbal paradigms. A special northern rule changes /vd/ to /bet/, and /qct/ to /gd/, in the appropriate contexts. 10 The pronunciation of tungl- which I have in mind here and in (14) does not contain [g]. 147 Lingüistica XII (14) environment of segment X voiceless—voiceless voiceless—voiced voiced—voiceless voiceless_/b d g/ /b d g/_voiceless /b d g/_/b d g/ voiced—voiced voiced—/b d g/ /b d g/_voiced final segment X of the left word is voiceless Dopn fékk vopn beit jafn straumur jafn baggi voiced vopn let tungl kom tunglvex tungl gekk jafn Uka 3. In Modern Icelandic phonology there is also a WORD FINAL DEVOICING rule: (15) — syllabic + voiced — tense partially voiced / _ # I.e. any lax voiced non-syllabic segment is partially devoiced if immediately followed by a word boundary. (See also footnote 8.) [+ voiced) must be mentioned in the structural description of the rule, otherwise distinctively voiceless segments, e.g. /s/, would be turned into partially voiced sounds by this rule. At the time that the Word Final Devoicing rule (15) applies, lax non-syllabic segments are simply short. Examples (16) (a) bad 'bath' hefd 'title' dagur 'day' emj 'cry' ol 'ale, beer' horf 'direction' akur 'acre' gamall 'old' hofud 'head' gaman 'fun' talkum 'talcum' (b) skammur 'short' unna 'love' kjarr 'thicket' ball 'dance' stem final voiced dat. sg. bad-i gen. sg. hefd-ar nom. sg. dag-ur dat. sg. emj-i gen. sg. ol-s dat. sg. horf-i dat. sg. akr-i dat. pi. goml-um dat. sg. hôfd-i gen. sg. gaman-s gen. sg. talkúm-s nom. sg. f. skomm# lp. sg. pres. ind. annjfr nom. sg. fcjarr# nom. sg. £>aZZ# consonant partially devoiced nom. sg. nom. sg. /ie/V/#u acc. sg. dag'# nom. sg. emj# nom. sg. o'Z# nom. sg. horf# nom. sg. akur# nom. sg. f. gdmulQ nom. sg. hofud# nom. sg. gaman# nom. sg. talkum# 11 The pronunciation of hefd which I have in mind here contains [v] before the dental. 148 Janez Orešnik like hefd, emj and horf of (16) show that rule (15) must be limited to the word final position: voiced non-final non-syllabics in contact with word final segments are not partially devoiced by rule (15). The Word Final Devoicing rule (15) accounts for the consonantal alternations of the type exemplified in (16 a), where the simbol # denotes a phonetically realized pause. Examples showing that the rule must be restricted to short non-syllabic segments are given in (16 b). Einarsson 1945: 5, 25 asserts that the consonants in the endings -inn and -urn retain some length and are voiced, at least in careful speech. These data are disputed. As regards unstressed -inn, they are stated similarly in Einarsson 1927: 38, 79, in Gudfinnsson 1946: 68 (where the author describes the length of [n] in the said ending as vacillating between voiced long [n] and partially devoiced short [n]), by implication also in Kress 1963, e.g. p. 57, as pointed out by Benediktsson 1965: 112. On the other hand, Benediktsson I.e. believes that no such vacillation exists, except perhaps in an affected lecture style of pronunciation. As to the unstressed ending -um, the length of its ?n is asserted by Einarsson 1927: 38, 79 and by Kress 1963: 33. Benediktsson 1965: 112 can be construed as denying the existence of any special length of m in -um. Whatever the truth about this quantity problem, the Word Final Devoicing rule (15) predicts that word final m and n will be voiced when long, and partially devoiced when short. On the phonetic level, the effects of the Word Final Devoicing rule (15) can only be observed at the absolute end of breath groups, i.e. at phonetically realized pauses (Einarsson 1945: 24). Although the environment of rule (15) mentions the word boundary, and although the latter is present in the phonological representations of nouns with suffixed article (Oresnik 1972, app. B), and assumedly present in the phonological representations of compound words (cf. footnote 15), the Word Final Devoicing rule (15) never seems to leave any traces behind in nouns with suffixed articles or in compound words. We return to this fact in section 4.3 below. 4.1. The Continuant Devoicing rule (1), the Cluster Devoicing rule (10), and the Word Final Devoicing rule (15) apply with equal force in all Modern Icelandic dialects, as far as I know. This is not the case with the T-DEVOICING rule to which we now pass. The T-Devoicing rule must be stated separately for southern and northern dialect areas:12 (17) [—syllabic] [— voiced] / _t in southern pronunciation I.e. in southern pronunciation any non-syllabic segment is devoiced if immediately followed by /t/. Rule (17) accounts for consonantal alternations like those exemplified in (19). 12 The terms SOUTHERN and NORTHERN are approximate labels. For a stricter geographical delimitation of the two pronunciations, see Gudfinnsson 1964: 17—43. 149 Lingüistica■ XII The northern counterpart of rule (17) is as follows: (18) [+ lateral] [—voiced] / _t in northern pronunciation I.e. in northern pronunciation any /1/ is devoiced if immediately followed by Jt/. Rule (18) accounts for the consonantal alternations exemplified sub (19 a). There are no comparable alternations in the words given sub (19 b), in northern pronunciation, hence the need for the more restricted northern T-Devoicing rule (18). The southern version (17) is thus seen to be more general, and presumably easier for language-learning children to learn and remember, than the northern rule (18). This may be one of the factors contributing to the spread of (17) at the expense of (18). (19) consonant before the hyphen Almost all the forms in which the T-Devoicing rule (17/18) HAS to apply seem to involve /t/ preceded by a morpheme boundary at the point in the derivation when the T-Devoicing rule (17/18) applies. (Words like vanta 'lack', with voiceless n in all the forms of the word in southern pronunciation, do not argue against the presence of the morpheme boundary in the structural description of the T-Devoicing rule (17/18), for the voiceless n can be present in the phonological representation of the word, and is thus not necessarily due to the T-Devoicing rule (17/18).) I know only four exceptions: in the singular preterite indicative of the strong verbs halda 'hold', gjalda 'pay', svelta 'be hungry'» and velta 'fall', voiced and voiceless I alternate with each other, as shown (20) (a) voiceless I: lp. and 3p. sg. pret. ind.. active helt, gait, svalt, vaIt (b) voiced I: 2p. sg. pret. ind. active and the whole sg. pret. ind. middle: helzt, galzt, soalzt, valzt in (20). No morpheme boundary can be posited before t in the forms sub (20 a). Nor can it be plausibly argued that the forms are suppletive formations, with their voiceless I not due to the operation of the T-Devoicing rule (17/18), but 'present in the underlying representations of these forms, for one suppletive form would then be-necessary in the first and third persons singular preterite indicative active, and another in all the remaining forms of the singular preterite indicative, including the middle voice. It seems to me much more plausible that the voicelessness voiced voiceless (a) svalur 'cool' (b) skemma 'damage' vanur 'used to' hringja 'ring' nom. sg. m. sval-ur inf. skemm-a nom. sg. m. van-ur inf. hringj-a nom. sg. ntr. sval-t supine skemm-t nom. sg. ntr. van-t supine hring-t 150 Janez Orešnik of the I in the forms of (20 a) is due to the T-Devoicing rule (17/18).13 To accommodate the forms sub (20), the morpheme boundary is not posited in the structural description of the T-Devoicing rule (17/18). 4.2. Unlike the Continuant Devoicing rule (1) and the Cluster De-voicing rule (10), the T-Devoicing rule (17/18) does not operate across the boundary between the constituents of compound words, or across the boundary between words.14 In fact, the morpheme boundary is the only boundary which does not block the T-Devoicing rule (17/18). For crucial examples in which the T-Devoicing rule (17/18) does not apply, see (21). 43. One reason why no attempt has been made here to collapse the T-Devoicing rule (17/18) with the Continuant Devoicing rule (1) and/or the Cluster Devoicing rule (10) is that the T-Devoicing rule (17/18) is, unlike the other rules just mentioned, a dialect dependent rule. Another argument against the collapsing is that the T-Devoicing rule precedes the Compound Boundary rule, whereas the Continuant Devoicing rule (1) and the Cluster Devoicing rule (10) follow the said boundary rule in the ordering. This matter will now be briefly discussed. 13 The alternation between voiced and voiceless I is also observed in the imperative singular of the verbs under discussion: the active form haltu contains a voiceless I, the middle form halztu a voiced I. However, the T-Devoicing rule (17/18) can account for this alternation even if its structural description contained an obligatory morpheme boundary, for the phonological representations of these forms are /hald + tu/ and /hald + st + tu/, where the morpheme boundary before /tu/ may be a rewritten stronger boudary, in which case the rewriting rule operates before the T-Devoicing rule. The supines such as siglt of sigla 'sail' may also be relevant with respect to the morpheme boundary in the structural description of the T-Devoicing rule (and, incidentally, even with respect to the structural descriptions of some other devoicing rules). However, these supines require separate treatment because of the many problems associated with their derivation (metathesis, etc.). Forms such as nom./acc. sg. ntr. sjalf-t, of sjalfur 'self', are partly enigmatic. One of the pronunciations of sjalfi is [-It], with voiceless I and without f; this pronunciation is easily accounted for by the T-Devoicing rule (17/18) if the deletion of the phonological segment between I and t precedes the application of the T-Devoicing rule; cf. footnote 18 ad finem. Another pronunciation of sjalfi contains [-1ft], with voiceless I. This I cannot be devoiced by any of the rules posited here. I evaluate the [-1ft]-forms as artificial. Gudfinnsson 1964: 17—43, especially 30 ff., reports some dialect pronunciations of sjalfi. Normally his informants, school children, did not pronounce the f at all, and they either devoiced the I in accordance with the T-DeVoicing rule in such forms (this was the normal situation), or did not devoice the I; in the latter case the T-Devoicing rule was only optional in their mental grammars, or they (more seldom) lacked it altogether. In rare but interesting cases the / was pronounced as [v]: [-lvt], o.c. pp. 33, 35; this pronunciation is predicted by my above devoicing rules for the dialect areas in which the northern variant of the T-Devoicing rule is in use. The Continuant Devoicing Lingüistica■ XII (21) (a) The final consonant of the left constituent is voiced: til-tala 'proportion' sam-tal 'conversation' gamal-tungla 'barren old sheep' atom-takn 'symbol of chemical ein-tala 'singular' vicl-ial 'talk' element' saman-tekning 'compilation' hofud-tilgangur 'chief goal' (b) The final consonant of the left word is voiced: bil tel torn tel ein tel aud tel bidil tel atom, tel saman tel hôfud tel (Each pair of words sub (b) pertains to the same breath group.) On the phonological level words, simplex or compound, are bounded with word boundaries. There are also boundaries between the constituents of compound words, although the precise nature of these boundaries has not yet been determined for Modern Icelandic; most likely they are word boundaries, and this assumption is accepted in the present paper.15 On the phonetic level, word boundaries are realized as phonetic rule (1) is blocked because the /v/ is not preceded by a vowel; the T-Devoic-ing rule (18), which only affects /1/, cannot operate because of the intervening /v/. Gudfinnsson reports cases of [-lvt] from the Northern districts only: from Eyjafjardarsysla (including Akureyri) and Suctur-|>ingeyjarsysla. (The voiced pronunciation of the middle segment in [-lvt] cannot have been influenced by the spellings in the text which the investigator asked the children to read during the interviews; the text in question, as published by Gudfinnsson 1946: 145—46, contains the forms ljuft and lift, which could have led to spelling pronunciations with [-vt] as well, but the author reports none.) To facilitate the exposition, I now state the pronunciations of sjalft predicted by my devoicing rules: The [-lft]-form is adduced in Kress 1963: 42; Kress has [telft] teflt, the supine of tefla 'play chess'. Incidentally, the cases of the absent T-Devoicing rule, mentioned above, involve the northern variant (18). Diachronically, these are cases of rule loss, presumably due to the very narrow domain of the rule. It should be recalled that in contact with the southern variant (17) the northern rule (18) is giving way; this must be another facet of the same phenomenon. 14 One apparent exception to this claim is mal-tid 'meal', which is sometimes pronounced with a voiceless I, see Blondal 1920-24 s. v., Gudfinnsson 1946: 71, and Berkov-Boctvarsson 1962 s.v. This word can be accounted for in the same way as adfor and adferd, see footnote 4 above. 15 That there must be a boundary between constituents of compound words, is proved in Oresnik 1971, where, however, the nature of that boundary was not strictly determined, although is was shown that several phonological South No'rth with [f] or [v] [-lft] [-lvt] without [f] or [v] [-It] [-It] 152 Janez Orešnik of the I in the forms of (20 a) is due to the T-Devoicing rule (17/18).13 To accommodate the forms sub (20), the morpheme boundary is not posited in the structural description of the T-Devoicing rule (17/18). 4.2. Unlike the Continuant Devoicing rule (1) and the Cluster De-voicing rule (10), the T-Devoicing rule (17/18) does not operate across the boundary between the constituents of compound words, or across the boundary between words.14 In fact, the morpheme boundary is the only boundary which does not block the T-Devoicing rule (17/18). For crucial examples in which the T-Devoicing rule (17/18) does not apply, see (21). 4.3. One reason why no attempt has been made here to collapse the T-Devoicing rule (17/18) with the Continuant Devoicing rule (1) and/or the Cluster Devoicing rule (10) is that the T-Devoicing rule (17/18) is, unlike the other rules just mentioned, a dialect dependent rule. Another argument against the collapsing is that the T-Devoicing rule precedes the Compound Boundary rule, whereas the Continuant Devoicing rule (1) and the Cluster Devoicing rule (10) follow the said boundary rule in the ordering. This matter will now be briefly discussed. 13 The alternation between voiced and voiceless I is also observed in the imperative singular of the verbs under discussion: the active form haltu contains a voiceless I, the middle form halztu a voiced I. However, the T-Devoicing rule (17/18) can account for this alternation even if its structural description contained an obligatory morpheme boundary, for the phonological representations of these forms are /hald + tu/ and /hald + st + tu/, where the morpheme boundary before /tu/ may be a rewritten stronger boudary, in which case the rewriting rule operates before the T-Devoicing rule. The supines such as siglt of sigla 'sail' may also be relevant with respect to the morpheme boundary in the structural description of the T-Devoicing rule (and, incidentally, even with respect to the structural descriptions of some other devoicing rules). However, these supines require separate treatment because of the many problems associated with their derivation (metathesis, etc.). Forms such as nom./acc. sg. ntr. sjalf-i, of sjalfur 'self', are partly enigmatic. One of the pronunciations of sjalft is [-It], with voiceless I and without /; this pronunciation is easily accounted for by the T-Devoicing rule (17/18) if the deletion of the phonological segment between I and i precedes the application of the T-Devoicing rule; cf. footnote 18 ad finem. Another pronunciation of sjalft contains [-1ft], with voiceless I. This I cannot be devoiced by any of the rules posited here. I evaluate the [-1ft]-forms as artificial. Gudfinnsson 1964: 17—43, especially 30 ff., reports some dialect pronunciations of sjalft. Normally his informants, school children, did not pronounce the / at all, and they either devoiced the I in accordance with the T-Devoicing rule in such forms (this was the normal situation), or did not devoice the I; in the latter case the T-Devoicing rule was only optional in their mental grammars, or they (more seldom) lacked it altogether. In rare but interesting cases the / was pronounced as [v]: J-lvt], o.c. pp. 33, 35; this pronunciation is predicted by my above devoicing rules for the dialect areas in which the northern variant of the T-Devoicing rule is in use. The Continuant Devoicing Lingüistica■ XII (21) (a) The final consonant of the left constituent is voiced: til-tala 'proportion' sam-tal 'conversation' gamal-tungla 'barren old sheep' atom-takn 'symbol of chemical ein-iala 'singular' vict-tal 'talk' (b) The final consonant of the left bll tel tôm tel ein tel and tel element' saman-tekning 'compilation' hofud-tilgangur 'chief goal' word is voiced: bidil tel atom, tel saman tel hôfud tel (Each pair of words sub (b) pertains to the same breath group.) On the phonological level words, simplex or compound, are bounded with word boundaries. There are also boundaries between the constituents of compound words, although the precise nature of these boundaries has not yet been determined for Modern Icelandic; most likely they are word boundaries, and this assumption is accepted in the present paper.15 On the phonetic level, word boundaries are realized as phonetic rule (1) is blocked because the /v/ is not preceded by a vowel; the T-Devoic-ing rule (18), which only affects /1/, cannot operate because of the intervening /v/. Gudfinnsson reports cases of [-lvt] from the Northern districts only: from Eyjafjardarsysla (including Akureyri) and Suciur-]pingeyjarsysla. (The voiced pronunciation of the middle segment in [-lvt] cannot have been influenced by the spellings in the text which the investigator asked the children to read during the interviews; the text in question, as published by Gudfinnsson 1946: 145—46, contains the forms ljuft and lift, which could have led to spelling pronunciations with [-vt] as well, but the author reports none.) To facilitate the exposition, I now state the pronunciations of sjalft predicted by my devoicing rules: The [-1ft]-form is adduced in Kress 1963: 42; Kress has [telft] teflt, the supine of tefla 'play chess'. Incidentally, the cases of the absent T-Devoicing rule, mentioned above, involve the northern variant (18). Diachronically, these are cases of rule loss, presumably due to the very narrow domain of the rule. It should be recalled that in contact with the southern variant (17) the northern rule (18) is giving way; this must be another facet of the same phenomenon. 14 One apparent exception to this claim is mal-tid 'meal', which is sometimes pronounced with a voiceless Z, see Blondal 1920-24 s. v., Gudfinnsson 1946: 71, and Berkov-Bodvarsson 1962 s.v. This word can be accounted for in the same way as adfor and adferd, see footnote 4 above. 15 That there must be a boundary between constituents of compound words, is proved in Oresnik 1971, where, however, the nature of that boundary was not strictly determined, although is was shown that several phonological South No'rth with [f] or [v] [-1ft] [-lvt] without [f[ or [v] [-It] [-It] 152 Janez Orešnik pauses. (Phonetic pauses delimit breath groups.) Since the number of the word boundaries on the phonological level largely exceeds the number of phonetic pauses, the phonological component of Modern Icelandic (in fact, of every language) must contain a mechanism which cancels some of the phonological word boundaries during derivation. I imagine, maybe prematurely, that such a mechanism consists of rules interspersed among other phonological rules, deleting certain word boundaries or replacing them by weaker boundaries, most likely by morpheme boundaries. It is assumed here that the Modern Icelandic phonological component contains a mechanism whose duty is to replace word boundaries with morpheme boundaries, so that at the end of derivations only those word boundaries are preserved which correspond to phonetic pauses. The rules of this mechanism — let us call them BOUNDARY RULES — apply at different stages in derivations. One of the earliest boundary rules affects the word boundary between a noun and a suffixed definite article (Oresnik 1972).10 A later boundary rule — let us call it the COMPOUND WORD BOUNDARY rule — replaces the word boundary between the immediate constituents of compound words with the morpheme boundary. A still later boundary rule — let us call it the INTER WORD BOUNDARY rule — replaces certain word boundaries between words with morpheme boundaries, and thus creates what are to be realized phonetically as breath groups. We already know that, while the T-Devoicing rule (17/18) can operate across a morpheme boundary, it cannot operate across any other boundaries. On the other hand, case (a) of the Cluster Devoicing rule (10) operates freely across the word boundary between constituents of compound words, and most probably also across the inter-word word phenomena of Modern Icelandic can be handled more satisfactorily if the said boundary is assumed to be a word boundary, than without that assumption. To the arguments of o.c. in favour of the word boundary between the constituents of compound words it can be added that one should think the boundary between a noun and a suffixed article to be weaker than the boundary between constituents of compound words. As the boundary between a noun and a suffixed article has been identified with a word boundary (in Orešnik 1972), it is likely that the boundary between constituents of compound words is at least as strong as a word boundary; and since the phonological theory does not provide any stronger boundary than the word boundary, the boundary between constituents of compound words is likely to be identical with the word boundary. 18 Through my negligence a minus sign has been omitted in the formalized version of the Enclitic Boundary rule as printed in Orešnik 1972: 29. The formulation is therefore repeated here: [ ] -s- [a word boundary] / [_segment]1 [-« enclitic] I.e. any number of subsequent word boundaries remains if immediately followed by a non-enclitic word, and are rewritten as a morpheme boundary if immediately followed by an enclitic word. 153 Lingüistica■ XII boundary within breath groups. Case (b) of the Cluster Devoicing rule (10) and the Word Final Devoicing rule (15) operate only at the word boundary at the end of a breath group. The Continuant Devoicing rule (1) can operate across a morpheme boundary and across the word boundary between constituents of compound words, whereas it is unclear whether it can apply across the inter-word word boundary. A natural way to account for this situation is to assume that the devoicing rules (1), (10), (15), and (17/18) are interspersed among the boundary rules in such a way that the state of affairs just described follows as a consequence of the relative rule orderings posited. The orderings which accomplish just this are stated in (22), q.v. The generally (22) T-Devoicing rule (17/18) Compound Word Boundary rule Inter Word Boundary rule {Cluster Devoicing rule (10) 1 Word Final Devoicing rule (15) J Breath group boundary -> phonetic pause17 accepted conventions concerning rule orderings ensure the desired results. For instance, no word boundary is mentioned in the T-Devoicing rule (17/18), and the rule applies before the word boundaries between constituents of compound words have been rewritten as morpheme boundaries; this automatically ensures that the T-Devoicing rule (17/18) applies only in simplex words and in those constituents of compound words which are not themselves compound words. No word boundary is mentioned in the structural description of case (a) of the Cluster Devoicing rule (10). This means that the rule cannot operate across those word boundaries present in the representations at the time when rule (10) applies. Since, however, the word boundary between constituents of compound words and the inter-word word boundary had been rewritten as the morpheme boundary by the time rule (10) applies, the rule can operate freely in simplex as well as in compound words, and between words within breath groups. On the other hand, a word boundary is mentioned in case (b) of the Cluster Devoicing rule (10) and in the Word Final Devoicing rule (15). As the Compound Word Boundary rule and the Inter Word Boundary rule have applied by the time that rule (10) applies, the structural description of its case (b) is only met at the breath-group final word boundaries. Similarly, at the time that the Word Final Devoicing rule (15) applies, all the word boundaries within breath groups, except those bounding the breath groups, have been rewritten 17 The relative ordering of the rules within the braces is at present unclear to me. The Continuant Devoicing rule (1), not mentioned in (22), certainly follows the Compound Word Boundary rule. Its ordering with respect to later boundary rules is at present unclear to me. 154 Janez Orešnik as morpheme boundaries; consequently no effects of rule (15) can be observed in compound words or in words not followed by a phonetic pause.18 REFERENCES Benediktsson, Hreinn. Review of Kress 1963. islenzk tunga 6: 109—17. Reykjavik, 1965. Bergsveinsson, Sveinn. Grundfragen der isländischen Satzphonetik. Phono-metrische Forschungen, Reihe A, Band 2. Copenhagen and Berlin, 1941. Berkov, Valerij P., and Ärni Bödvarsson. islenzk-rüssnesk ordabök, Moscow, 1962. Blöndal, Sigfüs. Islenzk-dönsk ordabök. Reykjavik, 1920-24. Bloomfield, Leonard. Language. New York, 1933. 18 As the relation of the devoicing rules to the Enclitic Boundary rule mentioned above is not relevant to the problem under discussion, the matter has been relegated to this footnote. The T-Devoicing rule (17/18) FOLLOWS the Enclitic Boundary rule; hence, the Continuant Devoicing rule (1) and the Cluster Devoicing rule (10) follow it as well. For evidence that the T-Devoicing rule follows the Enclitic Boundary rule in the ordering, consider the derivation of the supine rignt of rigna 'rain'. The derivation of the definite dat. sg. hring-num of hringur 'ring' is added for comparison; the word boundary and the morph /in/ are justified in Oresnik 1972, app. A, B: rign + D + t hriNg ## in + um Yowel Syncope rule — hriNg ## n + um metathesis ring + D + t — nasal assimilation riNg + D +1 — Enclitic Boundary rule — hriNg + n + inn b, d, g -><& / _D, n riN + t (2 applications) hriN + n + um T-Devoicing rule riN -j- t (southern only) — (The /D/ in the phonological representation of rignt is phonologically a cover symbol for a dental consonant, and morphologically the dental suffix. Its presence in the phonological representation of the supine is not proved; however, the point made here remains valid even if the true phonological representation of rignt is just /rign + t/. /N/ represents the velar nasal.) The last three lines of the derivation are relevant to the point under consideration. The relative ordering of the Enclitic Boundary rule and of b, d, g —> 0 / _D depends crucially on the question as to whether the deletion of g in rignt is performed by the same rule as the deletion of g in the definite dat. sg. hringnum. It is assumed here that this is the case. It is claimed in Oresnik 1972 that the loss of g in hringnum follows the Enclitic Boundary rule. Hence, g'->0/_D follows the Enclitic Boundary rale as well. Since the T-Devoicing rule (17/18) can only apply to the nasal of rignt after the deletion of g, the T-Devoicing rule must follow b, d, g —> 0 /_D. Hence, a fortiori, the T-Devoic-ing rule must follow the Enclitic Boundary rule. Consequently the Continuant Devoicing rule (1) and the Cluster Devoicing rule (10) also follow the Enclitic Boundary rule. Incidentally, the derivation of rignt shows that the present formulation of the T-Devoicing rule presupposes that a number of other phonological rules precede it in the ordering and thus create the conditions for its operation: the metathesis rule; nasal assimilation; b, d, g->0/_D. Other rules which must precede the T-Devoicing rule include the loss of /v/ between /1/ and dental, cf. nom./acc. sg. ntr. hal(f)t of halfur 'half'. 155 Lingüistica■ XII Bödvarsson, Ami, ed. islenxk ordabök handa skölum og almenningi. Reykjavik, 1963. Chomsky, Noam, and Morris Halle. The Sound Pattern of English. New York, 1968. Einarsson, Stefan. Beiträge zur Phonetik der isländischen Sprache. Oslo. 1927. Einarsson, Stefan. Icelandic Grammar. Texts. Glossary. Baltimore, 1945. — T have used the slightly revised fifth printing of 1967. Gudfinnsson, Björn, Mallyzkur. Vol. I. Reykjavik, 1946. Gudfinnsson, Björn. Um islenxk an framburd. Mallyzkur II. Edited and prepared for the press by Ölafur M. Ölafsson and Öskar Ö. Halldörsson. Studia islandica vol. 23. Reykjavik, 1964. Kress, Bruno. Laut- und Formenlehre des Isländischen. Halle/Saale, 1963. Malone, Kemp. The Phonology of Modern Icelandic. Menasha, Wisconsin, 1923. Orešnik, Janez. "On the phonological boundary between constituents of Modern Icelandic compound words." Linguistica 11: 51—59. Ljubljana, 1971. Orešnik, Janez. "On the epenthesis rule in Modern Icelandic." Arkio for nordisk filologi 87: 1—32. Lund, 1972. Povzetek ŠTIRI NOVOISLANDSKA RAZZVENITVENA PRAVILA Novoislandska generativna fonologija vsebuje štiri razzvenitvena pravila, ki povzročajo delno razzvenitev končnih glasov v besedah kot dag, popolno razzvenitev končnih glasov osnove v besedah kot dag-s, rusl(-s) in popolno razzvenitev glasov pred t v besedah kot sval-t, skamm-t (v zadnji samo v južnem izgovoru). — Od nadrobnosti je vredno omeniti: če so tu predložena pravila izrečena pravilno, fonološka oznaka [zveneč] ni razločevalna (distinktiv-na) v islandskih fonoloških enotah /b d g/. 156 CDU 808.63-085.3 Martina Orožen Ljubljana MIKLOŠIČEV PRISPEVEK K OBLIKOVANJU SLOVENSKEGA KNJIŽNEGA JEZIKA Odločilno preusmeritveno razdobje v razvoju novoslovenskega knjižnega jezika se na začetku 19. stol. začenja s praktično in teoretično dejavnostjo pesnika V. Vodnika in jezikoslovca J. Kopitarja. Prvi je s svojo prosvetljensko tvornostjo in novinarstvom1 razširil vsebinski obseg knjižne dejavnosti na necerkveno območje. S tem je nujno moral po potrebi izmenjavati arhaična jezikovna sredstva z novejšimi pogovornimi značilnostmi. Pozorno je uprl pogled k slovanskim slovničarjem in k bližnjim Slovanom. Kopitar je s svojo slovnico2 in drugimi za Slovence pomembnimi znanstvenimi deli (Glagolita Clozianus 1836) prikazal novo metodo znanstvenega jezikoslovnega raziskovanja. S svojim vestnim zgodovinsko-primer-jalnim in dokumentarnim opisom jezika je kazal na možnosti in upravičenosti ustalitve posameznih jezikovnih pojavov v knjižnem jeziku — brez znane ambicije po normiranju. Podlago za sintaktično in leksikalno »nadstavbo« je knjižnemu jeziku iskal v tako imenovanem sodobnem »ljudskem jeziku«, ki je ohranil »čistejšo«, tj. bolj slovensko leksiko in sintakso (za starejše knjižne prevode so v tem pogledu značilni pogosti kalki). Seveda je naglasil potrebo po knjižni jezikovni enotnosti, saj je že iz naslova slovnice razvidno, da v njegovem času še ni obstajala. Puristično gledanje na jezik, predvsem na sintakso in leksiko, je vse plasti jezika preusmerjalo od že tradicionalnih leksikalnih germanizmov (joger, špiža, hofart, viža, glih, ajfer itd.) in sintaktičnih kalkov (ima vejditi; reče k njemu; ga za norca derži; jest bom od jogrov zapušen, predan, zatajen... itd.) v najstarejše slovansko knjižno izpričano izročilo (v študij starocerkvenoslovanščine ter v študij Brižinskih spomenikov) in v analizo lcnjižno-jezikovnih stvaritev na vsem slovenskem ozemlju. Slovenski zgodovinsko-krajevni vidik in ozir na slovanski izvor 1 V. Vodnik, Velika pratika 1795—1797; Lublanske Nooize 1797—1800; Mala pratika 1798—1806. 2 J. Kopitar, Grammaiik der slauischen Sprache in Krain Kartnen und Steyermark, Laibach 1808. 137 Lingüistica■ XII slovenščine sta postala novi merili pri uveljavljanju enotnejše novo-slovenske knjižne norme vsaj v glasoslovnem in oblikoslovnem pogledu. Priprave zanjo so potekale vse od izida Kopitarjeve slovnice do uvedbe »novih oblik«3 v 50. letih 19. stoletja, ko so nastale ugodnejše politične razmere za uvedbo slovenskega jezika v urade in šole. Potrebe po poenotenju glasoslovno-oblikoslovnega knjižnega sistema so se spričo treh obstoječih knjižnih variant (krajnsko-koroška, štajerska in prekmurska) stopnjevale in šele sredi 19. stoletja se je, ne brez vmesnih sporov, začela v knjižnih tekstih ustaljevati gramatična struktura, ki je, z dodatnimi prenovitvami seveda, značilna tudi za sodobni knjižni jezik. Prav ta novoknjižna gramatična obnovitev pa je neposredno, še bolj pa posredno, povezana z Miklošičem. Nekako pol stoletja ostaja Miklošič v zgodovini slovenskega jezikovnega oblikovanja v praksi, in jezikoslovja sploh, nepreklicna avtoriteta. Njegov vpliv se začne z uvedbo že omenjenih »novih oblik« v novoknjižni jezik in ponehava s padcem njegove oziroma po Kopitarju4 povzete, a poglobljeno preoblikovane »panonske teorije« o panonskem izvoru starocerkvenoslovanskega bogoslužnega jezika.5 Miklošičeva dejavnost, njegov vpliv na normativne zakonitosti slovenskega knjižnega jezika, se v omenjenem razdobju kaže v več smereh. 1. Na začetku 50. let se kaže v praktični prevajalski in pisateljski dejavnosti. S prevajanjem »Deržavnega zakonika« usmerja novoslo-vensko gramatično strukturo in oblikuje uradniški slog; še danes je jezik »Deržavnega zakonika« z izjemo nekaterih glasoslovno-oblikoslovnih arhaizmov presenetljivo sodoben. Začeto delo so nadaljevali njegovi učenci (Cigale, Jeriša, Navratil) v časopisih (Slovenija, Vedež) in prvih slovenskih berilih za srednje šole. Izhajala so v letili od 1853 do 1881; Miklošič je bil njihov urednik in je tudi sam sodeloval s svojimi prispevki. 2. S svojo sistematično znanstveno primerjalno jezikoslovno metodo je na novem slavističnem znanstvenem področju v svojih delih od 50. let dalje usmerjal način raziskovanja in opisovanje slovenskega jezika. Svoje slušatelje je usmeril v zgodovinske, dialektološke raziskave, in k opisom posameznih kategorij sodobnega knjižnega jezika. Poznavanje »staroslo-venščine« je bilo za normiranje etimološko upravičenih oblik in besed pomembno in je pripomoglo k novi dovršeni »sistematizaciji« nov.oslo-venske glasoslovne, predvsem pa oblikoslovne strukture. Zagotovilo je etimološlco-zgodovinskemu pravopisu najboljše možnosti, seveda v škodo mlajših pokrajinsko-knjižnih, v marsičem analogičnejših jezikovnih pojavov, ki so bili značilni za tekste vse do 50. let 19. stoletja. Novoknjižna gramatična struktura se je, splošnejši razumljivosti v korist, oddaljevala od bolj živih, narečjem bližjih jezikovnih knjižnih variant, ki so s svojo 3 I. Prijatelj, Borba za individualnost slov. knj. jezika, Ljubljana 1937. 4 J. Pogačnik, Jernej Kopitar in nastanek karantansko-panonske teorije, Godišnjak filozofskog fakulteta u Novom Sadu, knj. XIII/1, 1970. 5 F. Grivec, Ciril in Metod, Celje 1963. 158 Martina Orožen tradicijo prekinile. Pojem arhaičnosti v slovenskem knjižnem jeziku jc torej zelo relativen. 3. S svojo osebnostjo in svojim delom je Miklošič vzgojil Slovencem vrsto dobrih raziskovalcev in jezikoslovcev (Navratil, Šolar, Valjavec, Zavadlal, Svetec, Janežič, Leveč, Škrabec, Caf, Oblak, Štrekelj, Bežek, Pleteršnik, p. Lavoslav itd.), da ne govorimo o množici jezikoslovnih amaterjev, ki so bili na vzdevek, da so Slovenci »gens filologica« še posebej ponosni. Y svojih samostojnih učencih je zagotovil premoč znanosti in njenih rezultatov nad kratkotrajnimi politično-jezikoslovnimi zmedami časa. Ne nazadnje pa je za Slovence bil, in je pomemben, njegov delovni vzor, vzgled in ugled, ki ga v znanosti trajno ohranja. Zgodovinsko-primerjalni pristop k obravnavanju jezika je do neke mere značilen že za Miklošičeve predhodnike; slovenskim slovničarjem sta ga nakazala prav Dobrovsky6 in Kopitar, vendar so bili ti posegi v stcsl. še daleč od vsake sistematičnosti. Slovenski slovničarji, ki so do konca 18. in v začetku 19. stol. opisovali pokrajinske jezikovne variante (Pohlin, Gutsmann, Vodnik, Metelko na Koroškem in Kranjskem, Šmigoc, Dajnko, Murko, Muršec na Štajerskem) so, eni bolj'drugi manj, uvide-vali nevzdržnost pokrajinske jezikovne prakse pri tako malem, a narečno razcepljenem narodu. Dejstvo, da smo Slovenci na začetku 19. stol. imeli več dobrih sinhroničnih pokrajinsko-jezikovnih knjižnih opisov, je omogočilo prehod na enotnejšo, zgodovinsko pogojeno glasoslovno-obli-koslovno podlago. Potrebno gradivo za tovrstno »korekturo« je bilo znano in zbrano (v tem pogledu so važne predvsem slovnice štirih avtorjev: Kopitarja, Metelka, Dajnka in Murka). Glasoslovna, oblikoslovna, celo sintaktično-leksikalna jezikovna knjižna variantnost 20. in 30. let 19. stol., kot so jo prikazovale slovnice omenjenih avtorjev, in je bila izpričana v knjižnih tekstih, je ob vprašanjih prehoda na enotnejši knjižni gramatični sistem povzročala ostre polemike in separatistično nepopustljivost med predstavniki osrednje in vzhodno-slovenske knjižne tradicije (skrajnost: Metelko-Dajnko). Vprašanje izbora jezikovne knjižne tradicije sploh, ali pa izbora posameznih glasoslovno-oblikoslovnih možnosti, je bilo v danih političnih okoliščinah zelo kočljivo (s krepitvijo narodne zavesti pri Slovencih se je krepila tudi germanizacija), vendar se je v 30. letih izoblikovalo razsodno teoretično stališče, da je gramatična jezikovna knjižna enotnost nujna. Ta strpnost je značilna za štajerskega slovničarja Murka,7 ki je priredil Slovencem izvrsten jezikovni knjižni opis, predstavil gramatično jezikovno sintezo, ki si jo je zamišljal Kopitar, in to z upoštevanjem štajersko-koroško-lcranjskih knjižnih fonetično-morfoloških dublet, z dodatnimi podatki o podrobnejših slovenskih narečnih pojavih. Smisel za 0 J. Dobrovsky, Lehrgebäude der Böhmischen Sprache. Prag, 1809, 1819. InstHuiiones linguae slavicae dialecti veteris, Prag 1822. 7 A. Murko, Teoretisch-practische slowenische Sprachlehre, Gradec 1832, druga izdaja 1850. 159 Lingüistica■ XII hierarhično ločevanje in razporejanje bistvenih vseslovenskih pojavov od narečnih podrobnosti, poznavanje slovenskega knjižnega in narečnega gradiva, poznavanje starejših slovenskih slovnic — vse to je Murka privedlo do spoznanja, da se je treba povzpeti na »nadlcrajevno«, vsem Slovencem skupno izhodišče. S tem je bila nakazana smer k enotnejšemu novoslovenskemu knjižnemu razvoju. Toda Murko v celoti ni uspel; premajhna je bila njegova avtoriteta. Že v prvi izdaji svoje v nemškem jeziku napisane slovnice (1832) predlaga, naj bi se uvedle nekatere »nove oblike«; meni, da je treba, neglede na jezikovno sorodstvene zveze s stcsl. in drugimi slovanskimi jeziki v knjižni sklanjatvi doseči npr. z uvedbo končnic -om: -am »mehr Einheit, mehr Consequenz« in tako izraziti jasnejše razlikovanje med samostalniki moškega in ženskega spola. Uvedba »novih oblik« v korist knjižnega poenotenja (šlo je za naslednje značilnosti: za staro osrednje knjižno de novo — da, piše — pisce, lepiga — lepega, bratarn — bratom, lepši — lepši, a e; lepe mesta — lepa mesta; kasneje je šlo še za ustalitev in razvrstitev polglasnika, za pisavo vokaličnega r in za preglas za soglasnikom c, itd.) je neposredno povezana z Miklošičem, z njegovim prevajalskim delom za »Deržavni zakonik«, povezana pa je tudi z njegovim znanstvenim nastopom na dunajski univerzi — in s postavitvijo »panonske teorije«. Reformo »novih oblik«, boj zanje z osrednjeslovenslco strujo, ki se je zbirala ob Bleiweisovih »Novicah«, so izvedli mladi dunajski visokošolci — Mladoslovenci — v svojem revolucionarno-političnem časopisu »Slovenija« (1848—1850); oglašala sta se Jeriša in Svetec.. Od kod so ti mladi novinarji vedeli, da so ravno te oblike prave? S čim so jih v knjižnem jeziku utemeljevali? Preprosto: s podatki iz starejših slovenskih slovnic in z Miklošičevo avtoriteto (veleum 19. stoletja!). Miklošič je nastopil s predavanji v začetku leta 1849; že naslednje leto pa sta izšli, kot v uvodu pravi, za slušatelje prirejeni deli o oblikoslovju in glasoslovju »staroslovenščine«8 (Diese zunechts für meine Zuhörer bestimmten blatter enthalten den versuch einer den quellen entsprechenden darstellung der altslovenischen formenlehre ... in nadalje ... aus den ältesten denkmälern geschöpfte lautlehre der altslovenischen spräche). Slušatelj Jeriša že leta 1849 z navdušenjem poroča o njegovih predavanjih in preko »Slovenije« vabi naročnike za staroslovenski slovar9 ter govori o »občno zaželjenih novih oblikah«, ki se uveljavljajo v »Občnem deržavljanskem zakoniku« ... Pomislimo, kaj je za mlade, v takratni družbi zapostavljene Slovence, nepriznanega narodiča brez države, brez zgodovine (a ne brez kulture!) pomenilo dejstvo, ki ga je iz najstarejših slovanskih pismenih virov Miklošič pred njimi razkrival. Jezik panonskih Slovencev (torej prek- 8 F. Miklošič, Formenlehre, Lautlehre der AUslovenischen Sprache, Wien 1850. 9 Lexicon linguae slovenicae veteris dialecti, Vindobonae, 1850. 160 Martina Orožen mursko, prleško, lcajkavsko in še kasneje upoštevano moravsko-slovaško jezikovno območje) je tisti, v katerem so zapisane prve slovanske bogo-služne knjige, je podlaga pismenosti Slovanov! Razumljivo, da je nujen pietetni ozir na tako izjemno jezikovno zgodovino in upravičena je torej zveza, vidna zveza med staro in novo slovenščino! Tako so narodni in jezikovni ljubitelji tudi Miklošiča razumeli! Miklošič sam pa je bil spričo raznih poskusov, ki so se na Kranjskem začeli pod Kopitarjevim vplivom, v skrbeh za novoslovenski knjižni jezik. Ob pripravah za slovenska šolska berila je pisal Muršcu (1. 1847): »Bojim se, da gospodje (namreč v Ljubljani) namesto fletno oblečenega fanta nam ne bi dali staro, s krpami oblečeno babo« (Ilešič, Popotnik 1901, str. 300). Seveda so iz tega razloga prekmurski teksti pridobili na svoji vrednosti in prav v teh so bile najdosledneje izpričane in ohranjene tudi »nove oblike«. Miklošič, ki je sam izhajal s tega panonskega področja, je nedvomno poznal sodobne panonsko-slovenske in panonsko-kajkavske govorne in knjižne značilnosti. Se kasneje,10 leta 1874, ko je bila njegova domneva o panonskem izvoru stcsl. v slavistični znanosti že precej omajana, je poudarjal, da je imel pred očmi jezikovno celoto, ki izhaja iz morfološko-lelcsikalne strukture jezika in zanj niso bile talco bistvene samo glasoslovne značilnosti (št, žd; 6, 6; Q > o; § > e), ki so sicer kazale na »bolgarščino« (to je: na makedonščino, kakor je že prvotno mislil Šafarik in je kasneje dokazal Oblak11), a so bile ob takratnem poznavanju zgodovinskega in narečnega jezikovnega gradiva za Miklošiča razložljive tudi s panonske slovenščine. Nekateri sodobniki kot npr. Schleicher in Leskien, prvotno tudi Šafarik, so dvomili v pravilnost panonske hipoteze in tako do Oblakovih spoznanj živa naravna jezikovna podlaga starocerkvenoslovanščine ni bila prav pojasnjena. S panonsko teorijo pa je v zvezi tudi Miklošičeva delitev južnih Slovanov na narodnostne skupine (Slovenci, Hrvati, Srbi, Bolgari), ki je temeljila, kot so po Miklošičevi smrti pojasnjevali njegovi ocenjevalci, posebno Ma~ retič12 (sorodnost slovenščine in hrvaške kajkavščine se dá pojasniti s pomočjo »talasne teorije u dialektologiji«) tudi na zmotnih trditvah o naseljenosti slovanskih plemen pri zgodovinarju K. Porfirogenetu in drugih. Pozabili pa so, da so do konca stoletja filološka in dialektološka raziskovanja zelo napredovala in prispevala mnogo novih dejstev, ki so omogočala stvarnejšo in pravičnejšo jezikovno in narodnostno opredelitev (pripomniti pa je treba, da se tudi pojem narodnosti spreminja!). Ob tem mislim na prištevanje hrvaških kajkavcev k Slovencem, kar so Miklošiču zamerili predvsem politični sodobniki na Hrvaškem. S sodobnimi znanstvenimi dokazi so pripadnost kajkavcev k Slovencem kas- 10 Altslovenische Formenlehre in Paradigmen, Wien 1874. 11 Y. Oblak, K. Glaser, Zgodovina slovenskega slovstva, LZ 1895, št. 5. Že preje v oceni Leskienovega dela Handbuch der altbulgarischen (altkirchenslavi-schen) Sprache v LZ 1887, str. 116. Macedonische Studien, vom W. M. Y. Jagic, Wien, 1896. 12 T. Maretic, Život i kniževni rad F. Miklošiča, RAD CXII, Zagreb 1892. 11 — Lingüistica 161 Lingüistica■ XII neje ovrgli jezikoslovci (Jagič,13 Ivšič14). Ivšič je Miklošičevo narodnostno razmejitev ovrgel predvsem z glasoslovno-akcentslcega, ne pa morfološko-leksikalnega vidika, prav ta pa kaže na širši teritorialni obseg kot je značilen za posamezne pojave z glasoslovja ali prozodije. Miklošič pa je prav na morfološlco-leksikalno strukturo oprl svojo teorijo in — očitno tudi samo s tega vidika ugotavljal jezikovno mejo med Slovenci in Hrvati (krajnščina mu je bila gotovo bolj tuja kot kajkavščina in vendar ni dvomil, da je tudi to slovenščina!). To ne preseneča, ker je obravnaval vire in gradivo do neke mere mrtvega knjižnega stcsl. jezika in tudi sicer v primerjalno slovansko slovnico večinoma vključeval predvsem knjižno, po slovnicah in slovarjih ter drugih virih dostopno gradivo slovanskih jezikov. V knjižnem gradivu pa so ravno podrobnejše glasoslovne in prozodične jezikovne značilnosti poenostavljene, če ne celo zanemarjene. Miklošičeva jezikovno-narodnostna opredelitev Slovencev s prištev-kom hrvaških kajkavcev je vendar začasno, neglede na iliristične politične tendence, vplivala na. oblikovanje slovenske morfološko-besedo-tvorne in sintalctično-leksikalne knjižne zgradbe. V knjižnem jeziku se je pojavljalo precej zanimivih vzhodnoslovenskih in »staroslovenskih« posebnosti, ki niso bile navedene med »novimi oblikami«. Osrednji jezik jih ali sploh ni poznal ali pa so po protestantskem knjižnem razdobju iz jezika izginile (npr. raba deležniških konstrukcij na -je; -joč, -oč; na -vši, -ši; pasiv s se pri dovršnih glagolih, vidsko-časovno izražanje prihodnosti — bom pisal: napišem — in časov sploh; redka raba določnega člena — te pravi —; drug tip negacije — sem ne bil; drugačen izbor predlogov in veznikov; drugačna raba nekaterih sklonov; svojstvene besedotvorne izpeljave; adverbi kot ostanki drugačnih morfoloških pojavov). Vse te posebnosti najdemo pri prekmurskih in štajerskih piscih, pri Kiizmiču, Kremplu, Dajnlcu in drugih. Za jezikovno gradivo vzhodnega območja je značilna precej drugačna . oblikoslovno-sintalctična struktura, ki se je v starejših razdobjih morala vsaj posredno naslanjati na glagoljašlce stcsl. predloge (znano je, da so celo Celjski grofje v Mectimurje naselili glagoljaše, posamezniki pa so pred Turki pribežali tudi v Slovenijo), in seveda vseskozi na krajevne jezikovne značilnosti. Soočenje dveh tako različnih struktur (osrednje s koroško in vzhodno-slovenske s kajkavsko) je razvidno iz časopisja, ker so v Bleiweisovih Novicah, v Sloveniji, v Navratilovem Vedežu in v Miklošičevih Berilih sodelovali dopisniki in pisci iz vseh slovenskih pokrajin. Do »nevtrali-zacije« je kljub dokazanim, priporočenim in predpisanim »novim oblikam« prihajalo zelo počasi (1850—1865). Bleiweis jih je npr. vpeljal 15 V. Jagič, Z ur Entstehungsgeschichte der kirchenslavischen Sprachen II ' — I, Beč, 1900, 2. izd. Berlin 1913. Enciklopedija slavjanshoj filologiji. Sanktpeterburg, 1910, str. 691—716. 14 S. Ivšič, Jezik Hrvata Kajkavaca, Letopis JAZU, Zagreb 1936. 162 Martina Orožen v »Novice« šele 1. 1853, ko se je pri svojih bralcih prepričal, da jih še »opazili niso« (Prijatelj, Borba za individualnost slov. knjiž. jezika, str. 81). S to, za sodobni knjižni jezik tako važno epizodo pa sovpada, bolje rečeno, se z njo prekriva še ena, iz širše političnih slovanskih nagnjenj izhajajoča, ilirsko-slovanska zamisel o prenovitvi knjižnega jezika. Slovenščina naj se po načelu nesistematične, precej poljubne jezikovne gla-soslovne, morfološke in leksikalne kontrastivnosti bliža južnoslovanščini, nato češčini — do zlitja v občeslovanski jezik. To zamisel je v svojih delih razvijal M. Majer,16 pojavljala pa se je v različnih »odtenkih« predvsem v ogroženih predelih Slovenije (Celovec, Trst) vse do konca stoletja in resnično ovirala naravni knjižni jezikovni razvoj. Ta zamisel je naletela na močan odpor pri osrednji struji (Bleiweis), upravičeno pa so jo odklanjali tudi Miklošičevi zagovorniki »novih oblik«. Svetec je zapisal ob izidu Trstenjakove »Zore«, da s takim bliža-njem jezikov »križem na levo in desno« lahko nastane le »velik Babel od Balta do Jadre, od Turov do Kamšadke« (Prijatelj, Borba, str. 113). Odkritje glasoslovnih zakonitosti v starocerkvenoslovanščini (vse do Miklošiča ti odnosi v primerjalni slovanski slovnici niso bili znani) je imelo na vidike normiranja v knjižni slovenščini odločilen vpliv — celo daleč preko »novih oblik«, s katerimi so se polagoma vsi sprijaznili, posebno še zato, ker so bile tudi v osrednjem jeziku večinoma izpričane do začetka 18. stoletja (prenehajo v glavnem s Hipolitom okoli 1717). Posledice glasoslovnih zakonov se namreč kažejo v morfološki strukturi. In prav s tega vidika so bili v knjižnem jeziku nujni mnogi konkretni »popravki«, saj je dejansko stanje nenadoma pokazalo, da gre z etimološkega vidika pogosto za neupravičene, neutemeljene, torej »nepravilne« mlajše narečne ali knjižne analogične razvoje. In zdaj — kar se s »staro-slovenskimi« glasoslovnimi zakoni in starejšo knjižno slovenščino 16. stoletja ni ujemalo, se je moralo podrediti novi, zgodovinski glasoslovno utemeljeni pravilnosti, ki je zagotavljala knjižnemu jeziku čist, logičen, pravilen in obstojen morfološki sistem. Ta sistem, ki je nastajal na podlagi Miklošičevih del o »stari slovenščini«, je bil kot izhodiščna podlaga knjižnemu jeziku vseh Slovencev razmeroma opravičljiv, ker se je oziral na obstoj tovrstnih živih pojavov v narečjih in tako so bili končno tudi odpravljeni separatistični nesporazumi med predstavniki osrednje in vzhodne slovenske knjižne jezikovne variante. V slovenskih slovnicah so bili že pred Miklošičem zapazeni pojavi alternacij volcalov in konzonantov (teči — tok; pevec — peoea; morje — morij; — tok — teci — teči; drug — druziga; mu/ia — mušica; rog — roženo, tako Muršec10 in drugi), vendar brez poznavanja glasoslovne za- 15 M. Majer, Pravila kako izobraževati ilirsko narečje i u obče slavenski jezik, Ljubljana 1848. Slovnica za Slovence, Ljubljana 1850. 18 J. Muršec, Kratka slovnica za peroence, VGradci, 1847. 163 Lingüistica■ XII konitosti, ker so motili tudi številni analogični razvoji. Za mnoge pisce v zgodovini slovenskega pismenstva je značilno, da so se ogibali premenam osnov in končnic tako v sklanjatvi kot v spregatvi in posploševali eno ali drugo možnost (npr.: pojdem — pojti; kri — kriji — s krijo itd.). Toda vzroki, razlogi, zakonitosti teh pojavov so bili v Miklošičevih delih pojasnjeni, pojavi so dobivali nove terminološke oznake in prodirali v zavest posameznikov, ki so jezik raziskovali. Zakonitosti preglasa, prevoja, palatalizacij z jotacijo, zakonitosti asimilacij in disimilacij v soglasniških skupinah — vse to je našlo odraz v morfološki knjižni strukturi. Prevladovati je začela zgodovinsko utemeljena »predvidljivost« pojavov v pravopisu, pri izpeljavi besed itd. Kako so bila pri preoblikovanju knjižne glasoslovno-oblikoslovne zgradbe omenjena pravila jezikovnega glasoslovnega razvoja dejansko izkoriščena? Najbolje nam to prikazuje Janežičeva Slovenska slovnica (2. izdaja 1863), kjer je prvič v tako popolni obliki izvedena aplikacija znanstvenih odkritij in ugotovitev na gradivu sodobnega knjižnega jezika. Ta Jane-žičev vzorec, model jezikovnega opisa, s prikazom pojavov v najstarejši možni jezikovni osvetlitvi, je obstajal do konca 19. stoletja. Že v uvodu se Janežič z navdušenjem sklicuje na Miklošiča,17 na njegova jezikoslovna dela. Vsak pojav v slovnici pretehtava z ozirom na staroslovenščino, išče ga v starejšem slovenskem pismenstvu in v narečjih. Kakšne koristne rezultate je to prineslo knjižnemu jeziku? Slovensko pismenstvo je že zgodaj (v 17. in 18. stol.) prizadela redukcija (funkcionalna!) nepoudarjenih in kratko poudarjenih vokalov. Posebno Japelj si je ob koncu 18. stol. prizadeval, da bi obnovil pisavo po vzoru 16. stoletja. Delno se mu je posrečilo, ostalo pa je veliko primerov, kjer si ni mogel pomagati z »morfološko analogijo«. Ni npr. razumel razlike med kratko poudarjenimi i, u, d in istimi nepoudarjenimi glasovi. Zaradi delne redukcije vokala, aH redukcije sploh, ni bilo mogoče s sinhroničnega izhodišča prepoznati pravega fonema. Zato srečujemo v Japljevih »Pridigah« (Ljubljana 1794) naslednje »realizacije«: Ti vbogi nevumni mladerez/i (86); Sveti P a» Z (86), avzat (11), fhapa-tanje (7); Lesha, vbyanje, tatvina, kletfu (7); Pokora je ta drugi karft (40); terde kamreitne ferza; majhin greli (176); ogjin, wirti ali ofhterji (81) itd. Podobne težave so značilne za Vodnika in Ravnikarja. Vodnik: Parker narvekfhi sapeliviz ima merslizo, morebii je nalaih kej ftrupeniga popil (Novice, Nro. 26); Bukve nafheh noveh poftav... (N. Nro. 56). 17 F. Miklošič, Vergleichende Grammatik der slavischen Sprachen, Wien; Lautlehre (1852), Formenlehre (1856), Syntax (1868—1874), Stammbildungslehre .1875, Wortbildungslehre (2. izd.) 1876. 164 Martina Orožen Ravnikar:1* Ptuj/z pa rezhe (str. 28); Joshef, on blagi mladénezh (53); zherev Ipod práha (19); Lep sedmir trak, ktiri ... (22). Jasna opredelitev »staroslovenskih« vokalov, prepoznavanje refleksov (kontinuantov) v slovenščini, vse to je omogočilo idealno rekonstrukcijo nepoudarjenega in kratko poudarjenega vokalizma. Razumljiv je postal izpad polglasnika, s tem pa so bili istočasno razloženi tudi mnogi pojavi asimilacij in disimilacj konzonantskih skupin — sklopov, in obstojnost vokala v težko izgovorljivih sklopih zagotovljena. Kljub navodilom v slovnici še vedno najdemo v tekstih različne izgo-vorne olajšave soglasniških sklopov, kar je posebej značilno za spise 50. let. Berilo, 1954: Takih cesarčekov je bilo naposled blizu trideset (136). Stara polževka veliko jajic v mehko rušo izleže (154). Petnajst izeb (ba-rek) se je verstilo okrog (3). Razun pevelc je tudi vil piskavek (3). Pojavljajo se celo neupravičene analogične »hiperkorekture«: pičila truma (94). Še v začetku stoletja je vprašanje preglasa za palatalnimi konzonanti (prvotnimi seveda) nejasno, pisava zelo neenotna. Janežič je v izdaji svoje slovnice vpeljal preglas o > e tudi za konzonantom c; opozarja na pravilno pisavo lj nj, ki je v zgodovinskih tekstih zelo neenotna, nekateri pisci teh glasov sploh ne poznajo. Z ozirom na staroslovenščino ukinja v knjižnem jeziku privajeno pisavo protetičnega i in v (jilo, jiti; vuho, zvunaj), oporeka upravičenost »epentetskega« j pred s, z, ž, g, ker je to le narečni pojav (plajš, zagojzda, ojster). Razlika med starejšimi in mlajšimi pisci je očitna. Japelj: tolikajn fonzov migazhe (16). Vodnik: Od te fkrine kZuzh ima Veliki knes Zefarjov Sin (N. Nro. 17). Berilo, 1854: In Diogen ga poprosi rekoč: »Ukaži svojim tovarišem, da mi iz soZnca stopijo (112). Na zadnje se niso več bojevali, po mesarski so se klali (116). Skratka; vse, kar je bilo v predhodnih tekstih neupravičeno in ne-ustaljeno, normira Janežič po vzoru staroslovenščine. Posebej zanimivi so primeri doslednega uveljavljanja palatalizacij in jotacij v spregatvah in sklanjatvah, kjer skuša oživiti zgodovinsko utemeljene premene glasov. V tekstih do 50. let najdemo različne nedoslednosti, ki so posledica navideznih zvočno-zaznavnih podobnosti iz znanih vzorcev. Posebej priporoča reflekse II. psi. palatalizacije (na potoce, druzega, vojaci, otroci). V starejšem tekstu je izpričana celo gorenjska sekundarna palataliza-cija... Ravnikar: Viri vélziga morja vfi p redero (19). Sem in Jafet fta bila vfa drujili mifel (33). Pi, gofpod, mu prijafno rezhe, djavfhi verzh urno na róz/ie (39). Talco se tudi v oblikoslovju uveljavljajo dejansko arhaičnejše poteze. Tudi sama razdelitev sklanjatev po prvotnih samoglasnišlcih in soglasni- 18 M. Ravnikar. Sgodbe Svetiga Pisma sa mlade Ljudi, Ljubljana 1815. 165 Lingüistica■ XII škili osnovah v marsičem vpliva na razvrstitev v tekstih ustaljenih končnic in ustvarja možnosti za nove predvidljivosti. Po tej delitvi je npr. jasno, zakaj gen. sam. telo razširja osnovo s formantom -s-: telesa in ne tela, pač pa ostane osnova o-jevskih sam. nespremenjena: jajce —• jajca in ne jajceta, kot je zapisal Pohlin itd. Precej pogovornih »anomalij« pri imenih, tujkah in izposojenkah še ostane. Posamezni primeri v tekstih dokazujejo, da so še mnoga vprašanja sklanjatve nejasna. Moški a-jevski samostalniki se npr. še sklanjajo po vzoru moških; osnova je še razširjena s formantoma -n- in -t-. Vodnik: pod povelam Prinz KarZna pojdejo (N. Nro. 19). Slomšek:19 Tako so v'imeni Jesuíovim Apoftelni fv. Evangelj osnan-vali ino zhudeshe delali (88). Berilo 1854: Samostan je zapustil sinu Sava-tu (114). Glavo Zrinjslcega so pa nataknili na kol (Turki) in jo imeli pred aga-tovim šotorom nekaj dni nataknjeno (76). Kacijanar v kratkem času ZapoZja-ia prežene (117). »Nove oblike« -om/-em, -oma/-ema in druge, mora Janežič še 13 let po objavi utrjevati, pač pa preganja v instr. pl. analogično končnico -mi (namesto upravičene -i < y, i), ki je bila vse do 50. let zelo pogosta. Japelj: le povejmo s'zelimi vuftmy (86). Vodnik: Tudi dve fregate, inu ena brigantina fo is Amerike irezhno dofhle s'dragim blagam, inu dnarmi (N. Nro. 22). Ravnikar: Sheftnajft lét je bil ravno sdaj ftar, in je ozhetove zhede s'bratrni pafel (52). Zanimivo je dejstvo, da je bila pisava dvojine ženskih samostalnikov po normativnih pravilih, razen pri Pohlinu, vedno obvezna. Vendar se je celo Kopitarjevim sodobnikom primerilo, da so od pravila podzavestno odstopili in včasih zapisali množinsko obliko; izpričana je celo maskulinizacija nevter v dvojini, delna feminizacija v množini pa je značilna še vse 19. stoletje (lepe mesta). Vodnik: Franzofi fo Portugalzam prozh vseli dve barke, fregate imen-vane (N. Nro. 1). General Sulzovka fe je s'dvema zefarskama Husarma fkus (Ljubljano) pelala (N. Nro. 25). Ravnikar: Poginila fta mefta (Sodoba in Gomora) in vfi njuni prebi-vavzi in vfe séli po polju (33). Berilo, 1854: Kupoma krijejo trupla pobitih vojščakov kervave tla (21). To vidivši butijo Istrijanci za njimi skoz odperte vrata v mesto (92). Presenetljive možnosti z ozirom na zgodovinski razvoj so izpričane tudi pri pridevniški kategoriji. Naj omenim le poskus uvedbe končnice -ej v dat. in lok, ženske sklanjatve, »ki rabi vsem Slovanom in jo potrjuje tudi stara slovenščina«. V svojo slovnico,20 ki je še bolj usmerjena v stcsl. in dolenjski narečni razvoj, jo je vpeljal Levstik in jo je do konca življenja tudi pisal, a se ni obdržala. 19 A. M. Slomšek, Hrana evangelskih naukov, V'Zelovzi 1845. 20 Fr. Levstik, Die Slovenische Sprache nach ihren Redetheilen, Laibach 1866. 166 Martina Orožen Vrtec 1880: Najznamenitejši med temi je Vezuv v južne j Italiji (11). Prvič pa je v slovenski slovnici na historični podlagi jasno normirano sufiksalno stopnjevanje pridevnikov, kakor ga predvideva še sodobna knjižna norma. Gre namreč za »pravilno« porazdelitev sufiksov -ši, -ša, -še; -ji, -ja, -je; in -ejši, -ejša, -ejše na ustrezne pridevniške podstave. V tekstih obstajajo vse do tega časa različne možnosti, celo po tri ali štiri pri enem pridevniku, kakor nam ta pojav nazorno v svoji slovnici opisuje Muršec.21 Navaja naslednje vzorce: kratek, kratkejši, krajši, kraji, kračejši, kračiši, lcračji, krači; visok- visolcejši, višejši, višiši; lep, lepši, lep ji; terd, terši, terji. Seveda se tudi razlikovanje spola pri komparativu in superlativu šele kasneje uveljavi. Vodnik: Tudi posnifhi pifma is Londona pravio, de je mornarlki punt povfod jejnal (N. Nro. 54). Ravnikar: Urno pezi podpepelnilce is nar belfhi moke (28). Hlapez sheli njih svediti nar nedolshniPiejo, nar pridne j fhe jo in prijafnejfhejo (38). Berilo, 1854: Res velika čast, ali ITodiščan je dosegel še vekšo (151) Naj doveršenejši spomenik gerškega zidarstva (149); posekajo in okle-stijo ondot najvisočjega drevja (135). Po manj černem ali černejšem in po manj erjavem ali erjavejšem perjiču se ločijo stari in mladi sokoli (147). Tudi v komparativu adverba so se pojavljale zanimive analogije. Slomšek: Kakor le nam pogofto nebo oblazhi; she pogoje sakonfke terplenje obiihe (85). Berilo, 1854: Meso ni nič kaj dobro, slabje (slablje) kot drugih rib tega podreda (88). Pri vsaki besedni vrsti, pri vsaki gramatični kategoriji se uveljavljajo zakonitosti historičnega sistema; arhaizmi so upoštevani in še posebej cenjeni, če je pojav vsaj še kje na slovenskem jezikovnem ozemlju izpričan. Npr. kazalni zaimek si, sa, se, ki v tem času še ohranja nekaj posameznih sklonov, seveda pa je splošen pri krajevnih in časovnih ad-verbih (na sem svetu, odsod; danes, sinoči: pojdi sem!) Berilo, 1854: O se dobi se oglašajo spet slavci, kosi, mali strnadi. (121). Veliko »novosti« najdemo pri obravnavi glagola: delitev po nedoloč-niških priponah, na novo je vpeljan srednji način (umivam se) upoštevane so vse tvorbe deležnikov. V vseh kategorijah in oblikah so dosledno upoštevani zakoni prevoja, preglasa, palatalizacije in jotacije. V starejšem jeziku teh doslednosti ni bilo, pač pa so se pojavljale poljubne po-splošitve enega od glasov premene. Npr. tezhi edn po dohtarja! (Pohlin), nage oblez/u! (Paglovec), p okop a j moje telu, oro shi se! (Paglovec) itd. Med značilnostmi glagola je morda najzanimivejša tvorba iterativov, ki se je v tekstih razmahnila šele po odkritju glagolskega aspekta (Ko- 21 J. Muršec, Kratka slovenska slovnica za pervence, VGradci, 1847. 167 Lingüistica■ XII pitar); zdi se, da so iterativ pri vsakem glagolu teoretično predvidevali. Izpeljava vseh možnosti po določenem vzorcu je v tem času dokaj priljubljena. Seveda je tudi prvič pravilno tvorjen trpni deležnik na -n/-t (utopljen, naprošen, slavljen itd.), nadalje različne izpeljanke, kar vse je bilo preje bolj prepuščeno subjektivni izbiri pisca kot pa narek jezikovnega sistema. Berilo, 1854: Pervak izmed junakov podkurja s serčnostjo svoje serce vojvodom in posvetnemu vojščaku (21). Jezik ima dolg, tanak, in ga lahko daleč s kljuna pomalja (96). Podoben je polž umetnemu (umnemu) gospodarju, ki hišo povikšuje ali podaljšuje in razpostranja (155). Prepletanje alternacijskih glasov v različnih osnovah in besedah je še zelo značilno za Kopitarjevo obdobje. Japelj: oflabenje fhivota (89); preHirmDanje (87); ta is jila vkup sgnedeni nizh (7); fo ga nadleshvali (23); dejleshni poltanejo (20). Ravnikar: Pervenzu je bilo Esav ime, drujzu Jakob (42). Za vse 19. stol. je značilen prav »pietetni« odnos do prvotne sintaktične funkcije tvornih deležnikov na -či, -vsi, ki se je v osrednjem jeziku že zgodaj izgubila. V osrednjem jeziku je ta pojav oživljal že Ravnikar v času, ko je bilo' prevzemanje posameznih pojavov iz stcsl. še nesistematično in subjektivno. Ravnikar: Shele prav pregledala bota jedfha od njega (11). Sara v'Shotorju sa dvormi ftojezha to flifhi (28). Berilo, 1854: Dišejo ne zijaje, kost jezikovo zdaj privzdigovaje, zdaj spuščaje (100). Približavši se mestu je šlo 200 pešcev in 100 konjenikov naprej ogledat in drugim naznanjat, ako bi se sovražniki, s konj stopivši po ravnem razlili (70). V vzhodno slovenskih tekstih najdemo celo še sedanjiški trpni deležnik na -m, seveda v prislovnem pomenu. Dajnko:2^ in tota si vedom pusti svoj podvuk drago plačati (1). Krempl:23 Potem pa idom gre svojemi brati, rakoskemi Alberti na pomoč proti češkim Husitom (127). Janežič omenja in prikazuje tudi »Imperfekt in aorist, pravi kinč staroslovenskemu jeziku in še dan današnji hrvaškim in ogrskim Slovencem znan«. Navaja vse znane ostanke teh oblik iz narečij in iz starejših spisov. Za takratno pojmovanje slovenskega jezikovnega območja pa je posebej važno dejstvo, da med starejšimi spisi navaja trnovski in zagrebški evangelij. Podrobno so s krajevno dubletno raznolikostjo napolnjena poglavja o prislovu, predlogu, in vezniku, torej besedne vrste, pri katerih je težko z glasoslovnega vidika obliko ali pisavo spreminjati. Šele kasnejša raba je nekatere možnosti opustila (oblcore, obsorej, ondaj, ovod, vsakod). Spričo rastočih potreb po novem besedju je Janežič v svoji slovnici po svojem vzorniku predstavil tudi besedotvorje in sintakso. 22 P. Dajnko. Celarstoo, Vu Gradci 1830. 23 A. Krempl, Dogodivšine Štajerske zemle, VGradci, 1845. 168 Martina Orožen Omenim naj le važno besedotvorno podrobnost, ki zadeva v tem razdobju še razmeroma redek, a že pri Vodniku dovolj pogost sufiks — lec (za izpeljavo delujočih oseb). Pripominja: »Hervatje in Srbi in tudi nekteri slovenski pisatelji izpeljujejo te in enake samostavnike rajše od II. tvorno-preteklega deležnika; zato pišejo: delalec, igralec, poslušalec, svetovalec, vladalec, tkalec« (119). S tem je podan čas, ko je v slovenščini začel naraščati danes tako nepogrešljivi sufiks — lec. Vodnih: Ta fkrivni vbialez fhe ni na dan perfhal (N. Nro. 19). Eni perhajalzi is gorenfke ftrane perpovdujejo (N. Nro. 25). Vfalci meftnan, inu prebivalez v Mantovi (N. Nro. 25); pihalnik, hudodelnik. Slomšek: ... je od Boga darovan zhudodelz poftal (11). Zanimivo, da je sintaktična analiza podana na novejšem jezikovnem gradivu. Sega do Ravnikarja, ki je predvsem v teh vprašanjih upošteval Kopitarjeve nasvete o posnemanju sintakse ljudskega jezika; upošteva tudi narodne pesmi — torej gradivo poezije in proze. Tu in tam omenja tudi Dalmatina (16. stol.). Tudi na sintaktičnem področju skuša Janežič oživiti v takratni knjižni slovenščini (in narečjem) že neznane sintaktične pojave. Pri obravnavi sklonov npr. vzklika: »Bog da nam orodnik (druživnik) spet oživiti vsaj tedaj, kedar znamnjuje sredstvo ali orodje, s kterim se kaj izpeljuje: Sokol perjem leti, a ne mesom.« (194) Pri obravnavi časov se navdušuje za aorist in imperfekt: »rabijo nam tedaj v govoru in v pisavi v vsem skup samo štirje časi, dokler nam spet ne oživita in vsaj v viši pisavi splošne veljave ne zadobita tudi polpretekli (impf.) in prostominuli čas (aorist) (str. 228). Struktura, ki jo je Janežič po Miklošičevem metodološkem vzorcu opisal, normiral in priporočal, se je v knjižnem jeziku v glavnem uveljavila. S tem je bila nakazana smer gramatičnega jezikovnega razvoja in prikazana metoda jezikovnega opisa, ki se je obdržala, celo poglabljala, vse do konca 19. stoletja (8. izdaja Janežičeve slovnice je izšla v Sketovi priredbi 1. 1900). Ta Janežičev opis gramatične knjižne strukture je vendar vzdrževal medsebojno ravnotežje staroslovenslcih, zgodovinsko slovenskih in živih narečnih pojavov. Logično-glasoslovno pravilnost je opravičevalo tudi neko sluteno statistično sorazmerje pojavov v knjižni tradiciji in v narečjih živega jezika. Vse to je omogočalo knjižnemu jeziku predvidljiv, a naraven razvoj; ta struktura je zaživela in se razvija ... Norma, ki jo je v svoji slovnici nakazoval Levstik in jo je od 1. 1866 dalje tudi precej nasilno realiziral (v svojih spisih in v spisih svojih sodobnikov) pa je v vseh pogledih prešla okvire naravnega sporazumevanja, uporabnosti in priučljivosti in je kot neživa morala odpasti. Najvišja stopnja arhaizacije slovenskega knjižnega jezika, česar Miklošič ni nikoli odobraval, niti predvideval, je izpričana v Levstikovem pre- 169 Lingüistica■ XII vodu Nestorjeve kronike, kjer je uvajal celo tako nežive sintaktične kategorije, kot je dativus absolutus. Vrtec, 1880: Jednak je bil tretji črnorizec (menih), po imenu Isakij kateri je še mej svetom živoč, bogat kupec soč, uže mislil iti v črnorizce, in zato je razdal imenje svoje potrebnim in samostanom ter prišel k ve-licemu Antoniju v pečero, moleč se mu, da bi ga stvoril v črnorizca (28). A Ivan je bil mož hiter knjigam i učenju, milostiv ubogim in vdovi-cam ter laskav k vsacemu, bogatemu in ubozemu, ponižen in krotek, molčaljiv in rečist (lepobeseden) s knjigami svetimi utešajoč bedne ter žalostne: in tacega nij bilo preje v Rusih, ni po njem ne bode tak (30). V razdobju, ko so liistorično-slovanske jezikoslovne »aplikacije« v knjižnem jeziku dosegle svoj višek, je izšla še ena slovnica po Miklošičevi primerjalno slovanski, namreč Šumanova Slovenska slovnica (Ljubljana 1881), ki je v bistvu slovensko-starocerkvenoslovanslca slovnica na širši primerjalno indoevropslci podlagi. Razumljivo, da taka slovnica ni bila primerna za učenje slovenskega jezika v šolah, kar je predstavljalo čedalje hujši problem. Za takratne slovenske jezikoslovce, prve prave sloveniste (Škrabec, Štrelcelj, Yaljavec, Oblak) je bilo seveda značilno stvarnejše gledanje na pojave sodbnega knjižnega jezika in njegove zgodovine. Z Miklošičem na čelu niso odobravali (on niti v 50. letih!) dosledno pretirane znanstvene zgodovinske aplikacije »staroslovenskih« pravil na sodobni knjižni jezik, ki je že pokazal svoj lasten razvoj v književnosti 19. stoletja. Oblak je pripravil načrt za novo sodobno šolsko slovnico, ki naj bi bila znanstveno »razbremenjena«. Prav tako je v tem času vsaj njemu že bilo jasno, da je panonska teorija v osnovi zgrešena, da je torej poseganje tako daleč v jezikovno preteklost neutemeljeno in da za normiranje sodobnega knjižnega jezika zadošča ozir na sodobno knjižno rabo. Škrabčevo stališče je bilo bolj historično; vztrajal je na stališču, da se je pri normiranju knjižnega jezika treba ozirati na jezik 16. stoletja in iz njega izvajati pravopisna pravila ter upoštevati (posebno v pravorečju) narečne razvoje slovenščine. Tako sta že ob koncu 19. stol. o normiranju knjižnega jezika obstajali dve stališči: sinhronično in dia-hronično. Čas je dal prav prvemu. Oblak24 je postavil takole parolo : »živeti za sedanjost in boriti se za prihodnost je gotovo bolj rodoljubno, nego sanjariti o preteklosti« ... Prav tako ni dvomil o umrljivosti »vseslovanslcega« jezika. Murku je leta 1892 pisal: 1. »hočemo slovnico domačega slovenskega jezika in ne mixtum compositum, 2. cerkvena slovenščina nas nič ne briga 3. ravno tako ne hrvaščina.« 24 M. Murko, Dr. Vatroslav Oblak, Knezova knjižnica zv. VI, Ljubljana 1899, str. 142—313. 170 Martina Orožen Prigovarjal je Lendovšku in Škrabcu, da bi se lotila dela za novo slovensko slovnico — »s tem bo konec modeliranju. Zdaj je kakor v kaki Hexenkiiclie, kjer vse vre.« Sodelavci za novo slovnico so bili že določeni, delo porazdeljeno (Murko, Skrabec, Štrekelj, Zavadlal, Horvat, Bežek), a žal je Oblak prezgodaj umrl (leta 1896). Izšel je samo Šlcrabčev prispevek v »Cvetju« (Nekoliko slovnice za poslcušnjo). Oblakovo zamisel o sodobni slovnici slovenskega knjižnega jezika pa je šele kasneje uresničeval A. Breznik, ki se je od izdaje do izdaje (od 1916—1934) bolj oddaljeval pretirano historičnim izhodiščem in se posvečal opisu jezika svoje neposredne preteklosti in sodobnosti. Summary Not enough light has yet been shed on Miklosic's contribution to the formation of the Slovene literary language, nor has his achievement been sufficiently evaluated. His influence on the theoretical basis of the literary norm and on the actual formation of the modern literary language lasted at least half a century (from 1849 to 1916). Miklosic's personality as well as his work opened three important lines of research for Slovene linguistics and for the cultivation of the Slovene language. 1. In his practical work as translator and editor (Obče deržavljanski zakonik; Slovensko berilo) Miklošič introduced, in the early fifties, "new forms" into the literary language, and won for them the young generation of students, who established them in journalism and belles lettres. Thereby, the fundamental step, based on synchronic considerations, was taken towards a more uniform grammatical structure of the literary language. (The "new forms" were used in some border regions within the Slovene speaking area.) 2. Miklosic's scientific research method opened up new research fields not only for Slavic, but also for Slovene studies. Under Miklosic's guidance his students were encouraged to study language history (the Pannonian theory) and dialectology, and to describe morphological and syntactic categories of the modern literary language. 3. The application of Miklosic's historico-comparative linguistic method to the normative description of the modern language (Janežič's grammar of 1863) resulted in an "ideal" etymological/historical orthography for the literary language and contributed to the lasting stability of its morphological system. In some respects this led to considerable recession into the dead past of the language (appeal to Old Church Slavonic and 16th century Slovene). The incorporation into Slovene of Croatian Kajkavian linguistic characteristics as well as the availability of the language features of East Slovenia (Prekmurje, Prlekija) provided a wide choice of morphological and syntactic alternatives less known or even unknown in the central speech area; some of them partly established themselves in 19th century texts. But these were extremes, and as such rejected by Miklošič as early as the fifties. In his practical and theoretical work he made it perfectly clear that it is imperative to observe the distinction between "old" and "new" Slovene, and that no mixing of diachronic and synchronic language phenomena can be tolerated. More explicit views on questions concerning the literary language and its history were advanced by Miklošič's students (Skrabec., Oblak, Breznik) only after his death (1891) at the end of the 19th century. 171 CDU 805.99-316.32:808.63 Gian Battista Pellegrini Padova I PUNTI ALLOGLOTTI (SLOVENI E TEDESCHI) NELL'ASLEF (ATLANTE STORICO-LINGUISTICO-ETNOGRAFICO FRIULANO) T in dal mió primo piano ed impostazione dei lavori per l'esecuzione dell'Atlante storico-linguistico-etnografico friulano (= ASLEF), presen-' tato dapprima ai colleglii dell'Universitä di Trieste nella primavera del 1965, e contemporáneamente al «Comitato 08 del Consiglio Nazionale delle Ricerche» (= CNR) che si onorava allora di avere tra i membri piú autorevoli il Prof. Giacomo Devoto, é stata mia costante preoccupa-zione di attenermi scrupolosamente fedele nelle esplorazioni progettate, alla reale situazione lingüistica dell'interessantissima «Regione Friuli-Yenezia Giulia» oggetto delle nostre minuziöse analisi; é da notare che tale regione si era costituita poco prima «a statuto speciale». Era ed é tuttora mia ambizione precipua di aver ideato, programmato e diretto (non senza aver partecipato direttamente ad alcuni difficili rilevamenti) il primo atlante linguistico-etnografico di un'area dialettologica del-Yitalo-romanzo subito dopo la pubblicazione del prezioso •— per me paradigmático —Saggio sardo di B. Terracini e T. Franceschi (1) con in-chieste sincroniche in numeróse localitä della vasta, compatta e pur multiforme Regione. Non posso, d'altro canto, celare il mio interesse preminente di lingüista storico e — secondo una tradizione che non ritengo criticabile o super ata — con una sensibile curiositä e amore per i jpatua cioe per i dialetti 'campanilistici', schietti e arcaici, sempre attento a recuperi o riesumazioni 'archeologiche', cioé per tratti lingui-stici, specie lessicali, ancora usati o ricordati dalle generazioni piu an-ziane. Ho giä riunito varie notizie sul programma, sugli intendimenti scien-tifici dell'impresa, sulle fasi dei lavori ecc., in parecchi articoli e in co-municazioni di congresso ed ora soprattutto nell'ampio volume Intro-duzione all'Atlante storico-linguistico-etnografico friulano (ASLEF), Padova—Udine 1972 (alla quäle rinvierö spesso in questo saggio = Introd.). 1 Saggio di un atlante lingüístico della Sardegna in base ai rilievi di Ugo Pellis, a cura di B. Terracini e T. Franceschi, con un commento di B. Terracini, I. Carte, II. Testo, Torino 1964. 173 Lingüistica■ XII Ivi ho dedicato, tra l'altro, un capitolo (il IV) a «I punti e le oasi allo-glotte», con alcune informazioni generali che qui in parte riprendo anche mediante una sornmaria illustrazione di alcuni materiali con-tenuti nel primo volume, testé uscito, i quali si riferiscono alie «piante di montagna»: osservazioni che saranno approfondite nel mió volume monográfico dedicato a tale sezione dell'ASLEF (2). Sono d'altro canto sicuro che non displacerá al Festeggiato ch'io discuta spesso, in questa miscellanea, di una simbiosi sloveno-íriulana a Lui ben nota. Mi pare utile di riassumere innanzi tutto, per sommi capi, alcuni dati relativi all'opera già pubblicata o in corso di pubblicazione o di redazione. Come ho scritto in varie occasioni (3), lo spunto per proporre la realizzazione del primo atlante regionale italiano mi è stato offerto da varie circostanze favorevoli ed in particolare: 1) dal suggerimento e incitamento di Giacomo Devoto (che risale al 1963) ad occuparmi di geografía lingüistica e di atlanti, e aggiungo qui l'esempio di opere analoghe che si pubblicano in Francia (ove gli atlanti regionali sono già assai numerosi), in Spagna ed ora anche in Romanía (4): 2) la possibilità di sovvenzioni da parte del CNR per una vasta impresa relativa a scienze umanistiche (tale organo della ricerca scientifica in Italia aveva esteso, a partiré dal 1964, il suo patrocinio e finanziamento anche alie nostre ricerche); 3) la pubblicazione dell'eccellente e già menzionato Saggio di un atlante lingüístico della Sardegna con un campionario di carte in cui la principale novità consisteva soprattutto nei meditati e illuminanti 'commenti' alie carte da parte di B. Terracini (che io ebbi il piacere di leggere già in bozze); 4) si aggiunga il mió principale interesse di studio concentrato, già da alcuni lustri, sulla «Romania Alpina». La regione «ítalo-romanza» che subito mi è parso di dover indagare, anche per alcune affinità o parallelismi con la situazione d'isolamento e di arcaicità della Sardegna, era proprio il «Friuli-Yenezia Giulia». Quando proposi il piano dell'opera ero, tra l'altro, professore alia Fa-coltà di Lettere dell'Università di Trieste (chiamato poi a Padova a co-prire una seconda cattedra di glottologia dal 1 novembre 1964). Dopo circa otto anni dalia presentazione del primo progetto, ne-cessariamente essenziale, al quale tuttavia sono rimasto nel complesso fedele (eccetto poche modifiche, specie per quanto concerne l'ampiezza dei materiali che si sarebbero dovuti pubblicare), posso ritenere che l'impresa è a buon punto poiché i materiali sono praticamente pronti 2 Per le monografie onomasiologiche di commento alie caite dell'ASLEF vedi Introd. pp. 41—42; l'ampia sezione delle piante sarà curata da A. Zamboni, e per le piante di monte e di palude dallo scrivente. 3 Yedi soprattutto la mia relazione lincea L'atlante storico-linguistico-etno-grafico friulano nel volume Gli atlanti linguistici: problemi e risultati, Roma 1969, pp. 293—303 ecc. 4 Una breve nota informativa sugli atlanti regionali nella mia Introd. cit. pp. 25—28. , : 174 Gian Battista Pellegrini per la integrale pubblicazione, Si dovranno solo aggiungere pochi com-plementi con nuove verifiche che intendiamo di ultimare entro alcuni mesi; ma la puntualità nell'esecuzione dei lavori programmati è do-vuta principalmente alla fattiva attività délia nostra équipe di col-laboratori dei quali ho avuto la fortuna di avvalermi durante le varie fasi délia raccolta ed elaborazione dei dati dialettali (e finora, solo in parte, etnografici). Hanno prestato la loro opera con preziosi suggeri-menti, o con la partecipazione diretta ai lavori, studiosi ed amici quali Manlio Cortelazzo, Giuseppe Francescato e Mario Doria, per ricordare i più scaltriti in opere di geografía lingüistica, di dialettologia e di toponomástica friulana o giuliana. Ma mi piace ricordare qui anche i più giovani, allievi di C. Tagliavini o miei, quali Emilia Mirmina, Ermene-gildo Meneghetti, o Giovanni Frau, Paola Benincà Ferraboschi, Alberto Zamboni. G. B. Rossi ecc., ai quali si sono aggiunti valenti cultori e co-noscitori della vita popolare friulana — spesso noti scrittori nella favella locale o in italiano — quali Novella Cantarutti, Giovanni Micconi (che ci ha lasciato prematuramente nel 1968 e che ha eseguito schizzi di arnesi, e soprattutto ottime registrazioni su nastro), Amedeo Giacomini, Elvia e Renato Appi, Lucio Peressi ecc. Per i punti slavo-friulani ci fu di grande aiuto la collaborazione di Milico Maticetov dell'Accademia di Lubiana e successivamente di Pavle Merkù. Menziono infine i com-ponenti della redazione patavina che ha contribuito efficacemente all'al-lestiment.o delle tavole e delle carte, e cioè la già citata Paola Benincà Ferraboschi affiancata da Laura Yanelli e Daniela Piccini. Ma il principale collaboratore e redattore capo dell'ASLEF è soprattutto Giovanni Frau il quale si è assunto la revisione definitiva, l'impostazione cartográfica generale e l'ultimo controllo nel montaggio delle risposte lessicali su pellicola prima della tiratura: alia «redazione patavina», a tutti i collaboratori, ed in particolare a G. Frau, desidero esprimere anche da queste pagine il mió più férvido ringraziamento. Le fasi dei lavori per quanto concerne la preparazione AeW Atlante lingüístico (col volume III si inizierà anche la pubblicazione di schizzi e carte etnografiche) si sono svolte secondo una programmazione precisa, e cioè: 1) copiatura su seheda a stampa di tutte le risposte friulane, veneto-giuliane dell'AIS e soprattutto di quelle inedite ottenute dal Pellis nelle sue 40 inchieste eseguite, nella sua regione, per l'ALI: in-chieste depositate presso l'Università di Torino (ove la grandiosa opera, promossa dalla SFF, è ancora in fase di redazione che prevediamo piut-tosto complessa) e ad Udine presso la nuova sede della società Filológica (come si sa, l'ALI è stato progettato dai grandi linguisti ed etnografi Matteo Bartoli e Giuseppe Yidossi istriani, mentre le inchieste sono state eseguite nella massima parte dal friulano Ugo Pellis); 2) tipizza-zione o schematizzazione delle varie forme per singoli concetti (oltre 6000) onde poter disporre, tra l'altro, di uno schedario dal quale trasce-gliere per il Questionario, studiato in funzione regionale, (specie dopo 175 Lingüistica■ XII le recenti 'aggiunte') soprattutto quelle nozioni che giá nella raccolta dell'ALI e dell'AIS erano abbastanza differenziate per l'aspetto lessi-cale; 3) allestimento del questionario speciale di 820 domande; 4) scelta dei punti da inquisire (cioé 129) con sopralluoghi affidati a vari collabo-ratori anche secón do le loro particolari esperienze dei dialetti (ma circa meta della rete prevista é stata affidata a Frau e ad E. Mirmina); 5) fissazione del sistema di trascrizione che, pur ispirandosi a quello usato dal Pellis, presenta varié semplificazioni (vedi Introd. pp. 45—49); susseguente copiatura su schedoni a stampa e adattamenti alia nostra grafía dei materiali tratti dalle fonti sunnominate non incluse nel nostro Questionario (circa 5200 concetti con numero di risposte disparato, do-vuto al sistema imposto allora dalla direzione dell'ALI, e cioé con punti esplorati ora con Q. massimo, ora medio ora mínimo (5); 6) esecuzione delle nostre inchieste, dopo una accurata preparazione dei collabora-tori, in 129 punti che si sono svolte nell'arco di circa 2 anni (comprese le prime revisioni), e cioé dal luglio 1966 al setiembre 1968; 7) Copiatura e sistemazione delle forme da noi raccolte, ora suddivise per nozione (lavoro eseguito da 2 dattilografe) su ampi schedoni a stampa; 8) con-trollo minuzioso e correzione degli schedoni e inizio della redazione dell'opera preceduta dalla pubblicazione di un Saggio eseguito ancora in forma 'artigianale' con alcune carte commentate (6). Tutti i concetti contenuti nell'Atlante sono stati numerati e distribuiti in carte tradi-zionali e in «liste o elenchi di parole» compresi in Tavole (le carte sa-ranno circa 800). Abbiamo pensato di iniziare la pubblicazione dell'opera a partiré non dalle «parti del corpo umano», secondo una vecchia tra-dizione, ma dal creato e dai fenomeni atmosferici. Ripeto qui 1'ordinamento e distribuzione delle «sezioni lessicali» con-tenute nei sei volumi dell'Atlante: Yol. I: Creato e fenomeni atmosferici — Divisione del tempo — Con-figurazione del terreno e geonomastica — Piante spontanee di pianura e collina —• Piante spontanee di monte — Piante di palude. II: Animali selvatici: Mammiferi — Uccelli — Pesci d'acqua dolce —■ Anfibi — Rettili — Insetti — Fauna di monte e di p alude — Caccia — Uccellagione — Animali domestici — Ape, alveare e baco da seta. III: Corpo umano —■ Qualitá e difetti fisici ■— Attivitá fisiologiche — Malattie e medicina popolare — Cucina e casa — Dalla culla alia bara — Feste — Pasti — Yita religiosa, svaghi, vita di paese. IY: Agricoltura e fienagione. Attrezzi rurali — Attivitá del conta-dino (con molti schizzi etnografici). 5 Vedi ora Atlante lingüístico italiano: Questionario, edizione definitiva del testo originario di M. Bartoli e U. Pellis a cura di A. Genre, S. Campagna e L. Massobrio e con la collaborazione del Centro Naz. Univ. di Calcolo Elettro-nico I. a. Testo, Supplem. al BALI n. 3, Torino 1969 (ove é sempre indicato se la nozione esplorata é stata indagata col Q. massimo, medio o mínimo). 6 Edito in «Studi linguistici friulani» I (1969) [da me diretti], pp. 40—98 con nn «Allegato» di carte. 176 Gian Baitisía Pellegrini V: Piante coltivatè e orto — Viticoltura e vinificazione — Stalla e lavorazione del latte •— Ambiente montano. VI: Vestiario, costume popolare e colori — Lavorazione délia ca-napa e del lino — Città e Campagna, mezzi di trasporto — Termino-/ogia delle arti e dei mestieri. Il primo volume è preceduto da alcune carte introduttive, geogra-fiche, storiche, economiclie, e dalla carta dei raccoglitori e delle aree dialettali (secondo la fondamentale Dialettologia friulana di G. Fran-cescato, SFF, Udine 1966) e delle circoscrizioni romane del Friuli-Ve-nezia Giulia. Ma è vivamente augurabile di poter aggiungere nella prevista sezione etnografico-demologica alcune carte storiche originali e particolareggiate eseguite sotto l'esperta guida del Prof. C. G. Mor, noto storico e storico del diritto délia nostra Università di Padova e ottimo conoscitore délia Regione esplorata. Dirô subito che le principali innovazioni délia nostra impresa di cartografía lingüistica rispetto agli Atlanti pubblicati — di mia co-noscenza-consistono nelle seguenti: I) Suddivisione dell'opera in una sezione cartografica, cioè nei menzionati 6 grossi volumi, e in una sezione di commenti raccolti in una serie di monografie onomasiologiche (circa 27/28) che sono quasi tutte in via di preparazione o comunque assegnate ad esperti specialisti o a giovani allievi che offrano garanzic di serietà scientifica (vedi Inirod. pp. 41—42). Mi permetto di aggiungere che tre grossi volumi (di cui il primo parzialmente pronto) saranno curati dallo scrivente; II) I concetti investigati sono distribuiti, come abbiamo detto, in carte e in 'liste di parole' (con una notevole economia rispetto ad altri atlanti in cui sono pubblicate spesso carte uniformi e in gran parte quasi inutili). Ai margini della carta saranno registrati anche i materiali da noi non raccolti nelle 11 stazioni non visitate e derivati dalle raccolte dell'AIS e del Pellis; pure nello spazio destinato alie 'Legende' si troveranno varie annotazioni e l'apparato di confronto con le raccolte precedenti mediante un simbolario assai perspicuo che permette di individuare subito se le forme coincidono o divergono; III) Notevoli innovazioni sono state apportate al fondo della carta di base poiché essa è policroma e offre uno schizzo dell'orografia dell'idrografia e l'indicazione delle principali strade, ma soprattutto — ció che è mag-giormente utile — i nomi dei paesi o frazioni corrispondenti al punto inquisito in colore ocra sfumato che non toglie chiarezza alie risposte lessicali registrate in ñero marcato. II lettore della carta che dovrà individuare particolari aree dei tipi lessicali, ne avrà un grande giova-mento per l'immediatezza della localizzazione. Nell'esplorazione del «Friuli-Venezia Giulia» abbiamo ritenuto op-p ortuno di includere oltre alie stazioni di favella schiettamente friulana (con numerosissime varianti) anche punti veneto-friulani o veneto-giu-liani ove si parlava un tempo (e spesso sino al secolo scorso) un tipo di friulano, tanto ad Ovest quanto ad Est (vedi Introd. pp. 14—15). Ma 12 — Lingüistica 177 Lingüistica■ XII è stata nostra attenta cura di non tralasciare le paríate alloglotte, slovene e tedesche, per lo più in via di depauperamento lessicale, sempre bilin-gui o trilingui. Nell'AIS non figura invece alcun punto alloglotto nella nostra area (ove sono state considerate 14 stazioni di rilevamento) ; nelle nostre maglie di 140 punti (includo i pochi punti da noi non esplorati diretta-mente) figurano i seguenti paesi o frazioni alloglotte (ove, ben s'intende, si parla sempre anche il friulano o il veneto) contrassegnate dal numero del Punto: P. 1 = Sappada, in prov. di Belluno, ma per lunghi secoli, sino al 1852, legata alla Carnia e con una storia di insediamenti assai simile a Sauris; vi si parla un dialetto ted. carinziano (ed il nome ted. è Bladen dial, plödri) che è ancora abbastanza vitale specie a Cima Sappada (tsepqdn) frazione confinante con Forni Avoltri. Ho eseguito io stesso l'inchiesta nel settembre 1968 nei casali più conservativi; moite informa-zioni mi erano state trasmesse dal Maestro G. Fontana (che allora in-segnava a Belluno, autor e di vari scritti sul suo paese) e successivamente dalla Prof. Maria Hornung dell'Università di Vienna che mi ha gentilmente inviato, ancora in bozze, il suo ampio contributo Wörterbuch der deutschen Sprachinselmundart von Pladen/Sappada in Karnien (Italien), Wien 1972. L'amico G. B. Rossi, oltre a completare la raccolta, mi ha fornito un ottimo album di foto di arnesi rurali e domestici sappadini. Mi sono pure avvalso, per controlli, della buona tesi patavina di Maria Bruniera che risale al 1937-38 (Introd. pp. 62—67 e 110). — P. 3 a = Ti-mau, fraz. in comune di Pauluzzà (Udine) sotto il Monte Croce Cárnico (Plöckenpass), in friul. tamáu (cfr. il classico e virgiliano Tïmâvus: Te-mävus), in ted. Tischelmang. L'inchiesta (bilingue: ted.-friul.) è stata eseguita da G. Francescato nel luglio del 1967 ed integrata da G. Frau nel luglio del 1970 con informatori anziani. Anche il Pellis aveva scelto, per l'ALI, Timau come punto d'inchiesta ed il sopralluogo avvenne nel 1926 e 1929 con informatori piuttosto vecchi. Per i confronti ci è stata utile la tesi patavina di C. Bellati del 1948-49 (Introd. pp. 69—70 e 112—113). P. 6 a = Laglesie, fraz. in comune di Pontebba (Udine) nei pressi del vecchio confine italo-austriaco; è un piccolo centro del massimo interesse linguistico poiché si puo affermare che ivi la Romania s'incontra con la Slavia e la Germania. Il nome ted. è Leopolskirchen mentre quello slov. Lipalja ves (ma in dial. Diep- con I- > d- ?) mentre La glesie riflette la forma friulana = 'chiesa'. La difficile inchiesta è stata affidata a tre collaborators E. Mirmina che ha esplorato soprat-tutto la parlata friulana, ora in parte conosciuta e limitatamente diffusa; la slovena e la tedesca (carinziana) sono state oggetto di attente cura da parte di N. Persici e di Mara Poldini Debeljuh che hanno utilizzato vari informatori soprattutto anziani. E' verosimile che la favella più antica sia la slovena, come in altri punti della Val Canale (Introd. pp. 70—73 e 115—116). — P. 7 a = Ugovizza in comune di Malborghetto-Valbruna 178 Gian Belitista Pellegrini (Udine), quest'ultima frazione in slov. Ovčja ves; Malborghetto era in realtà in origine Bonborghetto (a. 1200), ma cambio nome, come pare, dopo l'incendio del 1354 (?); il toponimo richiama nel tema la dipen-denza da Bamberga (Bamberg). In slov. la località da noi esplorata è detta Ukve ed in ted. Uggorvitz, e l'etimo più probabile è una connes-sione con l'omonimo torrente XJkve dal verbo ukati 'rumoreggiare' (come il Bacchiglione veneto trae il nome da 'baccagliare'). Il rilievo è stato eseguito, con la nota competenza da M. Matičetov nel luglio del 1967 e l'informatore principale è stato il dr. Giacomo Kandut che conosce altret-tanto bene i dialetti sloveno e tedesco locali, mentre le registrazioni su nastro sono state eseguite da Mara Poldini e da Mirmina-Micconi (Introd. pp. 70—73 e p. 116). — P. 8 = Tarvisio (Udine), in ted. Tarvis, slov. Trbiž, è rappresentato nel nostro Atlante soltanto con pochi materiali ottenuti dal Pellis (parlata ted.) mediante una inchiesta 'minima' che risale al 20 maggio 1930 (informatore giovane); le risposte sono registrate ai margini délia carta. Com'è noto, il comune è plurilingüe (segna il confine tra Italia, Iugoslavia e Austria), ma nel centro ora prevale l'italiano, mentre Camporosso (ted. Saifniz, slov. Zabnice) è slovena (Introd. p. 117). — P. 16 = Sauris nell'alta valle del Lumiei, ted. Zahre, è un'isola lingüistica carinziana, al pari di Sappada e di Timau. Il dialetto tedesco è relativamente vitale anche tra i bambini, ma cede terreno difronte al friulano e all'italiano. La colonizzazione carinziana risale verosimil-mehte alia prima meta del sec. XIII, ma forse non mancava in época precedente un minimo incolato stabile, come a Sappada. La località è attestata a partiré dal 1280 col nome in contrato de Sauris, ma la frazione Lateis potrebbe essser ugualmente di fondazione antica, anche se la derivazione da l'a t in us offre varie difficoltà (Lorenzoni). Una buo-na tesi di laurea patavina è dovuta a G. Magri, II dialetto di Sauris (del 1940—41) ed ivi sono pubblicati parecchi testi dialettali inediti nel dialetto locale (Introd. pp. 67—69 e p. 122). — PP. 34 a, 34b = Resia. cioè la frazione di Oseacco (slov. oseane, oseani, e ant. locat. tu osoáh) e di Stolvizza (súbiza, súlbiza) [Udine] che presentano una parlata assai intéressante per tanti aspetti e che fu argomento di meticolose esplora-zioni, per lunghi anni, da parte dello studioso polacco, ben noto anche per i suoi studi di lingüistica generale, J. Baudouin de Courtenay (egli formuló la nota teoria délia simbiosi avaro-slava che non è più accolta dagli studiosi, specie sloveni, e soprattutto dal maggiore specialista di dialettologia slovena Fr. Ramovš). In loco si crede ancora alla mi tica leggenda (come ho potuto verificare anche di recente) dell'origine russa dei Resiani. L'inchiesta ad Oseacco fu eseguita da me con la collabora-zione di M. Matičetov nell'ottobre del 1966, e con informatori piuttosto anziani (si aggiunga la revisione di N. Persici dell'estáte 1967). Molti materiali ha raccolto il Pellis nel sopralluogo ad Oseacco del 1926 e 1931; la sua trascrizione è in genere assai accurata (egli vi ha aggiunto anche la parlata friulana locale). L'inchiesta di Stolvizza spetta intera- 179 Lingüistica■ XII mente a M. Mati četo v (solo da me iniziata) e risale al gi'ugno del 1967. Un breve schizzo del resiano, distinto nelle sue tre o quattro varietá, é stato da me compilato, ricavato dai noti lavori del Ramovš. II dialetto slavo é ovunque vitale, anche tra i giovani, tranne nel capoluogo Prato di Resia (Rávanca). {Introd. pp. 81, 83—86 e 135—136). — P. 46 a = Pradielis, in comune di Lusévera, in slov. t(¡r e bardo, Brdo (Udine), ove si parla ancora un dialetto slavo fortemente friulanizzato. L'inchiesta é stata condotta da me, con la collabórazione di M. Matičetov, nell'otto-bre del 1966, con supplemento di N. Persici e, con un secondo controllo. particolarmente prezioso, da parte di Pavle Merlcu che conosce assai bene i dialetti del Torre (auturino del 1970). Giá il Pellis aveva dedicato una sua esplorazione per l'ALI a Pradielis nel 1926 e 1930 con buone osservazioni anche di sociolinguistica e una raccolta di forme locali anche friulane (friulano importato). Alcune domande difficili sono state rivolte anche ad informatori di Lusévera che dista 3 km. da Pradielis [Introd. p. 82 e pp. 144-5). — P. 67a = Cergnéu (slov. Gornja Cerneja. dial, carniéia, cárniéa), frazione di Nimis (Udine), ove si parla un dialetto sloveno in via di depauperamento. L'inchiesta é stata eseguita da Emilia Mirmina nell'agosto e setiembre del 1966 (informatori anziani). con supplemento di N. Persici dell'estate del 1968 e revisione integrale di P. Merku (primavera 1971). II dialetto lócale sloveno che retrocede di fronte al friulano é impregnato di friulanismi, ma conserva ancora una certa vitalitá specie tra le generazioni anziane. Per alcuni riscontri ci é stata utile anche la buona tesi pataviria di. N. Persici, II dialetto di Cergnéu del 1945—46 (Introd. pp. 82 e 156—7). — P. 70 = Savogna, nella Val Natisone (Udine), slov. sovodnje dial, sauodha figura nel nostro ASLEF solo con i materiali raccolti dal Pellis nel 1926 e 1930 (informato-re di media etá); il dialetto slavo é ancora abbastanza vitale (Introd. pp. 82—83 e 158). — P. 88 a = Vernasso, in comune di S. Pietro al Natisone (Udine), in slov. Dolenji Barrías (nome preslavo che risale al gallo-lat. verna 'ontano'); l'inchiesta é stata eseguita da Emilia Mirmina nell'ottobre del 1967 e riveduta nel gennaio del 1968 (ma la M. ha soprattutto raccolto il dialetto lócale friulano), inoltre da N. Persici e M. Matičetov nella primavera del 1968 (con informatori piuttosto anziani). II dialetto sloveno si parla ancora correntemente tra i vecchi, mentre sta perdendo terreno tra i giovani (Introd. pp. 82—83 e 166—7). — P. 219 = Sgonico nel carso triestino (slov. Zgonik), ove si parla un dialetto cársico ormai con tendenze alio sloveno comune dovute alia scuola slovena. L'inchiesta é stata eseguita da N. Persici nel settembre del 1968 (informatori di media etá); notevoli sono in questi dialetti carsici le reliquie friulane e tergestine (Introd. p. 183 e p. 216). — P. 223 a = Zaule, in comune di Muggia, ora denominata Aquilinia. Nell'ASLEF figurano in leggenda le risposte ottenute dal Pellis in detta localitá; come informatrice una contadina slovena della zona (ma la sua inchiesta ha un po' falsato la fisionomía lingüistica di Muggia che é veneta al 90 per cento, 180 Gian Battista Pellegrini poiché lo sloveno vi é parlato in pochi casali (come si sa, Muggia era friulana sino alia seconda meta del secolo passato) (Inírod. p.218). Come si vede, nell'ASLEF sono rappresentate le oasi linguistiche tedesche carinziane di Sappade, Sauris e Timau, accanto a Tarvisio (poclii materiali del Pellis) e Laglesie (bilingüe o trilingüe). Yi sono inoltre incluse le principali varietá dialettali della slovenska Benečija, ed in primo luogo lo zegliano (ziljsko) che rientra piuttosto nelle varietá della koroška dialektična skupina (cioé nel 'carinziano sloveno'); esso é esplorato nelle varietá di Ugovizza e di Laglesie. Ivi sono, tra l'altro, caratteristici alcuni fenomeni fonetici dovuti alia simbiosi slavo-tedesca, ad es. la r quasi uvulare, la Ij palatilizzata che si depalatilizza in j e spesso in l; nj scisso in -in-; tipici i caichi sul tedesco negli avverbi di luogo o nei verbi composti e il notevole influsso lessicale germánico (Ramovš, Dial. pp. 7—10). I dialetti resiani (rezijansko) sono stati indagati nelle interessanti varietá di Oseacco e di Stolvizza (e continuano ad essere oggetto di approfonditi studi anche di carattere demologico, specie da parte slovena) (Ramovš, Dial. pp. 30—41). Quelli del Natisone (nadiško) sono presentí con Yernasso e con i materiali del Pellis per Savogna (Ramovš, Dial. pp. 56—58). Le varietá del Torre (tersko), le piu deboli rispetto al friulano, figurano con Pradielis-Lusevera e con Cergnéu, (Ramovš, Dial. pp. 53—55), mentre il tipo cársico (kraško) é indagato per mezzo della parlata di Sgonico e qualcosa di berchino (berkinsko), parlato súbito a Sud di Trieste, si intravede nel punto 223 a (Zaule) (Ramovš, Dial, pp.61—68). Yi mancano i dialetti del Collio (briško) che nella sezione rimasta allTtalia sono ridotti a pochi locutori (Ramovš, Dial. pp. 58—60). Ho giá sottolineato in altre occasioni (7) quanto siano utili le esplo-razioni e lo studio approfondito dei dialetti della Slavia italiana per il recupero di forme arcaiche friulane e tergestine, ed importanti appli-cazioni a tale principio sono state giá fornite da studiosi sloveni quali F. Sturm o A. Grad (8) o recentemente da St. Škerlj (9); mediocre e invece il volumetto (non privo di vari fraintendimenti), che affronta co-desto tema importante, dovuto a G. Pinguentini (10). Ben noti sono agli slavisti gli importanti arcaismi rilevabili nell'area marginale slovena inclusa nella Slavia veneta. E' ovvio inoltre che gli incroci, i caichi, 7 Vedi ora il mío vohune Saggi sul ladino doloinitico e sul friulano, Bari 1962, pp. 435—438 («Contatti slavo-friulani»). 8 Fr. Sturm in CJKZ VI (1927), pp. 45-85 e ivi VII (1928), pp. 21—46; A. Grad, Palatalisation de c g devant a en frioulan, »Slav. Revija« XI, 3—4 (1958), pp. 40—48, ed ora Contributo al problema della palatilizzazione delle gutturali C, G davanti A in friulano, in «Atti del Congresso intern. di lingüistica e tra-dizioni popolari», Udine (S.F.F.) 1969, pp. 101—106. 9 Alcuni termini pescherecci di origine friulana in un dialetto sloveno dei dintorni di Trieste, in BALM 10—12 (1968—70), pp. 57—68. 10 Gianni Pinguentini, Neolatino (friulano, veneto, triestino) e germánico nello sloveno del Car so, Trieste 1969 (di pp. 59). 181 Lingüistica■ XII i prestiti vicendevoli, sloveno-friulani, siano abbastanza frequenti e più comuni quelli sloveni modellati sul friulano o sul veneto (oltre che sul iedesco). Ma qui menzionerö pochi esempi già esaminati dalla nostra collaboratrice dr. Paola Benincà Ferraboschi nel suo commento alie no-zioni «lucciola» e «grillotalpa» nei dialetti friulani (11). In parecchi punti dell'area friulana è frequente per 'lucciola' il tipo «insetto (luce) di San Giovanni», ad es. ad Oseacco sanguánove mühe ecc.; essa trova corrispondenze nel tipo austríaco Johannismurm, Johanniskäfer (12), slov. ivanjska muha, croato ivanjska krijesnica, denominazione ridon-dante (13), e cfr. anche ungh. jános hogar, tutte denominazioni che trag-gono il motivo onomasiologico dalle feste per il solstizio (14) che si aggira intorno alla festa religiosa di S. Giovanni. Tra i vari nomi del 'grillotalpa' troviamo stranamente a Dogna e a Raccolana (Chiusaforte), nel Canal del Ferro, il tipo órsule che è certamente un calco eccezionale sullo sloveno medoédica 'orsetta' e 'grillotalpa' (da m e d v e d 'orso') che ritroviamo nella non lontana Oseacco e a Stolvizza: madvidiza. Quanto ad alcuni tratti linguistici che caratterizzano la Slavia ve-neto-friulana non v'ha dubbio che essi sono dovuti alla nota simbiosi e all'influsso del friulano sulle paríate slovene marginali. Riassumo qui alcuni tratti fonetici, ad es. 1) le dittongazioni uo e ie per slov. lett. o ed e (é) possono considerarsi di certo indipendenti da analoghi processi romanzi dei dialetti confinanti poiché sono ben noti al dominio slavo, ma non escluderei che tali dittongazioni siano state favorite dai diuturni contatti con le favelle neolatine. Anche Pavle Ivic (15) sottolinea il parallelismo tra l'istrioto fiéro < f ë r r u m o fuósa < f ö s s a e lo slavo istriano piet 'cinque' per peí o nuos 'naso' per nos; 2) il passaggio di lj a j tanto comune anche in toponimi di origine slava in Friuli, basti menzionare Pojana -e (toponimo che si ripete) da p o -ljana 'spiazzo in pianura', 'campagna'; 3) -m finale passato ad -n (Resia, Natisone, Torre, Isonzo ecc.) che ricorre anche in friulano ove -m ha per lo più dato -n o l'epitesi -mp (omp 'uomo'); 4) la conservazione delle prepalatali c e g ignote allo sloveno letterario che hanno trovato un sostegno negli analoghi foni friulani (ove c e g possono sostituire suoni acústicamente simili k' e g'); 5) la sparizione nei dialetti che mag-giormente hanno risentito dell'influsso friulano di y o h da g o, in genere, dell'aspirazione ignota al friulano (basti ricordare i dialetti del Torre). Più interessànti i tratti morfo-sintattici per cui sicuramente per influsso romanzo (e forse anche tedesco??) si è formato: 6) un articolo determinativo e indeterminativo tratto dai pronomi dimostrativi e dai numerali; 11 -SLF I (1969), pp. 67—96 («sezione entomologica»). 12 Benincà, art. cit. p. 79. 13 Benincà, art. cit. p. 79 (kersnica• è 'l'insetto del solstizio') da kres che indica il soslstizio d'estate, la festa di S. Giovanni). 14 Benincà, art. cit. pp. 77—80; per le denominazioni del 'grillotalpa' vedi ivi pp. 86—94. 15 In BALM 8—9 (1966—67), pp. 15—25. 182 Gian Battista Pellegrini 7) l'uso di to nei verbi che indicano fenomeni atmosferici, calco sul friu-lano al (ted. es), cioè ad es. Oseacco to sa posvače 'lampeggia' o a Cerg-nèu to lampa, to bolišče 'lampeggia' to ruzinjà 'pioviggina' ecc. cfr. friul. al tarlupe, al lampe, al tone ecc.; 8) l'indebolimento del genere neutro nei dialetti più inquinati; 9) la semplificazione délia flessione nominale (16); 10) la per dita, quasi totale del duale, tranne in casi eccezionali mentre esso è assai comune nello slo veno letterario (17); 11) l'imperativo negativo formato con ne ed infinito sul modello romanzo; 12) i vari tipi di numerazione (che hanno origini remote, ad es. quella vigesimale a Resia dmakrat dmuisti 2 X 20 = 40, oppure dmaredi, triredi, Miriredi '20' '30' '40' con red, ma qui interessa sottolineare che generalmente, da 10 in su, si conta in friulano, per lo meno nei dialetti che ne hanno risentito maggiormente l'influsso. A. M. Raffo in un recente articolo (di prima mano) (18) ricorda anche 13) la proposizione finale resa con la costruzione za + infinito, ad es. zloudi je par šil za vas miet 'il diavolo è venuto per possedervi' ecc.; 14) la scomparsa della forma única del pronome possessivo-riflessivo (slov. svoj) ad es. (u)saka vas nje Klas per... svoj glas... Pjètar je šu z njeha čečo 'Pietro è uscito con la propria ragazza' ecc.; 15) molti costrutti sintattici che ricalcano il modello romanzo (il Raffo menziona ad es. per Brischis: P jetar me prave od njeha čeče 'Pietro mi racconta della sua ragazza' ecc. (per o). II Raffo sottolinea alcuni indubbi e ben noti rapporti della nostra area slovena con lo slavo occidentale, ed in particolare col cèco e con lo slovacco (ad es. la uscita in -e del Nom. Sg. dell'agg. neutro, nei Natisone nove Ijeto per slov. lett. novo leto ecc.); quanto alio jecavismo, oltre agli eventuali contatti (??) con lo slavo occidentale, bisognerà tenere in con-siderazione il parastrato friulano, come abbiamo detto sopra. Egli pensa ad una specie di sutura (sempre relativa) rappresentata dalla slovenska Benečija nelle regioni alpine occidentali, tra Slavia occidentale e Slavia méridionale. Ma ritengo ora utile di riferire brevemente i risultati dei nostri rile-vamenti alloglotti, a mo' di campionario, per i nomi di alcune piante di montagna che abbiamo registrato, considerata la loro varietà lessicale friulana, su 'carte' (non negli «elenchi di parole», assai più sommari). Seguo l'ordinamento dell'atlante unitamente alia nuova numerazione (tra parentesi il numero della carta e del 'concetto') (19): 10 Yedi anche Tine Logar, O izgubi nominalnih končnic v nekaterih slovenskih primorskih govorih, »Slav. Revija« XI (1958), pp. 109—112. 17 Y. L. Tesnière, Atlas linguistique pour servir à l'étude du duel en Slovène, Paris 1925. 18 A. M. Raffo, Alcuni rilievi sulle paríate della Slavia veneta, con particolare riguardo alla Val Natisone, in Val Natisone, 49. Congresso della S.F.F. Udine 1972, pp. 147—173. 19 Nella mia esemplificazione mi limito — come ho detto — ad un breve commente per le risposte alloglotte regístrate sulle carte dell'ASLEF I che si rife-riscono alie 'piante di montagna e di palude' (oggetto di una mia monografía 183 Lingüistica■ XII 1. (carta 102, 560) «abete bianco» (Abies alba Mili.), slov. bela jelka; nota conifera caratterizzata dalla corteccia bianco grigiastra e dalle foglie (aglii) bianco-verdastre nella parte inferiore con striature argentee. Le risposte nei punti sloveni sono le seguenti: P. 6;a Laglesie iedo, P. 7 a Ugovizza iédu, iedua che andrá confrontato con lo slov. jel, jela 'die Tanne' (Plet. I, 364), certamente con lo scambio di l con d, come avviene ad es. nel nome sloveno di Laglesie che in loco é detta Diep- per Lipalja ves (??); nella Resia, tanto al P. 34 a, quanto al P. 34 b, cioé a Oseacco e Stolvizza, la risposta é stata tysa (nella parlata friulana dana), ció che pare denunciare uno scambio (frequente?) col nome della «taxus baccata», cfr. slov. tis, tisa «die Eibe» (Plet. II, 670). Al P. 46 a Pradielis si ha il friulanismo (di origine ted, ant.: Tanne, Tannenbaum) dána e cosi pure al P. 67 a Cergneu. Al. P. 88 a a Vernasso in Yal Na-tisone la risposta é büar (?) che richiama lo slov. (e panslavo) bor 'pino' con evoluzione friulana(F), mentre a Gorizia. P. 138, accanto al generico pin (friul.), ci fu risposto anche smreka (che indica piuttosto l'abete rosso; ma le confusioni sono comuni in tanti domini linguistici ed anche nel friulano). Al P. 219 a Sgonico si dice huóia che corrisponde alio slov. hoja = jel, jelka 'di Edeltanne, die Weisstanne' (Plet. I, 275). Nei punti tedeschi a Sappada (P. 1) tqnne, a Timau (P. 3) tona e nel friul. dana, a Sauris (P. 16) thona, regolare per il letterario Tanne, cfr. Hornung p. 433 tounne, pl. tounnin. «Meist ersetzt durch Tannpaume». E' da notare che il Turna p. 183, per il dominio sloveno, segnala per la medesima pianta anche brina, črna hoja e smreka. 2. (carta 103, 561) «umore dell'abete» (ragia, trementina, resina), slov. smola. Nei punti slavi si nota quasi ovunque la medesima denominazione, con lievi varianti e cioé: P. 6 a Laglesie smola, 7 a Ugovizza smóua, accanto al friulanismo pégua ('pególa' = 'pece'), P. 34 a Oseacco smóla, P. 67 a a Cergnéu smola, P. 88 a Yernasso smolá, acanto alia forma friul. peš 'pece', P. 219 Sgonico smóla cfr. slov. smola 'das Harz, das Pech' (Plet. II, 520). A Pradielis (P. 46 a) abbiamo raccolto lágrima di origine romanza 'lacrima', mentre l'umore che stilla da altre conifere sarebbe detto smóla (ma il Pellis aveva avuto invece la risposta smola-péic). Iso-lata la forma raccolta dal Matičetov a Stolvizza e cioé smeráka che si collega di certo a smrk -a, smrkelj 'der Rotz', cioé al 'moccio' data una in corso di elaborazione). Quanto alia trascrizione ho seguito in generale la nostra (Introd. pp. 45-9), ma ho rinunciato all'uso di s lunga (= sibilante sonora ecc.) per cui ho in questo caso usato il tipo di trascrizione degli slavisti con z = sibilante sonora, ž e š — sibilanti palatilizzate e c — affricata dentale (limi-tatamente ai materiali sloveni). Quanto alie poche sigle bibliografiche, esse sono tutte fácilmente comprensibili (e si veda comunque Introd. pp. 253—260); si tenga presente che Turna = Enrico Turna, Vocabolairo botánico latino-sloveno edito in «Studi goriziani» II (1924), pp. 159—194 (raccolta di molte voci bota-niche slovene tratte da fonti disparate, scritte e orali, senza precisa localiz-zázione e rinvii bibliogr'afici). La dizione ufficiale slovena delle piante é tratta da Andrej Martinčič in Franc Sušnik, Mala flora Slovenije, v Ljubljani 1969. 184 Gian Battista Pellegrini certa somiglianza con la resina che cola. Nei punti tedeschi abbiamo a Sappada (P. 1) tqnneile (Hornung 433 idem 'Heilsames Oel, das aus dem Harz der Tannenbäume hergestellt wird'; a Timau (P. 3 a) pei% e peis (friul.), cfr. Bellati 187 pé\k 'pece, umore che stilla dall'abete', ted. Pech m. a. ted. Bech e Sauris (P. 16) pe%, palpe%. 3. (carta 104, 562) «abete rosso» (Picea excelsa Lk.), slov. navadna smreka; nota conifera, molto comune nelle Alpi, caratterizzata dal color rossiccio della corteccia. Le risposte dei punti sloveni sono abbastanza uniformi: P. 6 a smréca (con curiosa palatilizzazione), P. 7 a smaréca a Ugovizza, forma quasi idéntica; nella Resia P. 34 a Oseacco smöröka (idéntica forma raccolta dal Pellis) e 34 b Stolvizza smeráka; anche P. 88 a Vernasso smriéka con la nota dittongazione ed analogamente al P. 219 Sgonico smriéka. A Cergnéu invece (P. 67 a) si conosce soltanto la forma friulana peč e a Pradielis (P. 46 a) brina che nello slov. letterario indica il 'ginepro' (Plet. I, 61 brina f. 'der Wacholder' (Juniperus communis), oppure 'das Nadelholz', ma in alcune zone ad es. a Kranjska Gora anche = smreka); per smreka vedi Plet. II, 523 'die Fichte oder Rothtanne' (Abies excelsa). Nelle oasi ted. a Sappada (P. 1) vái%te ed analogamente a Timau (P. 3 a) vai%t e friul. peč (il Pellis he invece rac-colto tqna e friul. dana); a Sauris (P. 16) tasa, cfr. Hornung p. 434 tasse »meist pl. 'Koniferenzweig' pl. iasn« (in rapporto con la voce alpina dása ecc. che indica il 'cascame e gli aghi delle conifere', di origine prero-mana); cfr. anche Schatz-Finster. I, 170: faichte, faicht 'Fichte'. 4. (carta 105, 563) «strobilo dell'abete», slov. smrekov storž; nei punti slavi si ha a Laglesie (P. 6 a) kloce/klöce che richiama lo slov. Moca 'Gluckhenne' cioé 'chioccia' (Plet. I, 411) e a Ugovizza (P. 7 a) koza (ac-canto al tedeschismo cúrcle) che si equivale a 'capra' e che allude a noti giochi fanciulleschi che si fanno con la pina; al P. 34 a Oseacco kokorós (forma idéntica raccolta dal Pellis) che vale 'pannocchia' (Plet. I, 420 kokoroš 'der Maiskolben') e che riflette il medesimo tipo onomasiologico comune nei friulano e cioé panole ecc. (dalla forma) attestato anche al P. 46 a Pradielis panola o al P.88 a Vernasso panógla (bella conserva-zione dell'arcaico -gl-). Al P. 219 Sgonico ha štor forse variante dello slov. storž 'Tannenzapfen' ed anche 'Maiskolben' (Plet. II, 580); ma é ancora preferibile pensare a štor 'Baumstock' e anche 'Zapfen von Nadelbäumen' dal m. a. ted. stor, storre 'Baumstumpf 'Klotz' (Striedter-Temps p. 230); anche nei friul. di Gorizia la 'pannocchia sgranata' é de-nominata stqr. Nei punti tedeschi si lia a Sappada (P. 1) čurče o tqn-nančiirče e cosi pure a Timau (P. 3 a) cúrcan (pl.) ed a Sauris (P. 16) cúrcd, voce penetrata anche in dialetti trentini, e cfr. tirol. tschurtsche 'Tannenzapfen', Schöpf e Schatz-Finster. II, 663, Battisti, Gloss. 263 il quäle avanza l'ipotesi che la voce tirolese provenga dal sostrato. 5. (carta 106, 564) «aconito» (Aconitum Napellus L.), slov. preobjeda; ranuncolacea che cresce in genere in alta montagna, le cui radici tube- 185 Lingüistica■ XII riformi contengono un potente veleno. Le denominazioni dei punti sla-vofoni sono le seguenti: P 6a Laglesie áiznhút di origine tedesca, cioé 'elmo', con allusione all'elmo «pressappoco alto quanto é largo (semi-rotondo) della pianta», v. Schatz-Finster. I, 144 aisnhuet e aisnkraut 'sind Pflanzennamen'; non abbiamo raccolto alcun nome particolare per la Resia, mentre a Lusévera (P. 46 a Nota) la denominazione é sluódiava trava cioé 'erba del diavolo' e allude al potente veleno contenuto dalla pianta (zlodejev 'des Teufels- teuflich', Plet. II, 926); al P. 67 a Cergnéu sliéc od muhi, come spiega la 'leggenda', indica un 'accalappiamosche': «si usava pestare la pianta per ricavarne un veleno da mescolare con il latte, il quale, cosi preparato fungeva da 'acchiappamosche' (muha 'mosca'). A Sappada (P. 1) la risposta e stata analoga a 6a cioé áiznhúit 'elmo', mentre a Timau e Sauris non abbiamo avuto alcun nome. 6. (carta 107, 565) «ontano verde» o «ontanello» (Alnus viridis Vili.), slov. zelena jelša; betulacea che cresce in alta montagna ben distinta dall'ontano, normalmente(!). Al P. 6 a Laglesie diuia ouša (ed in friul. aunič dal lat. alnicius da alnu), cioé 'ontano selvático', P. 7 a Ugovizza il generico oš a 'ontano', e si veda Plet. I, 851 olša = jelša 'die Erle', bela olša 'die Weisserle' ed il Wolf — Plet. I, 219 sotto Bergerle (cioé la nostra pianta) traduce bela jelša' cioé 'ontano bianco'. Forme analoghe al P. 67 a ouša (Cergnéu) e P. 46 a (Pradielis) la precisazione: ouša ie carñéla, cioé 'ontano' (con l'articolo) e 'rosso', cfr. Plet. I, 112 črnel 'schwärzlich' e 'roth' (črnel, črnjel anche a Resia). Al P. 88 a (Vernasso) ousa/ilša, accanto al friul. onár e a Sgonico (P. 219) ieuša variante dialettale della forma letteraria. Piü interessante il P. 34 a Oseacco ove ci fu risposto lišnia (e cosi pure nella raccolta del Pellis) che viene da lišinja, cfr. lisa 'macchiae'. Nelle oasi ted. al P. 1 Sappada qrl/qirl cioé 'Erle' ('ontano'). a.a. ted. erila, Schatz-Finster. I, 149 e Hornung 164 eirle pl. eirl 'macchia' si precisa: »Schwarzerle im Gegensatz zur Grünerle, die Lütter genannt wird»; ed infatti a Timau (P. 3 a) il Pellis aveva giustamente annotato lutar štauda (mentre la nostra forma é meno precisa erl van per ga cioé 'ontano di monte' (trad. letterale), cfr. Hornung 307 lutter f. 'Bergerle' 'alnus viridis'. Auch in Süd- und Osttirol und im Lesachtal verbr.«; Schatz-Finster. I, 401 luiter... luttra 'Bergerle', Schöpf 405. A. Sauris (P. 16) bilda eirl 'ontano selvático'. 7. (carta 108, 568) «aquilina, amor nascosto» (Aquilegia vulgaris L.), slov. navadna orlica; ranuncolacea con fiori azzurro-violacei, frequente nei boschetti. I pochi nomi raccolti in aree alloglotte alludono ad es. alia generica 'campanella': P. 34 a Oseacco (racc. Pellis) zvöncyce, cfr. Plet. II, 949 zvončič 'das Glöclcchen', e si noti al P. 1 (Sappada) klékkile 'campanella', cfr. Hornung 217: kloukke, Schatz-Finster. I, 340-1 klekl. Anche nei dialetti friulani é frequente il tipo 'campanella'. 8. (carta 109, 571) «betulla» (Betula alba L.), slov. navadna breza; nota betulacea i cui nomi alloglotti corrispondono a quelli letterari quasi 186 Crian. Batiista Pellegrini sempre: P. 6 a Laglesie bréza, 7 a Ugovizza bréza, 88 a Vernasso brieza accanto a trepetika ta biíela (bianca) che propriamente allude alia 'po-pulus trémula', cfr. Plet. II, 686 trepetika = írepetljika 'die Zitterpappel', trepetljika 'populus trémula'; P. 34 a Oseacco briézna e P. 34b Stolvizza ove il Maticetov ha raccolto to bile Dije. Regolare a Sgonico P. 219 breza, mentre a Pradielis P. 46 a la nostra forma é cmika che pare alludere a cmiha 'piangente', cfr. cmihati 'piangere' (confusione col 'salice pian-gente??), mentre il Pellis ha registrato trepetnika (v. sopra). A Cergnéu P. 67 a pare noto soltanto il friul. bedói (da *b e t u 11 e u s). A Sappada P. 1 pir%e, cfr. ted. Birke a. a. ted p i r c h a , Hornung 93 e al P. 3 a Timau, accanto a zíterpam ('tremolo'), anche il friul. bedói (confermati dal Pellis). Si noti che a Lovea (P. 79 a) si dice trímul accanto a bodói. II Turna 164 conosce soltanto breza. 9. (carta 110, 574) «carlina bianca» (Carlina acaulis L.), slov. brez-stebelna kompava; composita detta anche 'cardo di S. Pellegrino' con brattee bianche e lucenti disposte a raggera, frequente in luoghi erbosi asciutti. Nei punti slavofoni a Laglesie (P. 6 a) bucek pare in rapporto eolio slov. bucika 'spillo' (qualita spinose) o con bucica 'capsula', 'mazza'; P. 34 a Oseacco il generico trn 'spina' (il Pellis aveva ottenuto la risposta trn za temp, cioé 'spina che segna il tempo', motivazione ben nota al-trove) cfr. infatti P. 34 a Stolvizza te tarn ke ödi za suncon 'spina che va dietro al solé' oppure te kráuie tarn 'spina delle vacche'. A Cergnéu (P. 67 a) il motivo onomasiologico, come altrove nell'area alpina e friu-lana, é 'mangereccio' (il girello della pianta é commestibile), cioé fortáia kráuina 'frittata' (voce friul.) delle vacche', mentre a Vernasso (P. 88 a) la motivazione non mi risulta chiara márcina ('di marzo'??). A Sappada P. 1 stupfar allude sempre alie qualita pungenti, cfr. tirol. stupfer 'Distel', Schatz-Finster. II 617, mentre a Sauris (P. 16) pica é di interpre-tazione dubbia, cfr. tirol pitsche della Pusteria nel senso di 'längliches Brotlaib vom Bäcker', oppure pitschn 'kneipen' cioé pizzicare, noto anche al friul. pizzä, pica 'pizzicare' (NPirona 771). A Timaü (P. 3 a) il Pellis ha raccolto burálga nota forma friulana (per una ipotesi etimológica si veda il mio articolo in Scritti storici in memoria di P. L. Zo-vatto, Milano 1972, pp. 143—152), mentre il nostro esploratore ha raccolto la strana e inspiegabile forma komel'áns che pare alludere al noto paese cárnico o al Comelico. 10. (carta 111, 575) «carpino bianco» (Carpinus betulus L.), slov. navadni gaber-, nota cupulifera con nomi alloglotti vicini alla lingua letteraria in sloveno; ma P. 6 a gnóiuc di Laglesie pare alludere invece all'uso delle foglie ecc. come 'letame' cfr. Plet. I, 223 gnojiti 'düngen' e gnojec 'Der Düngerstoff = gnilovica; P. 34 a Oseacco %áberk (anche il Pellis), 34b Stolvizza áberk, 46 a Pradielis ábar (totale sparizione di g-), P. 88 a Vernasso %äbar e P. 219 %ábr, cfr. Plet. I, 205 gaber -bra 'die Hainbuche, die Weissbuche' (carpinus betulus). Al. P. 67 a Cergnéu, oltre 187 Lingüistica■ XII al friulanismo córner (assai diffuso) é noto klíen (cfr. Plet. I, 404 klen--Mena 'der Feldahorn', cioé acer campestre), forse errore o confusione dell'informatore(?). A Timau (P. 3 a) stámparn, accanto al friul. cárpit (confermati dal Pellis) 'albero da tronchi'(?), a Sauris (P. 16) il friulano k'árpint. 11. (carta 112, 576) «ditola gialla» (Clavaria botrytis Pers.), slov. rumena griva; noto fungo delle clavariacee cioé di forma clavata (mazza) o ad arboscelli (il nome sloveno equivale a 'criniera gialla'). Al P. 6 a áiersvammel (Laglesie) é un tedeschismo 'spugna di uova' dal colore; al P. 34 a Oseacco la risposta ottenuta dal Pellis é stata yoba za dryst cioé 'fungo' che produce la diarrea o contro la diarrea (driska 'diarrea', Plet. I, 172); a Cergnéu (P. 67 a) rébarnice allude alia forma costolata, scanalata del fungo(?), cfr. Plet. rebrat 'rippig', 'gerippt'; generiche le denominazioni di Yernasso (P. 88 a) petelincici e di Sgonico (P. 219) pe-telincki poiché richiamano 'il galletto' (o'la cresta frastagliata del gallo', cfr. Plet. II, 30 petelincek 'ein kleiner Hahn' e 'die Bärentatze' (clavaria flava), anche petelincic (vedi anche Turna 167). A Sappada (P. 1) tozn e a Timau (P. 3 a) tazlan pare corrispondere a 'tatze': tottse 'grosse Hand', nota allusione alia forma della 'ditola' che proviene da 'dito', cfr. infatti a Sauris (P. 16) héintlan (pl.) da hont 'mano', pl. héintd nella forma dimin., Magri 141. Le forme friulane richiamano spesso il concetto di 'zampa' o di 'manina'. 12. (carta 113, 577) «zafferano selvático» (Crocus vernus Hill), slov. nunka; iridacea con fiori lilla o bianchi, frequente nei prati specie umidi. Comuni sono le confusioni popolari col 'colchico autunnale'. Al. P. 7 a Ugovizza spamuadéinsce allude a 'primaverile' (spomlad 'primavera') accanto a padliések (il colchico!); a Pradielis (P. 46 a) usiiaveca allude invece all'uso della pianta contro i pidocchi, cfr. Plet. II, 738 usivec -vea 'ein lausiger Mensch' e 'Lausenkraut... die Herbstzeitlose' (Colchicum autumnale); il Pellis aveva raccolto soltanto viqla nel medesimo punto, Al P. 67 a Cergnéu la forma ciziñqk rappresenta una comune confusione col 'colchico', come si puo constatare anche dalle risposte friulane da noi raccolte (quanto all'uso citato, cfr. ad es. P. 17 Ovaro pedói ecc.). A Sappada (P. 1) plíembl o sneapliembland, cfr. Hornung 103 Schné-plumlein 'fiorellino della neve' e Schatz-Finster. II, 92 plieml 'Blume'; tale motivazione si ripete a Sauris (P. 16) snéapllemble. A Timau (P. 3 a) invece glindarland (e Pellis linderli) pare alludere a 'lendine', (cfr. friul. glendón 'lendine'), forma tedeschizzata(P). 13. (carta 114, 579) «erica scopina» (Erica carnea L.), slov. spomladanska resa; nota ericacea, raccolta spesso dai pastori per lettiera per il bestiame nelle stalle. Al P. 6 a Laglesie résie, cfr. Plet. II, 420 resa 'das Heidenkraut' (erica) e resjé coli., mentre le forme seguenti riflet-tono il tipo vrésje (Plet. II, 795 vresje coli, 'das Heidenkraut') e cioé: P. 7a Ugovizza vijés (vres 'erica'); P. 34a Oseacco uorösie (idem il 188 Gian Battista Pellegrini Pellis), ma P. 46 a Pradielis riésie (anche il Pellis); a Sgonico (P. 219) zdernióuc; a Cergnéu (P. 67 a) si usa il noto friulanismo grión. A Sappada (P. 1) hádrat, cfr. Hornung 239 s. v. Héidrat 'Erika' e Schatz-Finster. I, 271; analogamente, con lieve variante fonética, a Sauris (P. 16) hadrak; a Timau (P. 3 a) griñó (anche Pellis), forma friulana. 14. (carta 115, 580) «erba cipressina» (Euphorbia cyparissias L.), slov. cipresasti mleček: euforbiacea, cresce in luoghi erboso-sassosi, lungo le strade. Al P. 34 a Oseacco, il Pellis ha registrato nična trava rišposta generica che significa 'erba da nulla', mentre a Stolvizza (P. 34 b) mlačie si accorda col tipo sloveno (vedi anche Turna 171), Plet. I, 590 mleček -čka 'rastlinski mlečni sok', 'die Wolfsmilch' (euphorbia), cfr. 1'analoga motivazione anche in vari punti friulani ove si ha erba del lat ecc. latuc, lat di stri a ecc. A Timau (P. 3 a) róskrds e fen de k'aval (anche kamamila, Pellis) cioé 'erba da cavalli', cfr. Hornung 362 rouss 'Ross' e kros 'Gras'. 15. (carta 116, 581) «faggio» (Fagus silvatica L.), slov. bukev, nota pianta delle cupulifere. Le forme slovene sono quasi tutte identiche (salvo le varianti fonetiche) alia forma letteraria: P. 6 a Laglesie buku--puhe (ted.), 7 a Ugovizza búku/búkle, 34 b Stolvizza bilk, 46 a Pradielis bukua (anche il Pellis), 67 a Cergnéu búkua, 88 a búkua (friul. faiár da *f a g a r i u s) a Vernasso, 219 Sgonico búke, cfr. Plet. I, 70 bukev -kve f. 'die Buche' (fagus silvatica). Solo a Oseacco (P. 34 a) abbiamo raccolto, come il Pellis, %rast che significa normalmente 'quercia', ma v. Plet. I 279 hrast... bukov hrast 'bukev' proprio a Resia. A Sappada (P.l) púi%a, cfr. Hornung 120 s. v. Puche ... pui%%e (pl. -n); a Timau (P. 3 a) púa%a e friul. féu (come il Pellis), a Sauris (P. 16) púeye. 16. (carta 117, 585) «avorniello, orniello» (Fraxinus ornus L.), slov. mali jesen; oleacea che si puo trovare fin oltre i 1000 m. di altitudine, spesso associata alia quercia, alia carpinella o all'olmo campestre ecc. A Laglesie (P. 6 a) iásnuc (in friul. vuár) forse da jesnovec, 7 a Ugovizza iásan/iasan, 34 a Oseacco jasen, 46 a Pradielis iásen te diuie (frassino selvático), 67 a iasen ta čarne (frassino ñero); cfr. Plet. I 367 jesen 'die Esche', ma mali j. 'fraxinus ornus', 'Bliitenesche'. La risposta di Vernasso (P. 88 a) é stata invece hábar che corrisponde a gaber normalmente 'car-pinus betulus' (errore?). A Timau (P. 3 a) frási(n) friulanismo e voce generica; a Sauris (P. 16) bilda éise 'frassino selvático'. 17. (carta 118, 586) «bucaneve» (Galanthus nivalis L.), slov. mali zvonček; nota amarillidacea con nomi vari nei punti sloveni, P.6a snég-leklen cioé tedeschismo = Schneeglócklein 'campanella': P. 34 a Oseacco ta sné%aua roza cioé fiore della neve'; P. 46 a Pradielis lílici (lilica sg. sec. Pellis) cfr. Plet. I 519 lilica = liličnjak e lil ja f. 'die Lilie'; a Cergnéu (P. 67 a) pare noto soltanto l'italianismo bukanéve e a Vernasso (P. 88 a) si nota il friulanismo pindulqt accanto all'equivalente slov. cinduline 'dondolanti', mentre a Sgonico, (P. 219) nuovamente zvončki 'campa- 189 Lingüistica■ XII nelle'. A Sappada (P. 1) bizehhäzl, vedi Hornung 477 ove si cita bize, bizek%äzl e s. v wisekäse -lein 'Frühjahrskrokus'... die Bez. W. auf die Zwiebeln der Pflanze, die mit kleinen Käsen verglichen werden.. A Timau (P. 3 a) abbiamo raccolto soltanto l'italianismo bukaneve. 18. (carta 119, 587) «genziana» {Geniiana acaulis L.), slov. encijan; detta anche geniiana alpina (genzianacea) 'genzianella maggiore', tipica delle Alpi, la cui radice presenta usi medicinali. AI P. 6 a Laglesie pikdc allude a 'punti' (si noti che un tipo di genziana e detta «geniiana punctata.»); a Oseacco (P. 34 a) abbiamo raccolto la voce pökrica (kanziän nel friul.), mentre il Pellis ha registrato te prave pökavac, cfr. forse slov. pokavec -vca 'die Spaltfrucht' (??); a Pradielis (P. 46 a) si ebbe la me-desima risposta ottenuta dal Pellis, cioe pühle (friul. lenziän); sono in-vece chiare le forme di Cergneu (P. 67 a) ancana e di Sgonico (P. 219) encian che rispondono alla forma tedesca e slovena ufficiale. A Sappada (P. 1) kukarhontsa corrisponde al tipo Gguggerhantsche 'blauer En-tian ed e stato raccolta anche dalla Hornung 228; a Timau (P. 3 a) vingar-hüat significa 'ditale', mentre a Sauris (P. 16) sklqpfar e certamente connesso al tipo friulano e alpino sklop, sklopet 'piccolo schioppo' ecc. vedi anche scop del diäol in dial. agordini, Rossi 165. 19. (carta 120) «Stella alpina» {Leontopodium alpinum Cass.), slov. planika; nota composita (anche Gnaphalium, leontopodium) il cui nome italiano e di origine trentina (introdotto nella nomenclatura ufficiale nella seconda metä del secolo passato). A Laglesie e Ugovizza (PP. 6 a, 7 a) circola il noto tedeschismo edalvais, edelvais; ad Oseacco (P. 34 a) canynauo roza allude al 'fiore del Monte Canin, friul. k'anin, cioe rap-presenta una tipica denominazione locale, accanto a manzastaua roza (del monte Mangart?); il Pellis aveva raccolto il tipo ta suknina roza che allude alle caratteristiche vellutate del fiore, cfr. slov. suknen agg. 'aus Tuch, tuchen' Plet. II, 600; a Stolvizza (P. 34 a) invece: te santoue roze ffior santi'??); a Pradielis (P. 46 a) il generico roze alpine (come ha raccolto anche il Pellis) e pure a Cergneu (P. 67 a) stela alpina e cosi pure a Vernasso (P. 88 ä). Anche nei punti tedeschi si hanno risposte comuni e cioe P. 1 Sappada eidelbäis cioe 'Edelweiss' accanto a spaikh che fu raccolto pure dalla Bruniera 367 e corrisponde al ted. Speick (in realtä 'primula glutinosa') dal lat. spica, vedi anche Hornung 411 s. v. Speik : späik% dal lat. spica «Ähre, das zur Bez. verschiedener Pflanzen herangezogen wird, im Oesterr.-Bair. aber vor allem für Valeriana celtica L.... Die Übertragung auf das Edelweiss ist aus dem Binnenland nicht bekannt». A Timau (P. 3 a) edelbäis accanto a stelas alpinas e a Sauris (P. 16) eidelbäis. 20. (carta 121, 598) «giglio rosso» (Liliuin bulbiferum), slov. brsticna lilja; liliacea di monte che cresce su pendii erboso-sassosi. A Laglesie (P. 6 a) il generico lil'e (Plet. I, 519 lilja 'die Lilie, liljie 'Lilien' mentre ad Oseacco e Stolvizza non abbiamo avuto risposte; interessante a Pra- 190 Gian Battista Pellegrini dielis (P. 46 a) modrásave róze cioé 'fiori di serpente' (cfr. Plet. I, 596 modrasov m. = hlapec = 'kačji pastir', modrasovec 'der Seidelbart, der Kellerhals (daphne mezereum). A Cergnéu il generico italianismo gil'o e a Yernasso (P. 88 a) gílio svetiga ivana (cioé 'g. di san Giovanni', cfr. in friul. gil'o di san guán in vari punti). A Timau (P. 3 a) tóndarrqasn (pl.) fiori del tuono' (cosi anche il Pellis) che forse allude ad altra pianta(??), cfr. Schatz-Finster. II, 642 tunwedaruasn 'Hundrosen... sie blühen wenn die Donnerwetterzeit da ist'; la Bellati 249 ha invece ton-darroaza per 'Geranium pratense' (geranio di prato) e il Lexer, KL s. v. donneroas n. 'Rhododendron ferrugineum' L. (tipo comune semasiológicamente nei dialetti alpini). A Sauris (P. 16) il generico gili vame sant antqni (vedi sopra). 21. (carta 122, 600) «nontiscordardimé» (Myosotis silvatica Hoffm.), slov. gozdna spominčica; nota borraginea il cui nome presenta poche varianti nei punti alloglotti; a Laglesie (P. 6 a) fergismainíht é pretto tedeschismo 'Vergissmeinnicht' ed analogamente a Ugovizza (P. 7 a) fergismeníht o fergís; anche a Sgonico (P. 219) feryíst e a Zaule (223 a) fergís. Idéntica motivazione a Oseacco (P. 34 a) rozece nezábime (il Pellis roza ta nezabiiuvane) 'fiorellini nontiscordardimé; a Pradielis (P. 46 a) maríene oči, cioé 'occhi di Maria' ricalca il tipo friulano oči de la madona attestato in piú punti :uége dela madqna ecc. (ma anche altrove in sloveno, Turna 180) Pretti italianismi a Cergnéu (P. 67 a) non-tiskordardimq ed a Yernasso (P. 88 a) nontiskordár. A Sappada (P. 1) vergismani%t, e a Timau (P. 3 a) vergisminit o nontiskordadimé (anche il Pellis). 22. (carta 123, 602) «pino mugo» (Pinus mughus Scop.), slov. ruševje; bassa conifera che cresce in alta montagna ai limiti della vegetazione. A Laglesie (P. 6 a) rilšie (Plet. II, 446 ruš je coli, 'die Zwergkiefer' (pinus mugus) accanto alia forma lačankife che mi pare un ibrido friulano-tedesco, cioé cfr. il tipo friul. (a)lač e il téd. Kiefer; a Ugovizza (P. 7 a) ruša (v. sopra) e analogamente a Oseacco (P. 34 a) rúsce (Pellis), Stol-vizza (P. 34 b) riišie; dalla nostra raccolta a Oseacco; ta nora brina (forse inesatto??) cioé 'ginepro' 'selvático' (cfr. 'matto'), Plet. I, 714 nor, nora 'närrisch' 'überflissiger Weise wachsend... üppig'; a Pradielis (P. 46 a) borovitča o buor da bor 'pino' (Plet. I 46 borovica = brina cioé 'ginepro'). E' un friulanismo al P. 67 a aide (comune nella Carnia e tip ico del friulano alpino). A Sappada (P. 1) zette, cfr. Hornung 486 s.v. Zete f. 'Zwergkiefer, Latsche', Hornung, Osttir. 42 m.a. ted. zete «im Süd-bair. verbr.» (ivi la spiegazione etimológica da Zate 'Staude, Gestäuch'); a Timau (P. 3 a) zeigl (in friul, a laz e sabín che allude alia ' Juniperus sabina') cfr. forse Schatz-Finster. II, 568 seigele (a Caldaro) il 'gordio acquatico' che avvinghia(??), come il pino mugo (cfr. alác da laque u ?); a Sauris (P. 16) zótan (il Pellis a Timau aveva raccolto zóta-aláz pl.) 191 Lingüistica■ XII 23. (carta 124, 606) «polmonaria» (Pulmonaria officinalis L.), slov. navadni pljucnik; borraginea che cresce in luoghi ombrosi, specie di la-tifoglie. A Ugovizza (P.7a) pliúcnak allude al 'polmone' (Plet. II, 61 pljucnik 'das Lungenkraut' (pulmonaria) poiché usata contro le affe-zioni dei polmoni; analogamente l'italianismo del P. 46 a (Pradielis) pal-monária, e di Cergnéu (P. 67 a) palmonárie. A Oseacco (P. 34 a) il Pellis ha raccolto roza simblésta (che non riesco a comprendere). A Sappada (P. 1) lunglkhraut presenta la nota motivazione, vedi Hornung 306 s. v. Lungelkraut (usata specialmente per il bestiame); a Timau (P. 3 a) e Sauris (P. 16) identiche varían ti che alludono all'uso della pianta, come in Carnia, cioé bilder tóbak-tabák salvádi (anche il Pellis) e bilder íabák ('tabacco selvático'). 24. (carta 125, 607) «rododendro» (Rhododendron ferrugineum L.). slov. rjasii slec; nota ericacea di alta montagna. Inspiegabile é per me la risposta di Laglesie (P. 6 a) ólmers (un tedeschismo??), mentre é com-prensibile P. 7 a Ugovizza ráusie (cfr. sopra il 'pino mugo' che pure cresce in altissima montagna); vicine alie forme letterarie sono: P. 34 a (Oseacco) slesie (anche il Pellis), 34 b (Stolvizza) slécielslecie, P. 46 a slec (Pradielis), 67 a ant. slec (Cergnéu), cfr. Plet. II, 508 slqc 'das Alpenrosen' (Rhododendron hirsutum); vedi anche Turna 186. A Sappada (P. 1) tonderpus presenta una motivazione surriferita, v. Hornung 439 s.v. Tonderpusch 'Alpenrose'; a Timau (P. 3 a) rododendro pretto ita-lianismo (confermato dal Pellis), mentre a Sauris (P. 16) prómen va con-frontato col tirol. präm e carinz. prum 'Gesträuch', Lexer, KW 44 e Schatz-Finster. I, 101. Per il tipo 'cespuglio del tuono' basti il confronto, ad es., col livinall. (ladino) cof de sita 'fiore del fulmine' ecc. Rossi 309. 25. (carta 126, 610) «sorbo degli uccellatori» (Sorbus aucuparia L.), slov. jerebika; pomariacea usata come richiamo per gli uccelli che si nutrono delle bacche. A Laglesie (P. 6 a) kuarnül puö essere una risposta inesatta, mentre P. 7 a (Ugovizza) mókavec ricorda la farinosita della bacca, cfr. Plet. I, 598, mokau 'mehlig'; P. 34 a (Oseacco) robyka (Pellis) equivale a rebika = jerebika 'der Vogelbeerbaum' (sorbus aucuparia), Plet. II, 412; P. 34 b iorobyka e a Pradielis (P. 46 a) ierobin (anche il Pellis) dalla xnedesima radice, vedi anche Turna 190. A Cergnéu (P. 67 a) brieka equivale alio slov. breka 'der Elsebeerbaum' (sorbus aria), Plet. I. 54. A Sappada (P. 1) véiglpéirnpame é comprensibile 'albero dalle bacche degli uccelli' 'Vogelbeerbaum', Hornung 187: veigelpeire ed analogamente a Sauris (P. 16) véigl péire, v. Magris 256 válgala 'uccellino' dim. di vogl. A Timau (P. 3 a) móuséisa va confrontato con tirol. mosch, mosche 'Vogelbeerbaum', Schatz-Finster. II, 433 e eis a 'Fraxunus excelsior', Bellati 104; melés é risposta friulana ben nota in molti punti e diffusa nell'area alpina con tante varianti. 26. (carta 127, 612) «mirtillo» (Vaccinium Myrtillus L.), slov. borovnica; nota vaccinacea commestibile. E' comune la voce slava derivata da 192 Giern, Battista Pellegrini 'ñero' e passata anche a gran parte del Frinli (cerníkules ecc.), a Lagle-sie (P. 6 a) carníce (friul. glázinis pl., nota voce preromana), Ugovizza (P. 7 a) črnica, a Oseacco (P. 34 a) eernícica (il Pellis: cernycie), a Stol-vizza (P. 34 b) cernycice e a Pradielis (P. 46 a) čarnice (anche il Pellis); cfr. Plet. I, 112 črnica = borovnica 'die Schwarzbeere', 'Heidelbeere' (vaccinium myrtillus). A Sappada (P. 1) sborzpéire e medesimi tipi a Timau (P. 3 a) sboaašpar (friul. černikula), a Sauris (P. 16) sborza peire, cfiv Hornung 401 s.v. Schmarzpere f. pl. -n Dem. -I pl. -lan; Bellati 239 žboarzt 'ñero'. 27. (carta 128, 613) «mirtillo rosso», «vite d'orso» (Vaccinium v i lis Idaea L.), slov. brusnica; nota ericacea con le cui bacche si prepara una marmellata di sapore asprigno, astringente, molto usata nei paesi te-deschi (Preisselbeere). A Laglesie (P. 6 a) grántni sta in rapporto col ted. dial grente (v. qui sotto) e con granum da cui molte denominazioni alpine (del tipo garnéte ecc.); a Ugovizza (P. 7 a) tórank (origine?), op-pure grampe o grániac (v. sotto). A Oseacco klančiča (P. 34a) e a Stol-vizza (P. 34 b) klančiče alhidono a piante che nascono tra i sentieri in montagna, mentre sempre a Stolvizza kámane allude a 'luoghi sassosi' (Plet. I, 382-3) e cosi pure a Pradielis (P. 46 a) kamanícajkamaníza, cfr. Plet. I, 382-3 kamenica 'die Felsenbrombeere' {rubus saxatilis). Per il citato grampe, cfr. anche Plet. I, 245 grampa 'kliimperiger Bodensatz ... rauh. A Sappada (P. 1) grente, e a Timau (P. 3 a) grantlan (dim.!), a Sauris (P. 16) greinte peire; cfr. Hornung 222 s.v. Gr ante f. 'Preisselbeere': grente pl. -n, etym. lat. granítta 'Körnlein'. 28. (carta 129) «gigaro» (Arum italicum Mili.), slov. laški kačnik; aracea, pianta di palude per la quale non abbiamo avuto risposte nei punti alloglotti poiché non cresce in montagna o non é nota. 29. (carta 130, 624) «giunco» (Juncus maritimus Lam.), slov. obmorsko ločje. La nostra raccolta si riferisce anche ad altri tipi di 'giunco' o ad altre iuncacee. L'unica risposta alloglotta é di Sgonico (P. 219) biéka (vedi anche Turna 175), cfr. Plet. I, 16 bqka f. 'die Flechtwinde', 'die Korbweide (salix viminalis) e I, 25 bik 'die Simse' (juncus effusus). Dal campionario molto sintético (e ancora non sufficientemente com-mentato) spero si possa constatare che é stata nostra attenzione di non trascurare i punti alloglotti della Regione da noi esplorata. I commenti che riserveremo alle 'monografie onomasiologiche' (in via di allestimento) saranno piü puntuali e serviranno di certo a illustrare non soltanto le varianti slovene di zone periferiche, ma essi risulteranno importanti per documentare spesso l'interesse lingüístico della simbiosi sloveno-friulana e i frequenti intrecci tra varié paríate. 13 — Lingüistica 193 Lingüistica■ XII Povzetek NEFURLANSKE (SLOVENSKE IN NEMŠKE) TOČKE V FURLANSKEM JEZIKOVNO-ETNOGRAFSKEM ZGODOVINSKEM ATLASU Avtor daje pregled opravljenega dela in se posebej zaustavlja ob gradivu, nabranem za atlas, ki se tiče gozdnih rastlin in dreves. Za slovensko (ali tudi slovensko) govoreče kraje, in sicer Dipalja ves, Ovčja ves, Ukve, Zabnice, Osojane in Solbica, Gornja Černeja, Dolenji Barnas in Zgonik na Krasu so v Atlasu zbrani in tukaj obdelani tile izrazi: jelka, smola, smreka, storž, jelša, breza, gaber, bukev, jesen, podlesek, zvonček, planika, lilija, spominčica, ruševje, rododendron, jerebika, borovnica, brusnica in še nekaj drugih rastlin. Slovensko-furlanska simbioza ni vidna le v besednem zakladu; avtor navaja vrsto furlanskih jezikovnih pojavov, ki jih je najti v obrobnih slovenskih govorih: popolno palatalizacijo grupe -lj- 'Pojana', izginotje aspiracije, raba določnega in nedoločnega člena, slabljenje srednjega spola pri samostalniku, skoraj popolno izginotje duala, vigezimalno štetje 'dwalcrat dwuisti' v Reziji, izguba povratno-svojilnega zaimka, sintaktični kalki po furlanščini. 194 CDU 805.99-316.32 Hugo Plomteux Leuuen UN PRESUNTO SLAYISMO IN FRIULANO: ZÁVE 'ROSPO' O. Non mancano per l'Italia studi su influssi linguistici venuti dal-l'esterno, sulla penetrazione, specie lessicale, dovuta alie tribu ger-maniche, all'espansione galloromanza, ai contatti col mondo arabo, alia colonizzazione greca, aH'occupazione spagnola. Solo in alcuni rari casi, pero, é stata studiata in modo sistemático l'area di diffusione di questi prestiti. Insisterei sulla necessitá di analizzare con criteri geografici l'insieme degli influssi provenienti da una stessa lingua, per poter disporre di dati precisi sull'espansione proporzionale di ognuno dei prestiti e sull'importanza relativa dei vari campi semantici a cui questi elementi lessicali appartengono. In tal modo, sapremmo ad esempio non solo quali voci genovesi siano penetrate in Corsica, ma anche fino a che punto esse si siano spinte nell'interno dell'isola e se il lessico affettivo vi abbia avuto meno fortuna di quello, poniamo, mercantile.1 Sarebbe ad esempio preziosa una minuta analisi della diffusione areale degli ara-bismi in Sicilia,2 come é stato tentato, sia puré con una documentazione insufficiente, per gli iberismi in Sardegna3 o per gli elementi romanzi nel Tirolo (compreso l'Alto Adige).4 1 Finora, il problema dell'influsso genovese in Corsica, é stato trattato solo brevemente dal Rohlfs in un opuscolo del 1941, poi ristampato nel sul volume Estudios sobre geografía lingüística de Italia (Granada 1952) 117—162 (sull'ele-mento genovese p. 156—161). 2 Yarrebbe la pena di mettere su carte i ricchi materiali radunati e magi-stralmente interpretati da Giovan Battista Pellegrini nei suoi due volumi su Gli arabismi nelle tingue neolatine con speciale riguardo all'Italia, Brescia 1972 (sugli arabismi siciliani soprattutto le p. 129—332 del primo volume), comple-tandoli con i dati dell'AIS e dell'ALI. Da una tale elaborazione cartografica verrebbe, secondo ogni probabilitá, messo in rilievo in un modo piú concreto il maggior grado di intensitá della colonizzazione araba nel Ragusano e nel Gir-gentino e, soprattutto, su Pantelleria. 3 José Mondéjar: Préstamos hispánicos al Sardo. Estudio de geografía lingüística in ZRPh 86 (1970) 128—167 (le p. 154—167 contengono 27 cartine). II lavoro é basato soltanto sui primi quattro volumi dell'AIS. Conclusioni interes-santi in cui si insiste sull'utilitá dell'analisi geográfica per gli studi sui prestiti. 4 Elmar Schneider: Romanische Entlehnungen in den Mundarten Tirols. Ein dialektgeographischer Versuch in L. E. Schmitt (ed.): Deutsche Wort- 195 Lingüistica■ XII Per le regioni che dispongono di un atlante lingüístico con una rete abbastanza stretta di punti d'inchiesta, tali studi sistematici sono di realizzazione piuttosto facile. Grazie a G. B. Pellegrini e ai suoi col-laboratori padovani e friulani, il Friuli si trova a questo riguardo in una situazione privilegiata, poiché, prima tra le regioni italiane, disporra fra non molto di un atlante linguistico completo, con materiali precisi per piú di 4000 concetti, raccolti in 144 localitä della regione. Giä dal primo volume di questo Atlante storico — linguistico — etnográfico friulano (ASLEF), apparso da poco, risulta chiaramente la sua impor-tanza per la dialettologia romanza.5 Poiche il Friuli da piú di un mil-lennio si trova in contatto diretto con il mondo slavo, l'ASLEF fra l'altro ci fornirä — e fornisce giä — materiali preziosi sia per gli slavisti che per i romanisti, suH'influsso slavo in questa marca romanza. Lo slavista vi trovera inoltre anche dati necessari all'interpretazione piú adeguata degli elementi romanzi presentí in sloveno. Certo, non sono mancati finora degli studi su questi contatti lingui-stici. L'influsso lessicale slavo sul friulano era giä stato studiato, ad esempio, da Hugo Schuchardt," poi da K. Strekelj e da J. Kostiál,7 per forschung in europäischen Bezügen, Band 3 (Giessen 1963) 443—679 (41 cartine p. 651—671). Sfortunatamente, lo Schneider ha ordinato i materiali solo secondo criteri cronologici (d'altronde molto discutibili) e non, come sarebbe statö in-dicato, anche secondo campi semantici. L'autore poi non trae profitto dalla diffusione dei prestiti romanzi per eventuali conclusioni. 5 Dell' ASLEF é stato pubblicato finora un primo volume di carte (forme dialettali per 633 concetti, distribuite su 130 carte e 29 tavole; Padova-Udine 1972) sotto la generale direzione di G. B. Pellegrini e con la speciale collabo-razione di Giovanni Frau, Paola Benincä Ferraboschi, Daniela Piccini e Laura Vanelli. Disponibile inoltre, dello stesso Pellegrini, il volume di Introduzione all'ASLEF (ib. 1972; 261 p.), il cui ultimo capitolo (p. 219—248) illustra, mediante il conciso commento ad alcune carte, la grande ricchezza lessicale del nuovo atlante rispetto ai dati dell'AIS e dell'ALI. Questa riccliezza dei materiali dell'ASLEF risulta inoltre da una serie di articoli recenti dovuti al Pellegrini (importanti soprattutto il Saggio di carte e di commenti dell'ASLEF: Commento in collaborazione con P. Benincä Ferraboschi negli Studi linguistici friulani 1 [Udine 1969] 40—98; Le denominazioni del daglio del fieno» nelle paríate friu-lane in Festschrift für Karl Finsterroalder... [Innsbruck 1971] 323—340; Die Namen des «Reibeisen» für Rüben in Friaul in Festgabe Kranzmayer [Klagenfurt 1972] 53—60; Le denominazioni friulane della Carlina Acaulis L. negli Scritti storici in memoria di Paolo Lino Zovatto [Milano 1972] 143—152; Le denominazioni della «pigna» (strobilo) nei dialetti friulani in Festschrift W. Giese [Hamburg 1972] 125—147), come pure ad alcuni dei suoi alunni e col-laboratori (ricordo l'illustrazione di alcune carte di concetti entomologici, do-vuta a Paola Benincä Ferraboschi nel citato Saggio ... p. 70—96, e il commento alia carta «Millefoglio» [Achillea Millefolium L.] pubblicato da Alberto Zam-boni negli Studi di filología romanza offerti a Silvio Pellegrini, Padova 1971, 705—722). 6 Hugo Schuchardt: Slavo-deutsches und Slavo-italienisches (Graz 1884), soprattutto p. 72—87 per gli influssi lessicali nei dialetti romanzi dell'Italia settentrionale. 7 K. Strekelj: Zur Kenntnis der slavischen Elemente im Friaulischen Wortschatz in Archiv für slav. Phil. 12 (1890) 474—478 e Nachtrag nella stessa rivista 196 Hugo Plomteux essere recentemente ripreso dal Pellegrini.8 I materiali pubblicati nel' ASLEF ci permetteranno perö di tener conto dell'area di diffusione di ognuno degli slavismi e della relativa importanza di questi nell'in-sieme del lessico friulano. E' perciö sperabile di avere in un futuro non troppo lontano, un lavoro di lessicologia friulana comparabile al recente Slavoieutonica di Günter Bellmann, lavoro che é dedicato all'influsso slavo in un'area dialettale della Germania confinante con zone di lingua slava.9 In un tale studio, non solo verrebbero per la prima volta messi in rilievo casi finora sconosciuti di influssi slavi nel Friuli, ma occorrera inoltre riesaminare minuziosamerite le etimologie slave giä proposte. Gli appunti che seguono, vogíiono contribuiré modestamente a questo controllo critico. 1. Fra i presunti slavismi del friulano che non resistono ad un'analisi attenta, bisogna menzionare záve «rospo»,10 considérate ancora spesso, e a torto, come un prestito dallo sloveno žaba «rana».11 Credo sia utile ritornare ancora una volta sull'origine della voce friulana per ripetere, dettagliatamente, perché tale etimologia sia da scartare, tanto piú che altri tentativi etimologici, meno appariscenti certo, ma piú attendibili, continuano ad essere ignorati od almeno passati sotto silenzio dagli specialisti del friulano. 31 (1910) 203—209; J. Kostiál: Slavische Lehnwörter im, Friaulischen. Nachträge zu Prof. Strekeljs Abhandlungen ib. 34 (1913) 292—298. 8 G. B. Pellegrini: Contatti linguistici slavo-romanzi (dispense universitarie ciclostilate, Padova 1969) 168—172 e 197—201. Alcuni elementi ne sono stati ripresi anche néll'Introduzione all'ASLEF (Padova 1972) dello stesso autore, p. 78—79 e 86—87. Si veda anche l'elenco förnito da G. Marchetti nei suoi Lineamenti di grammaiica friulana2 (Udine 1967) 41—44. 0 Günter Bellmann: Slavoteuionica. Lexikalische Untersuchungen zum slamisch-deutschen Sprachkontakt im Ostmitteldeutschen {— Studia Lingüistica Germanica 4), Berlin-New York 1971, XII + 356 p.; 65 cartine nel testo. II lavoro contiene un ricco capitolo introduttivo su Sprachentmicklungen unter den Bedingungen des Sprachkontaktes (p. 9—61), della massima importanza generale. 10 Quanto alia trascrizione fonética, é da tenere presente che uso z e ž per le sonore corrispondenti ase š, e che l'accento tonico é indicato con vo' sopra alia voeale. Una forma tipizzata, cioé citata facendo astrazione dalle sue varianti fonetiche, viene messa sotto i segni r.. A 11 Cosi ad esempio giä un certo Giuseppe Domenico Della Bona nel Calendario per l'anno 1849, pubblicato dalla societä agraria di Gorizia..., p. 78 (cit. da K. Strekelj ne\YArchiv für slavische Philologie 31 [1910] 203), poi il Pi-rona nella prima edizione del suo Vocabolario friulano (Yenezia 1871, p.XCII), il Gärtner (Rätoromanische Grammatik; Heilbronn 1883, 32), Gustav Meyer (Etym. Worterbuch der albanesischen Sprache, Strassburg 1891, 399), Meyer--Lübke (REW 7593) e, piü recentemente, G. B. Pellegrini (Coniributi... cit., p. 199). Anche il Marchetti, che in un primo tempo aveva pensato per questo termine ad un'origine prelatina o preceltica (Ce Fastu 9 [1933] 130), ha poi optato per 1'etimología dallo slavo (Lineamenti... cit., p. 43). Molto cauto il Prati, che segnalö la nostra voce friulana come un termine «che s'é forse ri-sentito dallo slov. žaba» (AGI 18 [1914—1922] 445). 197 Lingüistica■ XII 2. E' ovvio che, a prima vista, l'origine slava si záoe sembra corro-borata da vari argomenti. Cosi, in favore della derivazione dallo sloveno, si potrebbe invocare, oltre alia somiglianza fonética, il fatto che i fo-restierismi non mancano fra le denominazioni romanze del rospo o della rana (2.2), che žaba é molto diffuso in territori confinanti ma non ap-partenenti al dominio slavo (2.3), e che un'oscillazione fra i termini in uso per la rana e quelli abitualmente adoperati per il rospo non puó es-sere un ostacolo a questa etimologia, dato che tali scambi sono anch'essi molto frequenti (2.1). Illustriamo prima brevemente questi punti. 2.1 II fatto che žaba significa «rana», mentre in friulano il tipo rzáoen é solo in uso per il rospo,12 non sarebbe di per sé un argomento per mettere in dubbio un'eventuale filiazione diretta fra i due termini. In-fatti, un tale slittamento semántico non solo é molto semplice, ma é inoltre frequente anche in altre lingiie. Oscillazioni di uno stesso tipo lessicale fra i significati «rana» e «rospo» sono ad esempio documentati per il tedesco, per l'ucraino,13 per certi dialetti dell'Ólanda del Nord-Est,14 e anche per certi dialetti italiani meridionali dove rana appare a volte nel significato di «rospo»15 e nel Friuli stesso, dove, per designare la rana, si usa su una vasta zona il tipo rkrdtr krdta1 che risale al tedesco Króte «rospo».16 12 Per il Friuli, mi fondo sui materiali, ancora inediti, dell'ASLEF, che ho potuto consultare all'Istituto di Glottologia dell'Universitá di Padova grazie alia gentile concessione del Prof. G. B. Pellegrini, che qui ringrazio sentita-mente. In seguito mi riferisco anche, oltre che alie carte dell'AIS, ai dati inediti dell'ALI, consultati a Torino nel 1961—62, grazie ai direttori dell'ALI, di cui ricordo soprattutto il compianto maestro Benvenuto Terracini. Solo in tre localitá lingüísticamente friulane, rzáven é stato segnalato per la rana (ma ivi sempre accanto ad un'altra denominazione); in tre altre localitá lo si adopera per la raganella. Per il rospo, invece, il tipo rz¿we1 é vivo nella quasi totalitá dei comuni friulani. 13 Cfr. Günter Bellmann: Slavoteutonica... cit., p. 130, con esempi per i dialetti tedeschi nei pressi di Breslau/Wroclaw e con rinvii ad una tesi dattilo-scritta di Marburgo di Ursula Wiepen (1965; esempi tedeschi, norvegesi antici, anglosassoni), ad un articolo di Helmut Klaus (Zur N amengemeinschaft bei 'Frosch' und 'Króte' in Zeitschr. für Mundartforschung 25 [1957] 39—56) e al Russisches etym. Wdrterbuch 1 (Heidelberg 1953) 407 di Max Vasmer, dove pero le oscillazioni all'interno del mondo slavo sono praticamente neglette (lo sono del tutto nella recente edizione russa dello stesso dizionario, Etimologičeskij Slovar russkogo jazyka 2 [Moskva 1967] 31) 14 K. Heeroma: Taalatlas van Oost-Nederlancl en aangrenzende gebieden, 2e aflevering -+- Toelichtingsboek (Assen 1960): cfr. la carta n° 16 e, nel volume di commento, la p. 95. 15 Cfr. AIS III 455. 16 Cfr. AIS III 453, ALI domande 4702 e 4705, ASLEF domande 185 e 187—189. Nelle oasi alloglotte germaniche d'Italia (Val d'Aosta, Sette Comuni vicentini; Tredici Comuni vicino a Verona) e nell'Alto Adige, e nelle zone influenzate da questi centri tedeschi, króte sopravvive nel significato originario di «rospo» (cfr., oltre agli atlanti citati, anche i materiali raccolti dal Garbini: Antroponimie ed Omonimie nel campo della zoología popolare... 1 [Verona 1925] 279; Giuseppe Cappelletti nell'Italia dialettale 12 [1936] 184 per 198 Hugo Plomteux Una simile evoluzione semantica si sarebbe dunque potuta produrre fácilmente in Friuli anche nel caso dello sloveno ¡aba. 2.2 Bencliè non sia direttamente chiaro per quale motivo,17 è un fatto che in parecchie zone dell'Europa ci sono dei prestiti linguistici fra le denominazioni del rospo o della rana. Anche sotto questo aspetto, un eventuale passaggio di una parola slava in un'area contigua romanza non desterebbe alçuna meraviglia. Limitandoci ai dialetti romanzi d'Ita-lia, abbiamo già menzionato la penetrazione del tedesco Krote in prati-camente tutto il Friuli, con cambiamento di significato («rana» invece di «rospo»). In Sicilia, e per influsso siciliano anche in alcune localité della provincia di Catanzaro, la rana verde (rana viridis) e anche la raganella (hyla arbórea) portano tuttora una denominazione di origine araba: rgurána1, ' curána1, della quale avremo da riparlare alla fine di questo articolo.18 2.3 Ricordiamo ancora, come ultimo fattore in favore di una ipote-tica derivazione del friulano rzáoe1 dallo sloveno, che 7,aba ha avuto i Tredici Comuni; G. S. Martini: Vocabolarietto gardenese-italiano [Firenze 1953] sotto la voce; Angélico Prati: Etimologie venete [Venezia-Roma 1968] 52 per il vicentino e il triestino; ecc.). Krota «rospo» anche in certi dialetti sloveni (Wolf--Pletersnik Deutsch-slovenisches Wôrlerbuch 1 (Ljubljana/Laibach 1860) 906; 1' ALI domanda 4707 documenta rkruóta'i anche per Divaca/Divaccia, Novi-grad/Cittanova d'Istria e Ilir. Bis trica/Villa del Nevoso. Non so fino a che punto questi materiali istriani diano indicazioni sul parlare della popolazione autóctona del periodo prebellico. Per gli influssi etnici e linguistici degli insediamenti tedeschi in Istria rimane tuttora utile Sextil Puçcariu: Studii istrorománe 2 (Bucureçti 1926) 29—36 (soprattutto p. 31; con bibliografia). 17 Fra i motivi eventuali annovererei il tabú, poichè secondo molte tra-dizioni popolari il rospo e la rana sono considerati come animali magici o comunque temibili. Rinvio in proposito ad un mió breve saggio su Le crapaud: magie et maléfice pubblicato nella Revue de linguistique romane 29 (1965) 132—140. Altrove è stato sottolineato che, in caso di tabú, si fa spesso ricorso ad un prestito da una lingua straniera: cfr. molti esempi apud W. Havers, Neuere Literatur zum Sprachtabu (Wien 1946) 35, 39, 48, 49, 51, 52, 67, 94, 101, 111, 135 e soprattutto 128—132. In alcuni casi il prestito di denominazioni estere per il rospo o per la rana puô avere avuto anche, all'inizio, un semplice conno-tato espressivo, in tal senso che un prestito da una lingua straniera prende fácilmente un valore peggiorativo. Vari esempi ed una ricca bibliografia di questo fenomeno, in Slaooteutonica cit. di G. Bellmann, p. 39—40. Per i contatti slavo-romanzi, si vedano anche i saggi di Ivan Popovic: Quelques termes péjoratifs serbo-croates d'origine romane in: Vox Romanica 16 (1957) 219—223 e di 2arko Muljacic: Dalmatske Studije I: casalis > cosel > * cosed > kos(a)o, -ala in: Sveuciliste u Zagrebu. Filozofski Fakultet Zadar. Radovi 1 (1959—1960) 85—100. 18 L'arabismo (< arabo magrebino garân) copre praticamente tutta l'isola, eccetto una striscia lungo la costa orientale (Messina, Catania, Siraçusa): si vedano i materiali dell'AIS III 453—454, ALI domande 4702 e 4706, Garbini op. cit. 1. 843—845, Rohlfs Dizionario dialettale delle Tre Calabrie 1 (Halle e Milano 1932) 184 e 212—216. Per l'etimologia si possono consultare P. Gabrielle Maria da Aleppo: Le fonti arabiche del dialetto siciliano 1 (Roma 1910) 212—213 e ora soprattutto G. B. Pellegrini: Gli Arabismi... cit., 1 (Brescia 1972) 200. 199 Lingüistica■ XII molta fortuna anche in territori non slavi. Non solo questo slavismo è penetrato in certi dialetti tedeschi di confine,19 ma lo si trova anche come prestito in vari dialetti albanesi (aree di Gjakovë/Bakovica, El-basan, Shkodra/Scutari, Vlora/Valona),20 in qualche dialetto macedo-rumeno,21 e in parecchi dialetti neoellenici22 3. Nonostante tutti questi elementi, che sembrano appoggiare l'evi-denza dell'etimologia slava della voce friulana, ci urtiamo a due dif-ficoltà finora non abbastanza messe in rilievo: una di ordine fonético 19 Günter Bellmann: Slavoteutonica... cit. p. 116 (cartina) e 130—131 sulla diffusione di rzäba1 nei dialetti tedeschi vicino a Breslau/Wroclaw (periodo fra le due guerre mondiali). 20 Gustav Meyer: Etymologisches Wörterbuch der albanesisclien Sprache (Strassburg 1891) 399 e soprattutto Stuart E. Mann: An Historical Albanian-English Dictionary (London 1948) 585, sotto zhabë «kind of frog»; žab, žaba «rana», «raganella» anche nel dialetto albanese di Borgo Erizzo/Arbanasi presso Zadar, secondo Cario Tagliavini: L'albanese di Dalmazia (Firenze 1937) 296. 21 T. Papahagi: Dictionarul dialectului aromín general f/ etimologic (Bu-cureçti 1963) 590, che riprende jaba «rospo» dall'ottocentesco Dictionar macedo--romin di loan Murnu, rimasto inédito. 22 L'area di diffusione non risulta chiaramente dalle fonti che ho qui a mia disposizione. Lo slavismo manca nei dizionari comuni, (anche in quello di Dimitrakos, o nella MsyàXT) 'EXXv)v«á¡ 'EyxuxXorcoaSsía), ma yj çànjia «rospo» è stato notato per Chio dal P. Girolamo Germano (Vocabolario italiano e greco.. Roma 1622, p. 265; cfr. H. Pernot: Etudes de linguistique néo-hellénique. III. Textes et lexicologie des parlers de Chio, Paris 1946, p. 404 e, per il valore del vocabolario del p. Germano: H. Pernot: Phonétique des parlers de Chio, Fon-tenay-sous-Bois / Paris 1907, p. 4), poi nel Tesoro della lingua greca-volgare ed italiana, (Paris 1709) del padre Alessio da Somavera. Tramite il Germano e il Somavera, la voce è passata anche in alcuni dizionari compilati nel primo Ottocento (ad es. Teutsch- Neugriechisches Wörterbuch di Karl Weigel, Leipzig, 1804, p. 1116: Kröte — ç,à\ina, xoôpaxaç, e' e certe forme suffissate quali 'zaváf, 'zauóf,37 oc-cupano un'area continua ad est del Tagliamento (salvo nel Nord). Ad ovest di questa area compatta si trovano i punti friulani al dilá del fiume dove il nostro tipo é usuale (punti 11—15). Appaiono inoltre dieci localitá del Cadore e del Trentino (punti 1—10), dove il rospo porta delle denominazioni ovviamente collegate con quelle friulane. Si con-frontino: a) nei punti friulani: 11 Claut (ASLEF 40) 12 Vico (ASLEF 22 a) 13 Forni di Sotto (ASLEF 23) 14 Barcis (ASLEF 54) 15 Grizzo (ASLEF 73 a) b) nei punti dolomitici: 1 Tuenno (= AIS 322) 2 Faver (= AIS 322) 3 Trento (= ALI 238) de l'espagnol in Mélanges... K. Michaëlsson, Göteborg 1952, 356—365 e La structure phonétique de quelques langues romanes in Orbis 11 [1962] 164—169) e Alarcos Llorach: Fonología española (Madrid 1964) 244—254. Anche Weinrich cerca di inserire la lenizione nella storia interna delle lingue romanze occidental] (Phonologische Studien zur romanischen Sprachgeschichte, Münster 1968, 105— 143 passim; il capitolo sulla sonorizzazione è stato commentato da Kurt Baldinger in ZRPh 74 [1958] 456—459). Un'esposizione cauta delle varie ipotesi sulle cause della lenizione è stata data anche dal latinista svedese Bengt Löfstedt: Studien über die Sprache der longobardischen Gesetze, Uppsala 1961, 139—142. 30 Molti casi del conguaglio fra -b- e -v- in latino sono stati riuniti.e discussi dal Battisti: Avuiamento a lio studio del latino volgare (Bari 1949) 153—156. Utili anche le indicazioni di Elise Richter: Beiträge zur Geschichte der Romanismen 1 (Halle 1934) 60—62 e di Maria Bonioli: La pronuncia del latino nelle scuole dall'Antichita al Rinascimento 1 (Torino 1962) 92—94. 37 In friulano, il suffisso -at, unito a nomi di animali, esprime sia «una semplice variante del primitivo, anzi talora un equivalente, nel quäle caso il suffisso è pleonastico», sia «il nome deH'animale maschio, derivándolo da un nome di animale di forma femminile» (Giorgio De Leidi: I suffissi nel friulano, tesi di laurea inédita dell'Università di Padova 1945—1946, p.82—85). In friulano è abbastanza comune anche raspát «rospo» ecc. (cfr. II Nuovo Pirona... cit., p. 852 e i materiali dell'ASLEF domande 188 e 189, passim). 38 Varietà molto grande. zavát zavát zaf zovát; zágu zovát «rospo» «rospo» «rospo» : sabdto donde in un secondo tempo la retroformazione saba. Un'altra soluzione è iudicata nel FEW XI 217 a. 41 Per le varianti e l'esatta localizzazione, si vedan o soprattutto E. Rolland: Faune populaire de France 3 (Paris 1881), p. 47, e 11 (Paris 1910), p. 87 e 123; Sainéan: La création métaphorique...: le chien et le porc... (Beiheft ZRPh 10; Halle 1907) 115; ALF carta 346; Atlas ling, de la Gascogne 1, carta 40; Coro-minas DELC IV 145 a e 146 b; FEW XI 217 a; per il basco si consulti, oltre a M. Löpelmann: Etym. Wörterb. der baskischen Sprache i (Berlin 1968) 66—67, anche la Fonética histórica vasca (San Sebastián 1961), p. 291—292 di Luis Michelena a proposito dell'alterazione, regolare in basco, fra varianti con o senza sibilante prevocalica iniziale. 42 Comp, nelle Valli Giudicarie sap «rospo» a Roncone TN, rsap «id.» n Tiarno di Sotto TN (AIS carta 455, punti 340 e 341). II rapporto fra tutte queste voci e l'área di sat ecc. «rospo» nell'Engadina, nella Lombardia e nel Piemonte nord-orientale (cfr. AIS carta cit.) non è ancora chiaro (ma sembra utile prendere in considerazione una variante *SATTUS accanto a *SAPPUS, *SAPUS, come ha fatto Tagliavini: Nuovi contributi.... Comèlico, Venezia 1944, 131—132). 43 Anche un confronto fra le forme friulane raccolte per la domanda «cia-batta» dell'ALI (dom. 6339) e quelle del tipo zavát «rospo» dimostra chiara-mente che, in Friuli, le denominazioni del rospo non possono essere derívate dal 16 Yalrovina (= ALI 248) 17 Villabartolomea Legnago' ,40 ©avatóñ sava, saba, saboto «rana fusca» «rospo» 204 Hugo Plomteux che si tratti di un'onomatopea.44 Poiché é esclusa inoltre un'etimologia dal fondo latino, anche gli specialisti del friulano dovranno riconnettere il loro termine al tema prelatino "SAP(P)US giá proposto dallo Jud sessant'anni or sono, e ormai largamente ammesso dai romanisti.45 4. Sarebbe dunque completamente fortuita la coincidenza di due aree contigue, quella slovena di žaba e quella friulana di záve non appa-rentate fra di loro? Geneticamente si tratta di due vocaboli non colle-gati. E' pero probabile che la vicinanza di žaba abbia permesso al termine friulano, cosi simile, di mantenersi piu fácilmente, com'é sicuro che per il fonetismo della consonante iniziale, le forme friulaiie si ri-sentono spesso di quella slava. Qualcosa di simile é d'altronde anche avvenuto nel caso delle denominazioni siciliane dei batraci, dove i con-tinatori dell'arabo garán si sono verosímilmente mantenuti ed estesi grazie alia somiglianza con i continuatori di rana. In certi dialetti si-ciliani, si puó parlare di un incrocio vero e proprio, cosi ad esempio nella colonia gallo-italiana di Sperlinga dove in óuráina «rana» si ri-conosce ancora fácilmente ráina «rana» in uso in certi dialetti liguri marginali.46 termine lócale per la ciabatta. In altre regioni, qualche caso isolato di ravvici-namento fonético fra le denominazioni del rospo e quelle della ciabatta sará un fatto seriore, dovuto ad etimología popolare (pensó al trentino cavát, zavát in uso sia per il rospo clie per «villanzone, tanghero» e ad alcuni casi simili, segnalati dal Prati AGI 18 [1914—1922] 444—445). Isolato é anche il tipo sfcar-páaa e derivati, segnalato per il rospo nella Yalsugana e a Pozzoleone YC (Prati, loe. cit. e Diz. valsuganotto, Venezia—Roma 1960, 157: ALI domanda 4707 punti 240 e 259) cioé in mezzo alí'area cavát ecc. indicata sulla nostra cartinn, e perció da interpretare come un altro esempio di rifacimento seriore, tanto piü che in tutta l'Europa non conosco nessun altro caso di una denominazione di batraci derivata da un termine designante un tipo di calzatura o un indumento qualsiasi. 44 Solo Corominas DELC IY 145 b (e cosi anche nel Breve clicc. eíim. de la lengua castellana, Madrid 1961, 511) non eselude che si possa trattare di una «formación onomatopeica muy antiga, que imitaría el ruido del animal al caer de vientre en tierra mojida» (Breve dicc.), almeno per le voci iberiche qui ri-cordate. 45 Oltre al Jud (Dalla storia delle parole lombardo-alpine in Bulletin de dialectologie romane 3 [1911] 11, in favore di un *SAPA), un tema prelatino é stato accettato (spesso con riferimento esplicito anche alie forme friulane) ad esempio dal Meyer-Lübke (REW 7593 *SAPPUS; solo per le forme iberoro-manze), da von Wartburg (FEW XI 217 a :i;SAPPUS/:i:SAPUS), da J. Hubschmid (Sardische Studien, Bern 1953, 117—118; Enciclopedia lingüística hispánica 1, Madrid 1960, 47), dal Corominas (DELC IV 145 b: secondo il Corominas, un tema prelatino potrebbe forse essere preso in considerazione ma solo per le forme iberoromanze). Nell'ambito dei «friulanisti» invece, questa etimología é stata passata sotto silenzio.. 46 II termine di origine araba (cfr. qui sopra, nota 18) di Sperlinga, é preso dall'AIS, carta 454, punto 836; per il tipo ráina «rana» e la sua area di dif-f'usione nella Liguria e zone limítrofe, rinvio al mío Lessico dei dialetti della Liguria orientale: la Val Graveglia, Bologna 1974, sotto raña. 205 Lingüistica■ XII La differenza fra il caso siciliano e quello friulano e pero che in Sicilia il prestito arabo subisce 1'influsso del termine indigeno che lo sorregge in parte, mentre in Friuli e il termine indigeno che, grazie ad una somiglianza formale e semantica con nn termine sloveno, ne trae forse maggiore vitalita, e ne subisce un lieve influsso fonetico, pur ri-manendo ancora ben chiara la sua fisionomia non slava. Povzetek ŽABA: DOMNEVNA IZPOSOJENKA IZ SLOVENSCINE V FURLANŠČINO Slovansko-romanski medsebojni jezikovni vplivi so zlasti vidni v stičnih pokrajinah in to je vzrok, da so furlanski vplivi v slovenščini in slovenski v furlanščini pritegnili zanimanje pomembnih jezikoslovcev: dovolj je omeniti Huga Schuchardta in za njim Štreklja in Koštiala ter, bliže našemu času, Pel-legrinija. Avtor si je zadal nalogo, da preveri, ali je mogoče imeti furlansko besedo zave za delno prilagojeno izposojenko iz slovenske besede žaba, kot to misli večina furlanskih etiniologov in kakor navaja tudi Pirona v svojem furlanskem besednjaku. Avtor misli, da govori proti taki razlagi lenizacija b > v v zave in pa tudi razprostranjenost izraza daleč preko ozemlja, ki meji na Slovenijo in je torej potencialno izpostavljeno tujemu jezikovnemu vplivu. Predlaga kot najverjetnejšo etimologijo predlatinski *SAPPUS, na kar je pomislil na začetku našega stoletja že švicarski romanist Jud. 206 CDU 804.0-561.32 Moritz Regula Gradec FORME, EMPLOI ET CONSTRUCTION DE L'IMPERSONNEL I. Généralités. Les verbes impersonnels n'ont que l'infinitif et la troisième personne neutralisée au singulier. Dans la forme définie, ils expriment un fait absolu, c.-à-d. sans (relation à un) sujet. La syntaxe vivante les présente accompagnés du pronom neutre il, exposant de l'énoncc sans sujet — paradoxe syntactique! L'impersonnel uniforme (sans il) se trouve: 1. dans des formules archaïques: Advienne que pourra.1 — Grand bien vous fasse!2 — Plaise (plût) à Dieu! — Qu'à cela ne tienne! 2. dans des locutions toutes faites: N'importe, peu importe, peu (bien) s'en faut, peu m'en chaut ( = je m'en soucie peu), comme (où, quand, si) bon me (te, lui...) semble, mieux vaut, autant vaut + inf., n'empêche, passe (= soit!), va pour, de là vient que ..., d'où vient que ...? Soit dit entre nous. 3. en style raccourci ou elliptique: inutile de + inf., libre, quitte, sauf à,3 possible (= peut-être), impossible (= [il n'y a] pas moyen); suffit; quel moyenP4 le temps de + inf., à quoi bon...? 4. dans le langage populaire: faut pas que ..., m'est avis (= je pense). II. Emploi. Les verbes impersonnels désignent: 1. des phénomènes de la nature: 1 cf. Arrivera ce qu'il pourra (Scribe) avec futur au sens d'un subj. concessit. 2 Grand bien: syntagme n°minal (adj. + subst.) ou adverbiel (adj.-adv. graduant + adv. qualificatif. 3 E. Gamillscheg qualifie ces expressions condensées de «Satzâqurvtdente». On pourrait les appeler «Satzskizzen» (exquisses de phrase). 4 ou le moyen, qui, soit interrogation — à compléter par quel es\ (sera, serait)..., —, soit volition — à compléter par dites-moi —, ne se met pas au rang des impersonnels. 207 Lingüistica■ XII a) en forme synthétique: il pleut (à verse, à torrents, à seaux); il pleuvine (bruine), il pleuvasse, il pleuvote, il crachine: Verbes familiers; v. Grevisse, Le bon Usagé § 604, il neiga à gros flocons, il gèle, il regèle, il dégèle, il brume, il brumasse, il verglace (arch.), il grêle, regrêle, il grésille, il éclaire, il tonne, il vente. b) en forme analytique (composition syntactique) : a) il fait de la pluie, de la neige, de la grêle, clu brouillard, de la brume, de la brouée, de la bruine, de la brouillasse, des éclairs, des éclairs de chaleur, du tonnerre, du vent, de l'orage, de la tempête. fi) il fait du soleil, clair de lune; bon, beau, mauvais (temps), un temps superbe, maussade, humide; froid, chaud, un temps froid, une chaleur accablante, étouffante, suffocante; lourd, brumeux, boueux, sale, glissant; jour, nuit; clair, noir, obscur, sombre. —■ Formations analogiques: il fait bon, cher + inf., il fait faim (formation plaisante). fi) il y a du verglas, de la gelée blanche, du givre, du fôhn.B Variantes: Il tombe une pluie fine, de la neige, de la grêle, du grésil. Le jour point, se lève, il commence à faire jour. Le jour, la nuit tombe. La tempête fait rage. A l'exception de la formule il tombe + agent, les phrases commencent par un sujet à mise immédiate (sans relation à du connu). Déjà le latin vulgaire connaît facit + objet IV: graverti hyemem (— hiemern) fecit (Grégoire de Tours. 3,37), et l'impersonnel du réfléchi. Ubi autem coeperit se mane facere sabbato illucescenti (Peregr. Aetli.). où l'idée du devenir est exprimée deux fois (v. Kommentar Loefstedt, 167 sq.). Rem.: En ancien français on trouve une construction personnelle avec sujet interne: Cum pesmès jurz nus est ajournez (Ch. R., 2147); proposition considérative; cf. Horace, sat. 1, 9, 72/73: huncine solem tam nigrum surrexe mihi! 2. des indications des heures du jour: Il est midi, minuit, deux heures. — Quelle heure est-il? 5 A l'inverse du complément nominal portant l'accent de phrase il y a des cas où il représente le sujet (thématique), p. ex.: En batifolant donc, puisquee batifoler y a (Molière, Don Juan, II, 1). D'après les catégories syntactiques on peut distinguer des propositions prédicats — exemples les impersonnels de la forme définie, et des propositions sujets, p. ex.: Et les femmes? — Jésus? (titre d'un cycle de conférences). Ces propositions interrogatives contenant le thème portent sur le rhème. 208 Moritz Regula Rem.: A la construction impersonnelle de sonner (il sonne midi, deux heures avec objet interne ou procréé, le français préféré l'emploi personnel: Midi sonne (esi sonné), deux heures sont sonnées passées). Vraiment grotesque est la construction de sonner dans le passage suivant de L'Histoire d'un Conscrit par Erckmann-Chatrian: La soupe du soir a sonné pour: On a sonné (pour) la soupe du soir; cf. battre, sonner la retraite avec objet final: v. Régula. Hist. Gram. des Franz., § 212, p. 36, 9. 3. l'existence, la présence et l'absence. Il y a une bonne et mauvaise musique, non pas de musique légère (d'après Robert Stolz). Il est (se trouve) toujours des hommes prêts à secourir les indigents. Reste (restent) deux slolutions de ce problème. Il ne manquerait plus que ça. Phrases condensées en adverbes de temps: jadis < ja a dis < IAM HABET DIES, naguère < n'a guere [de temps], piéça V i> redazione ft .3 o i—i ai -w tí D 72 'o s » tí bD as "O 45 o 4J ÍH ft 4) tí bD « 4) 6 4> 4) a o o u ft tí bJO Cú 4) "tí 4> 4) h ft o E3 bD « 4) o 4> D 0 60 4) 4> 4> 41 T3 a

h ft fcC 4> «3 'co 4) fn ft 41 PJ bJO 4) la principale a 1 — 1 i — 1 — _ _ _ _ — 26 b 1 1 2 — — — — 1 1 — 1 1 36 c 2 1 3 — — — — 2 2 — 1 1 35 Sebbene possa sembrare che una discussione di questa sorta sia inutile, noi la troviamo molto importante, perché ci da un'idea abba-stanza chiara del valore sintattico del trapassato remoto. Come vediamo, nella maggior parte dei casi trovati la temp órale precede la principale. Questo momento ci riuscirá piü evidente se ripetiamo la stessa tabella in %: il tipo «ginnto che fu» quando appena poi che 1) 4) 4) a 4) 4) a T3 4> bJO 41 ' Ifi O 4) bJ3 v¡ O 4) « Vi M ft 4) VI fl H ft la principale R 41 O O 4> be 'vi 4) M ft 4) Vi a h ft a .S 41 4) ti O O 0 O ÔJ0 0) SB t/i 41 M ft 41 t/3 .9 ft 41 VI P la principale 3,85 2,78 5,71 2,78 2,86 3,85 3,85 5.56 — 8.57 — 3,85 — 2,78 5,71 2,78 5,71 2,78 2,86 — 100 2,78 100 2,86 100 Forse non sarà senza importanza vedere su una tabella, non tenendo più conto delle congiunzioni e dei tipi délia temporale, quante volte in totale la temporale précéda la principale, cioè quante volte vi sia incisa9 9 Coi termini «incidentales, «incisa», «inserita» pensiamo ai casi come: Abbondio finito ch'ebbe di scrioere rilesse lentamente,» (a, I, VII, p. 126). «Don 221 Lingüistica, XII e quante volte la segua. Questa tabella potrebbe esser data cosi (la per-centuale segue fra parentesi) : la temporale precede la è inserita nel- segue la redazione principale la principale principale totale a 22 (84,62) 2 (7,69) 2 (7,69) 26 (100) b 27 (75,00) 3 (8,33) 6 (16,67) 36 (100) c 29 (82,85) 1 (2,86) 5 (14,29) 35 (100) Analizzando la situazione esposta in questa tabella veniamo a cono-scenza del fatto che le proposizioni in cui la temporale viene dopo l'indipendente (in totale 13 volte nelle tre redazioni) sono senza maggiore portata. E appena dopo questa constatazione possiamo farci una do-manda sulla natura del trapassato remoto: si tratta forse di un tempo relativo, applicato cioè nella maggioranza dei casi come preterito del passato, ovvero di un tempo assoluto a cui questa applicazione viene attribuita dalla posizione in cui si trova di solito? Noi siamo propensi a vedere in questa forma verbale un tempo che in sé stesso porta il suo significato assoluto e che ha assunto il valore relativo grazie alia posizione in cui sta prevalentemente. Questa affer-mazione richiede pero un'ulteriore discussione, specialmente per le indi-penden ti, discussione alia quale torneremo fra breve. Qui invece aggiun-giamo, per render più chiara la nostra analisi, che il trapassato remoto si puo trovare di rado nella temporale in correlazione con un tempo della principale, che non sia il passato remoto. Ce lo indica la tabella seguente: principale passato trapassato senza verbo redazione remoto remoto imperfetto finito a 25 (96,43) 1 (3,57) — — b 34 (94,44) — 1 (2,78) 1 (2,78) c " 32 (91,42) — 1 (2,86) 2 (5,72) Possiamo farci ora un'altra domanda: non si tratta forse solo di una forma alterata del passato remoto, cioè di uno spostamento dei tempi che ha avuto luogo nel periodo storico della lingua italiana? Noi siamo portati ad affermarlo, e ció sarà più credibile se diamo un'altra tabella da cui riesce evidente che nella maggior parte dei casi in cui viene adope-rato il passato remoto la principale e la dipendente sono legate con lo stesso soggetto: 222 Momcilo D.Savic redazione soggetto comune soggetti differenti il soggetto délia principale fa parte di quello délia temporale10 b a c 13 (46,43) 22 (61,11) 21 (60,00) 13 (46,43) 10 (27,78) 11 (31,43) 2 (7,14) 4 (11,11) 3 (8,75) Se nella prima redazione le temporali con soggetto diverso ammontano quasi al 50 °/o, nelle due redazioni successive troviamo una situazione ben diversa, cioé prevalgono notevolmente i casi in cui la temporale e l'in-dipendente sono legate con oggetto comune. Comunque, non saremo in grado di far maggior luce su questo tempo se non esaminiamo la sua applicazione nelle indipendenti. Ci parrà forse a prima vista che nelle tre redazioni del romanzo manzoniano non ci sia nessuna differenza riguardo all'uso del trapassato remoto nelle principali. La seconda delle tabelle incluse c'insegna invece che nella prima redazione questo numero non è senza importanza, am-montando al 10%>. Nelle due redazioni posteriori il quandro cambia es-senzialmente, essendo il numero totale dei trapasati remoti aumentato e quello delle indipendenti diminuito. Questo, pero, ci dà soltanto l'aspetto esterno del fenomeno. II quadro strutturale delle proposizioni in cui appare il trapassato remoto è molto più significativo, È ben conosciuto che il Manzoni rifece la prima redazione radicalmente, mentre, preparando l'ultima, diede alla seconda solo qualche piccolo ritocco. Tuttavia, quanto all'uso del trapassato remoto, le tre redazioni sono abbastanza differenti. Nella prima redazione le indipendenti col trapassato remoto possono esser divise in due tipi: 1. E non l'ebbe appena proferita, che sentencio cessaio il pericolo imminente, e vedendo che Fermo non aveva più pretesto di minacciarlo, la paura si cangid in collera e comincio a rimproverarlo, (a, I, II, p. 38) ; Ebbe appena don Abbondio proferite queste ultime parole che se ne penti, (a, III, IY, p. 389). Come vediamo, in ambedue i casi non si tratta dell'uso enfático del trapassato remoto. Pur essendo nella principale, esso indica l'azione che precede quella della dipendente. Si puo aver l'impressione che in questi 10 Qui pensiamo ai casi come: «.Tornati che furono al palazzo, il Griso rese conto,» (c, VII, p. 115), dove «il Griso» (soggetto della principale) fa parte di quello della temporale. II 223 Lingüistica, XII tipi di frase si tratti solo di uno scambio dei posti: la principale viene invece della dipendente e viceversa, cioè: «Appena ebbe proferite queste ultime parole, don Abbondio se ne pentï.» Questa spiegazione pero po-trebbe esser accettata soltanto dal punto di vista logico, avendo avuto il trapassato remoto una ricca tradizione di questa specie nella letteratura antica tabana, p. e. nel Decamerone: »Ne ebbe guari cavato, che ella trovó il corpo del suo misero amante ...» (IY, 5, p. 317). Un tipo contrario, clie non si troya nel romanzo manzaniano, e in cui incontriamo davvero uno scambio dei posti, sarebbe, p. e., quello del Decamerone: «... né prima veduta l'ebbe, che egli fieramente assalito fu dalla concu-piscenza carnalex (I, 2, p. 47). 2. Quando questi ebbe terminato, Fermo ebbe inteso: (a, I, III, p. 51). Questo tipo d'applicazione del trapassato remoto si avvicina all'ul-timo tipo boccaccesco, pur non essendogli assolutamente analogo. L'ul-timo esempio ci mostra la possibilité di adoperare questo tempo nella indipendente con un significato spéciale, cioè come un passato remoto pronunciato un po' più espressivamente con lo scopo di sottolineare meglio l'azione finita in un dato momento, il quale momento non do-vrebbe esser Sempre posto nel passato, ma anclie nel presente ovvero nel futuro. Ma tutte queste affermazioni richiedono un'ulteriore discus-sione sul significato essenziale del passato remoto; e su questo punto dobbiamo gettar un po' di luce. Nel rifacimento della prima redazione del suo romanzo il Manzoni lia omesso tutti gli episodi in cui si trovano le indipendenti cítate col trapassato remoto. Eppure la seconda redazione c'indica che egli vedeva nel trapassato remoto anche un tempo assoluto. Anche in questa rielabo-razione incontriamo due tipi di trapassato remoto: 1. Intanto il vicario delle monache ebbe rilasciata l'attestazione neces-saria, e venne la licenza di tenere il capitolo per l'accettazione di Gertrude. {b, X, p. 179). L'applicazione del trapassato remoto in questa principale è molto significativa. Se nell'ultimo esempio citato della prima redazione pote-vamo vedere nel trapassato remoto ancora un preterito del passato tra-sferitosi nella indipendente (forse simile al trapassato prossimo), la pro-posizione sopraccitata ci dà un'altra idea, tanto più che questa volta il trapassato remoto si trova alio stesso punto temporale (Zeitstufe) col passato remoto, cioè la prima forma verbale non presenta nessun preterito riguardo alla seconda. A nostro parere, nella prima forma si trat-terebbe soltanto di un passato remoto più espressivo. E questa espressi-vità non si riattacca solo alla forma che appare sotto la veste del trapassato remoto, ma dà lo stesso colore anche al passato remoto che le viene dopo. Questa costruzione, d'origine stilistica, che si è acquistata anche il valore sintattico col Boccaccio o forse prima di lui, ci sarà più chiara esprimendola con la formula: q (a + b), dove in q vediamo l'ele- 224 Momcilo D.Savic mentó d'enfasi, cioé l'ausiliare ebbe, che non si riferisce solo al participio che precede (rilasciata — a), ma anche al passato remoto (venne — b) che gli succede. Quest'idea ci viene suggerita dall'impossibilitá di trovare due trapassati remoti in una indipendente.11 Che differenza allora esiste tra il trapassato remoto in questa appli-cazione e in quella delle temporali? Nessuna. Noi non siamo d'accordo con quelli che vi vedono due applicazioni diverse di questa forma.12 Ripetiamo: esiste un'unica applicazione del trapassato remoto, il quale non rappresenta mai il preterito del passato; se lo troviamo di solito in quest'ultima applicazione, ció deriva esclusivamente dalla sua posizione e non dalla sua natura temp órale. Come abbiamo detto, in questo fenomeno noi troviamo nell'origine un'applicazione puramente stilistica, che aveva in prima linea un certo valore soggettivo. Grazie all'uso quotidiano, esso si ando modificando a poco a poco finché non acquistó un significato sintattico, tanto piú che era adoperato attraverso molte generazioni. Questo processo doveva esser terminato giá prima del Boccaccio. La conferma del nostro parere pos-siamo trovarla nel fatto che ci incontriamo con quest'uso del trapassato remoto nei testi medievali latini che precedono la formazione delle lingue neolatine.13 Dunque, se questa forma esprimeva un preterito del passato a se aveva un significato enfático nella principale prima del Mille, pos-siamo supporre che alia fine abbia perduto elementi stilistici. 2. ;e si assettd, pregando la donna che facesse presto. Questa in un tratio ebbe imbandito: e tosto comincid a tempestare il suo viandante d'inchieste, (b, XYI, p. 279). Questo tipo d'applicazione del trapassato remoto non si allontana dal precedente. Ma qui incontriamo un nuovo momento: l'espressivitá del trapassato remoto, cioé la rapiditá dell'azione o, meglio, la sua perfet-tivitá non viene data solo con la forma verbale, ma si sottolinea per mezzo di «in un tratto», cioé di un avverbio o di una locuzione avverbiale. Qui dobbiamo tornare a Pietro Bembo, il primo dei grammatici ita-liani che s'interessó di questo fenomeno, sebbene non possiamo essere d'accordo con il suo parere, volendo egli vedere in questa forma, pur nella principale, un tempo relativo, la cui espressivitá tenta di spiegare con certi avverbi con cui questa forma verbale sta di solito.1^ Tornando all'ultima redazione del romanzo manzoniano, possiamo diré che in ambo i casi trovati c'incontriamo nelle indipendenti col tipo del trapassato remoto che ci spiega il Bembo, cioé si tratta dei tempi la cui perfettivitá é stata sottolineata da avverbi oppure da locuzioni 11 Quest'affermazione vale solo per le indipendenti e non per le dipendenti. 12 Cfr. p. e., A. Kalepky, Ein fikíives Tempus in der romanischen Spracli-roissenschafi (Archivum Romanicum, XIII, 1929, p. 548—556), 13 Cfr. Ernst Gamillscheg, Studien zur Vorgeschichte einer romanischen Tempuslehre, Wien, 1913, p. 259—60. 14 Prose delta volgar lingua, Torino, sine anno, libro III, p. 129—31. 15 — Lingüistica 225 Lingüistica, XII avverbiali (in un momento, subito) : «Questa, in un momento, ebbe messo la tavola;» (c, XVI, p. 279) ; «Ma il tono di quella voce, l'aspetto, il con-tegno, e soprattutto le parole di Federigo, l'ebbero subito rianimate.» (c, XXIY, p. 419). •k "k A Volendo daré una spiegazione lingüistica a questo fenomeno, non pos-siamo limitarci esclusivamente alla lingua italiana. Dobbiamo ricordare che lo stesso fenomeno esiste nel francese.15 Secondo noi, si tratta di un fenomeno comune, strettamente legato a quello dello spostamento dei tempi, che ebbe luogo nel periodo precedente la formazione delle lingue romanze (p. e. AMAYISSET amasse). Ma più tardi, nel tempo storico délia loro vita, le lingue romanze hanno avuto ciascuna una propria via. P. e., l'italiano continuo il processo (ricordiamo soltanto l'uso del con-dizionale passato invece del condizionale presente come futuro in rela-zione al passato), e il francese creo nel frattempo le forme pluricomposte (il a vu, il a eu vu). Tornando adesso di nuovo al tempo in parola, dobbiamo dire che i grammatici francesi, discutendone l'applicazione nella principale, non vedono fra il passé antérieur e il passé simple una differenza più grande di quella che esiste fra l'uso del passé surcomposé e del passé composé.16 Senza dubbio, la stessa differenza fra i due tempi corrispondenti deve trovarsi anche nell'italiano. Perô, in ogni modo, non si tratta di nessuna differenza temporale, ma solo d'aspetto. Ripetiamo ancora una volta quello çhe volevamo metter in rilievo in questo lavoro: l'unico uso del trapassato remoto è di indicare un'azione finita, cioè questa forma verbale rappresenta un passato remoto un po' allargato; se lo troviamo oggi per lo più rielle temporali, ciô non deriva dalla sua natura temporale ma dalla sua posizione. La sua rarissima applicazione odierna non è d'accordo soltanto col lento ma sempre più evidente spegnersi del passato remoto (un processo già terminato nel Settentrione), ma è legato, direi, piuttosto coll'intenzione dei grammatici di vedere nel passato remoto un remoto. Quanto al Mezzogiorno, il cosid-deto passato remoto non è taie; è per lo più un aoristo, e perciô puô segnare un'azione avveratasi nel momento temporale del narratore, p.e.: «Stamattina mi alzai aile cinque». In questa applicazione, sostituendo il passato remoto, il trapassato remoto continua a vivere nel Sud.17 Dunque, il trapassato remoto rappresenta solo un passato remoto sottolineato per rilevare meglio la fine dell'azione. 13 Maurice Grevisse, Le Bon Usage, sixième édition, Paris, 1955, p. 578—79. 16 Jacques Damourette et Édouard Pichón, Des mots à la pensée, Essai de grammaire de la langue française, Paris, 1936, tome Y, p. 452—53 (§ 1853) e p. 297—300 (§ 1776). 17 Gerhard Rohlfs, Historische Grammatik der italienischen Sprache und ihrer Mundarten, Band II, p. 482—83, Bern, 1949. 226 Momčilo D, Savič Questa affermazione sará accettaía se sappiamo che esiste soltanto l'attivo del trapassato remoto, mentre il suo passivo é introvabile (eccetto nei manuali grammaticali che tentano di daré un ordine esponendo la morfología).18 Questo fenomeno pero é fácilmente spiegabile: se si tratta di un'azione esiste la possibilitá dell'iiso del trapassato remoto invece del passato remoto; quanto al passivo, trattandosi di uno stato, che come tale rappresenta anche dal punto di vista logico qualcosa di durativo, la sostituzione del trapassato remoto al passato remoto perde ogni senso. Perció si trovano solo gli esempi in cui il trapassato remoto dell'attivo sta parallelamente col passato remoto del passivo, come: «Ma poiché fu vénula la fine del desinare, e le vivande furono rimosse, ancora piú lieii che prima, cominciarono a cantare,» (Dec., VII, introd., p. 446—47). Režime TRAPAS ATO REMOTO U TRIMA RED AKCI TAMA M ANCONI JEVOG ROMANA Zadržavajuči se na trapasatu remotu, jednom vremenu koga je u italijan-skom jeziku iz veka u vele sve manje, u trima redakcijama Manconijevog romana, autor beleži sve pojedinačne slučajeve i izlaže ih tabelarno i procentualno prema vrsti rečenica u kojima se nalaze (nezavisnim ili pojedinim vrstama za-visnili). Konstatujuči da se ovo vreme do danas održalo jedino u temporalnim rečenicama, autor podvlači da je ono u ranijim vekovima bilo prilično cesto i u ostalim vrstama zavisnih rečenica kao i u nezavisnim (u poslednjima se po-vremeno sreče i u Manconijevom delu). Što se tiče njegove funkcije, autor je sklon da u njemu vidi apsolutno vreme, naglašavajuči da mu funkciju relativnog vremena obično da ju same tem-poralne rečenice u kojima se najčešče nalazi. Naposletku, on u njemu vidi istu funkciju koju nosi i pasato remoto, samo nešto snažnije izraženu složenim oblikom. Svoje tvrdjenje potkrepljuje i time što konstatuje da ovo vreme ne može imati pasiva, pa navodi primere u kojima se na istom vremenskom stepenu nalazi aktiv trapasata remota i pasiv pasata remota. 18 Cfr. M. D. Savič, op. cit., pagg. 30—33. 227 CDU 805.0-559.34 Mitia Skubic Ljubljana IL CONGIUNTIYO NEI PRIMI TESTI LETTERARI IN VOLGARE VENETO Introduzione; forme; peso délia tradizione latina (1—4); sfera volitiva (5—6); sfera del giudizio personale (7—8); sfera potenziale (9—20). Conclusione. Testi esplorati: Addiiamentum primum ad chronicon cartusiorum patavina dialecio con-scriptum in Muratori, Rerum iial. script., XII, pp. 958—81. Bibbia istoriata padovana délia fine del Trecento, a cura di Gianfranco Fo-lena e Gian Lorenzo Mellini, Venezia 1962. Novati, La «Navigatio Sancti Brendanh in antico veneziano, Bergamo 1896. Volgarizzamenti dei «Disticha Catonis-¡¡ in La prosa del Duecento, Milano-Napoli 1959. Ceruti, Crónica deli Imperadori, AGI 3 (1879). Il diatessaron in volgare italiano. Studi e testi, 81, Città del Vaticano 1938. Ulrich, Trattati religiosi e libro de li exempli in antico dialetto veneziano, Bologna 1891. Il romanzo d'Edipo in Savj-Lopez, Storie tebane in Italia, Bergamo 1905. Lamento délia sposa padovana («Frammento Papafava») in Poeti del Duecento, a cura di Gianfranco Contini, I, Milano-Napoli 1960. Pelaez, Un nuovo testo veneto del Milione di Marco Polo, StR IV (1906). Il Panfilo in antico veneziano col latino a fronte, ed. Tobler, AGI X (1886). Grion, Il Pozzo di san Patrizio, Propugnatore III (1870). Proverbia quae dicuntur super natura feminarum in Poeti del Duecento, I, cit. Trattato de regimine rectoris di fra Paolino minorita, a cura di A, Mussafia, Vienna-Firenze 1868. Giuliari, Il libro di Theodolo o vero La visione di Tantolo, Bologna 1870. Giuliari, Quialoga se perten la passion del nostro segnor Jesù Cristo, Propugnatore V (1872). 1. Una ricerca sulle sorti del congiuntivo nei testi letterari in volgare veneto dei primi due secoli, in cui nascono delle opere aventi pretese letterarie, è giustificata dalla lenta sparizione delle forme del congiuntivo nella lingua parlata odierna, piú sensibile in qualche sfera nozio-nale, dovuta alla crescente incapacita di distinguere, sempre nel parlato, le varie sfumature che condizionano l'impiego del congiuntivo. D'altra parte, se la situazione, nella letteratura contemporánea, è stata già ma- 229 Lingüistica, XII gistralmente esplorata,1 per i primi testi manca ancora uno sguardo d'insieme. Ogni ricerca orientata verso quel periodo sfiorerà di certo la questione dell'influenza della sintassi latina dalla quale non puo pre-scindere chi si accinge a sc.rivere, cresciuto e educato nella grammatica latina.2 Nello stesso tempo, perô, la letteratura dialettale, se è lecito ricorrere già a questo termine in riferimento a quel periodo, risulta una fonte importante per la conoscenza del volgare regionale. In un periodo in cui la lingua letteraria sta appena formandosi, difficilmente si potrebbero constatare influenze di altri dialetti. Di volta in volta si potra constatare l'eredità latina conservatasi in un fenomeno sintattico oppure, nel caso contrario, un'analoga tendenza innovatrice, se il fenomeno non è circoscritto a una data regione, senza che sia in-dispensabile per ció ipotizzare l'influenza lingüistica di un territorio sull'altro. Il nostro lavoro non si propone altro scopo che quello di raccogliere un buon numero di esempi dai più importanti testi letterari veneti del Due- e del Trecento; vi si aggiungerà qualche passo dal Nooellino e il confronto risulterà istruttivo per la conoscenza delle con-cordanze e delle divergenze rispetto al latino e di quelle esistenti tra i due volgari.3 Certo, non possiamo evitare del tutto un tácito paragone con la situazione attuale, o meglio con la norma, stabilita per la lingua colta.4 Il congiuntivo, ovviamente, non è il solo mezzo per esprimere un'azione, un processo o uno stato virtuale, possibile, dubbio quanto alia realizzazione; oltre al coDdizionale se ne trova il futuro, semplice o composto: E brevementre, quel male che averà fato quelù, sea fato a ello medesimo, Esodo 159 (in Bibbia padovana). 1 V. soprattutto il lavoro del lingüista dáñese Jargen Schmitt lensen, Subjonctif et Hypotaxe en italien. Une esquisse de la syntaxe du subjonctif dans les propositions subordonnées en italien contemporain. Odense University Press, 1970. 2 Cfr. Migliorini, Storia della lingua italiana, Firenze i960, p. 292 «Quattrocento». — (Migliorini non fa menzione dell'influenza latina nei capitoli dedi-cati al Duecento e al Trecento.) Cosí, in una proposizione consecutiva: «La natura dello ingegno nostro è tanto universale... che... in un medesimo tempo aile volte varie operazioni esercith (Palmieri). 3 Notiamo che Bembo nelle Prose della volgar lingua non parla dell'uso del congiuntivo, ma solo della fonética delle forme verbali. Perciô manca anche un eventuale rimprovero che lui, veneziano, avrebbe forse rivolto ai suoi corregionali per l'impiego del congiuntivo, scostantesi dall'uso toscano. 4 Se non possiamo scappare a un paragone con la situazione attuale nell'i-taliano, uno straniero, nel subconscio, tanto meno puô eliminare il paragone con la situazione nella sua propria lingua. Ora, in un lavoro che è solo agli inizi si cercherà di mettere a confronto passi tratti dalla letteratura italiana contemporánea in cui figura un congiuntivo e compararli con la rispettiva traduzione in sloveno, vale a dire, scoprire con quali mezzi linguistici la nozione del congiuntivo è stata resa nella mia lingua che, per la detta nozione del voluto, del virtuale, del potenziale ecc., non conosce una forma specifica. Oltre a vari mezzi lessicali che indichino nozioni, espresse nell'italiano dal congiuntivo, lo sloveno ricorre all'ottativo 230 Mit ja Skubic 2. La prima constatazione da fare è che le forme del congiuntivo non esistono in tutte le persone del presente e dell'imperfetto. E' noto che la 3. a pl. nel veneto, e non, solo nel congiuntivo, viene sostituita dalla 3. a sg. Il fenomeno, pero, nei primi testi non è del tutto generale. Se Tobler, per il Panfilo, puo decisamente affermare che «La terza del singolare ha funzione anche di terza plurale. Non occorre pure un solo esempio di vera terza plurale», AGI, X, p. 246, troviamo tuttavia li corpi deli sancti abakuk e michea propheti fon produti, Crónica 22b. Non conosce una forma distinta per il plurale il testo di fra Paolino Minorita («La terza plurale ha in tutti i tempi la medesima forma che ha quella singolare»). Nei Trattati religiosi, invece, una forma particolare per la terza plurale c'è, ma solo in pochi verbi: Queste scripture si eno exempli; de li amisi che deno essere fedeli contro se leçe, che dui çugu-lari andasse. Nel Diatessaron «Molti casi di 3a sing. per la 3a plurale, perô, dato il carattere del testo, predomina l'uso regolare». Cosí troviamo: et le tenebre non la compressoro, 7 r; et ambidue erano iusti davanti de Dio, 7 r ; E sse tutti se scandalizasseno en ti, 81 v. In sbstanza, piü un testo ha le caratteristiche del veneto, meno troviamo la terza plurale che sarà da considerare una forma intrusiva. Nell'imperfetto, la situazione è da una parte piú confusa perché non ci sono differenze tra le tre persone del singolare e la terza plurale; dall'altra, siamo sempre sicuri di aver a che fare col congiuntivo. Da notare, inoltre, che nel presente, contro l'uso nel veneto odierno/ la I coniugazione conosce nel congiuntivo, in parte, forme distinte da quelle dell'indicativo, o meglio, conserva le forme ereditate dal latino, non riducendole alia única desinenza in -a delle altre coniugazioni : qe tu empense, Dist. 190; no'l cavalqe, Prov. 414; sen torne endreo, Lamento 40. Che tale generalizzazione, tuttavia, sia già cominciata, ce lo mostrano passi dalla Navigatio Sancti Brendani: elo comanda per tenpo a tuti li prevedi che ziascun canta una mesa, 16; o frary, varde ben che' l satanas non ve ingana o no ve duga a intentazion, 10. Nella 1. a pl. occorrono raramente forme particolari per il congiuntivo quali debiemo, andiemo, per il resto non è possibile distinguere le forme dell'indicativo da quelle del congiuntivo, essendosi generalizzata la forma in -emo per i due modi e per tutte le coniugazioni: o pare mió, monte in nave e navegemo inver levante, azo che nuy posemo andar (per la sfera volitiva), al futuro e al condizionale (per la sfera potenziale). Nella sfera deH'opinione personale di regola appare l'indicativo, essendo espresso il dubbio, giudizio soggettivo ecc. negli elementi semantici della reggente. In questa sfera l'italiano, in un certo senso, risulta ridondante: dubito che sia a casa. Forse é proprio questa ridondanza la ragione perché nella sfera del giudizio soggettivo, nel parlato almeno, l'uso del congiuntivo sembra essere in declino (Cfr, per il piranese le mié osservazioni in Lingüistica, XI, p. 76 ss., Ljubljana, 1971). 5 V. Testi veneziani del Duecento e dei primi del Trecento a cura di Alfredo Stussi, Pisa 1965, p. LXVII. 231 Lingüistica, XII a quella isola, Brend, 2; e. compré la biava necessaria açô che no moremo da dexasio, Genesi 257 (in Bibbia padovana). Sono chiaramente de] congiuntivo le 2. e pl. voglai, debiai, dibiai che si trovano in Panfilo; la maggior parte dei passi, invece, non permette di stabilire, per mezzo délia sola forma, che si tratti di un con-giuntivo. Ya da sé che la 2. a pl. è la persona verbale meno usata nei testi che scarsamente ricorrono al discorso diretto. Cosi troviamo e a dio non piase che ande pluy avante; a mi non piase che vuy toie questa aqua, Brand. 3 e 9. La forma del secondo passo potrebbe essere un congiuntivo.0 Un caso particolare è dato dalle forme che appaiono, come congiun-tivi deH'imperfetto, mentre dal contesto risultano degli indicativi, pre-teriti semplici, cioè.7 Cosi troviamo: VII dormiente fradelli, sotto decio tormentadi, don fina a tanto ch-eli declinasse la crudelitade deli tormen-tadori, in una speloncha se messe, e li driedo la oracion dormisse, decio sera la speloncha, Cr.25 a; in quella fiada nuy desmontasemo déla nave in ter a e conmenzasemo andar in qua e in la ... e non podesenio trovar chavo ni fin, Brend. 3; si chorno vuy scampase anoe dalo diluvio, Brend. 35; non e miga vostro pare, ançi fosse vu trovado in la schura foresta, Eclipo 4; me no vedessemo homo, Paol. 49; vui nó me abrancassime, Pass. ver. 327. 3. Non è da escludere che in qualche passo l'impiego del congiuntivo non abbia una giustificazione lógica o, per lo meno, che esitiamo a inquadrarlo nelle solite catégorie.8 Sono tuttavia da tener distinti i casi che palesano, cosi sembra, un'attrazione puramente meccanica (dormisse, Cr. 25a, or ora citato potrebbe essere interpretato cosi), vale a dire il presunto influsso di un'altra forma verbale, oppure non tanto una servile imitazione dei suoni quanto la nozione del voluto, del possibile che s'impone anche nelle subordinate in cui viene piuttosto espressa un'a-zione reale o uno stato, un processo reale; ci riferiamo ai seguenti passi: domandando doe plu fosse deli suoi mazore, in l-inferno o in paradiso; e oldando che in l'inferno en fosse plu, Cr. 40b; el comanda a quella ch-ela affermasse ch-eli 1-avesse inzenerado, Cr. 57a; Es-se-llo re li di-xesse che ço fosse veritade, ello non averave a far ait ra chossa, Edipo 5; posanza de l'anema a sostegnir ogna fadiga et ogno perigolo che possa adevegnir per far e mantegnir quel che sia raxon, Paol. 10. 6 Una forma come toié, lo Stussi la giudica un congiuntivo al pari di habié, fase, sapié ecc. V. op. cit. p. LXVIII. 7 Si veda la spiegazione data dal Rohlfs, Gramm. sior., II, par. 569: «... Alla seconda persona singolare, -asti è passato a -assi {-asi) in una notevole area... ; e cosí, al plurale, -aste a -asse {-ase) ... Su queste forme in -s- fu formata la prima plurale -assimo, -essimo, -issimo forme molto diffuse nel Settentrione nel XV secolo. 8 Cfr. gli esempi che cita Foulet in Petite syntaxe de l'ancien français, Paris 1923, p. 157 ss. (subjonctif par attraction). 232 Mit ja Skubic Una nota attrazione si verifica anche nelle subordinate introdotte dalla congiunzione, abbastanza frequente nell'epoca, con cid sia/fosse (cosa) che: e conzo fosse che Agrippa questo avesse impromesso, Cr. 6b; cum ço sea causa qe tu see mortal, Dist. 189. 4. Il peso délia tradizione latina è talvolta sensibile; cosí nelle subordinate consécutive (cfr. il passo dal Palmieri, citato nel Migliorini, Storia, p. 292) che in latino richiedono il congiuntivo, e questa è la forma che poi tro'viamo anche nel testo italiano, ad es.: Tu irado de la no cer-tana causa no voler tençohar, enperço, ke la ira embriga l'anemo k'el no possa çerner la verità, Dist. 189. Aggiungiamo che alcuni tra i testi mo-strano una quantité sorprendente di verbi semiausiliari al congiuntivo; soprattutto dovere, ed anche volere e potere sono usati laddove l'impiego del congiuntivo sembra ridondante: taie impiego dimostra la continu-azione dell'uso invalso nel latino medievale.9 Possiamo citare dal Pozzo di san Patrizio: li conseia, ch'elo non debia entrar; como santo Patrizio aveva stabelido in so vita, che se dovesse far; como il aveva insegnado san Patricio ch'elo dovesse dir coxe, pp. 120—5. Una minore giustificazione lógica si trova neH'impiego del congiuntivo dei verbi volere e potere: e se vede lo vescovo che quello orno no se voia romagner d'entrar; E se lo prevosto vede pur, ch'elo non lo possa cavar de lo suo proposito, Pozzo, ib. 5. II congiuntivo, definito il modo «del voluto e del pensato»,10 sfugge a una rigorosa classificazione. Non che non sia possibile trovare la causa vera deH'impiego di questa forma verbale: moite volte, tuttavia, queste presunte cause sono piú d'una. In altri termini, l'impiego del congiuntivo puô essere giustificato in varie maniere, segno evidente che il vero contenuto della proposizione col congiuntivo permette inter-pretazioni contrastanti. Attenendoci alie linee tracciate dalla gramma-tica tradizionale, si cercherà tuttavia di trovare il vero valore delle subordinate; per ció ogni classificazione sarà di tipo schematico. II congiuntivo serve ad esprimere da una parte la nozione della sfera volitiva e della sfera dell'opinione personale e, dall'altra, quella del potenziale, vale a dire di un'azione o uno stato solo potenzialmente realizzabili o esistenti. Questo schéma, necessariamente troppo scarno, servirá per inquadrare i molti passi col congiuntivo; la delimitazione tra le due nozioni sembra abbastanza netta; all'interno delle singóle nozioni, invece, la suddivisione presenta forti ostacoli. 6. II congiuntivo, modo del voluto, appare nella sfera volitiva, cosí nelle indipendenti come nelle subordínate. Le indipendenti, talvolta, 9 Sull'uso pleonastico del verbo servile debere dal tardo latino ai primi secoli della letteratura in volgare si veda l'esauriente studio del Festeggiato Alie ori-gini della Ia pl. dell'indicativo presente in -iamo, Lingüistica, XI. 10 V. Regula-Jernej, Grammatica italiana descrittiva, Bern, 1965, p. 209 ss. 233 Lingüistica, XII possono esprimere un imperativo attenuato, ottativo; basteranno pochi esempi: se Deu me benëiga, Pro». 2S1 ; Cavalo q'è traverso ... cui l'à, tiegnal'en stala, no'l cavalqe per feste, mai façane saumero, Prov. 414—5; E negun altromo ne neguna persona no sapia quele cause, Panf. 176; Pense dunca lo retor, Paol. 6; e se tu a servo fedel siate caro con la man dextra, Paol. 65. Una messe ancora piú abbondante si raccoglie, ovviamente, nelle subordinate, laddove viene espresso un desiderio o una volontà. Aggiun-giamo pero che, talvolta, la scelta della forma è dovuta alia nozione espressa nella proposizione subordinata e non a un elemento della reg-gente, ad es.: de la gloria de vita eterna, e como la conce' a li sancti, a la quale ne con-duca, Theod. 4; Spins li respoxe che de ço ello non fosse in do tança, Edipo 10. Entrano in questa sfera volitiva anche le proposizioni dove viene espresso un ordine, piú o meno attenuato, per il semplice fatto di non essere espresso direttamente. Tra la quantité enorme delle subordínate appartenenti alia sferá volitiva, vogliamo citare le seguenti: Eu no voglio ke tu empense li perversi omini guadagnar peccadi. Dist. 190; Mai cusi com eu me recordo delei volese domenedieu qela se recordase de mi, Panf. 253; ello voleva che elli fesse paxie ho che elli fesse triegua tanto che lo di fosse vegnudo, e che elli li dixesse donde elli iera, Edipo 26; e lo signore de caxa comanda a la muiere che ella sia ubidiente a quello forastero, Mil. 6 d; lo re mandó che illi no doveseno albergare neguno forastero, Mil. 6 d; e disse che illi dixeseno a Chinchis ch'el convenia che ello lo metesse a male et a morte, Mil. 8 b ; l'abado comanda che tuty esia fuora... comanda che lo ofizio se diebia far la e cantar la mesa, Brend. 13; e prega devotamente lo santo ch'elo abia cura d'ely, Brend. 16; el quai lu avea commandado che fosse fato, Cr. 60 a; occultamente comanda che-1 predito fantolin elli tolesse e in la selva 1-aí-cidesse, e a ello el chuor del fantolin li portasse, Cr. 57 a; la mare fo plu desiroxa de saver, costrense el fiolo che li revelase la credenza, Paol. 8 ; anzi volle che se converta e viva, Theod. 53; E si ge comanda Dio che de ogni fructo i possa magnare, salvo che li no magne del fruto del'arbore déla vita, Genesi 8; te aveva fato comandamento che tu no magnassi, Genesi 14. In un'analoga situazione, anche il Novellino conosce costantemente l'uso del congiuntivo: Non gravi a' leggitori, 1; lo voglio che tu mi dichi... pregoti che mi dichi... ordind che li fosse dato, 3. Entrano nella sfera volitiva le subordinate finali e quelle subordinate consécutive che contengono una sfumatura della finalité. Infatti, alia nozione della finalité è inerente il desiderio di vedere realizzata un'azione. Cosí troviamo sempre il congiuntivo: Et aço kili no me dibia cridare... el me covien andar acasa, Panf. 242; castigando li soi fainti qili tasa quando elli place, Panf. 488; el manda philippo nobile roman in Egyto, azo che-1 fosse prefeto, Cr. 11 ; e azo che nessun percevesse, el diseva che parlava chol 1-angelo, Cr. 34 b; el imperador retene el zovene, che lu li servisse denanzi quanvisdio el no plaxesse a so pare, Cr. 57 a; la moier no se lasa provare, a zo che la no desplaqua avanti che lo labia vezude, Paol. 3; Unde, ne la femena se doverave maridar avanti XVIII 234 Mit ja Skubic anni, ne lomo avanti XXI, azo che lo no enbrige el so creser, Paol. 4; azo che li sia II en un amar et en un voler, Paol. 7; Ancora se de exercitar en caval-car... azo che, da li XVIII anni oltra, elli possa comenzar a defender la patria... ello (Cario Magno) li faseva cavalcar, azo che li vegnise, e no se desse a cativierie, Paol. 16; E pergó l'avea fato fare in cotale mainera, ago che la soa gente, che eno saraxini, credesseno ch'el fose lo paradixo, Mil. 2 b; li cri-stiani proferseno grande avere a<;o che illi li aconcedeseno, Mil. 5 a; nó tanto per veer Cristo, ma perché vieesse Lazzaro, Pass. ver. 321; acoché li se metesse a far bone opere, Pozzo. 116; acoché li goveni de lo monastier no lo avesse in fastidio, Pozzo 118; ne vien dado uno per orno, a chasion ch'eli ebia per zena de quelo con le frególe, Brend. 25; ore dio per 1'anema mia, che ela non piera per questo furto, Brend. 12; mo non lo voleva dir a ely, perche ely nonn-auese paura, Brend. 16; e vegneva molto stimulata che la passasse el ponte, Theod. 29; Como de mercore Dio si fé el solé e la luna e le stelle, perché si fosse la luxe la quale partisse el di dalla nocte, Genesi 4; li sustentava Moyses, a$ó che per le soe oratione el povolo de Dio vencesse, Esodo 81; mandó a Pavia so Ambas-saori, i quali fosse alie nozze... i quali per soa parte donasse le Terre Feltre, Chron. 960. Cosí nel Novellino: Vo ad Alessandro, che mi doni, accid ch!io possa tornare in mia contrada, 4; E tutte queste cose fece perché Roboam regnasse dopo lili, 7. A questi esempi, dove le subordínate, crediamo, esprimono una pura finalitá, sebbene in piú di un caso si abbia esitazione ad affermarlo, vengono affiancati i passi dove sulla nozione della volontá o della finalitá s'innesta una sfumatura della consecutivitá. Nella sfera volitiva includiamo solo quelle subordínate consecutive in cui la sfumatura della finalitá risulti evidente; ne restaño escluse, ovviamente, le subordínate consecutive dove la conseguenza si presentí come giá realizzata, e in questo caso si avrá l'indicativo: percossela a ierra e tanto la tenne che l'uccise; dielli un calcio tale che i'uccise; Novellino, 90 e 94; oppure strenzeva... in tal modo, ch'el non d'era nesuna ch'el non rompesse a chi el capo via del busto, Theod. 62. In piú, non appartengono alia sfera volitiva quelle subordínate che sono consecutive solo formalmente, per la struttura dal tipo «tanto, cosí + sost. o agg.... che» (Non c'é persona cosi ignorante che non co-nosca il nome di quesio gran personaggio, Regula-Jernej, p. 285). Tali passi vanno annoverati, per luso del congiuntivo, tra quelli che esprimono una nozione generica, appartengono dunque alia sfera potenziale. Nemmeno vanno incluse nella sfera volitiva quelle subordínate in cui viene espressa la pura consecutivitá, ad es.: Se alguna persona batterá o ferirá un so schiavo o una soa schiava in tal modo che súbito el mora, Esodo 157; il congiuntivo non é dovuto a una sfumatura della finalitá — la eselude decisamente il contenuto della frase intera —, ma al fatto che si tratta di un processo supposto, potenziale. Tali esempi saranno di conseguenza inclusi nella sfera della potenzialitá. 235 Lingüistica, XII Passi dove sembra piú fortemente accentuata la nozione della conse-cutivitá, anche se la finalitá non puó essere per niente esclusa, sarebbero ad es.: Alguante fiade serás tenperado, a<¡:ó Ice tu pose eser pin forte, Dist. 191; Per arte ao per servisio tu fai qela te consenta, Panf. 82; Nisuna causa con-strencje mi qeu dibia mentir ati, Panf. 493; lo mascolo no se parte da la fe-mena de fina a tanto che li fioli no e ben scosi, si che li possa viver per si, Paol. 6; e faga si lce'l mario meo alegro e san sen torne endreo, Lamento, 39—40; e perzó te dixi io davanti che tu guardassi che quando tu será tornato al tuo corpo, che tu non faci si che tu merite queste pene, Pozzo 27; Mo fa che tu abia sempre Dio in tua memoria, Pozzo 125. Gli stesi esempi mostrano la difficoltá nel giudicare una proposizione consecutiva finale o finale pura. In un passo preso dal Milione (3a) E pergo é cusí grande pena che neguno ne traga genga soa parola la struttura sintattica stessa cosí... che parla in favore di una consecutiva: il contenuto, pero, esprime chiaramente anche, e soprattutto il fine e perció il desiderio del re, perché nessuno, senza il suo permesso, scavi ed esporti delle pietre preziose.11 In alcuni esempi, poi, troviamo espressa una pura consecutivitá con il congiuntivo nella subordinata, ad es.: tanto ello li de metter in mazor offitii... e cometer plu a rezer et ordenar li altri per la terza condition, si che lo sia plu consolado en lo dreto rezimento de la fameia, e li suo seroidori sia recambiadi segondo li suo mieriti, Paol. 18. La vera ragione per cui viene usato il congiuntivo sta nell'intenzione di esprimere un'a-zione o uno stato posteriore, incerti cioé quanto alia realizzazione, e non nella nozione deslía consecutivitá-finalitá. Non differente si mostra la situazione nel Novellino; troviamo costan-temente usato il congiuntivo nelle subordínate finali e nelle consecutive finali, ad es.: Puosesi in cuore di volere tutto dispendere a la vita sua, sicché non rimanesse il suo dopo lui, 30; nol seppi tanto pregare d'amore ch'elli avesse di me mercede, 82; Perché non ti provedesti tu si che tu fossi si ricco che non ti bisognasse di chiedere, 55. 7. Troviamo il congiuntivo usato nella sfera dell'opinione o del giu-dizio personale e in quella dell'affetto, quando, cioé, si vuole esprimere uno stato d'animo, un sentimento; é dunque anche questa una sfera eminentemente soggettiva; non vengono presentate azioni, processi o stati come realmente accaduti o esistenti, poiché la loro reale esistenza é condizionata dal nostro giudizio oppure, anche quando si tratti di fatti reali, essi sono presentati attraverso la nostra partecipazione emotiva. 11 Quanto sarebbe sbagliato voler applicare una sola etichetta al congiuntivo in un dato passo, lo dimostra con un ottimo esempio Tekavcic in Grammatica storica dell'italiano, II, Bologna 1972, p. 623: «Sulla malo poetae praemium tribuit ea condicione ne quid postea scriberet» (incrocio della finalitá e della condizionalitá). 236 Mit ja Skubic Quando nella subordinata viene espressa un'opinione personale, nella reggente troviamo verbi come par ere, mostrare, creciere, pensare, dire (quando esprime un'affermazione vaga, quando continua più o meno fedelmente il latino 'dicitur'), ed alcuni verbi impersonali dal significato di parere, ad es.: En sai qe molti credeno q'eu alegro me faga, Proo. 277; quando qe plni par qe t'a me, Prov. 543; mostra qe sia penticla et ebia 'l cor congato, Prov. 551; qualor vol, li fai credere qe la note sia gomo, Proo. 602; Qel fi dito et e veritade ke quela çoe galathea e plui de tute le soi vi-sine. E selo none verita kela sea plu bela doñea me engana lamore, Panf. 39—40; Ela femena si enpensa qelo sea phii bela causa perdere la verginitate per força, Panf. 113; el covien ke queste caose se faga temperaamentre, Panf. 220; et e usada causa qe de dolce arbore dibia cager dolçe fruito, Panf. 331; elo no coviene anegun savi orno qe se dibia grande mentre doler, Panf. 769; el qual credeva clie-1 fosse stado villan, Cr. 57 b ; incontinente par che vegna sorze in quantitade, Cr. 59b; Anchora ven dito che lu avesse abiu YII milia cavalli coverti da ferro, Cr. 71a; si k'el m'è viso ke sia degna, Lamento 45; credestu che nuy siemo grami délo to avinimento?, Brend. 1; Es-se-llo re dixesse che ço fosse veritade, ello non averave a far altra chossa, Edipo 5; Etiandio se fosse mestero che io morisse con tego non te negarô, Diatessaron 81 v; En pense tu, che nó possa eu pregar el Pare meo, Pass. ver. 327; chel pareva chel fosse una stella rellucente, e non parea chil fosse, Theod. 13; honor o lo desonor che la nuora fase a li suoxeri, vien reputa che lal faza propriamentre al marido, Paol. 7; per zo che lo negava chel sol fosse dio, Paol. 9; contra raxon serave k'el marido la devesse abandonar, Paol. 52; sentendo questo et dubitando che '1 preditto Magnifico Signor Messer Francesco sotto questo colore no cer-casse di far novità in la so Terra, Chron. 961; E ello, creçando che la fosse una meretrixe, Genesi 223. Non altrimenti appare la situazione nel NoDellino: parré che tu abbi paura, 7; è usanza che paghi; e giudica che 'l pagamento s'intenda fatto del suono, 9; prima credevano che dormisse, 20. L'impiego del congiuntivo è molto rigoroso; sono rarissimi i passi in cui appare l'indicativo, come in e feva a credere lo vechio a la soa gente che quello çardino era lo paradixo, Mil. 2b. La partecipazione affettiva è invece presente in molti passi in cui troviamo nella proposizione reggente l'espressione di uno stato d'animo, di un sentimento. Tali punti di richiamo sono troppo vari per poter essere elencati: sono ispirati dall'affetto il quale, appunto come tale, non si limita a quelle espressioni quasi fisse che indicano la nozione di opinione personale, ovviamente piú rigida. II congiuntivo è usato in stragrande maggioranza, solo qualche raro passo si scosta dalla regola generale, ad es.: e ben che nuy andemo in altre parte e fuzimo mo questo pericholo, Brend. 30 (e ancora non siamo sicuri che non manchi la forma); Tu te maravei de quello che questa gente ha sí gran paura, Pozzo 133. In questa sfera, che potremmo chiamare affettiva, scindendola da quella del giudizio personale, malgrado i tanti esempi che superano i limiti delFuna o dell'altra nozione, possiamo includere passi quali: 237 Lingüistica, XII 11 cal qi perisca, ProD. 328; no li cal qi sea raso dal c;uf o da la gronda, Prov. 728; ke nesnna paura sera ati en quele cause le qual tu teme ke debía essere, Pan/. 140; Si credhe et apaura qelo sparvero sea en ogno logo, Panf. 492; Eu nome vergonijo qe li toi desiderii fia aprestadhi, Panf. 523; themandose zulian che-1 non fesse quella medesima chosa, Cr. 19 b; El soldán de Babilonia, abiando molesto che missier Edoardo predito in la so térra con soa cavallaria demoranza alguna longa mente fesse, Cr. 74 a; plango e pluro, per tema k'el no sia seguro, Lamento, 20; sia degna, ke-1 me'segnor tosto sen vegna, Lamento 46; Con vene che viandanti portino segó da vivere, Mil. 3 b; e stavano bene cum lui per paura che ello no li fesse ancidere, Mil. 2cl; si che prete Cani ave paura che illi no li podeseno noxere, Mil. 8 a; si que quella gente no á paura che altra gente li possa venire sovra, Mil. 4 a; e disse che ello se tenia in grande dexenore che lo so servo domandasse la fiiola, Mil. 8b; a mi piase che nui debiemo partir de questa isola, Brend. 30; fa mestieri che lomo no viva solitario, ma brige et use con molti, Paol. 1; Et a zo conseguir fe mestier che lomo sia en dreto matremonio, Paol. 2; Comenzose turbar tuti li savj che aldiva lo filosofo, che cotal homo entrasse ad aldir cotal sapiencia, Paol. 12; Soza cosa serave che mathan podesse viver senza mi et eo no pódese viver senza mathan, Paol. 19; el fo contento che '1 fosse mena Benia-min, so ultimo fiol, in Egipto, Genesi 262. Anche nel Novellino, dopo l'espressione di uno stato d'animo, tro-viamo sempre il congiuntivo, anzi piú rigorosamente che in testi veneti: e convenne che disvestisse ele cavalieri di sua ierra e donasse a' cavalieri di corte, 64; ho paura che, se fosse rivenuto a rivedere, che io non avesse disinore, 59; perché ti ramarichi tue, perch'io mi parta da te, 72. Ci sia permesso di ribadire che in un passo quale Ancora se de a ver gran cura che no le vada vagizando, Paol. 17 e sim., che potremmo annoverare tra le finali o le finali-consecutive, é facile scorgere un elemento affettivo. Ció costituisce prova del fatto che classificare un esempio in una data categoría, ovvero mettere una semplice etichetta, non esaurisce la richezza della nostra vita psichica. Abituati come siamo a classificare, non possiamo farne a meno; dobbiamo, tuttavia, tener conto dei limiti della nostra analisi.12 8. Un complesso di subordínate che si prestano a una almeno duplice interpretazione, sono quelle che contengono nella reggente un superlativo o un'espressione superlativa. Che il congiuntivo, in una tale subordinata del tipo «E' il miglior amico che io abbia», sia dovuto al fatto che si esprime un giudizio personale, sará accettato da tutte le grammatiche che non vogliono fermarsi alio stadio di una semplice constatazione, quella cioé che il congiuntivo lo si trova dopo un superlativo nella principale. E' innegabile che tale «qualitá, giudicata mediante un' es-pressione superlativa» (Regula- Jernej), appartiene alia sfera del giudizio personale; pur tuttavia, vorrei aggiungere che non necessariamente e sempre troviamo un'espressione superlativa, perché incontriamo un comparativo o comunque un'espressione che in un certo qual modo si pronunci sul grado di una qualitá. Cosi, se da una parte riscontriamo 12 Cfr. Giulio Herczeg, Congiuntivo e ipotasd in Lingua nostra, XXXIII, 1, Firenze 1972, pp. 14—19 («la necessitá di procedere caso per caso»). 238 Mit ja Skubic in qualche passo una sfumatura di affettività, in tutti i passi il con-giuntivo rende un'azione o un processo o uno stato generalizzato: siamo perciô nella sfera del potenziale e questa è la vera ragione dell'impiego délia forma del congiuntivo. Vogliamo dire che in un esempio quale inperço che lo iera un di grandi cavalier i che fosse in Ingaltera, Pozzo 121 opp. E questo don qe tu me fai emolto meiore kese tu me donase una citade, Pan/. 230 la realizzazione dell'azione o la realtà dello stato nella subordinata è espressa solo potenzialmente nella proposizione subordinata stessa, e da qui la giustificazione dell'impiego del congiuntivo. E poiché non si puo dubitare che non sia espresso un giudizio sog-gettivo, le proposizioni subordínate dipendenti dalle principali che contengono un'espressione superlativa o comparativa, formano il ponte tra la sfera del giudizio personale e quella délia potenzialità. Basteranno alcuni esempi: qe meio li seria q'el fosse sordo o muto, Prov. 188; lo più bello çardino e lo maore che fose mai veçuto, Mil. 2 b; la ô se trova prede de le quai se fa laçuro, e questo è lo più fino e lo mijore che sia al mondo, Mil. 3 d; che l'era le mazore penne che avesse ancora vezute, Theod. 36; Questo tormento che tu di' sie mazor de algum altro che tu abi vezuto, Theod. 37; E vezando l'anima misera che l'era più in lo profundo che fosse ancora, nè che la vedesse ancora in nesun logo de peccadori, Theod. 54; e fo laprima creatura che Dio mai fesse, Theod. 63; san brandan li comanda che elly tirase la nave pluy a tera che ely pódese, Brend. 16; quai era meio per roma o che un orno avese II moiere o che una femena avese II maridi, Paol. 8; una solenne ambassada, et più benigna di nis-suna, che elli je havesse mai prima mandada, Chron. 977; e si constituí Joseph a questo officio per lo più savio e pi sufficiente che se possesse trovare, Genesi 250. La lingua del Novellino mostra lo stesso uso: e lo miglior cavaliere, che in sella cavalchi, 62; Dunque, se tu la più forte femina che io mai trovassi, 70. Prima di occuparci della sfera che chiameremo potenziale, ci sia permesso di soffermarci ancora su un passo che giudichiamo interpre-tabile sia come espressione di giudizio personale sia come appartenente alia sfera della potenzialità: elli non feva altro cha derider e de gabar so pare re Edipo, che de questo aveva maçor ira che de nissuna altra chossa che li fosse intrauegnuda, Edipo 17. Nella sfera della potenzialità troveremo una quantità di esempi dove l'impiego del congiuntivo sarà legato, se non addirittura condizionato da un elemento generalizzante. Anche il passo preso da Edipo, come, del resto, quello citato da Chronicon patavina, 977, potrebbe esser interpre-tato cosi. E' pero sicuro che tale interpretazione, troppo meccanica, fórmale, non tiene conto dell'idea che in realtà si vuol esprimere, cioè, si parla della più benigna ambasciata, della maggior ira che fossero suc-cesse mai, come altrove si parla del miglior amico, del miglior cavaliere che fosse esistito mai o che esistesse, tra tutti i possibili, in un dato momento. 239 Lingüistica, XII 9. Molti sono gli impieghi delle forme del congiuntivo nei quali possiamo constatare la nozione délia potenzialità, del virtualmente realiz-zato o realizzabile. L'espressione potenziale, potenzialità va presa nel senso più largo, perciô si ricorrerà per i significati più ristretti, nel periodo ipotetico, ad esempio, ad altri termini. Includiamo in questa sfera, detta délia potenzialità, che si contrappone a quelle délia volontà e delFopinione personale, azioni, stati o processi, indicati come poten-zialmente realizzabili, perché inseriti in un contenuto non reale, vago, generico. La subordinata che li contiene puô esprimere una nozione genérica per sé stessa, ad es. Debié essere sancti: carne che sea stà morse-gada da bestie no debié maguare, Esodo 183, oppure la reggente contiene un elemento di richiamo, positivo o negativo che sia: di ciascun bon'ho-mo, che fosse confidente delle parti, Chron. 969; No magnè alguno oxelo o volatilia che sea oxelo de rapiña né de algún oxelo de génération corvina o che abia la soa similitudine, Levitico 13, (Bibbia padovana). Nella sfera potenziale vanno poi incluse le nozioni della modalità e della comparazione, ad es.: si con se tu no lo savese, Panf. 729; tanto iera longo como ser ave una campagna tanto granda che non se podesse veder la fin d'essa, Pozzo .128; se in tali esempi viene espressa la non-re-altà, questo riguarda il senso del periodo intero: la subordinata, invece, esprime una comparazione o modalità potenziale. Fanno parte della sfera potenziale anche le subordínate in cui si presenta un'azione, eventualmente realizzata nel futuro; e ananty che elly ne intrase, sen Brandan signa lo porto, Brend. 10; l'area temporale puô essere anche solo vagamente indicata e l'azione puô sembrare ad-dirittura extratemporale, ad es.: azo che, quando el vento ferisse, mocando el sabion se susitase polvere, Cr. 73 a; ordind a i so homini di piar che andasse o si trovasse alia ditta Festa, Chron. 962. Yanno incluse nella sfera potenziale anche le interrogative indirette le quali, diventate subordínate, hanno perso quella precisione conte-nutistica, e qualche volta temporale, che risalta nella domanda diretta. Fanno infine parte della sfera potenziale, ovviamente, le subordínate condizionali e concessive. 10. Tra le subordínate che esprimono un'azione o uno stato non realmente esistenti o solo virtualmente realizzabili, perché il contenuto è vago, è generico, e che contengono questa genericità in sé, possiamo menzionare esempi quali: Tu non voler perdonar a ti qu.ele cause le qual tu pekes per tropo bevre, Dist. 191; elo poria avere qual li fose a talento, Prov. 751; e poria al so comando aver qual Doies'ella, Prov. 755; Damanda ecerca altre fanteselle le qual sea usade ali toi costumi, Panf. 191; E ki e quelo ke podesse sostegnire lo pensero de cotanta fadiga. lo qual pensero ela qual fadiga no daese nigun gueder-don, Panf. 67—8; e impensa de fare statuti e leze, que guederdon ello dovesse daré a quelli che daesse fiado e strepido de ventre in convivio, Cr. 3 b; e quelli che volesse esser batezadi, libera mente se batezasse, Cr. 73 b ; et ano questa 240 Mitja Skubic credença che tuti quili che illi mandeno, vadano a acompagnare lo grande kaan, Mil. 9 a; né no mançaraveno carne che fosse morta in quili cinque die, Mil. 7 c; Se l'omo à moiere che no li plaça, ello li po daré combiato, Mil. 7d; ogni génération de tormenti, com li quali elli si podesse scortegare le aneme, Theod. 36; che no degom avere per li soy peccati, che había facto ello, Theod. 41; sette cita in le quale possesse scampare e stare seguramente uno che alcidesse per desgratia, Esodo 152; che se tute le anime che fosse create dal comenzamento del mondo fosse là entro, Brend. 61; si laxava al povolo uno homo che fosso en prexon, el qualo volesso el povolo che fiesso laxà, Pass. ver. 333. In tali passi, abbiamo detto, la genericità viene espressa solo nella subordinata stessa; altrove, troviamo in piú un elemento generalizzante nella reggente. E' pero certo che una linea di demarcazione troppo rigida non esiste. Come le parole in un dato contesto semánticamente si svuotino, ci è dato di osservare appunto nei passi che mostrano il pas-saggio dalla constatazione di una realtà all'ammissione, alia previsione di una eventuale realtà; uno, uomo, persona, ogni, cosa ecc. che sono parole dal significato pieno diventano una specie di pronomi indefiniti e in quanto tali si prestaño di attenuare la realtà d'una asserzione ren-dendola generica.13 Possiamo citare passi quali: se tuti parenti de uno homo, che fosse dañado in inferno, Trattati 130; e temeno molto de no fare cosa che sia contra la soa lege, Mil. 4b; et ogni animale che habia venem si se ne acata, Theod. 4; che zascaduno cristiano, che corrompa lo suo corpo, Theod. 48; sopra ogni strumento che fosse may udito, Theod. 77; Quello odore si avanciava ogni odore che se potesse dire e de dolzeza, e de suavitade, Theod. 77; passava sopra ogni dilecto che se potesse nè pensare nè cogitare, Theod. 84; per difendere dove che '1 fosse pur bisogno, Chron, 962; e chossi domestigo e familgiar del re, che cotante fiade e qnando ello plaxesse, ello intrasse in la camera del re, Cr. 74 a; e pertanto el no se smariva per alguna desventura che li adevegnise, Paol. 18; e chi intrasse dentro una fiada, ogni cosa che elli avesse vezuto e saputo per li tempi passati, seria niente, Theod. 83 ; In ogni logo che tu anderasi e vigneró cum ti, e la che tu staraxi e' staró mi... in quella terra in la quale tu moriraxi e' voyo moriré, Ruth 18. Notiamo che in alcuni passi tali elementi generici annunciano il cambiamento semántico, ad es.: et integramente aveu a de fore ogni cossa che li piaceze, Theod. 90. Tanto piú chiaramente è espressa la non-realizzazione di un'azione o la non-realtà di uno stato quando, nella reggente, troviamo un elemento generico negativo oppure quando la reggente negativa fornisce a tutto il periodo il segno negativo. Contrariamente ai passi che contengono un 13 Ci sia permesso, eccezionalmente, citare un istruttivo passo dalla let- teratura contemporánea: «Aveva questo Marcovaldo un occhio poco adatto alia vita di città: cartelli, semafori, vetrine, insegne luminose, manifesti, per studiati che fossero a colpire l'attenzione, mai fermavano il suo sguardo che pareva scorrere sulle sabbie del deserto. Invece, una foglia che ingialisse su un ramo, una piuma che si impigliasse ad una tegola, non gli sfuggivano mai: non cera tafano sul dorso d'un cavallo... che Marcovaldo non notasse, e non facesse oggetto di ragionamento ...» (Calvino). 16 — Lingüistica 241 Lingüistica, XII elemento generico affermativo, con un elemento negativo la scelta del congiuntivo è obbligatoria. E' sempre la potenzialità che la subordinata col congiuntivo esprime. L'essenziale, crediamo, non è che si trovi un elemento generalizzante nelle reggenti affirmative: è invece essenziale che tutto il periodo esprima un'azione, un processo, uno stato virtuale, qualcosa cioè che puó subentrare.14 Cosi: eu no truovo qi dígame, ela que via prese, Prov. 118; unca n'audi' parlare de persona si conta... ch'al cav' o la fin no' nd'aoés qualqe onta, Prov. 365—367; no trove hom si santisemo... q'elo no faça fleco. Al mondo no è gata si magra malfadata... no stea coda levata... Al mondo n'è vetrana... qe 'legra no se faça, Prov. 475—82; Et ela non nega ami qela no sea amiga ati, Pan/. 516; in tanto che nessuna generación de luxuria fosse che ello no adovrasse, Cr. 13 a; Questo niente fe che sia degno de memoria, Cr. 16 a; el qual in tanto fo píen de vicii, che nessun vicio non era che ello non lo fazesse, Cr. 17b; e non v-e de vertu simele principe de tanta devocion... che cossi vil mente ello 1-avisse dispreziado el baptesmo, Cr. 18 a; e non iera alguna piera ni alboro ni ierba ni altra chosa che pódese eser movesta dal vento, Brend. 38; io no viti mai ni non lo e oldido dir ch'elo fose in lo mondo chotal cosa, Brend, 41; es-si non fo nisun che savese chiU'aoesse morto, Edipo 8; daspuô ch'io avi intelleto, io non sapi ça mai ço che fosse se non pene e guai, Pozzo 119; sapie che lo non será cossa alguna che te possa aidar, Pozzo 126; Alora lo cavalier no se poté tegnir, che lo non començasse a piançer durissima e crudel mente, Pozzo 147; perché eli no poteva sostegnir lo reçimento de homeni che menase vita bestiale, Paol. 12; De questa vertude ven laudado Tiberio imperador, ch' elo no podeva soffrir che li fose fati sopercli honori, Paol. 20; e non vedea che questi sancti movesse la bocha in quëllo cantare, Theod. 84; el non he chi te vogia, nè chi te possa liberare de le nostre mane, Theod. 58; la moier enbriga studio de sapientia, e no e algún che posa esser ben atiento a la sapientia et a la moier, Paol. 3; Ancora no e cosa en la quale lomo se possa plu enganare, Paol. 3; k'el no era aversitade alguna che ello no portasse liçeramente, Paol. 54; e dove no se credea, che algún dovesse mai passare, Chron. 967; dixe al pastore che li no aldi may dire che '1 fosse meretrixe in quella contrada, Génesi 235; e si no à altro in che '1 possa dormiré, Esodo 179; che li no debia bevere vin né altra bevanda cum la quale se possa inebriare, Levitico 10; E nó devi entendro che Deo abandonaso mai el fiiolo, Pass. ver. 337; Questi ultimi passi s'inseriscono nella quantité sorprendente degii esempi con i verbi servili. Infatti, si tratta di una ridondanza, pero la perifrasi con poíere in cum la quale se possa inebriare offre la possibilité di sottolineare la potenzialità e di escludere eventuali altre sfumature, quella finale, ad esempio. Un quadro analogo lo offre anche il Novellino, ad es.: quando vedeva alcuno c/i'avesse luogo in corte, 2; dono grarda a uno suo barone, che qualunque uomo passasse per sua terra, 53; come... s'ingaggiaro chi avesse piue della spada, 84. Dietro un pronome o avverbio generalizzante, il Novellino offre, inoltre, passi col futuro, che dimostrano la sostanziale equivalenza del 14 Da notare che in sloveno dopo una reggente affermativa la subordinata puô avere l'indicativo o il condizionale; dopo una reggente negativa, solo il condizionale, il che testimonia di una potenzialità più chiaramente marcata. 242 Mit ja Skubic futuro col congiuntivo presente, quale elli ha si gehtile cuore che, dovun-que elli será, si verrae a torneare con noi, 64, ed anche passi coll'indi-cativo. Se il congiuntivo imperfetto esprime la potenzialità, l'indicativo rende l'azione ripetuta, sempre realmente accaduta, ma tuttavia meno precisata di un'azione singóla; cosi fue ordinata una campana, che chiunque ricevea un gran torto si Z'andava a sonare, 52. A tale esempio è da riaccostare quello della Crónica deli imperadori, 39 a: ... adovra vendeta in li soi adversarii, che cotante fiade, quante ello forbiva una goza de reuma, descorrando del so naso talgiado, quasi tante fiade ello alcidisse algún deli suoi adversarii. Cfr. anche il passo già citato Cr. 74 a. L'autore della Crónica ricorre all'indicativo o al congiuntivo dell'imperfetto nella prima parte del periodo; nella seconda, più potenziale, perché segue un'azione che contiene una leggera sfuma-tura della non-realizzazione, troviamo, invece, sempre il congiuntivo. 11. Un secondo ramo della sfera della potenzialità è quello che ab-braccia le nozioni della modalità e della comparazione; va aggiunta a queste due anche la nozione della consecutività, spesso intimamente legata all'una o l'altra. Riprendendo un esempio dall' Esodo, citato nel par. 6, ... ferirà ... in tal modo che subito el mora, che abbiamo giudi-cato di pura consecutività, possiamo constatare che la nozione modale è sempre presente; solo che la consecutività viene messa in evidenza perché l'azione della subordinata consecutiva rappresenta una vera conse-guenza della reggente.. II congiuntivo, come già detto, è dovuto alia sfumatura potenziale. Cosi le modali comparative come le modali consécutive hanno l'indicativo quando si esprime un'azione o uno stato reale: e vezando li povuli de roma questu esser de tanta belleza, che nessun in li otchi soi elo podeva guardare, Cr. 1 a.; strenzeva... in tal modo ch'el non d'eí'a nesuna, Theod. 62. Possiamo di nuovo constatare che le subordínate modali col congiuntivo esprimono una irrealtà, ma solo nel complesso con la principale, perché sono in contrasto con il contenuto di essa. In un certo qual modo sono delle causali dove la causa viene dichiarata non efficiente. Troviamo passi quaii Qualora vol, la femena se mostra sempl' e plana e mena relegione como fose nonana, Prov. 441—2; Ogno roman vardavalo con' el fos' un bricone, Prov. 124: Elo covien ben qe tu demande le nostre aventure si con se tu no le sácese, Panf. 729; quello deserto è si lungo che a pena che l'omo podesse çunçere a l'altro coe in uno ano, Mil. 5 d;e la dona teñe colui cosi come ello fose so ma ri to, Mil. 6 d : ordena che nessun celebrasse sovra questo, se-1 no fosse veschovo, Cr. 19 a; nè may non se potería partir da la compagnia de li sancti, salvo s'el fosse vergene, ch'el dovesse essere in la compagnia de li angelí, Theod. 84; honor o lo dexonor che la nuora fase a li suoxeri, vien reputa che lal faza propriamentre al marido, Paol. 7; come se ello le havesse propriamente tolto a soldo, Chron. 964; Nanzi a queste novelle Rodulfo Duse de Osterico sotto simulado colore, ch'ello vegnisse a vedere so Cusina gravida... venne con molta gente, Chron. 972; che nuy ieremo sazii e pleny, chorno nuy avesemo manzado chose a nostra voia, Brend. 6; E cussi passa lo cavalier oltra quello ponte, como se nigun non li avesse dado 243 Lingüistica, XII iiipacjo algún, Pozzo, 140; ello yete una porta pigula che reluxeva como se la fosse stada d'oro bronido, Pozzo 141; si era adornati si como devesse diré messa, Theod. 73; ancora vedea tu ta la térra del mondo como fosse raggio del solé, Theod. 90. Fanno parte delle modali15 anche quelle subordínate, introdotte da senza che, che negano la concomitanza; il congiuntivo é il modo ob-bligatorio: senga che ello avesse nissuna chompagnia fuora de so arme, Edipo 24; et ancora sta cosi sencja che altra cosa la sostegna, Mil. 5 b; né neguno al tro homo po andaré a quella montagna per cavare de quelle prese che no fose morto incontinenti, Mil. 3 d; el no li podea scanpare neguno che no fosse morto, Mil. 2 d. La causalitá negata viene anch'essa espressa con un congiuntivo; la causa é irreale: ello le fe amaistrar a lavorar con le man, no perche lo li /ese mestier... ma per schivar, Paol. 17. 12. Vaimo espresse con il congiuntivo anche le azioni che appaiono posteriori rispetto alia situazione enunciata nella proposizione reggente: la realizzazione dell'azione risulta perció incerta, ad es.: avanti ge '1 marito zese en Persi 'a moriré, Prov. 103; e dis fin q'ela viva no fará tal mercato, Prov. 552; In lo tempo de questo, un possente homo, don fina cliel sedesse in lo convivio, chiara mente fo circomdato da sforze, Cr. 59 b; In anzi che anthiochia fosse presa, santo Andrea aparse a un villan simplize, Cr. 60 a; e per tuto lo deserto va lomo senpre uno die et una note anci che ello trovi aqua da bevere, Mil. 6 a; ch'elo li chonvegniva si vidar la chontrada tanto chel-lo auno fosse pasado, Edipo 20; ello va da quello vescovo avanti ch'elo d'entri, Pozzo 120; Mo avanti che lo 'nde intrasse in la fossa, Pozzo 123; Eo dexirá cum gran desiderio de magnar questa Pasca con vui, enanci che mora, Pass. ver. 323; E san Pero se recorda de la parola che g'aveva dito Cristo, che enanci che '1 gallo can-tasso doe fiae, tu me negaré tre fiae, Pass. ver. 330; e comenzolo a pregare molto dolzemente cliel lo devesse. manzare con luy, innanzi che ello se parlisse, Teod. 7; innanzi che i moresse si se penti, Theod. 71; ello vol englotir el cibo avanti che lo sia mastegado, Paol. 14; l'avaro ananti ch'elo vadagna el perde si me-desmo, et ananti ch'el prenda la pecunia elo é preso da avaricia, Paol. 23; stet-tero nanzi la Corte per spazio di quasi di due hore, nanzi che Messer Bernabó uscisse fuora, Chron. 962; Molto raramente troviamo nei testi veneti in tale situazione l'indica-tivo; cosi lo mascolo no se parte de la femenil de fina a tanto che li fioli no e ben scosi... enfin che lo fiol no e scoso sufficientemente, Paol. 6. II Novellino é coerente nell'uso del congiuntivo: Signore nostro che n'amó prima che elli ne criasse, e prima che noi medesimi ce amassimo, 1; le quali Alessandro fece il marzo dinanzi ch'elli morisse, 9. Le azioni o gli stati sopra menzionati sono posteriori relativamente alia sfera temporale nella reggente e perció di incerta realizzazione; da 15 Tekavcic op. cit., p. 616 le chiama molto opportunamente «eccettuative (o di sottrazione)». 244 Mit ja Skubic qui l'impiego del congiuntivo. L'incertezza quanto alla realizzazione o una pura potenzialità, extratemporale, si trova invece in alcuni passi, analoghi a quello già citato nel par. 9 Crónica, 73 a, corne ad esempio: aço che quando l'agnolo fesse moriré tuti li primogeneti del puovolo de Egypto, el puovolo de Israele no avesse alguno maie, Esodo 62; E questa me-desima cossa se debia fare quando el se offrisse piegore al sacrificio, Levitico 33. Tali passi sono stati notati già da Meyer-Liibke16 per tutta l'area romanza. Il congiuntivo dopo quando appare per Meyer-Liibke non corne una reminiscenza dell'uso latino, ma perché l'azione eventualmente verrà realizzata, avvicinandosi cosi la subordinata alla nozione délia potenzialità. Notiamo che una subordinata condizionale e una subordinata che esprima un «contenuto generico» sono, ovviamente, molto vicine e perciô non sorprende se vengono introdotte dalle stesse congiunzioni; ci sia permesso aggiungere un ulteriore esempio da cui risulterà sensibile l'uguaglianza tra il futuro e il congiuntivo presente: e quando ello trovera in lo so servidor k'elo li serva plu per amor, e che sia plu liale et habia plu descretion, tanto ello li de' metter en mazor officii, Paol. 18. Quando siamo nella zona. del passato, tale posteriorità equivale al 'futuro nel passato' e puô essere espressa, e lo è infatti abbastanza spes-so, col condizionale, mentre risultano rarissimi i passi col futuro, ad es. Chorno la raina Jochasta disse as-so fijo Etíocles che ello no avera paxie se elo non rende, Edipo 83. Del futuro nel passato17 si puô parlare anche quando un periodo ipotetico rappresenta una dichiarativa, come nel passo e-li aparse una femena digando, che se imprometesse de far un templo a honor de quela, e cosi com li dirave, el venzerave per lo so alturio, Cr. 6 b. Tali pasi sono frequenti: Codro re de Athene... aldi dir ke Apolo Deifico, siando domandado qual parte vencerave, avea resposo che quela parte, de la quale lo so re morirave en la bata ja, Paol. 19; A questo re disse li nostri die j.a gran destina, ch'ello avera de mi uno fijo che serave píen de-ssi gran chrudeltade e de-ssi gran fellonia che ello a ¡eider ave so pare, Paol. 22; 1 ditti Ambassaori fo stretti a zurare, che eJli no se trarave le ditte vestimenta, fin che durasse el Terren del ditto Messer Bernabô e che elli si appresenterave nanzi ai soi Signori con le ditte vestimente, Chron. 962. 10 Y. Meyer-Liibke, Grammatik der romanischen Sprachen, III, Leipzig, 1899, p. 715: i nostri esempi concordano bene con il passo scelto dal Meyer-Lübke nel Don Quijote los arroyos que me han de dar de beber cuando tenga gana; i due passi dall'Ariosto e dal Machiavelli («quando queste oppinioni fussero false, e' vi é rimedio delle concioni», Disc.) invece, esprimono soprattutto una con-dizione. 17 Per quanto riguarda la consecutio temporum, si veda un mió articolo in Slavistična revija, 20, Ljubljana, 1972, pp. 127—34. 245 Lingüistica, XII Nei testi veneti, perô, il congiuntivo è la forma che appare il piú spesso anche per la nozione del futuro nel passato. Certo è che per la scelta della forma verbale in un passo quale ordinô a i so homini di piar chi andasse o si trovasse alia dita Festa et che poi con ogni forza elli corresse alia Terra, la qual elli dovesse piar, se elli possesse, Chron. 966. altri elementi possono essere decisivi e non il desiderio di esprimere la postériorité rispetto ad un'azione nel passato. Tuttavia, la distanza tra un'azione posteriore all'azione del comandare e un potenziale «chi eventualmente andasse» non è molta. La postériorité, che implica l'idea del futuro e la potenzialità sono nozioni affini, forse non del tutto scin-dibili. Non per caso anche i mezzi per esprimerle (pensiamo a certe concordanze foniche tra il futuro e il congiuntivo presente nel latino) non si scostano molto. Per l'impiego del congiuntivo, due sono le interpretazioni che si of-frono: che il condizionale non si sia ancora imposto, vale a dire che ci sia ancora possibile esprimere la postériorité con una forma che in sé esprime una realizzazione incerta, oppure, ed è l'ipotesi piú probabile, perché corroborata dalla situazione nell'italiano contemporáneo, che elementi al di fuori della subordinata, poniamo una reggente negativa, dubitativa ecc., ne ricliiedano l'impiego nella subordinata. Il nostro intéresse è rivolto ai casi in cui questa influenza del contesto sia di minor peso possibile; valgano come esempio i seguenti passi: e aspectava pur che la cazesse per doverla devorare, Tlieod. 30; ke li Romani aspectando che Alexandro li vegnisse soora no pensava che algún podesse sostegnir l'asalto de Alexandro se no Papirio, Paol. 8; el manda quello con let-tere ala imperarixe, scrivando che se ella voleva tegnir la soa gracia, in quel di el quai quel zovene vignisse da ela, quello occulta mente fesse soffogare, Cr. 57 b; mo vardasse ben quello ch'ella fesse, perche ella non avia ni fio ni fia che driedo ella tegnisse lo riame, si ch'el serrave raxion e mixura ch'ela se maridasse e ch'ella tollesse tal marido che per luy lo riame fosse ben aidado e governado in paxie e altrosi ben defexio, se strania çente li andasse adosso, Edipo, 11. Certo è che difficilmente troviamo un puro susseguirsi di azioni; nell'ultimo esempio citato si puô infatti constatare la nozione finale-consecutiva nei primi due congiuntivi e quella generica, o condizionale anche, nel terzo. II Nouellino, in una tale situazione, usa per lo piú il condizionale. Come nei testi veneti, il condizionale appare sempre in forma semplice: Udendo Aminadab che la città non si pote a più tenere e che Z'avrebbe di corto, 12; offerseli, se li piacesse, che 'l farebbe siniscalco,... Qualche passo con il congiuntivo lo troviamo pure: Come un giul-lare si compianse dinanzi ad Alessandro d'un cavaliere, al quale elli avea donato per intenzione che 'l cavaliere li donerebbe cid ch'Alessandro li donasse,... elli mi promise di donare ció ch'Allesandro li donasse, 4; E comandó a baroni che no li insegnassero spendere, ma solamente avi- 246 Mit ja Skubic sassero il suo portamento e 'l modo ch'elli tenesse, 8; Allora suO marito le promise, del primo guadagno che prendesse, di farle una bella cotta, 26; comandó che, quando sua anima fosse partita dal corpo,... E' intéressante il passo citato dalla novella IV: il condizionale sem-plice e il congiuntivo imperfetto sembrano avere lo stesso valore, espri-mere cioè un futuro nel passato; la subordinata col congiuntivo dipende da quella con condizionale e il movente per l'impiego del congiuntivo potrebbe essere questa dipendenza; nello stesso tempo perô il congiuntivo esprime un'azione anteriore. 13. Consideriamo espressioni di potenzialità anche le interrogative indirette: l'impiego del congiuntivo è giustificato dal fatto che si è am-morbidita la precisione contenutistica che è compresa nella domanda diretta. Troviamo infatti passi quali no sono como dovesseno fare aço che la coverta de la glexia no cadese, Mil. 5b; e quando l'oste vene, neguno se po acorgere donde illi siano andati per lo sablone, si ch'el no pare, perché lo vento crove la via, donde elli eno andati, Mil. 5d; e non saveva o ch'eli fose, Brend. 28; li pani... no se fa in questo monestier ni nonsavemo in che luogo ni chi li aduga al monestier, Brend. 24; ni non sa l'omo chi fosse vostro pare, Edipo 4; e si non saveva dove ello fosse, nè dove ello dovesse andar, Pozzo 137; E nó so che sia questo homo che vui di', Pass. ver. 330; lo te prego, inessere, che tu me diche che cosa sia che nuy averno vedute, Theod. 49; Et in questo si puô veder, quanta fè servasse el Signor di Verona alla Ghiesa, Chron. 975; e l'ai tro nostro fradelo no savemo que sea de ello, Genesi 257. Troviamo, tuttavia, anche l'indicativo; la struttura del discorso diret-to è stata dunque conservata: tanto che ello savera se ello ça may pora saver che fo so pare, e per quai chaxion so mare lo abandona... ançi li dixesse chi iera so pare, Edipo 5 Per il futuro nel passato si trova anche il condizionale: v. Paol. 19, cit. nel par. 12.: siando domandado quai parte vencerave. 14. Il congiuntivo appare, nell'italiano contemporáneo, quando la subordinata dichiarativa precede la principale, perché «il congiuntivo indica in tal caso la modalité neutralizzata, tenuta in sospeso».18 Nei testi veneti antichi, tale caso è estremamente raro. L'abbiamo riscontrato solo nella elegante prosa di fra Paolino Minorita: E quanto questa persona sia necessaria ala caxa, ase he cosa manifesta, Paol. 47; quai sia boni costumi e quai sia rie, e dito en lo capitolo XLII, Paol. 49. 15. Nella sfera délia potenzialità includiamo, infine, l'espressione délia condizionalità, comprendendo in essa cosi la nozione délia condi-zione come quella délia concessione. In molti passi, e non solo nell'italiano, la concessività è solo una sfumatura délia condizionalità; ce ne convincono anche parecchi passi nei primi testi letterari veneti, cosi: 18 Regula-Jernej, op. cit. p. 212. 247 Lingüistica, XII che s'el non fosse altra gloria in paradiso, qua questa deverebe bastare, Theod. 73; se algún fese lo fondamento d'una casa, per ció elo no averia casa complida, Paol. 7; co dise Aristotele, avengnakè le leze sia juste, lo zudese de' esser sovrajusto, Paol. 81. I primi due passi sono una evidente espressione délia concessività, benché si servano della forma di un periodo ipotetico; il terzo, con la subordinata introdotta da una congiunzione concessiva per eccellenza, esprime un pensiero che piú si avvicina alia nozione della condizionalità. Nelle subordínate concessive il congiuntivo è forma regolarmente usata. Oltre alia caratteristica congiunzione veneta «con ció sia cosa che» o sim., si trovano, per introdurre la subordinata, quamvis (dominedeu) o sim., anche, avenga che, benché, per quello che, mo perché, non ostante. Parecchi sono i passi che, formalmente, appartengono al periodo ipotetico e che, pero, esprimono la nozione di concessività; in altri termini, questo processo psichico puó materializzarsi anche mediante una subordinata introdotta con la congiunzione se, cosi: S'tu li donasi un regno e a portar corona, enfiar no porisete en la soa persona, Prov. 734—4; E se noi ben la volesamo fare, no poresamo noi aver logo aço, Panf. 594 ; frari mie, se nuy non avesemo ábudo le spensarie se no l'aqua de questo flume, elo no seria stado swfiziente e per manzar e per ber, Brend. 17; e in tanti modi, che se l'omo avesse cento capi, e ogni capo avesse cento lengue, e tute parlasse da ogni tempo, non potería contare quelle pene, Theod. 59; e se innanço al séptimo anno la ge vegnisse in desgratia per alguna cossa, el no è licito al so segnore a posserla venderla, Esodo 150; e se '1 fosse possibele che questa note jo me possesse engravidare e partorire fioli, e vu volisse tanto aspetare che li fosse grandi da tor moyere, vui serissi fate veye, Ruth 16; che chy nonn — ¿mese altro paradiso cha questo chantar, seria sofiziente, Brend 70. Notiamo che in una fórmale cornice del periodo ipotetico il valore concessivo della subordinata è possibile solo quando la principale sia negativa; non fa eccezione nemineno l'ultimo esempio citato, Ruth 16, perché bisogna completare «... questo fatto non risolverebbe ...». Inol-tre, siccome per la concessività l'elemento essenziale è il contrasto, è ben comprensibile che nella subordinata il processo venga segnato da un segno positivo; oppure la situazione puó essere rovesciata, cfr. Theocl. 73; mai, pero, avvertiamo un sentore di concessività quando le due parti del periodo sono positive, oppure ambedue negative, in tal caso la subordinata esprime sempre la condizionalità. Possono esprimere la nozione della concessività anche le subordínate che esprimono un fatto supposto generico perché non incluso nella realtà, non presentato come precisato; tali subordínate non hanno bi-sogno, certo, di una congiunzione tipica concessiva, ad es.: Quel qe li autri faça de parlar e de tasere, eu dirai tutavia, cui debía spla-sere, Prov. 45—6; a cui qe fose laido, a liei fo bon e belo, Prov. 203; 248 Mit ja Skubic La congiunzione con .ció sia cosa che, in origine certamente caúsale (cfr. Meyer-Lübke, op. cit. p. 714), palesa il valore di una concessiva solo in pochi passi quali E cumQOsea causa qela femena sea nada dun bevolco pur kela sea rica, Pan/. 53; Écongosea causa keli vetrani vega molte cause, plusor fiade li goveni ve plu deli vetrani, Panf. 204. Con altre congiunzioni concessive troviamo passi quali: quamvis e sim. la qual envidia, quamvis deu k'ela no te dañe, enpermordegó el é rea causa a sofrir, Dist, 190; Mai quamvisdieu kela mea vose nome sequa ben adir ... an~ perQO si parlarai, Panf. 162; Equamvis deu ke tu madona see govencela fai qe tu posse cognosere, Panf. 205; e quamvisdio che-1 pare fosse de gran vertu, Cr. 6 a; el imperador retene el zovene... quamvisdio el non plaxesse a so pare, Cr. 57 a; la qual chossa fato fo, quamvisdio chc-1 fosse con grande ammiracion déla imperarixe, Cr. 57 b; quamvisdeo che de natura co sé fato e da natura vegna, Tratiaü 2590. eziamdio che ettiamdeo che [alguno] li firisse, ello no lo sentí. Exempli, 2605; et non li date le ree, et etiandio si elli le domandasseno, Diatessaron 22 v; Etiamdio se fosse mestero che io morisse con tego non te negaró, Diaiessaron 81 v. anche anc abia fant en ventre, de Dieu na ponto cura, Prov. 585—6; ma mo, anch'elo no sia festa, dio ne manda, Brend. 25; e varde che vuy non manzie soperclio, anch'ela sia chusi bela e chusi bona, Brend. 29; benché ben che questa fosse chossa che me fosse a gran pexanga, Edipo 14; cosi per questo vicio l'omo vol trar ogna chosa, benk'ela sia dicta saviamente o per alguna utilidade, Paol. 26; el qual benché favorezasse la parte di Messer Berna-bó, Cliron, 964; benché la scusa non fosse legitima, Chron. 968; avvenga che tolemo de questa fontana le spensarie, avegna ch'ela no sia defina mo se no per lavar le man e i pie, Brend. 20; lo qLíale albergo avvenga che sia pieno de hospidi, sempre desidera hospidi, Theod. 35; avenga che lo dicha com vergogna, Theod. 39; avegnaché tu abi vez uto molte pene, Theod. 66; Ma avegna che questi defeti sia en la femena, Paol. 49; Avengnaké l'omo debia schivar a so poder, dolor e grameza, no s'empense perció k'ello 'nde possa esser scapolo, Paol. 40; per quello che el qual fyo in tanto fo de crudele animo, che per quello che savesse fare algún, el no se posseva meter a rider, Cr. 14 a; non osíante che E se '1 piaxe al servo voler cum so mesiere, non ostante che '1 possesse ro-magnire in la soa liberté, Esodo 149; 249 Lingüistica, XII Sorprendente è l'uso con la nozione concessiva19 della congiunzione causale perché, più esattamente mo perché (a patto che si tratti di le-zione giusta) : mo perché tu non l'abi meritato tu vederay ancora mazor gloria, Theod. 78. L'impiego del congiuntivo, quando la subordinata esprime la conces-sività, è presso che generale. Troviamo, tuttavia, qualche passo con l'indicativo, ad es.: e ben che nuy andemo in altre parte e fuzimo mo questo pericholo a zo che pezo non avegna, Brend. 30; e ben che tu scampasti de quelo tu no scampara miga de questo, Pozzo 139. Certo è che le 1. e persone pl. non convincono del tutto. Da notare che la congiunzione subordinante è in tutti i casi benché. Appare, qualche rara volta, anche il condizionale; Et avegna che '1 fante avria plu voluntera demandado l'oxello, Paol. 28. Nel Novellino notiamo di regola l'uso del congiuntivo in tutte le concessive; le congiunzioni sono ancora che, avvegnachè: ancora che 'l re Meliadus sia mió mortale nemico, 63; e avegna che molto fosse orrevole e ricca, 86. L'indicativo, nelle concessive, tuttavia non è forma sconosciuta, ad es. : Domando chi è fosse, tutto che bene lo conoscea, 30. Notiamo, nella stessa novella, un passo intéressante dove l'avverbio bene sta a cavallo tra il significato di «per dir il vero», «veramente», e quello concessivo: ... il quale non avea reda niuna; bene avea gente di suo legnaggio. 16. II congiuntivo è forma rigorosamente usata quando viene espressa una condizione isolata. Le sfumature possono essere varie, poniamo quella limitativa, introdotta da purché o eccettuativa, introdotta da salvo che o a meno che. La pura condizione viene introdotta, nei testi che ci interessano, da se, che, e da varie locuzioni congiuntive quali con questa condizione che, in caso che, con questi patti che, si che, dove (che), qualora. Possiamo pertanto citare se e si se murmurava di farne una altra, se a ello no fosse uscida la novella della rebellion, Chron. 97o; si che che tute le penne che l'anima aveva vezute si se le desmentegava si che audesse una ñata quello dolze canto, Theod. 81; 19 Quanto all'identità sostanziale tra le concessive e quelle condizionali, si vedano i due passi citati dall'Herczeg e ripresi dallo Schmitt Jensen: «lui non saprà niente, se ti dovesse andaré male, almeno potrai raccontare di essere stata all'estero» e «Ma promettimi di venire anche se dovesse scoppiare la polmonite», LN, XXXIII, 1. II fenomeno, del resto, è stato osservato già dal Meyer-Lübke, Historische Grammatik, III, p. 691. 250 Mit ja Skubic con questa condizione che con questa condizion, che inanzi che si vegnisse al trattà della Pase, che Messer Bernabé fesse deposito, Chron. 974; in caso che che in caso che il ditto Signor di Verona si volesse ritrar di dar subsidio ai Colligadi et que la Pase seguisse, Messer Bernabö, lui si offeriva di dar 'ovra, Chron. 974; in chaxo che '1 so segnore no la avesse maria in questo meço, Esodo 150. con questi patti che Et si ghe dé con questi patti che della question de' Confini tra Pava et Chioza fin'a cento anni no fosse fatta alguna menzion, Chron. 970; dove, dove che si el prego strettamente che dove el Común de Venezia gli volesse far guerra, che ello el volesse sovegnir de soccorso, Chron. 970. Tra le subordinate limitative possiamo citare le sequenti: pur g'ela posa fare ço qe al cor li ponta, Prov. 727; pur kela sea rica, Panf. 53; tuti asunady in una volontade, pur ch-ela sia la volentade de dio, Brend. 7; Nu si volemo essere vostri servi, pure che vu abià misericordia de nu, Giosuè 66. Bisogna tuttavia notare che qualora, introducendo una subordinata che esprime meno un'azione Potenziale che una situazione reale, puö essere seguito anche dall'indicativo: Qualora vol, la femena se mostra sempl'e plana, Prov. 441. Ovviamente, il Novellino conosce un impiego del congiuntivo analogo. Citiamo un passo con la semplice congiunzione che, dove, pur tuttavia, sembra di avvertire la nozione della condizionalità: che, se la guerra saràe, che non possa rimanere, io difenderô, 81. 17. Prima di abbordare il complesso della condizionalità che viene trattato sotto il titolo del periodo ipotetico, va rilevato che in una se-quenza di due proposizioni subordinate, che esprimono due azioni, Processi o stati non realizzati o non reali, la seconda azione ha tutta la possibilité di riuscire meno realizzabile, vale a dire che gravita nella sfera della potenzialità piú che non la prima. Da qui la giustificazione dell'impiego del congiuntivo nella seconda subordinata. Il fenomeno non è limítalo al periodo ipotetico, vediamo ad es. Per que, che questo un-guento nó fó vendú trexento dinari, e foso dà a li poveri, Pass. ver. 320. E' tuttavia nella sfera Potenziale il piú frequente e il piú comprensi-bile.20 Cosí troviamo: ancora, s'elli è II ke se ama l'un l'oltro e l'un no sepa dell'amor de l'oltro no 'nde se amistade, Paol. 33; Se alguno fara question insembre e l'uno ferisco l'altro... e quelù che será ferio no mora per quelle feriùre... será libero, Esodo 155. Cfr. il caso analogo nella sintassi francese, ad es.: Si on la laisse sur la droite (une rue) et que l'on suive (Flaubert, v. Grévisse, Le bon usage, p. 1082.) 251 Lingüistica, XII 18. E' degno di attenzione particolare il sistema usato nei testi veneti per esprimere la condizione e la susseguente realizzazione nel quadro del periodo ipotetico. Per il lato fórmale dobbiamo sottolineare 1'identitá nel significato del futuro e del congiuntivo presente, come risulta dal passo ora citato dell'Esodo 155. Destano una particolare curiositá le forme del condizionale; i testi veneti, i quali concordano nell'usare nella protasi del periodo possibile la forma verbale in -ssi, vale a diré il congiuntivo dell'imperfetto, co-noscono neU'apodosi tre forme del condizionale, rispettivámente in -ave, in -ia e in -ressi. Quest'ultima forma é considerata concordemente un condizionale e in questo caso dobbiamo ammettere la possibilitá di ser-virsi di un condizionale in una subordinata condizionale, introdotta da se. E' pero ovvio che tale uso é facilitato daH'immagine fónica della desinenza. Per il momento ci interessa soprattutto il fatto che i tre con-dizionali hanno lo stesso valore; i testi veneti esaminati non ci danno la possibilitá di vedere delle differenze semantiche tra le tre forme, salvo quella della frequenza. Cosí, il condizionale in -ía non é usato né in Panfilo né nella Crónica. La forma piíí usata é sempre quella in -ave, sorta dal perfectum, cioé; quella meno usata é il condizionale in -ressi, il quale pero appare anche col valore del congiuntivo, o almeno puó stare nella protasi di un periodo ipotetico al posto abitualmente riservato al congiuntivo impf. La Navigaiio ha solo forme in -ía, alcuni testi, in-vece, usano due forme differenti, per lo piú con la netta preferenza per quella in -ave (cosí il Diaiessaron). Che le tre forme abbiano raggiunto lo stesso valore, lo dimostrano appunto passi in cui appaiono l'una accanto all'altra, ad es.: Onde per que se quela me fosse da luitano Qoe galathea ela me danarave meno efaresse ami menor male, Panf. 38; E se Iddio perdonasse ad ogni homo, perché ser ave l'omo justo? e se l'omo non temesse li tormenti, perché perdone-rave l'omo ad altry? e che opera sana a quelli che se confessasseno de fare penitencia, se l'omo non temesse Idio, Theod. 40; se algún fese lo fondamento duna casa, per ció elo no averia casa complida, perché li mancarave le altre II parte, Paol. 7; E se tu, Alexandro, fosis preso solo, tu vignerisi dito uno laron; e se a mié obedise molti puovoli io ser ave diío imperador... e se la ventura me segondasse, ib deventerave forsi mior, Paol. 8; perció ke l'un varda-rave a l'oltro e '1 servizio seria pezo fado, Paol. 63. 19. E' noto che la veccliia classificazione latina, per il periodo ipotetico, in «reale», «potenziale», «irreale» trova serie difficoltá nell'ita-liano, in quanto non é possibile distinguere, con i soli mezzi morfologici tra un'ipotesi «possibile» e «irreale»; solo una premessa posta nel pas-sato, denuncia decisamente l'impossibilitá della realizzazione, oppure puo convincere dell'irrealtá il contenuto del periodo intero. E' fuori dubbio che il tipo detto dalle grammatiche «reale» non presentí grandi difficoltá. I testi veneti conoscono nelle due partí del periodo l'indicativo presente o il futuro. Cosí troviamo nel Panfilo; 252 Mit ja Skubic Ese tu daras ami alguna causa, tuto quelo qetu me daras, tu meló enpre-staras, 314; E setu le poras celar eule celarai. ese tu voras qele se diga eule dirai, 378; Ese tu damande déla mea uomenaiica. tu la trovarai senpa pecado, 532. Non é pero escluso neanche il congiuntivo presente. L'etichetta. «tipo reale» ci fa comodo per distinguere questo tipo da quello «possibile», ma non vuole diré altro se non che la realizzazione di un'azione o il ve-rificarsi di uno stato dipende da una premessa che ha una grande pro-babilitá di esser realizzata. Yogliamo diré, i confini tra i tre tipi tramandati dalle grammatiche non sono rigidi: possiamo anche ritenere un periodo appartenente al tipo reale, ma diremo che il grado della po-tenzialitá espressa é maggiore quando nella subordinata appare un congiuntivo presente e non l'indicativo, e ancora maggiore quando troviamo il congiuntivo imperfetto; ad es.: e cossi te dico, cli'elli averá cotanto mazor se elli observasse quello che ha promesso in li ordini soy, Theod. 47; Se uno forastero che passi per la contrada vada a caxa de alcuno homo per albergare in caxa soa, ello lo receve volentem, Mil. 6d; et ancora si é pena l'avere e la testa, se neguno ne tragese del suo regíame, Mil. 3d; Se tu impresterasi al proximo to dinari e tu toghi le soe vesti-mente per pegno, debige rendere le soe vestimente innan^o che '1 solé stramonte, Esodo 179; Se tu aldirasi la mia voce e si farasi tute le cosse le quale io parle, e' seró inimigo deli toi inimixi, Esoclo 198; Se tu farasi quisti mei comandamenti la toa térra sera fructífera, e implero, Esodo 200. Se tu comprerassi un £udio per to servo, sie anni el te servirá, Esodo 149. 20. E' ovvio che nella sintassi siamo sempre influenzati dalle forme, per non diré che ne siamo prigionieri. Si cerca, tuttavia, di considerare come ipotetico un periodo quando sia espressa una determinata con-dizione e non solo quando la struttura corrisponda alia classificazione che ci é stata tramandata dalle grammatiche. Cosi, da una parte, il periodo ipotetico puó essere introdotto dalla congiunzione quando in un passo quale e quando algún a ello avesse dito, per che ello non alcideva li soi inimisi o ver li ribelli, el respondeva, Cr. 24 a la potenzialitá, col congiuntivo, é meglio espressa; coH'indicativo risul-terebbe in primo piano la ripetizione dell'azione nel passato. Altri possibili elementi introduttivi sono i pronomi relativi, ad es.: como l'omo infermo lo quale avesse uno ferro no poría essere mai guarito, Trattati 1085; e chi ne bevesse uno solso, ella provocarave flusso e menaravelo plu de dexe fiate. Ancora chi mandugase uno poco de sale... si incontrarave lo similante, Mil. Id. D'altra parte, pur sempre esprimendo tale struttura una condizione, altre nozioni possono essere presentí, anche messe in rilievo; cosí, po-niamo, la posterioritá, il futuro rispetto ad una situazione nel passato, in 253 Lingüistica, XII ello manaza, clie si ello non restituioa le cliiesie allí arriani, ello alciderave tuti li cristiani, Cr. 28b. Evidentemente, l'impf. ind. non é il mezzo, nel passo citato, per esprimere l'irrealtá. Yogliamo ribadire che la nostra analisi di un passo puó essere solo parzialmente giusta, perché influiscono sulla scelta del modo piú elementi (condizionalitá, genericitá dell'azione e sim.). Se trattiamo qui le subordínate condizionali, includendole nella sfera potenziale, non trovo nessuna obiezione al procedimento opposto, vale a diré al considerare ogni espressione del potenziale come una subordinata condizionale. In un periodo ipotetico della possibilitá o deH'irrealtá, vale a diré, laddove la potenzialitá puó anche essere dichiarata irrealizzabile per esser la condizione messa al passato, la discordanza tra il veneto e il toscano diventa ben visibile: nel Novellino non troviamo altro che il cong. impf. in -ssi nella protasi e il condizionale in -ei, -ebbe nell'apodosi o, rispettivamente, il cong. plpf. e il condizionale composto: «A me il si facesse ella, ch'io la ne pagherei bene!», 87; «e se voi il sapesíe, voi il menereste piú tosto di noi», 63; «Or chi avesse veduto il cruccio de' ca-valieri e delle donne ... assai n'avrebbe avuío pietade», 64, ecc. Nel tipo che chiameremo con Regula e Jernej «tipo possibile», (ma dove includiamo anche il tipo detto «irreale»), perché il termine «potenziale» é stato giá impegnato per un signiíicato piú ampio, gli antichi testi veneti offrono un quadro differente e non unitario. Ripetiamo che l'irrealtá é il piú spesso espressa con il congiuntivo del piuccheperfetto e il condizionale composto; certo, non solo con questi, né questi espri-mono sempre l'irrealtá. I testi veneti concordano tra di loro nel non conoscere per il periodo ipotetico del tipo possibile la formula, ereditata dal latino, -ssi / -ssi; concordano nel non conoscere la formula -ssi í -ei: solo II libro di Theodolo, una volta, e II Diatessaron, rare volte, ricorrono a essa. Concordano, pero, iiell'usare frequentemente la formula -ssi / -ave, vale a diré un condizionale foggiato sul perfectum del verbo avere, concordando cosí sostanzialmente col toscano, anche se la forma fónica si scosta sensibilmente da quella riscontrata nel Novellino. La formula con il cong. impf. nella protasi e il condizionale semplice in -ave nell'apodosi é quella piú frequentemente usata e in piú appare in tutti i testi; perció troviamo passi quali: mai seu volese dir de lor le male mande,... molto se retrarave, Prov. 258—60; con^osea causa keu no vorave qela fosse mea vesina Sela vostra gracia nome devesse sovegnir, Panf. 35—6; selo primer naucler ke entra en mar fosse stado spavuroso, elo ñola avrave mai pasada, Panf. 79; Mai se perlaventura queste parólete me nosese. eu apostuto nolo sustignirave, Panf. 222; e si questo non fosse, non te andareoe tute chose prospere, Cr. Ib; in mazor paxe averave finidi li die suoi, se... Narsenso patricio si ello non 1-avesse turbado, Cr. 32a; e se cosi no feseno, el no li scamparave neguno, Mil. le; feva a credere che se illi moriseno in quella obediencia, illi giraveno in paradixo, Mil. 2d; e no 254 Mit ja Skubic l'avr aveno mai prexo s'el no fosse ch'el manco la vituaria, Mil. 3a; perché se nui andaseno inanci, nui intraraveno in India, Mil. 4b; e se lo grande Kaan morisse cento gómate de lungi da quella montagna, si serave portato lo corpo soe a sepelire a quella montagna, Mil. 8d si che s'eli fosseno stadi gente sen 5a intelleto, ser ave stade assé, Pozzo 116; si 'nde intrasse con bona devotion, e con bona intención, elo serave purgado, Pozzo 117; Certo chi pensasse ben sovra li tormenti... tute le pene che se podesse mo me portar in questo mondo, parar ave molto pipóle, Pozzo 140; Lo cavalier serave stado molto volentiera la con loro, se lo avesse possudo star, Pozzo, 147; che se elli 1 'avesse lassado in tera, le bestie l'averave magnado, Edipo 2; und'elo se porave ben retignire de diré boxia, s'elo volesse, Trattati, 45 bona consa seravo a quello, se-1 nó foso mai naxúo, Pass. ver. 323; che se voleso el me mandaravo piü de doxo legione de Agnoli, Pass. ver. 327; La intencione a Dio l'omo no porave a ver s'ello no l'a mase, Paol. 5; ma se elo l'avese conoxudo, elo no 'nde serave entrado, Paol. 10; No e dubbio che sel fose nudrigado apreso el pare, che lo no li averave parso stranij li soi remori, Paol. 57; et quela se per schivar ogno deleto l'omo no volese mangar, vietare (PRAECARE) > pregare /vj§t/ /prjçg/ /dwql/ /nwQt/ /vet/ /preg/ ,/dol/5 /not/ (DOLERE) > dolere (*NOTARE) > nuotare ecc. É noto che questo stato di cose non si é conservato in tutti i verbi, grazie ad influssi analogici, manifestazione della tendenza alia preve-dibilitá. In alcuni, infatti, é stato generalizzato l'allomorfo con il dittongo (vietare, nuotare) in altri quello senzo dittongo (pregare, trovare), ma in ambedue i casi, essendo stato uniformato il lessema, la prevedibilitá delle forme é maggiore rispetto ai verbi in cui l'alternanza sussiste. In alcuni casi (appunto i due ultimi verbi citati) é in gioco anche il fattore fonema-tico: la difficile combinabilitá di un nesso di occlusiva + /r/ e della semivocale, /j/ o /w/, in una sequenza. b) II dittongo /aw/ si monottonga in /q/ in sillaba accentata (AURU > oro, CAUSA > cosa, PAUCU >poco, TAURU > toro, -AUT > -o), mentre tende prevalentemente a diventare /u/ in sillaba non accentata (AUCELLU > uccello, prov. lauzenga > lusinga, AUCIDERE (per il class OCCIDERE) > uccidere, ecc.). Quest'alternanza deve essersi prodotta, naturalmente, anche nei verbi, sicché una ¡q¡ alternava originariamente con una /u/, a seconda che il lessema fosse accentato o meno. ecc. Neppure qui l'alternanza é stata conservata; anzi, un solo verbo la mantiene fino ad oggi nella forma originaria, ed é appunto il verbo udire in cui i due allomorfi del lessema alternano ancora oggi in dipendenza dalla posizione dell'accento. Negli altri verbi é stato generalizzato uno dei due allomorfi (tendenza alia maggiore prevedibilitá anche qui): in alcuni casi quello accentato, come ad es. in lodare (senz'altro perché il contatto con il sostantivo lode era continuamento vivo e sentito), in altri quello non accentato, come ad es. in rubare (probabilmente grazie alia frequenza del suo participio, rubato, che nelle situazioni quotidiane concrete é senza dubbio la forma piu frequentemente usata del verbo). 6 Ad esempio, in duoli ~ dolete, duole ~ doleva e sim. Prescindiamo dun-que dalle forme come dolgo, dolgono o ant. doglio, dogliono nelle quali, in se-guito ad evoluzioni consonantiche particolari (per cui v. qui av.), appaiono speciali allomorfi del lessema. Esempi: (LAUDARE) > lodare (*RAUBARE) > rubare (AUDIRE) > udire */lud/ /rub/ /ud/ 272 Pcioao Tekavcic c) L'arrotondamento che dai fonemi consonantici bilabiali o labio-dentali si estende alia vocale atona precedente (cfr. DE MANE > do-mani, REYERSIARE > rovesciare, DIYITIA > dovizia ecc.), é una delle fonti dell'alternanza nel verbo dovere: /0/ alterna con /§/, (o /e/), in funzione della posizione dell'accento. Giacché, tuttavia, quest'alter-nanza vocalica é solo una meta di quelle che presenta il verbo dovere, mentre l'altra é un'alternanza consonantica, preferiamo trattare di ambe-due unitamente, onde poter rappresentare la genesi e l'evoluzione di tutto il presente di dovere nel suo complesso di cambiamenti fonetici e di influssi reciproci. Si vedano perciö avanti i paragrafi 27—30. d) L'alternanza vocalica che la lingua odierna presenta nel verbo uscire, cioé /§/u/ (in posizione accentata risp. non accentata), viene con unanimitá spiegata mediante la contaminazione del verbo EXIRE, nella sua forma italiana antica estire, con il sostantivo uscio.e' Si tratterebbe, in altri termini, del contatto fra i due concetti, 'uscire' e 'uscio', sul piano del contenuto (si esce per l'itscio), che si rifletterebbe nella contaminazione delle due parole sul piano dell'espressione. Tuttavia, alcune obie-zioni ci sembrano inevitabili: — perché un contatto fra 'uscire' e 'uscio' non si verifica nelle fasi antiche della lingua? — perché non si verifica nei dialetti (in cui le forme con /e/, o co-munque forme senza /u/, continuano a vivere)? — perché il contatto in questione non si é prodotto in altre lingue í'omanze, che pur hanno i continuatori di USTIU (class. OSTIUM), ma senza influssi su EXIRE (cfr. in romeno a iesi di fronte a usa, nello spagnolo antico enxir di fronte a uzo, nel francese eissir (ant.) di fronte a huis)? — se davvero si tratta di una contaminazione dei due concetti sul piano del contenuto, essa ovviamente non puö essere limitata alie forme arizotoniche del verbo, giacché il contenuto semántico é idéntico in tutte le forme; per conseguenza, perché la contaminazione si trova solo nelle forme arizotoniche, non in quelle rizotoniche?7 Queste considerazione rendono non poco discutibile la spiegazione corrente delle forme con /11/ al posto di /e/. 6 Cfr. C. Battisti -- G. Alessio, Dizionario eiimologico italiano, Firenze, Barbera, s. v. uscire; W. Meyer-Lübke, Romanisches etymologisches-Wörterbuch, Heidelberg', 1935, num. 3018; G. Devoto, Avviamento alia etimología italiana, Firenze, Le Monnier, s. v. uscire, N. Zingarelli, Vocabolario della lingua italiana, 10 ed. a cura di M. Dogliotti, L. Rosiello e P. Valesio, Bologna, Za-nichelli, 1970, s. v. uscire. 1 Sí potrebbe aggiungere, infine, che per un uscio non solo si esce ma anche si entra, sicché, almeno in sede teórica, sarebbe possibile un contatto sul piano del contenuto anche fra uscio e entrare. Ma é anche vero che la somiglianza fónica, esterna, fra escire e uscio e notevolmente maggiore di quella fra entrare e uscio. 18 — Lingüistica 273 Lingüistica XII Nel medesimo verbo si riscontra anche un'alternanza consonantica, sintetizzabile nella formula /sk/ss/, ricorrente únicamente alTinterno delle forme rizotoniche (visto che in quelle arizotoniche il lessema è sempre seguito da una vocale palatale). Essa si ritrova in altri verbi ancora, sicché ne riparleremo più avanti (paragrafi 12—13). 7. Il maggiore fenomeno che dà origine aile alternanze consonantiche è, come s'è detto, la palatalizzazione, nei suoi diversi tipi. Dal punto di vista délia fonematica storica romanza, si possono distinguere due pala-talizzazioni principali, distinte per l'epoca, per la diffusione nella Ro-mània, nonché, in determinati casi, per l'esito: a) La palatalizzazione delle consonanti al contatto immediato con la semivocale palatale (risalente alla /i/ o alla /e/ latina classica) è più antica, in conformité con questo panromanza, ed i suoi esiti in posizione intervocálica sono in italiano quasi sempre lunghi (ovvero »doppi«8). Inoltre, a questa palatalizzazione sono soggette, in italiano, non solo le velari ma anche altre consonanti (dentali, la liquida /1/ e la nasale /n/, la sibilante /s/). b) La palatalizzazione davanti aile vocali palatali /e/, /1/ è cronológicamente meno antica rispetto alla prima, percio non è più panromanza, e i risultati italiani in posizione intervocálica sono lunghi solo in parte: quelli di /g/ sono cioè lunghi (essendosi la /g/ in questa posizione, nel latino tardo, identificata con la semivocale palatale che era lunga in posizione intervocálica), inentre la /le/ dà il risultato breve (dunque: LEGE > legge come PEIU(S) > peggio, ma PACE > pace, DICIT > dice ecc.). 8. Di fronte a questa bipartizione fondamentale, senz'altro giustifi-cata dal punto di vista fonematico, tenendo presente la genesi e l'evo-luzione ulteriore delle alternanze consonantiche i processi di palatalizzazione si possono dividere in tre gruppi: a) la palatalizzazione delle velari davanti a vocali palatali: le alternanze che da essa risultano si conservano e persino servono da modello per l'elaborazione dello stesso tipo di alternanza in verbi nei quali le condizioni latine originarie vi si oppongono;9 8 A dispetto dell'ambisillabicitá delle consonanti lunghe (»doppie«), molto rettamente invocata da R. A. Hall, jr. come criterio (La struttura dell'italiano, Roma, Armando, 1971, pp. 32—34), la loro particolaritá caratteristica ch'é l'identitá del primo e del secondo membro fa si che l'impressione acústica sia quella di una sola consonante prolungata (anche dal punto di vista articolatorio non si hanno due fonemi completi con implosione, tenuta e esplosione, ma una sola implosione, una sola tenuta prolungata ed una sola esplosione). 9 Includiamo fra le palatalizzazioni delle velari anche quella del nesso /sk/ davanti a /e/, /i/ (con il risultato /s/ risp. /ss/, perché in sostanza si tratta anche qui di palatalizzazione della velare /k/ (secondo membro del nesso). 274 Pavao Tekavcic b) la palatalizzazione delle velari al contatto con la semivocale /j/: le alternanze da essa risultanti si conservano per lo piü ma non servono da modello per altri verbi; c) la palatalizzazione delle dentali, sempre al contatto con la /j/: le alternanze che risultano da questa palatalizzazione sono state eliminate dalla lingua moderna. In quest'ultimo caso si tratta praticamente soltanto del fonema /d/. 9. I tre processi si possono esemplificare, nell'ainbito delle forme verbali, con non pochi esempli: a) /ke/>/ce/,/ki/>/ci/, /ge/ > /ge/gge/, /gi/ > /gi/ggi/: VINCIS > vinci, YINCIT > vince, PLANGIS > piangi, PLANGIT > piange, LEGIS > leggi, LEGIT > legge. b) /kj/>/cc/,/gj/>/gg/: PLACEO > piaccio, PLACEAM > piaccia (ecc.), FUGIO > fuggio (ant.), FUGIAM > fuggia (ant.) (ecc.). c) /dj/>/gg/: VIDEO > veggio (ant.), VIDE AM > veggia (ant.) (ecc.). Nel primo gruppo le forme con l'allomorfo in /c/, /g/, (/gg/) alternano con quelle il cui l'allomorfo esce in /k/, /g/, come regolare davanti a desinenze non contenenti vocali palatali; nel secondo gruppo l'allomorfo uscente in /cc/ alterna con quello che termina in /c/ (palatalizzazione di /k/ davanti a /e/, /i/); infine, nel terzo gruppo si ha l'alter-nanza fra l'allomorfo terminante in /gg/ e quello in /d/ (regolare, questo, nelle forme che nel latino tardo non contengono una /j/. Un esempio per ogni tipo: /k/c/: /vink/vinc/: vinco, vinca /gg/gg/: /lQgg/lfjgg/: leggo, legga /cc,/c/: /pjacc/pjac/: piaccio, piaccia-/gg/d: /vegg/ved/: veggio, veggia vinci, vince ecc. leggi, legge ecc. piaci, piace ecc. vedi, vede ecc. 10. É risaputo che nell'italiano antico i verbi qui trattati presentano non di rado due, o persino tre o quattro forme coesistenti in alcuni membri del paradigma del presente. La genesi e la sorte ulteriore di questa coestistenza sono il núcleo del nostro studio. Citiamo alcuni casi, per altro ben noti: piangere: piango, pianga e piagno, piagna ecc. fuggire: fuggio, fuggia e fuggo, fugga ecc. vedere: veggio, veggia; vedo, veda; veggo, vegga ecc. cadere: cado, cada; caggio caggia; caggo, cagga ecc. 275 Lingüistica XII ecc. A questi verbi si aggiungono alcuni altri, come ad es. venire e salire: venire : salire: vegno, vegna e vengo, venga ecc. saglio, saglia e salgo, salga ecc. Queste forme coesistenti hanno beninteso le loro spiegazioni, che non sono nuove. Noi cercheremo di formulare i fattori governanti l'evoluzione in conformité con la lingüistica moderna, e di stabilire, in quanto pos-sibile, le linee generali dello sviluppo. 11. L'alternanza /lc/c/, /g/g/ si risconta nei verbi délia classe10 III, come il normale risultato della conservazione delle velari davanti a /0/, /a/ da una parte, della loro palatalizzazione davanti a /e/, /i/ dall'altra: /vine/: VINCIS > vinci VINCIT > vince, ecc. /pjang/: PLANGIS > piangi PLANGIT > piange, ecc. /lfjgg/: LEGIS > leggi LEGIT > legge, ecc. vincere: /vink/: VINCO > vinco VINCAM > vinca VINCUNT > vincono piangere: /pjang/: PLANGO > piango . PLÁNGAM > pianga PLANGUNT > piangono leggere: /lfjgg/: LEGO > leggo LEG AM > legga LEGUNT > leggono All'analogia interverbale sono dovute le forme moderne fuggo, fugga, fuggono, al posto di quelle etimológicamente giustificate, cioé fuggio «FUGIO), fuggia «FUGIAM), fuggiono ( leggere: siccome ambedue i gruppi presentavano un alloiriorfo del lessema in /gg/ davanti a /e/> /i/> fuggire s'é creato un alomorfo in /gg/ per le forme in cui ad esso seguono una /0/ o una /a/. La proporzione é evidente: leggi fuggi leggo legge : fugge = legga : leggete fuggite leggono Nel verbo cuocere « COCERE per il class. COQUERE) è stato ge-neralizzato l'allomorfo in /6/ (/kwQc/) anche davanti a /0/, /'a/: cuocio, cuocia, cuociono, di fronte ai lat. COCO « COQUO), COCA(M) 10 Adoperiamo il termine di coniugazione come sinonimo di flessione verbale, intendendo con esso, cioé, la capacita del verbo di esprimere determinate catégorie sintattiche ossia le opposizioni su di esse basate mediante appositi morfemi (infissi, desinenze) incorporati nelle singóle forme. AH'interno dell'insieme della coniugazione si possono distinguere diverse classi di verbi, a seconda che siano caratterizzati dalla presenza dei medesimi allomorfi dei morfemi grammaticali, o da altre particolarità (ad esempio, alternanza). 276 Pavao Tekavcic (CCOQUAM), COCUNT «COQUUNT). Uno dei fattori sarà stato senz'altro il bisogno di evitare eventuali confusioni con i sostantivi cor-radicali e semánticamente affini cuoco (< COCU < COQUU), cuoca (< COCA nascere, COGNOSCERE > conoscere; b) La maggioranza dei verbi della classe IV nei quali il segmento che si riconnette a quello incoativo latino è presente solo nel singolare e nella 3 persona plurale del presente (indicativo e congiuntivo) nonché nell'imperativo singolare, cioè nelle forme che senza questo segmento sarebbero rizotoniche. In ambedue i gruppi di verbi il nesso /sk/ si conserva davanti alie desinenze contenenti vocali /o/, /a/, mentre si palatalizza, (presumibil-mente attraverso /šč/12) in /šš/ davanti alie desinenze contenenti /e/ o /i/. Un esempio per ogni gruppo di verbi: nascere: /nask/: /našš/: NASCO > nasco NASCIS > nasci NASCAM > nasca NASCIT > nance, ecc. NASCUNT > nascono finiré: /finisk/: /finišš/: *FINISCO > finisco "FINISCIS > finisci *FINISCAM > finisca "FINISCIT > finisce *FINISCUNT > finiscono "FINLSCE ! > finisci! 13. Al gruppo di verbi che presentano la palatalizzazione, e con-seguentemente 1'alternanza /k/č/, /g/g/, /sk/šš/, si sono uniti alcuni verbi che in latino appartengono alla classe II e che in seguito si spostano alla classe III: LUCERE - lucere: /luk/: /luč/: LUCEO - luco LUCES > luci LUCEAM — luca LUCET > luce. ecc. LUCENT - lucono 11 È diverso il caso dei verbi cucire (< CONSUERE) e sdrucire (< *EX-DERESUERE): in essi non si traita di un'alternanza originaria di /k/ e /c/, ma il fonema /6/ (in Toscana in realtà /s/) ha origine diversa, proviene cioè dal nesso di /s/ + /y/ in iato (secondo G. Devoto si tratta di una toscanizzaziöne della forma settentrionale, cfr. op. cit., 3. v. cucire). 12 Cfr. H. Lausberg, Romanische Sprachwissenschaft, II, Berlin, W. de Gruy-ter, 1967, § 425. 277 Lingüistica XII MULGERE — mungere: /mung/ : MULGEO — mungo MULGEAM — munga MULGENT - mungono /mung/: MULGES > mungi MULGET > munge, ecc. MISCERE - mescere: /mesk /: MÍSCEO - mesco MISCEAM — mesca MISCENT — mescono /mèss/ : MISCES > mesci MISCET > mesce, ecc. 14. Un gruppo a sé è dato dai verbi il cui lesema, in latino, termina nel nesso /ng/. La loro posizione particolare è dovuta al tipo di alter-nanza che in essi si sviluppa, nonché al fatto che essi sono stati il mo-dello per la creazione di determínate forme in altri verbi. La velare /g/ nel nesso /ng/ si conserva naturalmente inalterata davanti a /0/ o /a/, mentre davanti a /e/, /i/ si spirantizza fino a diventare quella che con più o meno ragione si puô presumere sia stata una fricativa palatale sonora (suono che trascriveremo con y).13 Davanti a vocali palatali /ng/ viene dunque realizzato come [ny] (cfr. le grafie INIENS per INGENS nel tardo latino), e da qui sono possibili due evoluzioni: a) /ny/ > /11 g/, cioè /y/ > /g/ come dopo altre consonanti; ad esempio: PLANGERE > piangere, LONGE > lungi ecc.; b) /ny/ > /íiñ/, sviluppo che consiste nella fusione completa della nasale con la palatale, sicché il risultato non puô essere che una nasale palatale (evoluzione idéntica a quella che trasforma una /n/ latina, seguita da semivocale palatale primaria, in nasale palatale). Ad esempio: La conservazione della /g/ davanti a /0/, /a/ da una parte e la sua palatalizzazione davanti a /e/, /i/ dall'altra determinano due tipi di alternanza : — /ng/ng/ (piango / piangi), che si risolve nell'alternanza /g/g/, vista sopra; — /ng/nn/ (piango /piagni). La prima evoluzione, dunque anche l'alternanza che ne risulta, è propria piuttosto del Settentrione, la seconda è invece propria dei dialetti me-ridionali. In Toscana s'incontrano ambedue, non solo nella lingua antica ma anche oggi: 13 Cfr. Lausberg, op. cit., § 324, E. Bourciez, Eléments de linguistique romane, Paris, Klincksieck, 1946, §§ 167, 173. PLANGERE > viagnere (ant.) *EXPINGERE > spegnere ecc. 278 Paoao Tekaocic PLANGERE > piangere (ant. piagnere) PUNGERE > pungere (ant. pugnere) PINGERE > pingere (ant. pignere) ma: "EXPINGERE > spegnere (acc. a spengere). 15. L'influsso analogico intraparadigmatico lia determínate» la crea-zione delle forme in ,/ññ/ anche per la 1 singolare, per la 3 plurale dell'indicativo presente nonché per le forme rizotoniche del corrispon-dente congiuntivo : piagno acc. a piango • piagnono acc. a piangono piagna acc. a pianga ecc. Queste forme non si sono consérvate nela lingua letteraria moderna, ma prima di sparire hanno determinato la nascita di forme corrispon-denti in altri verbi, le quali si mantengono fin nella lingua odierna. Si tratta di forme dei verbi venire, ienere, rimanere, porre, in cui il lessema csce in /ng/. Dalle forme latine YENIO, TENEO (> TENIO), REMANEO (> REMANIO), secondo la regolare evoluzione délia Je/ risp. /1/ in iato, devono nascere le forme nelle quali il lessema esce in /il/ (risp. /ññ/). L'evo-luzione par alíela si verifica nelle forme VENIAM, TENEAM (> TEÑI AM), REMANEAM (> REMANIAM), e, nel dominio italiano, anche nella 3 persona plurale del presente indicativo, da dove YENIUNT, *TENEUNT risp. *TENIUNT (per il class. TENENT), "REMANEUNT risp. *REMANIUNT (per il class. REMANENT). A questi verbi si unisce anche PONERE, il solo verbo délia classe III con il lessema in /n/:14 al posto delle forme classiche PONO, PONUNT, PONAM dévono essere sorte, nel latino tardo, le forme *PONIO, "PONIAM, in Italia anche *PONIUNT. In tutte queste forme si verifica regolarmente la palatalizzazione délia /n/ finale del lessema, e le forme uscenti in nasale palatale sono consérvate fino ad oggi nel portoghese, altrove sono proprie della lingua antica. La coesistenza di piagno, piagnono, piagna e piango, piangono, pianga, menzionata poco prima, determina la nascita delle forme odierne: piagno : piango = vegno piagnono : piangono = vegnono piagna : pianga = vegna 14 Gli altri verbi di questa classe sono stati sostituiti con le formazioni iterative-frequentative (ad esempio GAÑERE con CANTARE), oppure non si sono conservad su suolo italiano (ad esempio LINERE, SINERE ecc.). La posizione isolata di PONERE ha permesso la sincope e la contrazione, per altro insólita, nel suo infinito: ponere > porre. 279 Lingüistica XII Parallelamente, accanto alie forme in /11/ nascono quelle in /ng/ anche in altri verbi: tenere: tegno, tegnono, tegna e tengo, tengono, tenga, rimanere: rimagno, rimagnono, rimagna e rimango, rimangono, ri-manga, porre: pogno, pognono, pogna e pongo, pongono, ponga. L'evoluzione esposta é comune all'italiáno ed alio spagnolo e si ri-trova anche nel provenzale,15 mentre il portoghese si mantiene alia fase antica; cfr.: Italiano: Spagnolo: Portoghese: vengo, venga vengo, venga venho, venha tengo, tenga tengo, tenga tenho, tenha pongo, ponga pongo, ponga ponho, ponha 16. Parallelamente all'alternanza /ng/ññ/ (piangere) e /ng/n/ (venire). si é creata anche un'alternanza /Ig/1T/ (in cogliere) nonché un'alter-nanza /lg/1/ (ad es. in valere, salire ecc.). Fra i due gruppi c'é tuttavia, una differenza: mentre il nesso /ng/ é in latino primario, perché i verbi in cui ricorre si conservano (PLANGERE, PUNGERE, PINGERE ecc.), il nesso /lg/ é solo secondario, risulta cioé dalla sincope (ad es. in COL-LIGERE-"COLGERE), perché i verbi latini in cui esso era primario o non si sono conservati nella tradizione popolare (ad es. ALGERE) oppure hanno sostituito il nesso /lg/ con /ng/ (ad es. MULGERE — mungere). Esempi per le forme nelle quali per primo si é verificata la sincope della vocal e intertonica: COLLIGO > *COLGO COLLIGIS > *COLGIS COLLIGIT > "COLGIT COLLIGUNT > *COLGUNT ecc. Da qui la sincope si estende anche aH'infinito che invece di COL-LIGERE (con la /i/ accentata) diventa "COLGERE. L'evoluzione del nesso /lg/ é parallela in notevole misura a quella di /ng/: davanti a /0/, /a/ il nesso /lg/ si conserva, clavanti a /e/, /i/ la /g/ si spirantizza in /y/, sicché /lg/ viene realizzato come [ly]. Le due ulte-riori evoluzioni sono anch'esse parallele a quelle per /ng/: a) /ly/>/lg/, b) /ly/>/r/(risp./lT/). Nel verbo COLLIGERE > *COLGERE avviene il secondo processo, sicché da *COLGIS, *COLGIT, "COLGETIS ecc. nascono le forme 15 Cfr. O. Schultz-Gora, AUprooenzalisches Elementarbuch, Heidelberg, Winter, 1936, pp. 97, 104—105. 280 Pavao Tek noció cogli, coglie, cogliete ecc. Nasce cosi, dunque, l'alternanza fra gli allo-morfi /kglg/ e /Icq]5]'/ /kolg/: /kQl'l'/: "COLGO > colgo "COLGIS > cogli •-COLGAM > col g a *COLGIT > coglie, ecc. *COLGUNT > colgono L'evoluzione successiva è già prevedibile: l'analogia intraparadigmatica creerá le forme coglio, coglia, cogliono, accanto alie forme etimologiche colgo, colga, colgono. D'altra parte, nei verbi délia classe II e IY con il lessema terminante in /1/, questa /1/ si palatalizza: da SALIO, SALIAM. SALIUNT, VALEO, VALEAM, *VALEUNT (per il class. VALENT) nascono nella lingua antica regolarmente le forme saglio, saglia, sagliono, vaglio, vaglia, vagliono. A questa fase subentra la medesima analogia interverbale che è stata in gioco fra i verbi piangere e venire: la coesistenza di coglio e colgo determina la nascita di un salgo accanto a saglio, ecc.: coglio : colgo = saglio cogliono : colgono = sagliono coglia : colga = saglia Análogamente da VALEO, VALEAM, *VALEUNT l'italiano, al posto di vaglio, vaglia, vagliono, ha oggi le forme letterarie valgo, valga, val-gono. Anche quest'evoluzione è comune all'italiano ed alio spagnolo mentre il portoghese mantiene la fase più antica: Italiano : Sp agnolo : Portoghese : salgo, salga salgo, salga saio, saia valgo, valga valgo, valga valho, valha 17. Un confronto dei verbi finora esaminati ci mostra che nei verbi che presentano allomorfi del lessema uscenti in /ng/ risp. in /lg/ è pos-sibile una divisione in due gruppi: a) Se il nesso /ng/, /lg/ puô considerarsi ancora latino, e precisamente latino classico, come /ng/, o per lo meno latino popolare, come /lg/ in *COLGERE, esso ricorre in t u 11 e le forme del presente e, a seconda che segua una vocale non palatale o una vocale palatale, ad esso cor-risponderà /ng/, /lg/, oppure /ng/ (/ññ/), /IT,/: piangere: /pjang/pjang/, /pjang/pjaññ/; cogliere: /kqlg/kQlT/, b) Se il nesso /ng/, /lg,/ non è latino (classico o parlato) ma rappre-senta il risultato dell'estensione analógica, partita dai verbi del gruppo salgo salgono salga 281 Lingüistica XII precedente, esso é limitato alia posizione davanti a vocali non palatali, mentre davanti a quelle palatali gli corrisponde /n/, /1/: rimanere: /rimang/riman/, valere: /valg/val/. A scopo di illustrazione riassuntiva, ecco le forme dei verbi pian-gere, rimanere, cogliere, valere: /p jang/ : /rimang/: /kQlg/: /valg/ : piango piangono pianga rimango rimangono rimanga colgo colgono colga valgo valgono valga /p jang/ : (/p janñ/) : /riman/ : /kol'l'/: /val/: piangi (piagni) piange (piagne) rimani rimane cogli coglie va li vale L'analogía che interviene fra questi due gruppi di verbi (influsso di piangere su rimanere, cogliere su valere) si ferma dunque, per cosi diré, a meta strada producendo le forme rimango, vengo, valgo, salgo ecc., ma non le forme *rimangi, *rimange, *vengi, *venge, "oalgi, "valge ecc. che dovrebbero nascere se l'influsso analogico fosse completo: ossia: fragno fragni frango fragno frango = vegno : vengo frangi = *vegni : *vengi vengo = frangi : *vengi vegno — fragni : *oegni 18. Un'occhiata retrospettiva sui verbi che presentano l'alternanza /k/c/, /g/g/, /sk./ss/ ci mostra che in alcuni di essi queste alternanze sono originarie, mentre in altri verbi si sono create posteriormente, in seguito alio spostamento di tali verbi dalla classe II alla classe III oppure in séquito ad altri influssi analogici. Cosx, ad es., l'alternanza /k/c/ e: primaria nel verbo vincere (< YINCERE) secondaria nel verbo lucere ( <£ LUCERE) ; analogamente, l'alternanza /g/g/ è : primaria nel verbo piangere (< PLANGERE), secondaria nel verbo mungere (HcMULGÉRE); 282 Paoao Tekaocic oppure, l'alternanza /gg/gg/ è: primaria nel verbo leggere (< LEGERE), secondaria nel verbo fuggire (< FUGIO, FUGERE); infine, l'alternanza /sk/ss./ è anch'essa: primaria nel verbo crescere (< CRESCERE), secondaria nel verbo mescere ( = analogía intraparadigmatica, £ i = analogia interverbale (proporzione), I J = forme letterarie odierne. VALES |vali j 283 Lingüistica XII 20. Un'alternanza di un tipo diverso si è sviluppata in un gruppo di verbi il cui lessema termina in latino in /k/ ed i quali appartengono in latino alla classe II, in italiano in parte a questa, in parte alla classe III. Sono i quattro verbi PLACERE, IACÈRE, TACERE, NOCÊRE, da dove in italiano rispettivamente piacere, giacere, tacere e nuocere,16 Nella 1 persona singolare dell'indicativo, nonché nel corrispondente congiuntivo, il lessema è seguito da una /e/ in iato, la quale in seguito diventa /i/ e infine /y/, palatalizzando la /k/ prima di sé. Per conse-guenza, da PLACEO si lia normalmente piaccio cosi come da PLACEAM si ha piaccia (ecc.) ; ugualmente IACEO > giaccio, IACEAM > giaccia, TACEO > taccio, TACEAM > taccia, NOCEO > noccio, o nuoccio, NOCEAM > noccia o nuoccia ecc. Per quanto riguarda la 3 persona plurale dell'indicativo, l'italiano come si sa generalizza la desinenza latina -UNT per tutti i verbi a parte la classe I (VIDENT, VENDUNT, DORMIUNT: vedono, vendono, dormono). In alcuni casi la desinenza -UNT sembra essere stata aggiunta ad un lessema già palatalizzato: lo attesta infatti la forma DÓLEUNT (per DOLENT) su un'iscrizione, forma scritta che molto probabilmente nasconde una forma parlata [dQlyunt], [dolyont] o sim., cfr. RESEDEUNT per RESEDENT, nel documento num. 108 (Lucca, anno 753) del Códice diplomático Longo-bardo di L. Schiaparelli (vol. I, Roma, 1929). Comunque sia, nell'italiano troviamo nella 3 persona plurale dell'indicativo la medesima palataliz-zazione della consonante finale del lessema come nella 1 persona singolare, e come nelle forme rizotoniche del congiuntivo. Vi contribuisce senz'altro anche l'analogia fra i singoli verbi, perché in italiano questo gruppo di forme di regola va insieme, quanto all'allomorfo del lessema, anche in altri tipi di verbi con alternanza. Per conseguenza, si puô partiré dalle forme, realmente esistite o solo ricostruite: *PLACEUNT, *IACEUNT, *TACEUNT, *NOCEUNT (pres-sappoco /plakkyon/, /yakkyon/, /takkyon/, /ngklcyon/ o sim.), da dove in italiano regolarmente piacciono, giacciono, tacciono, nocciono. La /cc/ è conforme alie tendenze déll'evoluzione fonematica dell'ita-liano, visto che le consonanti al contatto con /y/ danno in posizione intervocálica risultati lunghi (»geniinate«) : ad es. PUTEU > pozzo, -ITIA > > -ezza, FACIA > faccia, RADIU > raggio e razzo, FAGEU > faggio eçc. Al contrario, nelle forme in cui la /k/ finale del lessema non era seguita da una vocale palatale in iato, ha luogo la palatalizzazione da-vanti a /e/, /i/ il cui risultato è breve (»semplice«), non lungo (cfr. a proposito CRUCE > croce, PACE > pace, DICIT > dice, DECE > dieci, ecc.). Dunque: 18 Altri verbi della classe II latina con il lessema in /k/ si sono spostati anch'essi alla classe III, ma con l'alternanza /k/c/ (LUCERE — lucere, MUL-CERE — molcere). Il verbo nuocere présenta esso pure le forme in /k/ (nuoco, nuocono, nuoca), accanto a quelle in /c/. 284 l'avao Tekavcic PLACES > piad, PLACET > piace, PLACETIS > piacete ecc. IACES > giaci, IACET > giace, IACETLS > giacete ecc. TACES > iaci, . TACET > tace, TACETIS > tácete ecc. NOCES > nuoci, NOCET > nuoce, NOCETIS > nocete o nuocete ecc. II risultato dell'evoluzione del paradigma del presente é l'alternanza di due allomorfi del lessema, che si ridnce alia formula /cc/c/: piacere: /pjacc/pjac/, giacere: /gicc/gac/, t acere: /tacc/tac/, /nQcc/noc/, nuocere: /nocc/nwQc/ (/nwoc/), /nwOcc/nwQc/ (/nwoc/).17 21. Un piccolo problema speciale é dato dalla 1 persona plurale. In essa c'é oscilazione fra /c/ e /cc/: piaciamo e piacciamo, ecc.18 La ra-gione é la serioritá relativa della desinenza -iamo, ch'é venuta a sosti-tuirsi al posto di -amo, -emo, -imo (CANTAMUS, YIDEMUS, DORMI-MUS: cantiamo, vediamo, dormiamó). La desinenza originaria nella 1 persona plurale dei verbi citati era -emo (< -EMUS): piacemo, giacemo, tacemo, nocemo (nuocemo); per conseguenza, la /le/ latina si sviluppa regolarmente in /c/, non in /cc/. La desinenza seriore -iamo /jamo/, con la sua semivocale, s'inserisce nella1 serie di desinenze che provocano la palatalizzazione della /k/ in /cc/ e determina l'apparizione dell'allo-morfo /pjacc/ ecc. La sostituzione relativamente recente di -iamo al posti di -emo spiega l'oscillazione fra 1'alloinorfo /pjac/ giustificaio sto-ricamente con la desinenza -emo e Tallomorfo /pjacc/ giustificato con la desinenza -iamo. La stessa serioritá di -iamo spiega perché VIDEO nella lingua antica sia diventato veggio, mentre vediamo, sostituitosi al precedente vedemo, non é diventato piíi *veggiamo.™ Cfr. per questo verbo immediatamente avanti. 17 In tutto il paradigma del presente ci sono forme con /o/ e forme con /wo/. L'alternanza /nçcc/noc/ si ha, ad esempio, fra noccio e nociamo, l'alternanza /nwocc/noc/ fra nuoccio e nociamo, infine /nwocc/nwoc/ fra nuoccio e nuo-ciamo, ecc. Dovrebbe essere meno probabile il quarto tipo di alternanza, cioè /nwocc/noc/, ad esempio in nuoccio ~ nociamo: infatti, se il dittongo /wo/ è per analogía introdotto anche in nuoccio, nuocciono, nuoccia (contro l'avversionc toscana al dittongo in sillaba chiusa), vuol dire che è stato generalizzato in tutto il paradigma. 18 Cfr. S. Battaglia — V. Pernioone, Grammatica italiana, Torino, Loescher, 1968, pp. 391—392. 19 La forma antiquata e poética Degginmo, per vediamo, non è dovuta alia palatalizzazione della /d/ davanti a /y/, ma all'estensione analógica del lessema /vegg/ dalle forme dove esso è storicamente giustificato (veggio, veggiono, veggia ecc.). 285 Lingüistica XII 22. Il terzo ecl ultimo gruppo di alternanze di cui qui ci occupiamo racchiude quelle alternanze che traggono origine dalla palatalizzazione délia dentale /d/ al contatto con la semivocal e /y/. Uno dei verbi latini in cui /d/ si trova davanti alla /e/ in iato, da cui si sviluppa la /y/, è VIDERE. Le forme in questione sono la 1 persona singolare del presente indicativo, YIDEO, ed il congiuntivo presente (VIDEAM ecc.). Nel tardo latino d'Italia vi si aggiunge la 3 persona plurale del presente indicativo, che possiamo ricostruire come "VÎDEUNT (cfr. sopra DO-LEUNT). Dalle basi VIDEO, YIDEAM, *VIDEUNT, con i cambiamenti fone-tici ben noti (/íj > /e/, /dy/ > /gg/) nascono le forme veggio, veggia, veg-giono. Di fronte ad esse, nelle forme che non contengono una /e/ in iato, si ha soltanto il passaggio /ï/>/é/ mentre la /d/ si conserva: VIDES > > vedi, VIDET > vede, VIDETIS > vedeie ecc. L'alternanza che nasce in questomodo si riduce alia formula /gg./d/: cioè, l'allomorfo /végg/' alterna con /ved/. L'allomorfo /vegg/ è pero, rispetto a /ved/, in forte minoranza: mentre /végg/ è storicamente giustificato e possibile solo in otto forme (1 sing. e 3 plur. del presente indicativo, tutte le forme del congiuntivo), /ved/ (/ved/) si trova regolarmente in tutte le altre forme (meno le tre forme rizotoniche del passato remoto e uno dei participi): quattro forme nel presente indicativo, sei forme nell'imperfetto indicativo, sei nel cor-rispondente congiuntivo, tre forme nel passato remoto, sei forme nel futuro, sei nel condizionale, in più l'infinito, il gerundio ed il participio in -uto, nonché le due forme dell'imperativo. Potremmo anche includere le tre forme rizotoniche del passato remoto, in cui ricorre il terzo allo-morfo, /vid/ (vidi, vide, videro), perché anch'esso termina in /d/, non in /gg/. Ci sono in complesso 39 forme con /d,/ contro 8 forme con /gg/, ossia praticamente 5:1. È naturale che il sistema tenderá a generalizzare l'allomorfo /ved/ anche al posto di /vegg/. In questo caso si avrà l'azione convergente di tutti e tre i tipi di analogia. — analogia intraparadigmatica: influsso di vedi, vede, vedemo (ant.), vediamo (mod.), vedete; — analogia interparadigmatica: influsso di tutti gli altri paradigmi menzionati in cui l'allomorfo è /ved/; — analogia interverbale: influsso dei verbi il cui lessema termina in /d/ ma i quali sono délia classe III, cosicché la palatalizzazione della /d/ non è possibile; ad es. VENDERE > vendere. Questa terza analogia si giustifica secondo la proporzione: vendi vedi vendo vedo vende : vede — venda : veda vendete vedete vendono vedono L'azione dei tre tipi di analogia si puo gráficamente rappresentare come segue: 286 Pavao Tekavcic VeKRlO vedi vedo. Analogie : 1 = intraparadigmatica 2 = interparadigmatica 3 = interverbale vedi .1 1-ZEi.l vedevo,vedessi i vedrô.vedrei, vedendo eco. vendo vendi J 23. L'azione convergente di tutti questi influssi porta alia creazione delle forme vedo, veda, vedono ecc., al posto di veggio, veggia, veggiono ecc. Queste forme sono le sole correnti nella lingua letteraria odierna. Tuttavia, prima di sparire, le forme veggio, veggia, veggiono sono coesistite per un certo tempo con vedo, veda, vedono e questa coesisten-za, in virtù délia stessa analogia interverbale, ha determinato la creazione di un allomorfo in j\gg/ per alcuni altri verbi, nei quali tale fenómeno storicamente non sarebbe giustificato: ad es., nei verbi cadere (CCADERE) echiedere «QUAERERE). La proporzione è: vedo : veggio = cado : caggio = chiedo : chieggio cheggio 20 Vi rientra pure il verbo credere, per cui accanto a credo sorge creg-gio ecc. Un altro verbo in cui si fa sentire la stessa analogia è il latino FERIRE: accanto a ferire (forma rimasta nella lingua moderna) ci sono anche due altre forme, antiche queste, ambedue con la dissimilazione della prima /r/ in /d/, l'una appartenente alla classe IV (fedire), l'altra alla classe III (fiedere). Il loro presente, fiedo, fiedono ecc. forma una serie secondaria feggio, feggiono ecc. 24. L'elaborazione delle forme analogiche in /gg/ dei verbi cadere, chiedere, credere, fiedere (fedire) ecc. è solo il primo passo della catena delle analogie. II secondo passo consiste nei collegamento di questi verbi con quelli in cui ce l'alternanza /gg/gg/, ad esempio fuggire (v. sopra il paragrafo 11). La coesistenza di fuggio, fuggia, fuggiono ecc. e fuggo, fugga, fuggono determina la creazione di una terza serie di forme: veggo, vegga, veggono, caggo, cagga, caggono, chieggo, chiegga, chieggono ecc. Anche qui la proporzione, ossia l'analogia interverbale, è evidente: fuggio fuggo veggio fuggia : fugga = veggia fuggiono fuggono veggiono (analogamente negli altri verbi citati). 20 W. Meyer-Lübke, M. Bartoli e G. Braun citano ambedue le forme (v. Grammatica storica della lingua italiana e dei dialetti toscani, Torino, Chian-.tore, 1941, pp. 176 e 177). La seconda forma è dovuta evidentemente alla ben nota avversione toscana al dittongo in sillaba cliiusa. veggo vegga veggono 287 Lingüistica XII In questo modo nascono le serie di due o persino tre, isolatamente anche quattro forme coesistenti per determinati verbi, serie a cui si è accennato nel paragrafo 10. Ripetiamone alcune: vedere: vedo, veggio, veggo cadere: cado, caggio, caggo chiedere: chiedo, chieggio, cheggio, chieggo credere : credo, creggio, ecc fuêgire: fuggio, fuggo 25. Tutta l'evoluzione di questo terzo tipo di alternanza si puô rias-sumere nel seguente specchietto sinottico: LJSGIS LEGO FUG IS FÜGIO- V V v v legRÍ leRKO fuRRi fulgió ,_J___1___L_I_5> VIDEO VIDES CADO V V V veKRio vedi cado ¡~vedo:veKKÍo cadosoaggio fuKKio/fuKKo —■ —l — — i— - fUKKÍO ífuKKÓ I fuKKioífuKKó = veKKXO : veroo (vedo/veKKio/veKKo) (cado/caKKio/caRKo) I_______I = proporzioni (da sinistra a destra) 26. In ultima, prendiamo in esame i due verbi di cui s'è già fatto cenno, cioè quelli in cui un'alternanza vocalica si abbina ad un'alter-nanza consonantica. L\ino di essi è il verbo uscire. In esso si ha 1'alternanza vocalica /ç/u/, vista sopra, in dipendenza dalla posizione dell'ac-cento, ossia in corrispondenza con la distinzione fra le forme rizotoniche e quelle arizotoniche. All'interno di quelle prime, a sua volta, c'è l'alter-nanza consonantica anch'essa di tipo già visto, /sk/ss/: il primo termine alternante ricorre davanti a /o/, /a/ il secondo davanti a /e/, /i/. La disiribuzione dei tre alloniorfi del lessema è dunque questa: Forme rizotoniche + /e/,/i/: / /ss/, perché essa ha creato il fonema /ss/ ch'é stato il punto di contatto fra crescere e escire (> uscire). Nei verbi in cui /ks/ si sviluppa in /ss/, evoluzione autoctona in Toscana, tale contatto non si puó verificare. Cfr. ad esempio il verbo iessere ( dovere) si spiega fonéticamente, ed il fenomeno trova ri- E1 Che l'esito di /ks/ autoctono in Toscana sia /ss/ e non /s/ (/ss/), lo provano anche i passati remoti come DIXI > dissi, REXI > ressi, TRAXI > trassi, COXI > cossi, -DUXI > -dussi ecc.: le singóle forme dei paradigmi non si imprestano, per conseguenza le forme rizotoniche dei passati remoti non possono essere che autoctone. Cfr. G. Rohlfs, Grammatica storica della lingua italiana e dei suoi dialetti, Fonética, Torino, Einaudi, 1966, § 255. Cfr. adesso anche P. Tekavcic, Grammatica storica dell'italiano, I, Bologna, il Mulino, 1972, § 340. Al contrario, in spagnolo l'evoluzione /ks/ > /§/ > Ixl é nórmale, e appare per conseguenza anche nei perfetti latini: DIXI > dije, -DUXI > -duje ecc. 19 — Lingüistica 289 Lingüistica XII scontro in altri casi ancora (cfr. il § 6. c), la sostituzione della /e/ con la/u/ nelle forme arizotoniche di EXIRE (> uscire) non si puô spiegare con l'azione dei fattori puramente fonetici e non lia paralleli nell'evoluzione del sistema fonematico italiano (perciô si pensa al già menzionato in-crocio con la parola uscio, cfr. il § 6. d). 28. L'alternanza vocalica in dovere è dunque un fenomeno fonético ed è nel sistema moderno chiaramente in funzione della posizione dell'ac-cento. L'alternanza /v/'bb/, al contrario, non dipende più oggi da un fat-tore prevedibile dal sistema: pro va la coesistenza di debbo, debbono, debba e devo, devono, deva. Soltanto l'esame storico ci rivela che l'allo-morfo terminante in /bb/ si ha ovunque c'è oggi o c'era una volta una semivocale /j/ immediatamente seguente. Infatti, nella fonematica sto-rica italiana è noto che tanto una /b/ latina quanto una /w/ (> /v/) al contatto con /j/ si sviluppano in /bb/. Esempi: /bj/: RABIA > rabbia, SCABIA > scabbia, HABEAM > abbia, RUBEU > ant. robbio ecc.; /vj/: CAYEA > gabbia, TRIVIU > trebbio, LIVIANU > Libbiano, NAEYIANU > Nebbiano ecc.22 Per conseguenza, dalle forme latine in cui c'è una /&/ in iato, si po-trebbero attendere i seguenti risultati: DEBEO > debbio DEBEAM > debbia *DEBEUNT > debbiono DEBEATIS > dobbiate (con /e/ ^ > /o/ ) DEBEAMUS > dobbiamo (con /e/ > /o/ -¡-) Tutte queste forme sono effettivamente nate: le ultime due esistono tutt'ora, le prime tre sono oggi antiquate. Nella lingua moderna al posto di debbio, debbia, debbiono si hanno due altre serie di forme: debbo, debba, debbono, devo, deva, devono (ambedue le serie tanto con la /§/ quanto con la /é/). Per la prima serie il Meyer-Lübke pensa ad un incrocio fra debbio e devo,23 ma questo ci sembra difficilmente possibile perché le forme devo ecc. sono esse stesse seriori (lo constata 1'Autore stesso), risultato cioè di un'analogia (per cui v. più av.). Accetteremmo piuttosto la spiegazione del Rohlfs, secondo cui il modello di altri verbi, nei quali alia desinenza /i/ della 2 persona singolare corrisponde /o/ nella 1 persona, ha determi-nato la nascita di debbo (poi parallelamente debba, debbono). In altre parole, l'italiano non contiene oggi più verbi delle classi II, III e IV, in cui la 1 persona singolare esca in sequenza /io/ (risp. la 3 persona plu- 22 Cfr. Rohlfs, op. cü., § 274. 23 W. Meyer-Lübke — M. Bartoli — G. Braun, op. cit., p. 177. 290 Pavao Tekavcic rale in /iono/, né il congiuntivo in /ia,/24); tali forme esistono infatti solo nella classe I (cambio, cambiarlo; dilanio, dïlaniano ecc.). La classe latina CAPIO, CAPIAM, CAPIUNT - CAPERE ecc. non esiste più in italiano. La semivocale si è dunque perduta, ma la /bb/ è rimasta: cosi da debbio, debbia, debbiono si ottiene debbo, debba, debbono.26 Al contrario, la desinenza délia 1 e 2 persona plurale del congiuntivo nonché quella — sempre idéntica — délia 1 persona plurale dell'indicativo che contengono la semivocale in tutti i verbi, la presentano anche in dovere: dobbiamo, dobbiate. La seconda serie di forme si spiega senza difficoltà mediante l'ana-logia intraparadigmatica delle forme devi, deve, nonché con l'analogia interverbale di altri verbi nei quali le forme per la 2 e 3 persona sin-golare sono paralleli a devi, deve mentre nella 1 persona singolare, nella 3 persona plurale e nel congiuntivo non c'è una vocale in iato. Tali sono ad es. i verbi bere (< bevere), vivere ecc. Si confronti: 7 . UÜUU , bevi , devi , : beva = 7 : beve 7 deve bevono devo deva devono 29. Nella lingua odierna gli allomorñ del lessema di dovere sono dunque quattro, due dei quali sono in determinate forme in distribuzione fa-coltativa. L'alternanza vocalica /q/o/ (/e/o/) e l'alternanza consonantica /v/bb/ assumono la forma di alternative binarie, sicché si hanno quattro risposte possibili: 1 + 2 + : /d-IU, -AVIJ > -AU ; quanto alia caduta clella /v/ fra due /e/ cfr. ad esempio beoere > bere). Nascono cosi le forme deo, dei, dee, deono, dea, anch'esse oggi antiquate. II lessema in esse appare nell'allomorfo /de/. 31. Ricapitolando, possiamo adesso completare ed illustrare con esempi concreti quello che si è detto in modo sommario nel § 8: a) Le alternanze che impiegano la serie di consonanti velare e palatale non solo si c o n s e r v a n o in conformità con l'etimologia latina (a) ma ne vengono create anche delle nuove, non giustificate dalle basi latine (jS): a) vincere: /vink/vinc/, leggere: /lçgg/lçgg/, piangere: /pjang/pjang/, crescére: /kresk/kress/; P) lucere: /luk/luc/, fuggire: /fugg/'fugg/, ^ mungere: /mung/mung/, mescere : /mésk/'mes §/. b) Le alternanze in cui entra il fonema /d/ (sia che alterni con /gg/ sia con /gg/) non vengono consérvate, non soltanto là dove sarebbero contrarie all'etimologia latina (a) ma persino nei casi nei quali le basi latine giustificherebbero tali alternanze (/i) : a) cadere: dalla lingua odierna sono scomparse le alternanze /lcad/kagg/ e /kad/kagg/, 26 Rohlfs, Grammatica storica della lingua italiana e dei suoi dialetti, Morfología, Torino, Einaudi, 1968, § 534. 27 Rohlfs, Fonética, § 274. 292 Pavao Tekavcic /?) vedere: la lingua moderna non conserva neppure qui le alternanze /véd/vegg /, /ved/végg/,28 anche se le forme in /gg/ sono etimológicamente regolari. c) Le altre alternanze si conservano fino nella lingua moderna, ma senza servire da modelli per estensioni ad altri verbi: sono i tipi /cc/c/ (piacere), /ng/ññ/ (spegnere), /ng/n/ (venire), /Ig/1T/ (cogliere), /lg/1/ (salire), /v/bb/ (dovere), nonché le alternanze vocaliche /jç/e/ (sedere), /wq/o/ (moriré), /q/u/ (udire), /ç/o/ (/e/o/) (dovere), /é/u/ (uscire). 32. Le alternanze finora studiate sono imprevedibili dal sistema odier-no: per illustrarlo, diamo una scelta di esempi delle alternanze vocaliche e consonantiche. Siccome le alternanze vocaliche dipendono dalla posi-zione dell'accento, distingueremo la posizione tónica (TO) dalla atona (AT) ; nelle alternanze consonantiche, invece, visto che la 1 persona sin-golare, la 3 persona plurale dell'indicativo ed il congiuntivo rizotónico vanno assieme e formano un gruppo di forme che si oppone al resto del presente (eccetto nei verbi uscire e dovere, nei quali gli allomorfi sono più di due), distingueremo il primo gruppo di forme, contrassegnandolo con il simbolo I, dal secondo gruppo per cui useremo il simbolo II. a) Alternanze vocaliche: 1 - vietare, mietere ecc. 2 - sedere ecc. 3 - imperare ecc. X - suonare, nuotare ecc. 2 - moriré. cuocere ecc. 3 - dorare. rogare ecc. 1 - lodare ecc. 2 - udire 3 - rubare. fiutare ecc. 1 - ledere. vedere ecc. 2 - dovere. 3 - colare ecc. 1 - ledere. leggere ecc. 2 - uscire 3 - cucire. nutriré ecc. 1 - bucare ecc. 2 - lucere 2q 3 - baciare.cuocere.cucire ecc. 28 Le forme veggo, veggono, vegga sono oggi letterarie e poetiche (cfr. Zin-garelli, op. cit. s. v. vedere). 29 Per completare il quadro, bisogna diré puré che ad una /c/ in II puó corrispondere anche /cc/ in I: /pjacc/pjac/ (piaccio ~ piaci) ecc. 293 TO: AT: /je/e/: /wo/o/: /g/u/: /e/o/ /e/o/ /e/u/: b) Alternanze consonantiche: /k/í/ : -^-/k/ /8/ 3*s/S/ Lingüistica XII /g/g/ s /g/.. 1 /g/ /gg/ëë/ s /gg/. m/ /sk/gg/: /m/- /sk/^-—4—/sk/ /S8/-J •/M/ 1 - legare eco. 2 - dirigere, erigere eoo. 3 - îhduRiare eco. 1 - leKKere. fuggire ecc. 2 - assaKKiare ecc. 1 - cascare. pescare ecc.'® 2 - crescere«, uacire ecc. 3 - laaciare. frusciare ecc. c) Meritano una tabella a parte i verbi il cui lessema, neL gruppo I, termina in /ng/, /lg/. Per far vedere in piena luce l'imprevedibilitá e la non-uniunivocitá dei rapporti fra il gruppo I ed il gruppo II, inclu-diamo nella tabella anche i verbi il cui lessema termina in /ng/, /ng/, /ññ/, /n/, risp. /lg/, /11'/, /1/, ma senza alternanza. 0() Lessema in /ng/,/ng/,/RR/,/n/: 1« II: 1 - Ailungare.vangare ecc. 2 - piangere ecc. 3 - manejare ecc. 4 - spegnere 5 - bagnare. sognare ecc. 6 - pofrre. venire ecc. 7 - menare. apianare ecc. Dalla tabella risulta che l'alternanza non c'è nella classe I, dunque anche la prevedibilità, per quanto riguarda l'alternanza, è compléta, tut-tavia, previa la constatazione che un dato verbo appartiene alla classe I. Se non sappiamo la classe morfematica del verbo, l'imprevedibilità riap-pare, e bastino alcuni esempi: vango — vanghi piango — piangi spengo — spegni vengo — vieni mangi — mangio piangi — piango legni — legno spegni — spengo ecc. Come si vede, l'imprevedibilità è particolarmente notevole nei rapporti fra il gruppo I in /ng/ ed il gruppo II: ben quattro termini alter-nanti in quest'ultimo gruppo corrispondono a /ng/ nel gruppo I. 30 Per semplicità abbiamo escluso il tipo ,/skj/sk/, che ricorre ad esempio in rischiare, raschiare ecc. (rischio ~ rischi, ecc.). 294 Pavao Tekavcic Anche in questo secondo gruppo di alternanze, la classe I ne rimane esente sicché, sapendo che un dato verbo appai'tiene a questa classe, è prevedibile che non ci saranno due o più allomorfi del lessema. Invecc, se la classe del verbo è sconosciuta, appare anche qui la sólita imprevedi-bilità ossia pluriunivocità dei rapporti; cír.: promulgo — promulghi cogli — colgo sali — salgo volgo — oolgi vagli — vaglio sali — salo colgo — cogli salgo — sali Anche qui, l'imprevedibilità è particolarmente alta pariendo dal gruppo I in flg/: quattro termini alternanti nel gruppo II corrispondono a /lg/ nel gruppo I. /3) Lessema in /lg/,/lg/,/l'l»/,/1/« I: IX: /lg/— ^ j ./lg/ 1 - promulgare eco. 2 - volvere ecc. /lg/ /18/ 3 - sbolgiare ^vT^ní 4 - cogliereTtogliere eco. /1*1*/ f ^ N/l'lV 5 - vacilare ecc¡ N. 6 - salire ,~valere /1/_-j \ /1 / 7 - Balare.pelare, colare 33. Al termine di questo esame delle alternanze, è naturale che debba sorgere la domanda: quali possono essere stati i motivi délia pre-dilezione del sistema per un tipo di alternanza, dell'avversione per un altro? Perché un dato tipo di alternanze si conserva fino alla lingua moderna, un altro invece viene eliminato? È qui che appare l'importanza del parallelismo fra il sistema nominale ed il sistema verbale, soprattutto alla luce del confronto dell'italiano con altre lingue romanze. A questo scopo scegliamo il romeno, non solo perché l'unico rappresentante del latino orientale (balcanico) ma anche per la ricchezza delle sue alternanze; l'altra lingua sarà lo spagnolo, rappresentante délia Romània occidentale iberica e, per quel che riguarda la sua struttura, abbastanza vicino aU'italiano.31 a) Il romeno, corne è risaputo, è nel pieno senso délia parola «la lingua delle alternanze». Le alternanze, sia vocaliche che consonantiche, ricorrono tanto nel sistema nominale quanto in quello verbale. Soffermia-moci sulle alternanze consonantiche, tema principale del nostro lavoro, e citiamo i principali tipi, nei sostantivi (ed aggettivi) e nei verbi. Nel 31 Lasciamo in disparte il francese, il cui sistema morfosintattico è troppo lontano da quello delle altre lingue délia «Romània continua» di A. Alonso. 295 Lingüistica XII dominio nominale le alternanze si esplicano nell'opposizione dei numeri (e anche in quella dei generi, nonché in quella dei casi, che qui tralascia-mo per semplificare), nel dominio verbale esse partecipano un po' a tutte le opposizioni, di cui scegliamo quella fra la 1 e la 2 persona singolare del presente indicativo. Sostantivi ed aggettivi: Yerbi: /k/c/: porc 'porco' — porci plec 'parto' — pleci mic 'piccolo' — mici /g/g/: rug 'rovo' — rugi leg 'lego' — legi drag 'caro' — drägi /sk/st/: -esc (suffisso) — e$ti cresc 'cresco' — cre§ti masca 'maschera' — matfi /st/si/: nosiru 'nostro' — no¡tri gusi 'gusto' — gu§ti (questo tipo rientra in sostanza nell'alternanza /s/s/, ma ne trattiamo a parte, vista la frequenza del nesso /st/ e la sua pluriunivocità nelle alternanze) /sk/st/: pufcä 'fucile' —■ pu$ti impune 'sparo (dal fucile) — impuçti /t/ts/: bärbat 'uomo' — bärbati pot 'posso' — poti fericit 'felice' — fericiti /d/z/: brad 'abete' — brazi cad 'cado' — cazi ud 'umido' — uzi ¡s/s/: urs 'orso' — ur$i eos 'cucio' — coji -os (suff. aggett.)--oji /z/z/: viteaz 'coraggioso' — viteji obraz 'guancia' — obraji. L'elenco mostra che, accanto alie alternanze /k/c/, /g/g/, nonché /sk/st/ (alternanza che corrisponde a /sk/ss/ in italiano) ci sono ancora ben altri tipi di alternanza, tanto nei sostantivi ed aggettivi quanto nei verbi. b) Nell'italiano odierno le alternanze nei sostantivi ed aggettivi sono limitate ai tipi /k/c/, /g/g/ : /k/c/ : a mico — a mici, chimico — chimici, /g/g/ : -ologo--ologi. Un confronto con le alternanze nei verbi permette di constatare subito che anche nel dominio verbale queste alternanze sono le più vitali e, se cosí si puö dire, fino ad un certo punto anche produttive (cfr. il § 18). c) Diversamente stanno le cose nello spagnolo. Questa lingua, come si sa, deriva i plurali nominali dall'accusativo latino, in -AS, -OS, -ES: TERRAS > tierras, CAMPOS > campos, DENTES > dientes. Nelle 296 Pavao Tekavcic forme delle prime due classi di sostantivi (ed aggettivi) non ci puô essere palatalizzazione, né nel singolare né nel plurale; nella terza classe la palatalizazione avviene tanto nel singolare quanto nel plurale. La con-seguenza è che nei sostantivi ed aggettivi spagnoli non ci sono alternanze, né consonantiche né vocaliche: casa — casas, campo — campos, pan — panes, vaca — vacas, fuego — fuegos, diente — dientes, larga —• largas, hueco — huecos, voz — voces, panza — panzas rojo — rojos capaz — capaces ecc. ecc. ecc.32 Ora, anche nel sistema verbale dello spagnolo i fonemi risultanti dalle palatalizzazioni (/&/, ¡%¡) si mantengono nell'intero paradigma del presente, comprendente i gruppi di forme I e II in italiano: vencer 'vincere': venzo, vences ..., venza ecc. (//?en0/), mecer 'mischiare', 'dondolare': mezo, meces ..., meza ecc. (/me0/), cocer 'cuocere': cuezo, cueces ..., cueza ecc. (/kwe0/),33 fingir 'fingere': finjo, finges ..., finja ecc. (/fin^/), dirigir 'dirigere': dirijo, diriges ..., dirija ecc. (/diri%/).34 La alternanze consonantiche nel verbo spagnolo esistono, certo, ma sono in numero ridotto rispetto all'italiano: /0k/0/ : conozco •— conoces, crezco — creces ecc. /ng/n/ : pongo — pones, vengo — vienes, tengo — tienes, /lg/1/: salgo — sales, valgo — vales. È isolata l'alternanza /g/0/ in hacer (hago — haces) e decir (digo — dices). 34. II confronto fra le tre lingue romanze (italiano, romeno, spagnolo) da una parte, fra il sistema morfematico nominale ed il sistema verbale dall'altra mostra un certo parallelismo fra .la conservazione e la vitalità delle alternanze morfematiche: a) Nel romeno le alternanze sono svariate e ricclie tanto nei nomi quanto nei verbi, b) Nell'italiano, il sistema verbale conserva meglio le alternanze presenti anche nel sistema nominale, mentre puô perdere quelle che nei 32 È appena necessario avvertire che l'alternanza fra c e z è solo grafica: il carattere latino (c) si conserva nella grafia ove ció è possibile, mentre in altri casi subentra z. 33 II confronto dello spagnolo cocer con l'italiano cuocere ci rivela che quello che è eccezionale in italiano (la generalizzazione dell' allomorfo palatalizzató, in fcf) è normale in spagnolo. 34 Anche qui l'alternanza fra g e j è únicamente grafica, ed è soggetta al medesimo principio come l'alternanza fra c e z: si scrive il carattere latino (g) ovunque possibile, altrove subentra j. 297 Lingüistica XII sostantivi e negli aggettivi non trovano riscontro (come ad es. é successo con le alternanze /d/gg/, /d/gg/). c) Lo spagnolo, il meno ricco di alternanze consonantiche, sia nel nome che nel verbo, occupa da questo punto di vista una posizione diametralmente opposta al romeno. Un parallelismo fra la sorte delle alternanze nominali e quelle verbali si intravvede anche qui.35 II parallelismo constatato, o meglio intravvisto, non é naturalmente assoluto, perché ci sono in gioco diverse analogie, essendo il sistema verbale assai piu ricco di quello nominale, ecc. II sistema verbale romanzo comporta, ad esempio, come fenomeno naturale la variazione della posizione dell'accento, il che influisce sulle alternanze vocaliche (v. il § seg.), mentre il nome romanzo in linee generali, non avendo una flessione sintética, non presenta neppure spostamenti d'accento. I fattori citati fanno si che non tutte le alternanze verbali trovino riscontro in quelle nominali (cosi ad es. le alternanze /ng/n/, /lg/1/ in italiano e in spagnolo, /ng/ññ/, /lg/lT/, /v/bb/ in italiano); ma ció nonostante, una certa Ínterdipendenza fra la sorte delle alternanze nominali e quelle verbali si puó constatare. Essa si spiega con il fatto che i due sistemi non sono che parti di un tutto ch'é il sistema morfosintattico di una lingua, nel quale certi influssi reci-proci e certi tratti comuni sono ben comprensibili. Inoltre, le alternanze morfematiche implicano anche il sistema fonematico e dipendono in ultima linea dalle possibilitá di combinazione dei tratti distintivi in fonemi; ed il sistema fonematico é evidentemente uno solo, valevole tanto per il sistema morfematico nominale quanto per quello verbale. 35. Le alternanze vocaliche sembrano piu vitali di quelle conson-nantiche. A parte naturalmente il romeno in cui ambedue i tipi di alternanze sono vivissimi, constatiamo che l'italiano conserva, seppure in mi-sura ridotta rispetto alie fasi antiche, tutti i tipi di alternanze vocaliche e che ne crea persino alcune che rimangono del tutto isolate (ad es. /§/0/ o /éj0/ in dovere, /q/u/ in uscire). Le alternanze vocaliche sono vive e fre-quenti anche nel verbo spagnolo (/je/e/ ad es. in cerrar, /we/o/ in cocer, /je/e/i) in servir, /we/o/u/ in dormir ecc.); come si vede, in spagnolo ci 35 Giacclié finora quasi non abbiamo tenuto conto del portoghese, ci sia con-cessa almeno un'osservazione di carattere generale. II portoghese é molto ricco di alternanze nominali (sia vocaliche che consonantiche) sconosciute alio spagnolo: oltre all'alternanza k]/[e], [c>]/[p], in dipendenza dalla vocale finale, ri-cordiamo ancora, ad esempio, le alternanze in cao 'cañe' ~ plur. caes, nagáo 'nazione' ~ plur. naqóes, nacional ~ plur. nacionais, fiel 'fedele' ~ plur. fiéis, voz 'voce' (/vos/ davanti a #) ~ plur. vozes (/vozes/) ecc. Ora, in accordo con la ricchezza delle alternanze nominali, esse sono numeróse e svariate anche nel dominio verbale: oltre alia stessa alternanza automatica [§]/[e], '[o]/[o], ci-tiamo ancora alcuni altri tipi non esiistenti in spagnolo: posso ~ podes (spagn. puedo ~ puedes), perco ~ perdes (spagn. pierdo — pierdes), fiz 'feci' — fez 'fece' (spagn. hice ~ hizo), fujo 'fuggo' ~ foges 'fuggi' (spagn. huyo — huyes) ecc. Un certo rapporto di dipendenza reciproca fra la ricchezza o meno delle alternanze nel dominio nominale ed in quello verbale, tanto in spagnolo quanto in portoghese, é chiaro. 298 Paoao Tekaočič sono persino alternanze di tre termini. Tali alternanze ritornano anche in romeno, mentre, per quanto riguarda il solo paradigma del presente, non ci sono nell'italiano odierno. Crediamo che la relativa vitalité delle alternanze vocaliche nel verbo, in confronto con quelle consonantiche, sia in qualche modo in relazione col fatto che p ráticamente tutte le alternanze vocaliche dipendono dalla posizione dell'accento. Come abbiamo già detto sopra, gli spostanienti d'accento si danno nei verbi ma non nei nomi; per conseguenza, le alternanze vocaliche nel verbo sono in un certo modo indipendenti dal sistema nominale. Il sistema nominale puô influiré su quello verbale nell'evoluzione ulteriore delle alternanze comuni ad ambedue i tipi; quelle invece che praticamente non ci sono nel sistema nominale, rimangono anche libere dai suoi influssi e indipendenti da esso. 36. Le constatazioni sulle alternanze consonantiche e su quelle vocaliche non sono in contraddizione, come potrebbe sembrare a prima vista. I sistemi nominale e verbale fanno parte di un solo sistema morfematico, ma conservano nondimendo la loro autonomia e indipendenza. Inoltre, e questo è il punto principale, le alternanze consonantiche sono il risul-tato dei processi fonematici, come le varie palatalizzazioni, valevoli sia per il sistema nominale che per il sistema verbale. Si tratta dunque del sistema fonematico nel senso stretto, cioè del sistema delle unità segmentali (unità délia 2a articolazione). La alternanze vocaliche, al contrario, pur esplicandosi, com'è naturale, nel dominio dei fonemi, dipendono in primo luogo dalla posizione dell'accento, quindi rientrano anche nel sistema prosodico, o suprasegmentale; ora, quest'ultimo si puô manifestare nel verbo, dati gli spostamenti d'accento, mentre tali occasioni non si danno nei sostantivi e negli aggettivi. Résumé — Sažetak O MORFEMATSKOJ ALTERNACIJI U TALIJANSKOM GLAGOLU U študiji pod tim naslovom autor razmatra postanak i razvoj tzv. smjene ili alternative morfema (tal. alternanza morfematica, engl. morphemic alternance) u prezentu talijanskih glagola, od starotalijanskog do suvremenog tali-janskog jezika. Dok u starom talijanskom jeziku opažamo bujnost i koegzà-stenciju različitih tipova alternacije, suvremeni ju je jezik u velikom broju glagola ukinuo (generalizacijom jednog alomorfa). Jedan od bitnih faktora ne samo postanka morfematske alternacije nego i njezina ukidanja jest i analogija, tj. težnja prema predvidivosti ili pretkazivosti glagolskili oblika na osnovu morfematskog sistema. Autor razlikuje tri tipa analogičkih utjecaja: utjecaj jednog člana neke paradigme na druge (intraparadigmatski u.), utjecaj odre-ctenili članova jedne paradigme na članove druge paradigme istoga glagola (interparadigmatski u.) i napokon utjecaj odreclenih oblika jednog glagola na oblike drugog glagola (interoerbalni u.). U razvoju prezentskih oblika talijan-skog glagola zastupana su sva tri tipa. Za razliku od nekih lingvista, autor razlikuje samo dva tipa morfematske alternacije: automatsku alternaciju, odredenu mogucnostima fonematskog sistema i prema tome predvidivu, i leksičku alternaciju, tj. onu koja nije podre-dena restrikcijama fonematskog sistema i zbog toga nije predvidiva, odnosno 299 Lingüistica XII predvidiva je samo nakon što prethodno utvrdimo odsječke leksika (u konkret-nom slučaju glagole) u kojima dolazi. Morfematska alternacija obaju tipova sudjeluje u izražavanju morfosintaktičkih opozicija, ali ona ilije o njima ovisna u smislu predvidi vosti, jer ne dolazi u s v i m glagolima. U glavnotm dijelu priloga autor študira najprije one morfematske alter-nacije ko je se osnivaju na alternaoiji vakala (alternanza vocalica), što je opet posljedica nekih fonematskih procesa (diftongacije vokala /ej, jo/, razvoja dif-tonga /aw/, zaobljivanje nenaglašenoga fonema /e/ u dodiru s labijalnim konso-nantima itd.). Morfematske alternacije koje se osnivaju na konsonantskim al-ternacijama, rezultat su širolcog kompleksa fonematskih procesa koji nazivamo palatalizacijom, kao i nekih drugih procesa (npr. razvoja bilabijalnih konso-nanata, u glagolu DEBERE). Ti su fonematski procesi doveli do koegzistencije dvaju, triju, pa čak i četiriju oblika, a to znači do različitih tipova morfematske alternacije (s alomorfima u komplementarnoj, a u odredenim slučaje-vima i fakultativno j distribuciji). Posebno mjesto u tom sklopu pojava zauzimaju glagoli leksem ko jih u latinskom, a djelomično i danas, završava na /n/ i /1/ (VENIRE, PONERE, SALIRE, VALERE itd.). Pod utjecajem različitih analogija, ovi su glagoli razvili oblike na -ngo, -nga, -ngono, -Igo, -Iga, Igono, i to ne samo u talijanskoin nego i u drugim romanskim jezicima (spanjolski, provansalslci). Promatrajuči razvoj i sudbinu pojedinih tipova morfematske alternacije, autor konstatira da su se najbolje održali oni tipovi alternacije koji (posredno ili neposredno) uposluju velarne konsonante, dok pokazuju tendenciju ne-stajanja tipovi u kojima sudjeluju dentali (konkretno npr. /d/gg/). Po auto-rovu mišljenju vitalnost i održanje morfematskih alternacija u glagolskom sistemu pokazuju odredene podudarnosti s onima u imeničkom sistemu (ime-nica, pridjev): upravo oni tipovi alternacija u koje ulaze velari (/k/č/, /g/g/ očuvani su do danas i u imeničkom sistemu talijanskog književnog jezika. Autor na kraju usporeduje talijanski jezik s rumunjskim kao predstavnikom balkanskog latiniteta i jezikom, koji je vrlo bogat različitim tipovima alternacija, kao i sa španjolskim, predstavnikom zapadne Romanije i iber-skog latiniteta, u kome su alternacije znatno siromašnije. I u oba ta jezika opaža se stanovita podudarnost izmedu bogatstva i vitalnosti pojedinih tipova alternacija u glagolskom i u imeničkom sistemu. Taj paralelizam ne može, naravno, biti apsolutan, jer u jeziku djeluju kasnije i brojni drugi faktori, ali je ipak dovoljno jasan da se nedvojbeno može uočiti. Poseban je paragraf (§ 32) posvečen konkretnoj ilustraciji nepredvidivosti morfematskih alternacija u današnjem talijanskom glagolu. Študija završava usporedbom vokalskih i konsonantskih alternacija: prve su u talijanskom jeziku ovisne u položaju naglaska, dakle prozodijskom fak-toru, koji djeluje u glagolu (kategoriji riječi s mnoštvom očuvanih oblika i različitim položajima naglaska) a gotovo nikako u imenici (koja je izgubila fleksiju te praktički ne poznaje skakanja akcenta); druge su naprotiv rezultat fonematskih procesa koji se odvijaju podjednako u imenicama i pridje-vima kao i u glagolima. Time autor tumači činjenicu da su vokalske alternacije razmjerno dobro očuvane i vitalne u glagolu, dok imenički sistem praktički ne pokazuje vokalske nego samo konsonantske alternacije. 300 CDU 808.63-541.42 Jože Toporišič Ljubljana SAMOSTALNI3KA BESEDA* 0 Tradicionalna slovenska slovnica1 pozna 9 besednih vrst: 1. samostalnik (človek), 2. pridevnik (mlad), 3. zaimek (jaz, kdo, tak), 4. števnik (pet, peti, peter, peteren), 5. glagol (delam, delaj, delaje/delajoč, delajoč -ega; delati, delat, delal -a -o, minul -ega, delan -a -o, seseden -ega, rekši, bivši -ega, delanje), 6. prislov (doma, tam, le), 7. predlog (pri, konec), 8. veznik (in) in 9. medmet (ah). Zlasti glede na vedenje v govorni verigi jih je po našem sicer tudi 9, toda z drugačnim pojmovanjem in deloma tudi razporeditvijo: 1. samostalniška beseda2 (tradicionalni samostalnik in zaimek (obenem s posaniostaljenimi besedami) — človek, dežurni, jaz, kdo, tak), 2. pridevniška beseda3 (mlad, tak, pet, peti, peter, peteren, delajoč -ega, minul -ega, seseden -ega, bivši -ega; poceni), 3. glagol (delam, delaj, delaje I delajoč; delati, delat, delal -a -o, rekši, delan -a -o),4 * Osnovno tezo svojega pojmovanja besednih vrst podal kot ustni referat na zasedanju mednarodne slavistične komisije (zasedanje v Beogradu od 1. do 3. nov. 1972); predavanje v lingvističnem krožku na Filozofski fakulteti v Ljubljani jan. 1973. 1 Dr. Anton B a j e c, dr. Rudolf Kolarič, Dr. Mirko Rupel: Slovenska slovnica, Druga popravljena izdaja, Državna založba Slovenije, Ljubljana 1964 (dalje Ss 1964), str. 131..., 157..., 171..., 190..., 202..., 270..., 289 ..., 301 ..., 303 ... 2 J o ž e Toporišič, Slovenski knjižni jezik (dalje Skj) 2, Založba Obzorja Maribor, 1966, str. 90; za posamezne besedne vrste prim. Skj 1—4 (1965, 1966, 1967, 1970) na ustreznih mestih. Pripomniti je, da je v Skj 2 izločitev členka kot posebne besedne vrste le nakazana. 8 Jože Toporišič, Skj 1 (1965), str. 186—187. Že v tej knjigi se govori o konverznih pridevnikih tipa žal, peš, napak, prima, bomba (in pogovornega tipa fajn) (str. 189). O udeleženosti števnikov med pridevniškimi besedami prim. Skj 2, 90. 4 Inventar glagolskih oblik se v različnih delih (prim. Ss 1964, Sitj 2 in 3) različno prikazuje. V glavnem pa prihaja do dvojnega uvrščanja deležnikov (v mojem pojmovanju kot skloni jivih besed), glagolnika in deloma deleži j, in sicer enkrat med glagolske oblike, drugič med pridevnik, samostalnik, prislov. Po tej sedanji delitvi besednih vrst tako prekrivanje odpade: oblike na -Z v okviru glagola so tvorni opisni deležnik, na -n/-t pa trpni opisni deležnik. Ta deležnika sta včasih enakoglasna z deležniki stanja (prim. uspel, premaknjen, delan). 301 Lingüistica XII 4. prislov (doma, tam), 5. členek5 (le), 6. predlog (pri, konec), 7. veznik (in, medtem ko), 8. medmet (ah), 9. predikativ0 (prim. zanj tiho v zvezali tiho biti ali mraz v zvezah biti mraz). 01 To pojmovanje v primeri s tradicionalnim torej z ene strani spravlja v isto širšo slovnično (oblikoslovno) kategorijo najprej samostalnike in samostalniške zaimke, nato pa v drugo pridevnike, pridevniške zaimke, števnike in skonljive deležnike (in sicer na -č — istodobni; na -l in na -nI-t — stanja; na -ši — preddobni; zadobni na -č je en sam, bodoč); z druge strani pa iz tradicionalne vrste prislova izloča t. i. členke (le, samo ipd.), tj. tisto podvrsto doslej za prislove smatranili besed, za katere ni ustreznih vprašalnic (kar pomeni, da ti »prislovi« nimajo vloge stavčnih členov), in postavlja čisto novo kategorijo predikativov. Novost je končno tudi ta, da se po zgledu na samostalniške in pridevniške besede loči tudi pri prislovih posebna podskupina, t. i. zaimenska (doma — tam).7 Zaimki so po tej teoriji torej samo posebna vrsta, podvrsta, posameznih besednih vrst, tj. samostalnika, pridevnika in prislova (morda tudi glagola, če mislimo na primere tipa onegaviti). S pomenskega stališča so zaimki podvrsta s splošnim pomenom,8 nekak indikator vrste pomena, skladenjsko pa so nekak trasformat ustreznih besednih vrst. 02 Namen tega članka je, pokazati upravičenost takega pojmovanja besednih vrst ob samostalniški besedi; le-to skuša zajeti v vsakršni pa-radigmatičnosti. 03 Vse besede, ki jih imamo za samostalniške, ločijo naslednje slovnične kategorije: 1. spol (eden izmed treh, tj. moški, ženski ali sred- 5 Prim. Skj 2 (1966), stf. 164—165: »Poleg takih prislovov /tj. za katere imamo vprašalnice/ pa imamo še take, po katerih se ni mogoče vprašati. Ti izražajo poseben odnos govorečega do vsebine stavka ali do posameznega njegovega dela.« — V Ss 1964 se členki kot oblilcosl. kategorija tretirajo kot ena izmed šestih vrst prislovov (te vrste pa so: samostalniška, pridevniška, zaimenska, števniška, glagolska, členska (str. 270—282)), v kategoriji pomena (282—289) pa kot dve izmed šestih vrst (te vrste so: krajevna, vzročna, nači-novna, količinska, poudarna, miselna). — V slovarju slovenskega knjižnega jezika (dalje SSKJ) I, Ljubljana 1970, je prevzeto pojmovanje Ss 1964: prim. npr. členek da, celo, ali, ki so vsi zaznamovani s prisl. 6 I v ank a Kozleočar (O pomenskih kategorijah samostalnika v po-vedkovi rabi, JiS 1968, 11—15; O pridevniku v povedni rabi, JiS 1969/70, 210 do 215) ima nekatere temu ustrezne primere (sram me je; čudno je, da se je rešil) za prislove. To bo komaj res (prim. to, da se je rešil, je čudno). Osebnega tipa tiho sem/si/smo... I. K. ni opazila. 7 Mišljeno je to, da je prislovni zaimek (navadno rečemo zaimenski prislov) postavljen za nasprotje vsem preostalim. Pri prislovu torej že tradicionalna slovnica (v nasprotju s postopkom pri samostalniku in pridevniku) zaimke obravnava v eni sami veliki besednovrstni družini. Po naši teoriji je sedaj polno skladje v vseh treh nominalnih skupinah: človek: on : kdo : nekdo : ... — mlad : tak : kateri : nekakšen : ... — lepo : tako : kako : nekako : ... 8 To pomeni npr., da se z jaz izraža poljubni govoreči, z kdo se sprašuje po poljubni osebi itd.; tak se nanaša na poljubno kvaliteto, kateri sprašuje po poljubni vrstnosti itd. 302 Jože Toporišič nji); pri moškem (navadno le v edinni), le izjemoma tudi pri srednjem, ločimo še podspola živost in človeškost; 2. sklon (po šest); 3. število (bodisi po tri ali pa le po eno izmed treh, tj. ed., dv., mn.); 4. osebo (ena od treh); 5. določnost (ena od dveh možnosti). Samostalniške besede imajo poleg tega v precejšnji meri tudi 6. isto skladenjsko vezljivost, in sicer tako v okviru stavčne strukture kot v okviru t. i. samostalniške fraze, precejšnja vzporednost pa je tudi 7. v tvorbi prislovov iz samostalniških besed. — Seveda pa so med samostalniškimi besedami tudi razlike, zaradi katerih govorimo o njihovih podvrstah. Oglejmo si problematiko samostalniških besed po njihovih posameznih slovničnih kategorijah. 1 Samostalnišlca beseda je zmeraj določena glede na spol, ki je njena imanentna lastnost; zaradi tega je ali moškega ali ženskega ali srednjega spola: dan, dežurni, on, kdo, nihče, ta, kateri — mladost, dežurna, ta, katera, tri — listje, železo, dejanje, pripovedovano, to, tvoje, troje. Primeri, da ima ista samostalniška beseda lahko več spolov, so v slovenščini zelo redki, npr. pot -a (m), pot -i (ž), pota -ov (s, mn.). V primerih kot jaz (m), jaz (ž) in jaz (s) ali Saša (m) in Saša (ž) ali Petim (tj. moškim, ženskam, dekletom) (je odzdravil) imamo opraviti s po več isto-glasnimi besedami. 1.0 Pri delu samostalniških besed ločimo, kot nakazano, podspol dveh vrst: podspol človeškost (osebnost) proti nečloveškost in podspol živost proti neživost. Prvi je omejen samo na zaimka kdo in kaj in na vse njune izpeljanke: za nedoločnost — nekdo, nekaj; poljubnost — kdo, kaj; oziralnost — kdor, kar; nikalnost — nihče, nič; kolikost — malo I marsikdo, malo/marsikaj ipd. Drugi podspol ločimo pri vseh vrstah samostalniških besed moškega spola, izjemoma tudi srednjega,9 kolikor zaznamujejo živo bitje. Ta kategorija se razodeva pri samostalnikih v edninskem tožilniku, enakem 0 Prim. Boris TJ rb ančič, Maskulinizacija nevter pri imenih za živa bitja v knjižni slovenščini, JiS 1959/60, 185—186. V tožilniških oblikah teleta vidi maskulinizacijo, kot se mu kaže tudi v imenovalniškili oblikah za dvojino (teleta) in množino (teleti). To je deloma stranpot: v dopustnosti tudi knjižne rabe tipa pokaži svojega teleta itd. nasproti nedopusnosti pokaži mi dva teleta, tri telete se razodeva kategorija živosti. (Tip poglej dekleta (tož. ed.) imamo izolirano tudi tam, kjer ni znana maskulinizacija.) Kategorija živosti se je verjetno res prenesla na nevtra ob podpori primerov tipa fante (m) — fante (s). — O kategoriji živosti prim. še: /. Toporišič, Končnica -ega v tožilniku srednjega in moškega spola ednine pri pridevniških besedah in še to in ono, JiS 1968, str. 2/3; isti: Pripombe h končnici -ega za tožilnik ednine moškega in srednjega spola, JiS 1971/72, 116—117; isti : Kategorija živosti v slovenskem knjižnem jeziku, JiS 1970/71, str. 3—4/4. Gotovo je, da bi kategorija živosti morala biti obvezen slovnični kva-lifikator v SSKJ. Sedaj jo ponazarja kolikor toliko dosledno in enoumno, ne-idealno, le sintaktična eksemplifikacija (prim. vreči asa ipd., kjer se niti ne ve, za kateri sklon gre: rod.P, tož.? ed. ali im./tož. dv. 303 Lingüistica XII rodilniku za živo proti tožilniku,10 enakem imenovalniku, za neživo: oče — očeta, jaz — mene, kdo — koga; dekle — dekleta; mi — nas, proti dan — dan, mesec — mesec ipd. Relativna posebnost so tu le osebni zaimki, ki izražajo kategorijo živosti tudi v množini in dvojini (in to celo tudi za ž. in s. spol), ne pa tudi drugi troštevilni,- tj. posamostaljeni zaimki: prim. mi, midva — nas, naju proti kateri, ti, taki — katere, te, take (ne katerih, teh, takih.).11 Podspol človeškost — nečloveškost (verjetno je pojem človeka treba razširiti sploh na tistega, ki govori ali ogovorjen sam lahko postane govoreči) se v dosedanjih slovenskih slovnicah ne omenja izrecno, obravnava pa se implicitno pri vprašalnih in iz teh izpeljanih drugih samo-stolniških zaimkih tipa kdo in kaj.12 Tudi podspol živost — neživost je obdelan bolj mimogrede pri samostalnikih moškega spola v nauku o sklonskih končniških morfemih.18 Pisec tega članka je o tem nekaj več zapisal v kratkem zapisku.14 1.0.0 Kategorijo živosti poznajo še naslednje kategorije samostalnikov, čeprav ne zaznamujejo biološko (in sicer človeško ali živalsko) živega. To so: 1. imena avtomobilov (imam fička, forda, iavnusa, amija...), 2. bolezni in organov (dobiti raka, črva, volka; operirati slepiča), 3. športnih in drugih društev (premagati Partizana, Železničarja, Kladivarja ipd.), 4. pridelkov/izdelkov (piti vipavca, bizeljčana, jeruzalemčana; potegniti petelina, rabiti hlapca pri sezuvanju, nastaviti skobca), 5. kart (igrati kralja, pagata, asa, križa, pika), 6. planetov (premičnica sreča Merkurja, Jupitra...), 7. posameznega (imeti bistrega duha). V vseh teh primerih si beseda ohranja kategorijo živosti na podlagi prvotnega pomena človeka ali živali, nato pa se skuša širiti na celo določeno semantično vrsto, tako npr. na imena avtomobilov, planetov, kart.16 10 Komaj odsev kategorije moške živosti imamo v slovenskem knjižnem jeziku še v im. mn., in sicer v nenaglašeni končnici -je (prim. zetje, golobje, fantje, študentje, v starem času Ljubljančanje ipd.). Tip z naglašenim -je (lasje, možje, ljudje) nakazuje alternativne množinslce končnice tudi v drugih sklonih in nima zveze z -je, saj ima pomensko podstavo skupnosti (prim. sh: kosa, zu-balo ipd., slov. ljud). 11 D. M. Perl mu tter, J. Or e šnik : Razlaganje sintaktičnih posebnosti, IJS Poročilo P — 282, Tehnično poročilo, Maj 1973, Izdaja Institut »Jožef Štefan«, Ljubljana, Jugoslavija, str. 1—35. Bistvo dela teze je, da je »ga (to-žilnik ednine) vedno označen z oznako /+ živ/«. 12 Prim. Ss 1964, 180: »S kdo? vprašujem po osebah na sploh, ne glede na spol in število, s kaj? pa samo po stvareh na sploh, ne glede na spol in število stvari.« — Skj 2 (1966), str. 140: »Kdo uporabljamo tedaj, kadar vprašujemo po moški osebi ali sploh po kom iz skupine ljudi, v kateri so moški in žensk.6 (<> 13 Ss 1964, 143; Skj 1 (1965), 166. 14 Prim. pod 9, zlasti kategorija živosti. 15 V javnosti večkrat naletimo na zavestno omejevanje rabe tož., enakega rodilniku. To izhaja pač iz Ss 1964, str. 143, kjer beremo: »/V/endar moramo reči: operiral je slepič (ne: slepiča), saj je slepič stvar.« Po tej logiki bi seveda morali piti le vipavec (ne vipavca), iti na mariborčan (vlak, ne mariborčana). Na našem RTV-ju pogosto pač iz istih razlogov slišimo da je X premagal Par- 304 Jože Toporišič 2 Samostalniškim besedam je iriianentna tudi kategorija sklona (pri pridevniških besedah je to drugotne važnosti); načeloma ima samostal-nišlca beseda po 6 sklonov (v vsakem številu, če jih ima), najdejo pa se, npr. v frazeologemih, samostalniške besede, ki niti potencialno nimajo drugih oblik, kot so ravno izpričane (npr. kriplje (tož. mn.) v na vse kriplje; tega je verjetno kar precej pri prisloviziranih posamostaljenih pridevniških besedah).16 •— Sklonslci morfemi se načeloma pri vseh sa-mostalniških besedah izražajo glasovno, le za posamezne sklone (najpogosteje v im./tož. ed. samostalnikov m. spola ali ž. spola II. sklanjatve, ali v rod. mn. in dv. samostalnikov I. sklanjatve in sklanjatve sr. spola — pri vsem so tudi izjeme) je značilna neglasovna, t. i. ničta končnica.17 Nezaimenslce samostalniške besede se ločijo od zaimensltih le po tem, da se njih majhen del v vseh sklonih sklanja le s končnico -0 (navadno rečemo, da se sploh ne sklanjajo), kot npr. naša Karmen, naše Karmen, naši Karmen itd. Za slovenščino je značilno, da se tako lahko sklanjajo le samostalniki ženskega spola, ne pa (razen izjemoma pisno) tudi samostalniki moškega ali srednjega spola (posebnost so tu množinska t. i. večbesedna poimenovanja tipa Pickrvick Paper s) in raba številih števni-kov v zvezi tipa iri deljeno s štiri). 2.0 Glede na tipe sklonskih končnic (glede na sklanjatve) se samostalniške besede delijo na naslednjih 18 tipov; od česar je 8 primarnih (od tega dva samo zaimenska, tip -oga in -esa), preostalih 10 pa je sekundarnih (tj. srečamo jih prvotno pri pridevniških besedah ali med prislovi). Te tipe je najgospodarneje prikazati po rodilniških končnicah in ločeno po spolih: M. sp.: Z. sp.: 1. -a/-ii/-a/~e; ; -od korakal sluga, sinu, duha, dne\ otrobov 2. -e -0/-as sluge, mene 3. -oga ; -ih/~eh koga 4. -egaj-ega dežurnega, njega, tega 5. --- -ihj-eh petih, tr 6. — — — -0 precej 7. -e/-e/-e ; -0/-a/-i lipe, gore, megle, gospe vil 8. -i/4 ; -i/-i peruti, stvari svisli 9. -ej-e ; -ihj-eh dežurne, te 10. -0 : -0 Karmen 11. --- -ihj-eh petih, t 12. --- -0 precej tizan (namesto Partizana), in nekateri hočejo hoditi na Vrh (namesto pravilno na Urlia). Neustrezno slovničarstvo moti in kvari naravno jezikovno higieno. 16 Iz skladenjskih razlogov nima imenovalnika osebni povratni zaimek sebe. (Te gotovo edninske oblike se rabijo tudi ob množinski ali dvojinski odnosirici.) Omejena raba sklonov se kaže v nepreredki zadregi, ko ne vemo, kako se glasi kaka oblika (npr. im. dv. besede dno). 17 Pojem ničta končnica je pri nas (vsaj v slavističnem slovstvu) uveden pač s člankom J. Toporišiča, Oblikoslovna terminologija in njeno jezikovno ozadje (JiS 1957/58, 209—213). Sklanjanje v celoti s končnico -0, tj. z 01 -02 -03 itd. (vsega 18 takili -0), uvaja pri nas J. Toporišič, Skj 4 (1970), str. 127. — SSKJ tretira take primere kot nesklonljive. — Pojmovanje sklonlji-vosti je seveda potrebno zaradi ujemanja (prim. -04^ mami -> našo mami). 20 — Linguistica 305 Lingüistica XII S. sp.: 13. -a/-á mesta/mesá, teleta, vimena, telesa; ena česa belega téga vrat 14. -0 15. -esa -0 tri, dve 17. — 18. — 16. -ega ; -ih/éh -ih/éh -0 petih, treh precej Bistvene razlike med zaimenskimi samostalniškimi besedami in preostalimi ni: V 2. sklanjatvi so tako samostalniki moškega spola, ki se lahko sklanjajo tudi po 1. tipu, kot zaimki tipa jaz mene. Za podtip imam sklanjatev os. zaimkov za 1. in 2. os. in sebe;19 od osnovne variante se ločijo po supletivni osnovi imenovalniške nasproti vsem drugim sklon-skim oblikam. Vzporednost teh se lepo kaže tudi v mn. in dv. (prim. slugam/nam, slugah/nas, slugami/nami, slugama/nama).10 Gledano s sin-hronega stališča, je sklanjatev zaimkov jaz mene, ti tebe in sebe forej le modifikacija tipa sluga (slugo/mene, slugo/menoj, slug/nas). Ta modifikacija je še manjša v 4. skupini, kjer je v glavnem razlika le v mestu naglasa: lepega/njega itd., ter v tož. mn.: lepe/nje in njih. — Izrazita posebnost med sklanjatvami moškega spola je le 3. tip, ki je izrazito samo zaimenslci. Posebnosti, ki jih opažamo v sklanjatvi samostalniških zaimkov (primerjaj še 9 in 16), torej zadoščajo samo za posebno mesto v okviru danega tipa, ne pa za poseben tip (takih podtipov pa imamo dovolj npr. tudi v primarnih samostalniških sklanjatvah (tip 1, 7, 8 in 13). Zaimenski samostalniki imajo torej le-te posebnosti: Osebni zaimki imajo suple-tivno osnovo imenovalnilca nasproti neimenovalniku; naslonske oblike za rod., daj. in tož. vseh števil in oseb; v rod. dvojine dvojinske končnice (prim. jaz — mene, mi — nas, midva — naju; mene — me, nas — nas; naju — naju). Drugi zaimki: dolgi e-jevski vokalizem v tipu tega/te/tega in dvojnično končnico pri daj./mest. obliki zaimka ona, ta in vsa (njej/nji); nekaj večja posebnost sta le tipa -oga in -esa. Novost te delitve sklanjatev samostalniških besed nasproti tradicionalni je v glavnem v tem, da glede na sklanjatve lconverznih izpridev-niških lastnih (in občnih) imen (prim. Koseski, Kvedrova, Globoko,20 18 Iz pedagoških razlogov je seveda sklanjatev osebnih zaimkov primerno osamosvajati, ne pa podajati diferencialno glede na a-sklanjatev. To velja za osebne zaimke vseh treh oseb. 10 Naglasno je sklanjatev teh zaimkov seveda bližja ženski a-sklanjatvi samostalnikov. 20 Posamostaljeni pridevniki v Skj 1 (1965) so zavestno postavljeni kot poseben tip sklanjatve samostalniških besed (str. 155 d za dežurna, 167 za dežurni, 181 za Krško). Zanimive kriterije za odločanje o tem, ali je samostalniško rabljen pridevnik že samostalnik ali ne, ima 1. Kozlevčar (O pomenskih kategorijah samostalnika v povedkovi rabi, JiS 1968, str. 11): »Substantivizirani pridevnik npr. ne pomeni več lastnosti stvari same: on je bolan — bolni zdravemu ne verjame, vendar še ohrani pridevniško značilnost, da se stopnjuje s prislovi: težko bolni 306 Jože Toporišič nadalje še ta, dve, pet21 itd.) dela sklanjatev pridevnika identično s sklanjatvijo dela sam. besed (prim. npr. Koseski, Kvedrova, Globoko — slovenski, slovenska, slovensko). S tem se na videz sicer zelo pomnoži število sklanjatev samostalniške besede, toda hkrati se za enako število zmanjšajo paradigme pridevniške besede, tj. konkretno na nič, saj se v tem primeru slovnica pridevnika odvaja iz samostalnika z malo različnimi prvinami (npr. razlika med določno in nedoločno obliko pri pridevniških besedah, ki jo sploh imajo, problem stopnjevanja,22 ki pa je deloma drugačna kategorija). 2.0.0 Paradigmatične besede vzorci posameznih sklanjatev samostal-niških besed so tiste, ki pri sklanjanju sploh ne poznajo premen ali pa jih od vseh poznajo najmanj.23 To velja tako za njihovo glasovje kot za njihovo prozodijo. Take vzorce imenujemo glavne, drugi so pomožni, diferencialni; poleg tega imamo še variantne tipe tipov in podtipov.24 Poglejmo si to po vrsti v vseh skupinah: Moški spol 1. rod. ed. -a,/-al-uj-e, rod. mn. -oo/-0 Osnovni vzorec je korak, podtip je večinoma nakazan z naglašeno končnico (voza, sinu, dne), redko v rod. ed. ni nikakršnega indikatorja, in je ta podtip treba v slovarju zapisati z im. mn. (groba.). Povzeto prikazano: so ležali v posebni sobi. Prehod med samostalnike ni izvršen in moremo govoriti le o samostalniški rabi. Nekateri pa zgubljajo možnost vezave s prislovi, pač pa se vežejo s pridevniki in prehajajo med prave samostalnike: vesten dežurni, spreten plačilni.« — Kakšna je to substantivizacija, kjer ni substanti-vov; in argument s prilastki: vsi bolni itd. O substantiviziranih pridevniških besedah prim. še F. Jakopin, K vprašanju substantivizacije pridevniških besed v slovanskih jezikih, SRL 1973, str. 265—277. Verjetno po A. E. Suprunu imenuje substantivizirane besede »,na pol' samostalnike«. Na pol samostalniki so mu menda tiste substanivizirane pridevniške besede, ki ohranijo pridevniško sklanjatev, druge pa bi bile tudi po sklanjatvi (formalno) kot samostalniki (npr. ženska, Čuden ipd.). Sploh ima F. J. lep seznam primerov, dosti iz SSKJ. 21 Skj 2 (1966), ki že pozna pojem konverzije (str. 94), ima naslednje primere posamostalnjenja: svojilnih zaimkov (str. 134), kateri -a -o kot zamene za kdo (140, 141), nobeden (str. 150), vsak (152), sto in sto in tisoč in tisoč (str. 162). 22 /. Toporišič, Pridevniki, ki se stopnjujejo z obrazili, J iS 1969/70* 1/3- -1/4. 23 Prim. neustrezne paradigme v Ss 1964 rak, nit. Zlasti neprimeren je rak, ki pozna kategorijo živosti in premeno po kvantiteti in tonemiki; zadnje dvoje tudi nit, ki poleg tega kot enozložna osnova v večini primerov nakazuje manj pogostno varianto osnovnega tipa. Skj 1 (1965) ta dva primera zamenjuje z ustreznejšima korak in perut, toda v SSKJ se v Riglerjevi redakciji rak in nit zmagoslavno vračata kot osnovni paradigmi (prim. str. XXVI in XXVIII), in to kljub temu, da sta v mojem prvotnem načrtu za sheme, od vseh na seji sprejetem (prim. Naglasni in oblikoslovni tipi v akademijskem slovarju slovenskega knjižnega jezika, JiS 1966, 155—160), že bila uvedena ustreznejša primera. Glede na kakšne/katere vrste koristi se utemeljuje vrnitev k slabšemu? (Mimogrede: važnost paradigmatičnih besed je bila že konec 19. stol. zelo jasna S. Škrabcu.) 24 Pisani so v oklepaju za tipom ali podtipom. 307 Lingüistica XII korak -a -u itd. (oče- eta, Kosi -ija)25 voza, mn. vozovi (voza - v ožje) groba mn. grobovi 2. rod. ed. -e, i'od. mn. -o/-as Osnovni tip sluga,26 njegov podtip sklanjatev osebnega zaimka za 1. in 2. os. vseh števil in povratnega osebnega zaimka (prvi imajo supletivno osnovo neimenovalnišlcih oblik nasproti imenovalniškim in edninskih nasproti množinskim). Povzeto: sluga -e -i itd. (jaz) mene 3. rod. ed. -oga, množine ni Osnovni tip kdo, podtip ustrezne enote z oziralnim členkom -r, npr. kdor, nihče, vsakdo: kdo koga komu kdor kogar 4. rod. ed. -ega/ega, rod. mn. -ihjeh Osnovni tip je dežurni -ega,27 njegovi podtipi pa so: osebni zaimek on2S in prvotno pridevniške besede z dolgimi končnicami, npr. ta ipd.: dežurni -ega -emu itd. on njega ta tega 5. rod. mn. -ih/-eh, ednine ni Osnovni tip pet29 (z varianto petero, dvoje), podtipa pa sta štirje in trije 25 Za variante končnice za im. ed. prim. J. T o p or i šič, Oblikoslovna segmentacija, predvidljivost spola in vključenost tujk v jezikovni sistem slovenskega knjižnega jezika, SRL 1969, 343—354. Tam je podana tudi kritika definicij posameznih sklanjatev v našem slovničnem izročilu, konkretno v Ss 1964. — O kvantitetnih, naglasnih in glasovnih alternacijskih tipih prim. Skj 1 (1965) in Naglasni in oblikoslovn tipi..., cit. pri št. 23. Te tipe je zanimivo primerjati z Riglerjevimi v SSKJ. 20 To je dejansko isti tip kot 6, štet je posebej zaradi drugačnega spola. 27 Ta v Skj 1 uvedeni tip sklanjatve samostalniških besed je upoštevan tudi v uvodu SSKJ. 28 Pač substantivizirana prvotno pridevniška beseda. 29 Osnovni tipi (pet, petero) se kot pridevniška beseda rabi tudi samo s sldonilom -0 (npr. Od pet delavcev so ostali samo trije). Ko je posamostaljen, neslclonljivost večinoma ne pride v poštev, ker rada povzroča nejasnost (na priliko S pet je sedel za mizo), zato se navadno sklanja (S petimi je sedel za mizo). Vendar prim. Skj 2 (1966): Med sto je eden pošten za navadnejše Med stotimi (sto ljudmi) je... V samostalniški rabi dobivajo take končnice celo prvotno nepridevnišlce besede, npr. Z dostimi sem govoril. Slovenska slovničarska tradicija vodi s tem pojavom nesmiseln boj pač že stoletja. SSKJ neupravičeno sklonljivih števnikov ne loči dosledno od nesklonljivih (prim. tri krat tri je devet poleg devetih se ne ustraši, kar edino ponazarja ge-selni zapis devet devetih štev. Za. nesklonljive ima samo primere tipa oddaja na kanalu 9 z razlago »izraža številko 9«. Prim. ustrezno mesto v Skj 2 (1966): 308 Jože Toporišič ter dvojinski dva; pojavlja se z istimi lastnostmi tudi pri.samostalniških besedah žen. in sr. spola (št. 11,. 17); peí petih -im itd. (petero -ih -im) štirje-ih trije tréh precej precej precej Ženski spol 6. rod. ed. -e/-é/-é, rod. mn. -0/-á/-í Osnovni tip je hruška, njegovi podtipi pa se delajo na podlagi im. ednine: a) z glasovno končnico v im. ed. je prvi podtip megla (s kratko naglašeno končnico v im., daj. in mest. ed.; v daj. in mest. mn.; v mestn. dv. in z možno kratko končnico še na vseh sklonskih -e in -o); prva varianta tega podtipa30 ima v ed. namesto kratkih nagi. samoglasnikov v končnici nenaglašene, v neednini pa ima le dolge naglašene samoglasnike v kvantitetno alternativnih končnicah (gora); druga varianta je omejena na redke besede (gospá, oná), v njej so končnice s kratkimi na-glašenimi samoglasniki zamenjane z dolgimi (prim. megle -i -am -ah proti gospé -é -érn -éh (analogno nato še gospémi, gospéma). Če je im. končnica ed. -0, so najprej variante istozložne osnove brez -i na koncu osnove (Juno, Ceres), nato podtip z -i, končno podtip z neenako-zložno osnovo (bukev).31 Pregledno: hruške -e -i itd. (Juno -one, Ceres Cerere) meglá meglé/meglé (gora -é, gospá -é) mati -ere bukev -kve Posebnost te delitve samostalnikov 7. sklanjatve je, da spravlja na isti imenovalec vse neizpridevniške samostalnike ženskega spola, ki imajo v rod. ed. končnico -e. (O zaimenslcem tipu jaz mene ž velja, kar je bilo povedano ob jaz mene m; po m imamo tu tudi tož. enak rodilniku.) »Glavni števniki od 5 do 99 se ne sklanjajo, če so prilastek, lahko tudi opuščene, odnosnice: Z avtobusom ?/.../(= s številko 7).« Y SSKj ta sklanjatev sploh ni ustrezno prikazana, saj iz formulacije (str. L) ni predvidljiva oblika za tožilnilc. V uvodu SSKJ tudi ni nič povedano o sklon-ljivosti variante tipa petero; pri četvero pa je zapisano neskl. Toda ali se ne more reči peterim grabljam k im. petero grabelj? 30 To je, seveda, gledano s sinhronega, pretvorbenega stališča. 31 Tipa bukev in mati sem še v Skj 1 (1965) obravnaval kot mešanca II. in I. sklanjatve v samostojnem tipu; samostojna sklanjatev je tudi v SSKJ. Yendar je že v Skj 1 naslednja definicija I. sklanjatve: »/V/ prvo sklanjatev ali deklinacijo gredo samostalniki ženskega spola, ki imajo v edninskem imenoval-niku večinoma končnico -a, v rodilniku pa dosledno -e.« Definicija zaobjema torej tudi matere in bukve, toda zaradi tradicije je za enkrat ostalo pri starem. 309 Lingüistica XII 7. rod. ed. -if-i, rod. mn. -i/-i Osnovni tip je perut, njegova podtipa pa sta: a) osnove z neobstojnim soglasniškim sklopom na koncu osnove32 (navadno z neenakozložno osnovo misel misl-) in b) samostalniki z naglašenim -i v rod. (stvar): perut -i -i itd. misel -sli stvar -i 8. rod. ed. -0, rod. mn. -0 Osnovni tip tvorijo že prvotno nesklanjani samostalniki ž. spola (Karmen) in s konverzijo nastali iz samostalnikov neženskega spola (Ana Kežman Ane Kežman). Podtipov ni.33 Primeri: Karmen -0 -0 itd. 9. rod. ed. -e/-e, rod. mn. -ih/-eh Osnovni tip je dežurna, njegova podtipa pa sta os. zaimek ona in sub-stantivizirani zaimenslci pridevniki z dolgimi končnicami -e, -ej;34 -eh -em -eh -emi; -ema (prim. ta, vsa): dežurna -e -i itd. ona nje ta te 10. rod. mn. -ih/-eh, ednine ni Osnovni tip je pet (z varianto petero, dvoje),36 podtipa36 sta štiri in tri ter dvojinski dve; drugi podtip ima v končnicah dolg vokalizem namesto kratkega: pet petih -im (petero -ih) štiri -ih tri -eh 32 Ss 1964 (str. 139) govori o samostalnikih »s polglasnikom v zadnjem zlogu v im. edn.«; na podlagi tega se seveda ne dajo sem uvrstiti sem spadajoči primeri kot jasli. Pravilna definicija tega podtipa je za ednino sicer lahko ne-enakozložnost osnove, splošnejša (veljavna tudi za samomnožinske samostalnike) pa je gotovo, da je važen le sklop na koncu osnove, sestoječ iz nezvoč-nika in zvočnika (prim. Slej 2 (1966), str. 161). 33 Nesklonljivost se odpravlja v nekaterih tipih, npr. Rut Rute ipd. (pri imenih ženskih oseb), sicer se obravnavajo kot samostalniki m. spola, in se torej sklanjajo, npr. Tam Tarna. Iz SP 1962 (str. 90, 91) izhaja težnja, da bi se takim samostalnikom ohranil izvirni ženski spol in da bi torej ostali nesklonljivi; ali pa celo: da bi sicer bili moškega spola in se sklanjali, toda le v govoru, ne v pisavi, oziroma le pri določeni pisavi (prim. pri AVNOJ — pri Aunoju). Logika! 34 V SSKJ podtip z e-jevskimi množinskimi končnicami ni sprejet v shemo, čeprav je pogostnejši kot npr. podtip gospa, ki je. 35 Prim. pripombo pri sklanjatvi 5. 30 Nasproti tipu imajo podtipi seveda tudi skladenjske posebnosti. 310 Jože Toporišič Srednji, spol 11. rod. ed. -a/-a/C-a, rod. mn. -0 Osnovni tip je sonce, variante pa so s soglasniki podaljšane osnove: sonce -a -u itd. (vreme -na, tele -ta, oje ~sa)37 12. rod. ed. -0, rod. mn. -0 Osnovni tip so po vsej verjetnosti konvertirani »števni«38 števniki in samo v posameznih sklonih eksistentni konvertirani prislovi:39 prim. ena in ena je dve, devet deljeno stri je t r i!;i0 od tu do konca vasi, od tu do tam ipd., npr. od nekdaj: ena ena ena {od tu) 13. rod. ed. -egaf-ega, rod. mn. -ihj-eh Osnovni tip je belo -ega, njegova podtipa pa sta os. zaimek ono/ono in posamezni zaimki z dolgim samoglasnikom v naglašeni končnici (prim. tega temu tega tem tem; teh tem teh temi; tema): belo -ega -emu itd. ono njega to tega 14. rod. ed. -esa, množine ni Osnovni tip je kaj, podtip ustrezne enote z oziralnim členkom -r, konkretno v leksikalnih enotah kar, nič, kar koli: kaj česa čemu itd. kar česar 15. rod. mn. -ihj-eh, ednine ni Osnovni tip je pet (z varianto petero, dvoje), podtipa sta štiri in tri ter dvojinski dve. Sicer je tudi drugo tako kot v sklanjatvi 11. 3 V številu so samostalniške besede dveh vrst: ene so troštevilne, druge (manj pogostne) enoštevilne. Oboje srečujemo pri nezaimenskih in zaimenskih samostalniških besedah, tako da med njimi tudi v tem ni bistvene razlike. Enoštevilne samostalniške besede so bodisi pravi samo- 37 Daljšanje osnove s t in n je predvidljivo (prim. Skj 1 (1965), 180. 38 Stevne imenujem tiste posamostaljene števnike, s katerimi štejemo in računamo: ena in ena je dve, ena deljeno z dve je (pol). Uporabljajo se tudi kot podstave pri tvorbi višjih števniških enot (prim. Skj 2 (1966), str. 119). Srednjega spola so morda po zgledu na pet/petero, katerih prvi je pač prvotni samostalnik sr. spola. 39 Svojo domnevo, da so srednjega spola, opiram na pridevniško ujemalno obliko v primerih kot devet deljeno s tri. 40 SSKJ ne loči prav teh oblik s sklanjatvijo na -0 od tipa pet (prim. opombo 29). 311 Lirpguistica XII, stalniki, in sicer needninski (ti sploh ne morejo imeti oblikoslovne,. ednine ali poleg množine oz. dvojine še drugo needninslco število); prim. samomnožinslce samostalniške besede gostosevci, vile, pljuča, vsi in samo-dvojinski oba, do a. Tudi samoedninske samostalnike nahajamo tako pri navadnih samostalnikih kot pri zaimenskih, prim. abstraktna, snovna in skupna imena, npr. lepota, železo, listje pri nezaimenslcih besedah in kaj ali kdo pri zaimenskih. Samomnožinslce besede so še pri posamo-staljenih števnikih (tipi pet, petero, dosti), samoedninske pa pri posa-mostaljenih številih števnikih, pri eden ena -o in pri izprislovnih samostalnikih (tip od tu do tam). Pač pa so samodvojinske besede le pri števnikih (dva) in totalnih zaimkih (oba), torej spet ni bistvene razlike med tokrat prvotnim števnikom in zaimkom. Isto je s samoedninslcimi besedami, prim. eden (prvotno števnilc) in kdo — kaj (zaimenslta samostalnika). Samoedninski navadni samostalniki so vsi brez prave množine,41 saj formalna množina (ali dvojina) prvotno abstraktnih, snovnih in skupnih imen dejansko ne pripada njim, ampak istoglasnim samostalnikom s pomenom »vrste« ali »kos« tistega, kar je imenovano s takim imenom: prim. tri železa »trije kosi železa« ali »tri vrste železa«. Troštevilne samostalniške besede se seveda ne uporabljajo v vseh treh številih enako pogosto.42 Zanimivo je, da kdo svojo oblikoslovno enoštevilnost po potrebi nekako nevralizira z morfemom vse, da tako izrazi množino (npr. kdo vse pa pride). 4 O osebi se pri samostalnišlcih besedah tradicionalno govori le pri osebnih zaimkih (in pri izpeljavi svojilnih zaimkov za 3. os. ed.). Vendar je o osebi upravičeno govoriti pri vseh samostalnikih. Tega slovnice verjetno ne delajo zaradi tega, ker so vse samostalniške besede po definiciji 3. osebe (prim. Tone/on/kdo je delal), seveda z izjemo osebnih zaimkov jaz in ti (in njunih ustreznikov v dvojini in množini). Zavest o določenosti besed glede na osebo je izredno važna pri ujemanju v predikacijski sintagmi. 5 Za slovensko (in slovansko?) samostalniško besedo (zlasti za samostalnik) se zdi značilna še kategorija določnosti. Določnost bi bila samo-stalniškim besedam imanentna, nedoločnost pa se mora besedno izraziti (morda sta izjemi poljubnostna zaimka kaj in kdo). Določnost samo-stalniških besed se najjasneje vidi pri konverznih izpridevniških samostalnikih, če podstavni pridevniki ločijo določno in nedoločno obliko: vsi taki posamostaljeni prvotni pridevniki imajo določno obliko (prim. ned. majhen -hna -o, velik -ika -o, star stara -o proti mali -a -o, veliki -a -o in stari -a -o). Drugi dokaz se, zdi se, skriva v uporabi besednega sredstva, s katerim se odpravlja določnost samostalnišlcih besed. To je neke vrste nedoločni člen en ena eno, ki se da rabiti v vseh številih, 41 Prim. Skj i (1965), str. 152: železa »kosi železa«, »vrste rudnin«. 42 V SSKJ pogosto dostavelc »navadno v množini«. Sami bi opozorili še na lastna imena, ki se rabijo navadno v ednini. 312 Jože Toporišič v dvojini pa mu konkurira dva dve dve. Prim, določno Fant je prišel, Fanta sta prišla, Fantje so prišli proti nedoločnemu En fant je prišel, Ena/dva fanta sta prišla, Eni fantje so prišli. — Seveda bi bilo to podmeno treba še bolj podpreti, ali pa jo s čim ovreči.43 6 S skladenjskega stališča govorita za enotnost samostalniških besed, kot rečeno, z ene strani raba obojih kot stavčnih členov, ki so v neposredni zvezi s povedkom, z druge pa dejstvo, da so samostalniške besede jedro t. i. samostalniške fraze.44 Potrdila za prvo: Janez/on spi, Vidim Janeza/njega, Sem pri sosedih/njih, Prihajam iz tistega kraja/od tam, To je Janez/on, Kovač/Kaj je Janez?, Janez/On soseda/njega ne vidi samo pri delu/tem, ipd. Omejitve so verjetno samo v rabi samostalniških zaimkov kot povedlcovega prilastka (prim.: kot človek vam pravim/kot tisti, ki trpi, vam pravim). In še primeri za samostalniški zaimek kot jedro samostalniške fraze: mi Slovenci; jaz, Ivan Cankar; vsakdo izmed nas; kdo njih; nič takega; z ničimer novim; kdo/nekdo/nihče izmed Jias; vi delavci; mi iz Trbovelj; ti hudoba; ti butelj; nekaj silnega; meni, mladi deklici; jaz edini; jaz sam; mi vsi; ta dva; kdo vse; ti tam; tisti iz Ljubljane/tisti ljubljanski — on, ki je sam bil ljubi moj; (gorje) mu, ki v nesreči biva sam — kdo, rojen prihodnjih; nikdar več zdrav ne bo 0, ki ga puščica pogleda bistrega v srce zadene (0 = »tisti«). Vsi primeri ponazarjajo t. i. desne prilastke, lei so v slovenščini pred nezaimenskimi samostalniškimi besedami (tudi pred izpridevniškimi konverznimi) po definiciji vsi nepridevniški.45 Primeri prilastka so več vrst: enobesedni nepredložni (mi Slovenci), predložni (vsak/vsakdo izmed nas), polstavčni (kdo, rojen prihodnjih), pristavčni (pojasnjevalni: jaz, Ivan Cankar) in stavčni (on, ki je sam bil ljubi moj). Vprašanje je, ali imamo samostalniške prilastke tudi v primerih jaz edini/sam ipd., npr. še mi vsi, ta dva, kdo vse. Če niso samostalniški (za tega imamo gotovo 43 F. Jakopin, Slovenska dvojina in jezikovne plasti (JiS 1966, 98—104), str. 99: »Stavek v ednini in množini je po svoji vsebini samostojen: ... Čisto drugače je s stavkom v dvojini: svoj smisel ima le tedaj, če sobesednik ne ve, za katera dva otroka gre, ali pa se mu to mora razodeti iz celotne pripovedi. S tem se tudi potrdi za dvojino značilna oprijemljivost in določenost.« To sicer pač ni res, ker isto velja tudi za ednino in množino, torej ne samo za Dva fanta sta prišla proti Fanta sta prišla, ampak tudi za En fant je prišel proti Fant je prišel itd. Dejansko si neke teh stvari, ki jih F. J. raziskuje, razlagamo z za-znamovanostjo dvojine nasproti ednini ž. spola, na splošno pa je odnos med števili glede zaznamovanosti tak: cd. proti neednina, v neednini pa množina proti dvojini (drugi člen zaznamovan) (prim. J. Toporišič, Problemi tipa Cigan/cigan in dvojine, JiS 1970/71, 159—160). 44 Kristina Pis ar koma vidi bistveno razliko med samostalniškim zaimkom in preostalimi samostalniškimi besedami v tem, da zaimki nimajo levega prilastka, desni pa je, če je gol, navadno pristavek (Funkcje Zaimkow Odmiennych. Wroclaw — Warszawa—Krakow, 1969). 45 J. Toporišič, Skj (1970), str. 174; že prej v Besedni red v slovenskem knjižnem jeziku, SR 1967, 251—274. 313 Lingüistica XII primer v kaj vse, rod. česa vsega), potem bi se samostalniška zaimenska fraza ločila od navadne samostalniške (in posamostaljene) po tem, da bi imela tudi pridevniške prilastke desne. Ali pa imamo tu opraviti s po-vedkovim prilastkom (prim. mi se vsi dobro razumemo, kdo se je vse pripeljal) (primerjaj vrinjene naslonke pred vsi, vse). 7 Zadnja skupna lastnost vseh samostalniških besed je, da nimajo nobenega celotni korpus zasegajočega sredstva za tvorbo prislovov (v nasprotju s pridevniškimi besedami, ali vsaj z njih večino); prim. domov, doma, zvečer, včasih, jutri, zjutraj na eni strani in tam, tu, sedaj, tja, kje, vselej ipd. na drugi. Neke zarodke imamo pač le pri zaimenskih prislovih, gotovo nastalih iz posamostaljenih zaimkov (prim. npr. ka-/s-/ta-+ m). Zusammenfassung In der Abhandlung werden (im Rahmen einer ziemlich geänderten Theorie der Wortarten im Schriftslovenischen) näher besprochen die Kathegorien des substantivischen Wortes. Als ein substantivisches Wort betrachte ich eine breitere Wortartgruppe (hauptsächlich ursprüngliche Substantive, substantivische Pronomen, durch die Konversion substantivisierte adjektivische Wörter — Adjektive, Partizipien, Zahlwörter, adjektivische Pronomen — und sonstige Wortarten oder Uberhaupt Sprachelemente, die sich unter der Sprachebene des Worter befinden, also ursprünglich Morpheme, Laute, Buchstaben usw.), für die die folgenden Kathegorien charakteristisch sind: 1. immanentes Geschlecht: maslculinum, femininum, neutrum, mit zwei Untergeschlechtern (menschlich/persönlich, lebhaft); 2. Kasus: im Prinzip 6 in jeder Zahl. — Mit Rücksicht auf die Genitivendung im Singular (bei den nichtsingularischen Wörtern im Plural/Dual) lind zugleich aufs Geschlecht werden 18 Deklinationen der substantivischen Wörter unterschieden (davon 8 primär substantivische, 2 substantivisch pronominale, 8 durch die Konversion der adjektivischen Wörter entstandene), und zwar mit verschiedenen Untertypen und Varianten der Typen und der Untertypen; 3. Numerus: dreizahlige gegenüber einzahlige subst. Wörter, einzahlige dann singularisch, dualisch, pluralisch; 4 Person: bei allen substantivischen Wörtern grundsätzlich nur die 3. Pers. (Ausnahme nur Personalpronomen für die 1. in 2. Pers.); 5. Bestimmtheit: slovenische Substantive (vielleicht auch noch andere slawische) sind wohl bestimmt, die Unbestimmtheit wird dann in gewissen Fällen mit dem unbestimmten Artikel en ena eno (im Dual auch dva) ausgedrückt; 6. »Kernbildlichkeit«; d.h. in der Nominalphrase ist das substantivische Wort das Element, das für die Phrase unersätzlich ist; 7. Nichtbestehen einer auch nur relativ einheitlichen Überführung unter die Adverbien. 314 CDU 808.63-56 Breda Pogorelec DOPOLNILNIK (POVEDKOV PRISLASTEK) V SLOVENSKI SKLADNJI 0. Kategorija povedkovega prilastka je v novejši slovenski slovniški literaturi (J.Toporišič, Slovenski knjižni jezik I—IV) prikazana tako z oblikoslovnega kakor skladenjskega vidika, deloma tudi s stališča razmerja med jezikovnim sestavom in govorom (uvrstitev v povedi). S tem se nadaljuje slovniško izročilo, ki je bilo po Breznikovi Slovenski slovnici (41934) pretrgano s Slovensko slovnico štirih, avtorjev. Ker je povedkov prilastek tako v SKJ kakor v Breznikovi slovnici obravnavan kot posebnost bodisi prilastka ali prislovnega določila, je razumljivo, da so številni tipi povedkovega prilastka ostali neomenjeni. Ker pa je povedkov prilastek izrazno sredstvo, ki ima zaradi svojih pomenskih in skladenjskih značilnosti posebno vlogo zlasti pri umetnostnih ubeseditvah (in je pojasnilo o njegovem funkcioniranju pomembno ne le za slovnico, ampak tudi za stilistiko), je treba njegovo problematiko nekoliko bolj obširno razgrniti. 0.1 Anton Breznik je v zadnji izdaji slovenske slovnice (SS4 § 335 s. 218) v poglavju o prilastku omenil tudi neko posebnost povedka, ki zasluži posebno pozornost. Imenoval jo je povedni prilastek. »Prilastek se rabi povedno, če izraža samo slučajno stanje. Povedni prilastek je lahko pridevnik (deležnik), samostalnik itd.« Navedel je naslednje primere: Vrnil se je zdrav in vesel. (Podčrtala B. P.) — S srcem obupnim je prišel domu. (Preš.) — V take misli zatopljen sem hodil danes po mestu. — Našli so ga mrtvega. — Ne bom ga pustil lačnega. Breznik je tudi ugotovil, da se samostalnik v tej vlogi rabi z veznikom ko(t) ali brez njega: Kot značajen človek živim--. (Cankar) — Tam služi kot učitelj. — Umrl je junak (— kot junak). itd. Pripomnil je, da se kot ali ko rabita v pismenem jeziku po romanskem in nemškem vplivu, v ljudskem jeziku pa da se rabi sam samostalnik. V § 342 pokaže na povedkov prilastek tudi pri obravnavi tako imenovanih dveh tožilnikov, predmetnega in povednega (zadnjega rajši s predlogom za). Povedni tožilnik je pri glagolih imenovati, postaviti, izvoliti, izbrati, storiti, narediti, delati se, spoznati, najti itd. Dalje stoji povedni tožilnik pri glagolih, ki pomenijo koga za kaj imeti, toda redko brez predloga za ali brez členka kot. — Pri izrazih ime je, pravijo, rekajo, nadeli so itd. je povedkov imenovalnik. Prikaz povednega prilastka in tožilnika dopolnjuje Breznik z obravnavo povedkovih dopolnil, ki jih imenuje povedkovo določilo (SS4 § 332 s. 215): ta poleg glagola biti (sem) dopolnjujejo še nekatere druge glagole z nepopolnim 315 Lingüistica XII pomenom (postati, nastati, ostati in povratnike zdeti se, imenovati se, klicati se itd.). Breznik je s tem razvil in z novimi primeri dopolnil dosedanje opisovanje povedkovega prilastka kot pomembne posebnosti povedkove sintagme: Janeži-čeve in Slcetove slovnice so to kategorijo obravnavale predvsem v okviru določila k nepopolnim glagolom. 0.2 Slovenska slovnica štirih avtorjev (2. izdaja iz leta 1964) obravnava samo povedno določilo (str. 307), tudi ob glagolih z nepopolnim pomenom. Primere povedkovega prilastka navaja le v opombi na str. 335 (kot primere romanskih zvez, njihove vloge v povedi ne navajajo) in na isti strani pri skrajšanem podredju: »Ali, čuda, dokončavši (= ko je dokončal) ljubljanske šole, tihi mladenič ni hotel---«. 0.3 Nadaljevanje Breznikovega opisovanja povedkovega prilastka je zaradi te prekinitve šele v SKJ Jožeta Toporišiča. Rast opažanja in registracije spremljamo od prve knjige dalje. V SKJ I 70 opozarja, da je lahko prilastek tudi pri povedku, ob glagolih s polnim pomenom: »Prilastka nimajo samo osebek, predmet in prislovno določilo---, temveč tudi povedek, uporabljen ob glagolih, ki so lahko že sami povedek.« Tak je npr. glagol teči: Sava teče na jug. — Sava teče motna. (Prilastek je motna. Tudi tak prilastek ie lahko gol ali pa priredno ali podredno zložen: Sava teče motna in blatna. — Sava teče vsa motna. Zadnjemu primeru podoben primer je v SKJ IV naveden med primeri tako imenovanih polstavč-nih tvorb (str. 156: »Polstavke imenujemo tak del sporočila, kateremu je jedro neosebna glagolska oblika ali kak pridevnik, ki se rad rabi v povedku.«): Jure je stal sredi ceste ves majhen. (SKJ IV 157) — vendar kot primer, ki ga ne razvezujemo polstavčno. Natančneje je povedkov prilastek določen v SKJ III 187 (Povedek). »Pomensko popolni glagoli imajo lahko povedkov prilastek: Tila je sedela oblečena v orientalsko nošo. (Rs) — Sava teče motna. — Sin se je vrnil iz partizanov heroj. — Rada bi te enkrat videla zmagovalca. Prav tam, na str. 189 (Ujemanje povedlca z osebkom) v točki 10 je omenjeno tudi, da se »Povedkov prilastek pri neprehodnih glagolih ravna v spolu, številu in sklonu po osebku: Sava teče motna. — Sosedov sin se je vrnil iz tujine siromak. Pri prehodnih glagolih stoji povedkov prilastek v istem sklonu, številu in spolu kot predmet: Očeta so našli mrtvega. — Sosedovi imajo vole rejene. — Skoraj bi ga bili živega pokopali. — Sosedu tudi mrtvemu ni mogel odpustiti prizadejane krivice.« Zdi se, da bi bilo treba to definicijo dopolniti: povedkov prilastek se ujema z osebkom oziroma s predmetom (ali tudi prislovnim določilom), zato je tudi pri prehodnem glagolu v povedku mogoč povedkov prilastek, ki se ujema z osebkom: Izčrpani od dolgega iskanja so našli izgublienega otroka vsega premraženega. Ne more pa stati povedkov prilastek v tožilniku pri neprehodnih glagolih. Ti pripombi seveda jedra obravnave ne izpodbijata. Povedkov prilastek je omenjen še v SKJ III 200) pri obravnavi prilastka in v SKJ IV 182 v poglavju Besedni red in stavčni členi. Tam je ugotovljeno, da »položaj pridevnika odloča o tem, ali gre za navadni ali povedkov prilastek: — Ima elegantno ženo. — proti Ženo ima elegantno. 1. S to razpravo bi želela spodbuditi razmišljanje, razpravljanje in natančnejši študij o tem zanimivem členu, ki ima vlogo razvijati stavčni vzorec. Odprta so vprašanja, ali se kot povedkov prilastek lahko pojavljajo vse tiste besede in besedne zveze, ki so sicer prilastki, ali so tipi omejeni. Vsaj nakazati je treba, ob katerih glagolih se povedkov prilastek najpogosteje pojavlja. Nekaj več je treba povedati o položaju (uvrstitvi) kategorije v poved, kar se da najbolj nazorno predstaviti ob 316 Breda Pogorelec ugotovitvi potrebe po pretvorbenem načinu pri analizi. Spregovoriti pa je treba tudi o ustreznosti termina povedkov prilastek. Za izhodišče mi je domače slovniško izročilo, opiram pa se tudi na spoznanja tujega, zlasti češkega jezikoslovja. 2. V češkem strokovnem izrazoslovju je za pojem povedkovega prilastka (verbalnega atributa) uporabljan strokovni izraz determina c e d o p 1 ñ k o v é ali kratko d o p 1 ñ e k. Izraz primerno opozarja na vlogo tega stavčnega člena, v opisih se pojavlja tudi v omenjenih slovenskih slovničnih obravnavah. Najustreznejša ponašitev je v izrazu dopolnilnih, ki ga bom uporabljala v nadaljnjem razpravljanju. Razlogi, ki govorijo v prid novemu izrazu, so tile: povedkov prilastek določa drugače kakor drugi stavčni členi. Že sam izraz povedkov prilastek pove, da je skladenjska kategorija take narave, da določa po eni strani povedelc — po drugi strani pa prilastek (katerekoli vrste) določa po svoji osnovni vlogi samostalnik, ne glede na njegovo vlogo v stavku (osebek, predmet, prislovno določilo). Oblika torej določa hkrati v dveh smereh: najpoprej povedek, obenem pa tudi samostalnik v katerikoli izmed omenjenih vlog. Ker določa povedek, se po svoji vlogi približuje prislovnemu določilu načina, po obliki pa je enak prilastku, ki se ujema s samostalnikom, medtem ko pri prislovu ujemanja ni. Zato je bilo v razpravljanju o tem stavčnem členu ugotovljeno, da odgovarja hkrati na dve vprašanji: kako dela? in kateri (kakšen) dela? (prim. F. Kopecny, Základy ceslcé slcladby, 21962, s. 261). O dopolnilniku na splošno prim. Jaroslav Bauer in Miroslav Grepl, Skladba spisovné če-štiny, 1970, § 138 in tam navedeno literaturo. Dopolnilnilc je samo tisti povedkov prilastek, ki postopno razvija povedek, če je ta izražen s polnopomenskim glagolom. Njegovo določanje je zato fakultativno in ne obvezno, kakor je določanje povedkovega določila pri glagolih nepopolnega pomena. Z drugimi stavčnimi členi ga povezuje lastnost, da je izražen z eno besedo (goli dopolnilnilc) ali pa je priredno ali podredno razvit, loči pa ga že omenjena dvoodnos-nost določanja. Naziv dopolnilnika se zdi primernejši od naziva povedkov prilastek zaradi tega, ker obstaja možnost, da prilastek pojmovno zamenjujemo s povedkovim določilom ali s prilastkom (prim. Šmilauer, Novoceská skladba,2 1966, s. 335 d.). 2.1 Dopolnilnilc se od prislovnih določil načina razlikuje pri pridevnikih z ujemanjem s skladenjskimi samostalniki v stavku. Pri vseh drugih tipih pa je razviden šele na podlagi analitičnega postopka pretvorbe: ujemanje je pri teh tipih »potencialno«. O značilnostih, dopolnilnika prim. poleg navedenih del še: Šmilauer, Nauka o česlcem jazylcu, s. 287 d. O posebnostih pretvorbe pa Helena Križlcova, Ad» verbiální determinace slovesná a vétny vzorec; Materiály pro syntalcticlcé symposium Brno 19.—23. X. 1966 za prislovno določilo in dopolnilnik; F. Da-neš, Jeden typ doplñlcu se spojlcou jaleo, Naše reč, 1965, 263 d.; Oldrích Ulicny. 317 Lingüistica XII K syntagmaticke a transformačny charakteristice doplnku. SaS, 1969, s. 11 d. in isti, Ješte k pojeti doplnku, SaS, 1970, s. 271. 2.11 Postopnost dopolnilniške determinacije poudarja zlasti Uličny. Sredstva, s katerimi lahko prepoznamo dopolnilnik, so namreč razen razmeroma svobodne uvrstitve v stavku drugotna; ta sredstva tudi ne veljajo za vse tipe dopolnilnikov. Zato ugotovitve funkcijske skladnje (prim. navedeno literaturo: Kopečny, Šmilauer, Bauer-Grepl) pojasnjuje transformacijska razlaga: odvisnost dopolnilnika od povedka se izraža sočasno z odvisnostjo od imena s pomočjo formalnega sredstva, s tako imenovano pretvorbeno obliko: to pa je oblika vstavljene pretvorbe z dvema osnovama. Zanjo je značilna zgostitev vsebine (2) skladniškega stavka (konstituantnega stavka, C S) v (1) osnovnem. (matričnem, MS) stavku; pri tem mora biti vsaj en sintaktični samostalnik v osnovnem (tudi prekrivajočem) stavku isti kot tisti sintaktični samostalnik v skladniškem stavku, ki ima vlogo osebka. Vstavitev skladniškega stavka v osnovni stavek je povezana z vrsto postopkov (pretvorbenih pravil), od katerih je treba omeniti vsaj tele: (1) v skladniškem stavku se opusti osebek (obema stavkoma skupni samostalnik!); (2) v skladniškem stavku se opusti vez (pomožnik); (3) če je povedek izražen s samostalnikom, se pri pretvorbi po potrebi dodajajo gramatično pomožne besede (členice itd.): kakor, v vlogi itd.; (4) v osnovni stavek vstavljeni del se v povedkovi sintagmi osnovnega stavka oblikovno prilagodi obliki samostalnika, ki ga dopolnjuje (osebku, predmetu itd.). 2.2 Gradivo za našo obravnavo je delno nepopolno, glede na funkcionalno zvrst jezika enostransko. Zbrano je bilo namreč samo iz umetnostnih besedil: v prvi vrsti iz slovstva moderne (Cankar, Zupančič, Murn) in nekaterih mlajših besedil (Kosovel, Pregelj, Kosmač, Zidar itd.). Slovstvo moderne je bilo izbrano zaradi tega, ker je oblika zlasti v prozi v teh besedilih nadvse pogosta, kaže, da je vsaj v začetku tega slovstvenega obdobja njena najpomembnejša lastnost tista, ki izvira iz samega ubeseditvenega postopka, pri katerem se del povedka skladniškega stavka vstavlja v osnovni, matrični stavek. V poznejšem slovstvu ni videti, da bi ta oblika izstopala izmed drugih, razen tega skorajda ni več najti nekaterih tipov, ki so v moderni pogosti. Dopolnilnik je v umetnostnih besedilih pomemben predvsem zaradi tega, ker po svoji osnovni vlogi zgoščuje pomene — kot slogovno sredstvo je zaradi tega naraven intenzifilcator besedila. Njegova vrednost je sicer od slogovnega obdobja do slogovnega obdobja drugačna: v impresionizmu na primer deluje pomenska napetost med povedkoma osnovnega in skladniškega stavka, v ekspresionizmu zgoščenost obeh pomenov v enem stavku in podobno — vse te vloge pa izvirajo iz opisanega slov-niškega razmerja. Prav zaradi vsega tega je bilo pritegnjeno gradivo iz umetnostne besede. Vsakokratne stilne vrednosti oblike v tej razpravi seveda ni bilo potrebno pojasnjevati. 3. Med povedkovim določilom (pri glagolu biti) in neobveznimi do-polnilniki pri glagolih polnega pomena pa je še vmesna stopnja dopolnilnikov pri glagolih nepopolnega pomena, pri katerih je take vrste dopolnilo obvezno. Te vrste dopolnilnik prišteva naša slovnica k povedkovim prilastkom oziroma povedkovim določilom (prim. 0.1), medtem 318 Breda Pogorelec ko jih uvršča češko jezikoslovje med določevalne dopolnilni k e v nasprotju z dopolnjevalnimi dopolnilniki pri glagolih s polnim pomenom. Dopolnilnik pri glagolih z nepopolnim pomenom se teoretično sicer vstavlja v osnovni (matrični stavek, MS) iz skladniškega (CS) stavka na podoben način kakor pri glagolih polnega pomena, na primer pri glagolu imeti: Imam te zapisanega. — [|MS| Imam te. — |CS| (Ti si) zapisan.], vendar te vrste analitični postopek ni potreben, ker je pri večini teh glagolov dopolnilnik sestavno (obvezno) dopolnilo glagolskega povedka, njegova oblika pa je seveda odvisna od glagolske rekcije. Tudi je videti pretvorba ponekod zapletena, tako v primeru: Zdel se je bolan, in sicer zaradi modalnega performatorja zdeti se, za katerega je običaj-nejša zveza: Zdelo se je, da je bolan. Stavek — Zdel se je bolan. ■— je kakor pretvorba iz zveze z modalnim zdeti se v posebnem stavku, zato bo treba obliko posebej obdelati pri tako imenovanih naklonskih (mo-dalnih) jezikoslovnih sredstvih. Tovrstni primeri v slovenščini se od gradiva iz drugih slovanskih jezikov razlikujejo predvsem po tem, da je pri nas vlogo brezpredložnega orodnika prevzel ali 1. sklon ali predložna zveza za + 4. sklon. 3.1 a) Dopolnilnik v 1. sklonu imajo glagoli: postati, zdeti se, videti je: Postal je (v sebi) popustljivejši. (Pregelj) — Zdel se je vesel. — Videti je bil bolan. b) s 1. ali s 4. sklonom se vežejo glagoli: čutiti se, pokazati se: Čutil se je nepoklican / nepoklicanega. — Pokazal se je zopet močan in velik / močnega in velikega. c) s predložno zvezo za + 4. skl. se vežejo glagoli: imenovati za, izvoliti za, poklicati za, napraviti za, nameniti za, roditi za, klicati za itd.; imeti za (tudi imenovan biti, izvoljen biti itd.): Imenovali so ga za predstojnika. — Izvolili so ga za delegata.---Imam ga za sposobnega. (V starejšem slovstvu tudi brez predloga za:--ni dano mu tiče si ljubico zbrat (Prešeren). č) s 4. sklonom glagoli, kakor imeti, pustiti: Oči pa bo imel črne. (Pregelj). — Imam jih že tisoč. (Znamk imam že tisoč.) / Na drugem mestu bo treba razložiti obliko znamk. / — Pustila ga je odprtega (Zidar). d) z veznikom (členico) ko, kot (kakor) se vežejo glagoli, kakor pokazati se, prijaviti se in nekateri od že navedenih: Pokazal se je kakor skopuh. — Prijavil se je kakor strokovnjak. 4. Dopolnilnik pri polnopomenskih glagolih izraža v najširšem smislu okoliščine, v katerih dejanje poteka: stanje, razpoloženje osebka oz. predmeta (teoretično tudi prislovnega določila). Vstavlja se lahko k vsem povedkom; zlasti v našem gradivu, ki je pretežno iz besedne umetnosti, pa je očitno, da je izbor glagolskih povedkov, pri katerih je dopolnilnik vstavljen, v posameznih dobah in pri posameznih piscih različen: najpogostejši so dopolnilniki pri glagolih, ki pomenijo stanje (stati, le- 319 Lingüistica XII žati, ostati, živeti itd.), sp remembo stanja (iti, priti . . dvigniti se, tudi rekati in čutiti. Različni so tudi tipi dopolnilnikov pri posameznih glagolih, vendar je to v mnogočem odvisno od besedila. 4.1 Učinkovanje dopolnilnika v stavku (povedi) je lepo razvidno iz tehle primerov: (1) Prišel je do mesta, kjer je tisti večer truden legel in zaspal. (Cankar) — (2)--prej so hitele misli v ravnem poletu, zdaj so frfotale nestalne v kolobarju, neodločne. V obeh primerih je enostavni pridevniški dopolnilnik. Pretvorbeni postopek jasno pokaže razliko med dopolnilnilcom in prislovnim določilom načina: (1) [|MS| Tisti večer je (on) legel--. — |CS| (On) (je bil) truden.] — (2) [|MS|--zdaj so (misli) frfotale v kolobarju. — |CS| (Misli) (so bile) nestalne. |CS| (Misli) (so bile) neodločne.] Pretvorbena pravila vsebujejo tudi možnosti uvrstitve povedkovih prvin skladniškega stavka v osnovni stavek. Dopolnilnik je del poved-kove sintagme, v primeru (1) je uvrščen pred opisni deležnik, v primeru (2) za njim, vendar je v razmestitvi razmeroma prosta oblika (podobno kot prislov). V primeru (1) bi lahko stal na začetku stavka: (Truden je tisti večer legel ——), ali za deležnikom (--je legel truden), tudi v drugem primeru bi bil dopolnilnik lahko uvrščen pred deležnik (zaradi vezniškega prislova v začetku stavka je tu samo ta možnost), seveda bi potem ne bilo figure z dopolnilnilcoma, ki oklepata prislovno določilo načina v kolobarju. Realizacija dopolnilnikove uvrstitve v poved je odvisna od ubeseditvenih dejavnikov besedila, v prozi v opisanih mejah, v poeziji odvisno od vsakokratne poetike. Pri pretvorbenem postopku je opozoriti tudi na značilnost kategorije časa v skladniškem stavku: naša pretvorba upošteva čas osnovnega stavka, možna je tudi atemporalna pretvorba: po vstavitvi dopolnilnik seveda ne izraža lastne časovne opredelitve, razen pri deležnikih. (Glede časovne korelacije prim. pripombo v leksikonu Srpsko hrvatski jezik, Beograd 1972, s. 37, pri geslu Atributsko-priloška odredba in že navedeno razpravo O. Uličnega.) 5. Dopolnilniki so različne besede in besedne zveze. V prvi vrsti so to pridevniške besede (pridevniki, zaimki, števniki, deležniki), samo-stalniške besede v imenovalniku in v nekaterih drugih sklonih ter zveze s ko(t) (kakor) + samostalnik, redko podredni stavki. Dopolnilniki so lahko goli ali priredno ali podredno zloženi. Razen v redkih navedenih primerih je dopolnilnilcu zaradi posebnega delovanja mogoče pripisati polstavčno vrednost tudi, kadar niso zloženi: po navadi obstaja možnost razširitve, razen tega pa dopolnilnik kot vstavljeni tujek iz skladniškega stavka lahko navadno polstavčno razvežemo. 5.1 Primeri golega pridevnika v dopolnilnilcu (glej 4.1) so še: Trudne so spale vasi--(Pregelj). — Šla je sklonjena naglo proti Loki (Pregelj). 320 Breda Pogorelec 5.11 Podredno razvite so dopolnilniške pridevniške zveze v tehle primerih: (3 )--svet--, leži tam doli še zmirom tako siv in brezobličen (Cankar). (4) Zmirom bolj blatna in zmirom bolj črna je zavila pot od holmov v močvirje .. Cankar. (5) Bela kakor nevesta se sveti na holmu sveta Trojica (Cankar). V primeru (3) je dopolnilniška sintagma sestavljena iz priredno zloženega jedra (siv in brezobličen), ki ga določa prislov tako oziroma zveza še zmirom tako. Od pretvorbenega postopka je odvisno, kako primer razlagamo. Oblikovna in pomenska dvovalenca izrazov v stavku je pomembno sredstvo zgoščevanja umetnostnega besedila. Dopolnilnik v (4) je priredna zveza dveh podredno zloženih sintagem (zmirom -> bolj blatna). Primer (5) je vreden omembe zaradi besednega reda znotraj dopolnilniške sintagme: če bi bil to ujemalni prilastek ob samostalniku (kakor nevesta bela sveta Trojica), bi položaj prilastka zahteval postavitev določil pred jedro pridevniške sintagme — če pa je ta sintagma v dopolnilnikovi vlogi, pa je lahko vstavljena iz skladniškega stavka v osnovnega brez besednih premikov. Pridevniki dopolnilniki so pogosto dopolnjeni s prislovi, zaimki in členicami: (6) —-— je pokimal Aleš nekoliko zamišljen. (Cankar) — (?) --se je sklanjala nad ognjiščem, vsa tenka, vsa drobna, vsa prosojna, --(Kosmač) (8)--onstran je šumela vsa v temni--svili markiza--(Pregelj). Zaimek vsa v primeru (8) s svojimi oblikovnimi lastnostmi opozarja, da gre za dopolnilnik. Pridevniki so tudi v tej vlogi dopolnjeni tudi z rekcijskimi določili: (9) Včasih je berač--odšel poln ponižnosti. (Kosmač) — (10) Lice je pritiskala tesno ob zagrinjalo, žejna sonca, barv in božjega dne. (Pregelj) Glede razvrstitve rekcijskih doplnil okoli jedra dopolnilniške sintagme velja isto, kar velja za primer (5).. 5.12 V primerih (7) in (10) je dopolnilnik vstavljen v osnovni stavek na koncu, kot dodatek, kar je zaznamovano s premorom (z ločilom). V drugih primerih premor ni zaznamovan, čeprav je zlasti iz primera (4) razvidno, da premori obstajajo, četudi niso zaznamovani, posebej pri razvitih dopolnilniških sintagmah, medtem ko so pri golih pridevniških sin-tagmah neobvezni (prim. 5.1). Če ne bi prišteli vseh dopolnilnikov pri polnopomenskih glagolih k polstavkom (prim. 5), bi morali prišteti med polstavke vsaj tiste, ki so grafično ločeni od osnovnega stavka. Kaže pa, da grafično znamenje premorov v slovenščini ni dovolj zanesljivo sredstvo za določitev do-polnilnilcove polstavčnosti. 5.2 Polstavčne vrednosti nimajo dopolnilniki, ki jih tvorijo zaimki oziroma števniki. Njih vloga je navadno v tem, da predikacijski sin-tagmi dodajajo ali poseben poudarek — ali poseben pomen. 21 — Linguistica 321 Lingüistica XII 5.21 Kazalni zaimki so v našem gradivu dopolnjeni bodisi s polno-pomensko dopolnilniško zvezo ali s stavkom: (11) Sitno mu je bilo, da bi stopil tak pred njo, blaten in ubog popotnik, — — (Cankar) — (12) In že stoji starejša hči pri vratih, vsa tista in taka, kakor so šolarji sanjali o njej,--(Pregelj) V primeru (11) dopolnilo ni potrebno, pomen dopolnilnika tak je mogoče razbrati iz sobesedila, v drugem primeru je na poseben način razvita zveza: (je stala---vsa taka, kakor + stavek) 5.22 Dopolnilnika sta lahko zaimek in pridevnik sam: zaimek v primerih: (12) Toda župnik je sam sprevidel,--(Kosmač) — (13) Nič da ni marala očitati, da pa je Lomnjan sam začel govoriti,--(Pregelj). (Primere celih povedi navajamo zaradi prikaza besednega reda.) — (14) Malinovec ji je pogledal v obraz in je umolknil za hip tudi sam. (Cankar) — Dopolnilniško vrednost zaimka lahko dokažemo z možnostmi proste razmestitve v povedi (zlasti možnost na koncu!) — Ob glagolu ostati pa je sam polnopomenski pridevnik: (15)--in da pogineš tam kje čisto sam (Cankar). 5.23 Pogost dopolnilnik je tudi zaimek ves: (16)--ves sem se bil stresel (Cankar) — (17)--polna--dobrote, ki jo je vso prešinjala. (Pregelj) 5.3 Od števnikov dopolnilnikov je najbolj vsakdanja tale zveza: (17) (Pevci so onemeli.) Mešele se je prvi znašel---(Kosmač). Možna je razmestitev na vseh mestih v stavku: (Prvi se je znašel...---se je znašel prvi.) Redkejši so primeri z glavnimi števniki, kakor: (18)--samo glej, da ne prideta dve nazaj!--(Kosmač) — Povedek se v tem primeru ne ujema z osebkom (ona), temveč z dopolnilnikom, po pravilu, da se povedek v takih primerih ravna po samostalniku, ki je v višjem številu (prim. Ta vas so Poljane). Primer je izjemen in ga je treba iz sobesedila razvezati s kakor dve. V tej vlogi so pogoste tiste števniške oblike, ki služijo poudarjanju, na primer oba, zlasti pa frazeologizirane zveze, kakor drug drugega itd. v različnih oblikah, npr. (18) Prihajala sta drug proti drugemu // (Kosmač) — (19)--sta sedeli druga drugi nasproti (Pregelj). V dopol- nilniku je le jedro fraze: drug, druga, zaradi tega pa frazeologem ni mogoče deliti na dve različni stavčni vlogi. Razmestitev je prosta. — Zveza drug drugega itd. v dopolnilniku ni redka, uvrstiti jo kaže med sintagme z zaimkom v jedru: sam sebe, sam sebi, sam s seboj, ki se ravno tako pojavljajo v dopolnilniški vlogi. 5.4 Deležniki vseh vrst so lahko v dopolnilniški vlogi kakor pridevniki: goli ali razviti. Pri analizi uporabljamo enak pretvorbeni postopek 322 Breda Pogorelec kakor pri pridevnikih, zlasti pri deležnikih na -nj-t. Polstavčna vrednost dopolnilnika je pri deležnikih še posebej vidna, bodisi da so razviti ali goli (prim. 5.). 5.41 Goli deležniki na -n/-t so ravno tako pogosti, kakor razviti, sem spadajo tudi deležniki na -1, če izražajo stanje: (20) Poglej Bohoriča,--zamišljen, zaljubljen gleda proti Gorjancem. (Jarc) — (21) In ko pride, jo (= hišo) najde pometeno in okrašeno. (Pregelj) V primeru (21) dopolnilnik določa predmetni samostalnik. V pre-tvorbenem stavku mora biti praviloma obema stavkoma skupni samostalnik osebek, zato se skladniški stavek glasi: |CS| (Hiša) je pometena in okrašena. Pri pretvorbi se seveda dopolnilnik ravna po obliki, ki jo ima skupni samostalnik v osnovnem stavku. Dopolnilnik predmetnega samostalnika spoznamo tudi pri prvi analizi, saj se pojavlja kot drugi, prosto stoječi izraz v istem sklonu (pri čemer glagol ne zahteva dveh predmetov): jo--pometeno. Predmetni dopolnilnik v 4. sklonu stoji navadno za povedkom osnovnega stavka, čeprav je teoretično mogoče, da bi stal tudi na začetku. 5.411 Razviti deležniški dopolnilnik ima več možnosti za razširitev od pridevniških primerov, ker deležnik ohranja glagolske lastnosti (rek- cijo ipd.) Izbrani primeri so razviti s prislovnimi določili: (22)-- duša, ki je nenadoma vzdramljena preveč videla in preveč izkusila. (Cankar) — (23)---godilo se mu je, v globoke misli zatopljenemu, kakor v živih sanjali. (Cankar) — (24). Na stopnici pred njim je ležalo dete, vse zariplo v obraz od joka. (Pregelj) Primer (24) je mogoče razlagati kot dopolnilnik s pomočjo pretvorbene analize, ki omogoča prestavljanje dopolnilnišlcega polstavka, druga razlaga je, da je eliptični stavek v prilastku, torej apozicija k samostalniku. 5.42 Deležnik na ~c je v vlogi dopolnilnika nesporno, kadar je v kaki lcongruenčni obliki: sicer ga po navadi štejemo k delež jem (opravlja torej vlogo prislovnega določila načina), kakor v temle primeru:-- gleda--naravnost nanj; nepremično, mirno, nič očitajoč —•— (Cankar). Zato pa je dopolnilnik v temle primeru: (25)--ga je zasačil --za svojim uljnjakom jokajočega. (Pregelj) 5.43 Zdi pa se, da bi bilo primerneje prišteti med dopolnilnike kakor k prislovnim določilom danes redko rabljeni deležnik na -vši (verjetno tudi v primerih, ko je osebek ženskega spola). Razlogi za to so v pretvorbi (skladniški stavek tu izjemoma vsebuje v povedku polnopomenski glagol v preteklem času), pa se zaradi tega spraševanje po prislovnem določilu ne zdi najbolj uspešna oblika analize. Tudi gre za postopno razvijanje predikacijske sintagme, to so pa lastnostni dopolnilnika: (26) Sredi veselja se je zresnil in dejal, obrnivši se h gospodarju. (Pregelj) — (27) Potem je odslovil dijaka, naročivši mu, naj se zglasi--(Pregelj) 323 Lingüistica XII 5.5 Kakor je samostalnik lahko v povedkovem določilu, tako je lahko tudi v dopolnilniku; kakor pridevniški dopolnilnik vnaša tudi samostal-niški v osnovni stavek pomen splošnih okoliščin. Samostalniški dopolnilnik je gol ali razvit z določili, primere navajamo skupaj. V osnovni stavek je vstavljen brez obveznih glasovnih in grafičnih znamenj (segmentacija, ločila), čeprav se zdi, da so pri samostalniku neobvezna znamenja vstavitve (neobvezni premori pred dopolnilnikom in za njim) zmeraj dana. Ali gre za osebek ali za samostalniški dopolnilnik, je v primerih, ko grafičnega znamenja ni, mogoče ugotoviti iz sobesedila, seveda je potrdilo zmeraj pretvorbeni postopek. Samostalnišlce dopolnike ima tuja (češka) literatura (Šmilauer, navedeni deli) deloma za vpliv tujega jezika (francoščine), slovensko izročilo pa ima primere samostalnišlcega dopolnilnika brez kakor za ljudsko obliko (Breznik, SS4 219), kar je verjetno oboje ugotovljeno brez upoštevanja izrazov pojasnjevanja in primerjanja v vsakem jeziku. Tudi slovstveni vplivi so seveda mogoči, niso pa obvezni za obliko, če* obstaja enaka domača možnost izražanja kake kategorije. Primeri za goli in razviti samostalniški dopolnilnik, vstavljen v osnovni stavek brez znamenja ali z njim (ločilo), so: (28) Takrat sem se spomnil starega kuharja, ki mi je osemnajst-\et-niku v goriškem zaporu vsak večer priporočal--(Kosmač) (29) Grmado 'z njih dela prileten samce,--(Prešeren) — (30) Klical ga je, svojega gospodarja, naj mu gre--(Zidar) Dopolnilnik v 3. sklonu stoji praviloma za morfemom osebne glagolske oblike. Če bi bil v imenovalniku — če bi torej dopolnjeval osebek —, bi za njegovo vstavitev veljalo splošno o prostem členu, tako pa je položaj določen, saj bi premaknitev pred glagol povzročila nepotrebnost osebnega zaimka v dajalniku. (Prim. 5.41.) Da gre za dopolnilnik, bi kljub temu ugotovili, iz sobesedila in s pretvorbenim postopkom, seveda pa so v takem primeru mogoče različne razlage oblike. Kako se dopolnilnik ugotavlja tudi s pomočjo sobesedila, je razvidno v temle primeru iz Cankarja: (30) (»Ampak kdo se dandanašnji briga, če--?) Še ne ozro se neverniki in gredo svojo pot! (Cankar) Iz prvega stavka je razvidno, da gre za splošni osebek, ki je izražen z vprašalnim zaimkom kdo. V drugem stavku se povedek ravna po dopolnilniku (prim. 5.3). Samostalniški dopolnilnik je pogosta pesniška figura: (31) ko da nad svojim delom trdno spi, živ spomenik, čuvar, v obupni boli,-- (Kosovel) 5.6 V vlogi dopolnilnika so pogosto tudi zveze samostalnika ali pridevnika (deležnika) s primerjalnim (tudi samo naklonskim) kakor (tudi ko/kot). To je bil ugotovil že Breznik, pozneje pa je bilo to vprašanje potisnjeno zaradi oblikovne nerazločljivosti med prislovnim določilom načina in dopolnilnikom. Primerjalni (naklonski) ko/kot/kakor je lahko 324 Breda Pogorelec tudi opuščen, bodisi da gre za pravo primerjavo ali za naklonsko (mo-dalno) senčenje besednega pomena. Da gre za dopolnilnik, spoznamo s pretvorbo: (32) Pa saj sem popolnoma tuj--in kakor razbojnik sem vdrl v hišo. (Pregelj) — (33)-- so se bližale cerkvi, ki je kakor pohlevna kura čepela v kotlini na razpotju dveh dolin. (Kosmač) V primeru (32) je drugi stavek sestavljen iz [|MS| (Jaz) sem vdrl v hišo. in |CS| (Jaz) sem kakor razbojnik.] Zaradi pomenske nazornosti je podobna sestava še bolj očitna v primeru (33) [|MS| (Ona) je čepela v kotlini--in |CS| (Ona) je bila kakor pohlevna kura.} Razlaga zveze kakor pohlevna kura je mogoča, če upoštevamo pretvorbeno obliko; mesto uvrstitve v osnovni stavek s pravili ni omejeno. Za dodatno prepoznavanje lahko pritegnemo še preskus z opustitvijo primerjalnega kakor (dobimo samostalnišlci dopolnilnik). Če po vsem tem še sprašujemo s kako in ugotovimo zvezo kot prislovno določilo načina, storimo enako napako kakor v primerih, ko se zgolj z vprašanjem kako sprašujemo po kateremkoli dopolnilnilcu. Zdi se, da gre pri zvezah s kakor za prislovno določilo načina v primerih, ko zveza razvija drugo prislovno določilo načina. 5.7 Vprašanje dopolnilnika — stavka lahko na tem mestu zaradi obširne problematike samo nakažemo. Na prvi pogled se je mogoče odločiti za razlago z dopolnilnikom v primeru: (34) Kakor da je zamišljena, je rekla polglasno. (Pregelj) Če bi opustili da in je, bi dobili pridevniški dopolnilnik s kakor. Pri pretvorbenem postopku vstavljanja slcladniškega stavka v osnovnega v tem primeru znamenja stavčne samostojnosti niso bila odstranjena. Težje je določiti dopolnilniško vrednost stavka, ki ga uvaja kakor, v primeru: (35) Kakor da sem že izgrešil smer, v dalji ne vidim več odrešitve--(Kosovel). Stavčno zvezo (kakor da--) imamo lahko za stavčno izraženo povedlcovo določilo skladniškega stavka []CS| Meni je, kakor da sem že izgrešil smer.] Vcepitev v osnovni stavek je mogoča na začetku in na koncu, prav to pa govori zoper morebitne drugačne razlage primera (ev. kot priredni odnos in podobno). Za preskus je tudi mogoča zamenjava dopolnilniškega stavka s pridevnikom izgubljen ali z zvezo brez smeri: prislovni izgubljeno bi vsebine ne zajel ustrezno. Dopolnilniški je tudi podredni stavek, ki ga uvaja časovni veznik ko: (36) Le poglej ga dobro, ko pride. (Pregelj) Zgradba osnovnega stavka kaže vse značilnosti stavka z dopolnilnikom: časovni odvisnik stoji namesto deležnika prihodnjega časa, ki ga slovenščina nima. Podredni stavek pa bi vsekakor morali prišteti k prislovnim časovnim odvisnikom, če ne bi bilo zaimka ga, ki ni obvezen člen stavčne zgradbe (tudi brez zaimka ga bi bil stavek iz sobesedila razumljiv in pravilen). Zanimivo je, da pri stavkih dopolnilnikih ne velja pripomba o omejitvi uvrstitvenih možnosti, če dopolnilnik dopolnjuje skladenjski samostalnik, ki ni v vlogi osebka. * 325 Lingüistica XII 5.8 Kakor prišteva češko jezikoslovje . k francoskim konstrukcijam prosti samostalnišlci dopolnilnik, tako ima slovensko jezikoslovje za romanske (ki jim pa ne določi vloge) nekatere zveze, ki so posebej značilne kot stilemi v besedni umetnosti moderne. Kakor vse dopolnilnike je bilo mogoče tudi te poljubno razvrščati v povedi, čeprav so primeri začetnega položaja sorazmerno redki: (37) Hanca se je napotila po svetu, oči vroče in bolne od solza, v srcu sram in težko bridkost. (Cankar) (38) Šel je, roke v žepu, hrbet globoko upognjen---(Cankar) (39) S vitek in vrv pod pazduho je hodil z lahkimi koraki po mokri cesti. (Cankar) (40) Sončne žarke v laseh, plamene v očeh so šli svojo svetlo pot. (Župančič) Razlaga francoske stave predpostavlja opustitev oblike glagola imeti (v osebni obliki, preko pretvorbe v stavek z zamišljenim deležnikom glagola imeti) in nato vcepitev vseh določil skladniškega stavka v osnovni stavek. Posebnost tega postopka je v tem, da sta vcepljena tako predmet kakor obvezni dopolnilnik skladišlcega stavka: (38) |CS| Hrbet je imel (on) globoko upognjen. Ta romanski dopolnilnik je tako sam sestavljen iz dopolnilniških zvez in s tem učinkuje zgoščevalno kar dvakrat! 5.9 Za domače dopolnilniške oblike iz slcladniških stavkov z glagolom imeti pa je značilna nadaljnja pretvorbena stopnja: njen rezultat je predložna zveza (predlog z, če je bil stavek zanikan — brez). V izročilu jo pogosto zamenjujemo s prislovnim določilom okoliščin, pretvorbena analiza pa opozarja, da predložna zveza dopolnjuje predikacijsko sin-tagmo v celoti in ne samo povedek. Primer: (39) Zaspala je s solzami — — (Kosmač) — (40)--—je vihrala po hodnikih s splašenim pogledom. (Pregelj) — (41) Kot brez besed stojim, brez belih, svetlih sanj. (Kosovel) Naše gradivo kaže pretežno na neprehodne glagole oziroma glagole, pri katerih te vrste predložnih zvez v vlogi dopolnilnika ni zavoljo rekcije, kakor npr. pri glagolu: smešiti koga s čim, obdarovati koga s čim itd. Pretvorbeni postopek predpostavlja tele skladniške stavke: (39) |CS| (Ona) je imela solze. — (Ona) (je) s solzami. Primer je različica pridevniškega dopolnilnika: --je solzna pogledala—— (Pregelj). Pri predlogu brez poteka pretvorba takole: (41) |CS| (Jaz) kot da nimam besed. — (Jaz) (sem) kot brez besed. 6. Dopolnilniki so večkrat priredno povezani. Znana figura iz Cankarjeve proze vsebuje vrsto dopolnilnikov različnih tipov: (42)--je šel sključen, z omahujočim korakom, kakor v sanjah blodeč. (Cankar) 326 Breda Pogorelec Vprašanje je, ali so priredno povezani tudi dopolnilniki s prislovnimi določili načina: zdi se, da premor med njimi, če si sledijo v zapovrstju, ne pomeni zmeraj asindetične povezave: (43) V megli, ki je vstajala iz močvirja počasi, bela in težka. (Cankar) Dopolnilnik bela in težka bi laliko brez spremembe strukture premaknili na druga mesta v stavku. 7. K dopolnilniški problematiki spada še vprašanje razvezovanja do-polnilnikov, ki jih je treba kot polstavke nasploh razumeti tudi z dodatnimi pomenskimi odtenki podrednih pomenskih kategorij. Razvezave te vrste so seveda neobvezne in jih je razumeti iz sobesedila: (44) — •—in pustila Juriju siroti na glavi, naj ju samski redi in odgoji. (Pregelj) Ta dopolnilnik ima lahko dodatni pomen vzročnega. Take razvezave z dodatnim pomenom so pri samostalniških dopolnilnikih pogostejše kakor pri pridevniških. 8. Ob zaključku se postavlja vprašanje, ali je s to razpravo kategorija dopolnilnika v slovenščini opisana. Razumljivo je, da je vrsta primerov ostala nepojasnjenih, zlasti številne predložne zveze (na primer v + sam. 5. skl., prim 2.11), posebej pa bo treba razložiti tudi dopolnilnik nedoločnik: Videl ga je prihajati. — Videl ga je, kako je prihajal. — Videl ga je prihajajočega. Odprto vprašanje je tudi, ali se dopolnilniki pojavljajo ob vseh glagolih (kar je teoretično možno) — ali se pogosteje pojavljajo ob posebnih pomenskih skupinah glagolov, kakor sem to med razpravljanjem nakazala. Za stilistiko bo posebej pomembno vprašanje, kako izrabljajo dopolnilnik pisci v posameznih slogovnih obdobjih, kakšna je torej njegova stilemska vrednost. Objavljeno gradivo in razlaga naj bosta spodbuda za nadaljnje raziskovanje. Zusammenfassung DIE PRÄDIKATSERGÄNZUNG (DAS PRÄDIKATSATTRIBUT) IN DER SLOVENISCHEN SYNTAX In der vorliegenden Abhandlung wird die erwähnte Problematik in der slovenischen grammatischen Überlieferung behandelt und mit interessanten Ergebnissen vor allem der tschechischen Sprachtheorie ergänzt, es wird der Terminus Prädikatsergänzung gegenüber dem Terminus Prädikatsattribut begründet; auf dieser Grundlage werden auch die bisher behandelten Arten von Prädikatsergänzungen mit neuen ergänzt. Dabei findet wenn nur möglich das einfache Transformationsverfahren Verwendung, das die Veranschaulichung der stufenweisen Determinierung durch das Prädikatsattribut ermöglicht. Das Material entstammt vorwiegend der Sprache der Kunst, der Grund dafür ist vor allem in der Tatsache zu suchen, daß in dieser Sprache dieser Form die Rolle eines natürlichen Kondensators zufällt, weshalb sie verhältnismäßig häufig vorkommt. Die Abhandlung befaßt sich eingehender auch mit dem Problem der Wortfolge und berührt auch die graphische Darstellung der bei der Prädikatsergänzung üblichen Pausen. 327 VSEBINA - SOMMAIRE Tabula gratulatoria A Stanko Škerlj pour ses quatre-vingts ans — Stanku Škelju za njegovih osemdeset let....................... 5 Bibliographie des oeuvres du prof Stanko Škerlj — Bibliografija del prof. Stanka Škerlja...................... 9 Milan Budimir, De S initiali ex Si orta — O začetnem S izhajajočem iz St.......................... 15 André Burger, Sur un déplacement de valeurs: traire et tirer — Semantični premik vrednosti glagolov traire in tirer.............17 Domenico Cernecca, Contatto linguistico e traduzione — Jezikovni stik in prevajanje........................23 Manlio Cortelazzo, Tracce dell'antico dialetto veneto di Pirano — Sledi starega beneškega dialekta v Piranu..............31 Bojan Čop, Zur mediopassiven 2. und 3. Person Dualis im Indogermanischen — K 2. in 3. os. dvojine mediopasiva v indoevropščini .... 41 Mirko Deanovic, Ancora sull'Atlante Linguistico Balcanico — O Balkanskem lingvističnem atlasu..................57 Vlado Draškovič, L'assonance transitoire dans le Pèlerinage de Charlemagne et dans le Cantar de mio Cid — Prelazna asonansa u Karlovom putovanju i u Pesmi o Sidu..................61 Radu Flora, Slovenačke leksične posudenice u istrorumunskom — Les emprunts lexicaut slovènes dans l'istroroumain...........67 Anton Grad, K etimologiji slovenske besede križ — De Fétimologie du mot slovène križ........................99 Milan Grošelj, Griblje.....................101 Josip Jernej, Giudicativi e enunciati modali — Judikativ in modalni iz-javni stavki........................103 Ivan Klajn, Carducci e il linguaggio poetico tradizionale — Carducci in tradicionalni pesniški jezik..................107 Bruno Migliorini, Taccio e cionco: due parole toscane per «forfè» — Taccio in cionco: dva toskanska izraza za »forfait«...........125 Žarko Muljačič, Iz dubrovačkog leksika — Quelques mots ragusains . . . 129 Janez Orešnik, Four modern Icelandic devoicing rules — Štiri novoisland-ska razzvenitvena pravila..................137 Martina Orožen, Miklošičev prispevek k oblikovanju slovenskega knjižnega jezika — Contribution of Miklošič to the formation of literary Slovenian 157 329 Gian Baitista Pellegrini, I punti alloglotli (sloveni e tedeschi) nell'ASLEF — Nefurlanske (slovenske in nemške) točke v Furlanskem jezikovno-etno-grafskem zgodovinskem atlasu................175 Hugo Plomteux, Un presunto slavismo in friulano: zave 'rospo' — Žaba-. domnevna izposojenka iz slovenščine v furlanščino........195 Moriiz Régula, Forme, emploi et construction de l'impersonnel — Oblika, raba in struktura brezosebnih izrazov.............207 Momčilo D. Savič, Il trapassato remoto nelle tre redazioni del romanzo manzoniano — Trapasato remoto u trima redakcijama Manconijevog romana.........................219 Mitja Skubic, II congiuntivo nei primi testi letterari in volgare veneto — Konjunktiv v beneških tekstih XIII. in XIV. stoletja........229 Mihailo Sievanovic, Uslovljenost i ograničenost alternativnosti jezičnih znaka — Conditionnement et limitation de l'emploi alternatif des signes linguistiques.......................259 Pavao Tekavčič, Sull'alternanza morfematica nel verbo italiano — O mor-fematskoj alternaciji u talijanskom glagolu...........269 Jože Toporišič, Samostalniška beseda — Das substantivische Wort .... 301 Breda Pogorelec, Dopolnilnik (povedkov prilastek) v slovenski skladnji — Pradikatsattribut in der slovenischen Syntax ...........515 LINGÜISTICA XII Izdala Filozofska fakulteta Založila Univerza v Ljubljani Natisnila tiskarna Ljudske pravice v Ljubljani v 800 izvodih