Trìmestre t. PROVlNčfiS ÏLLYRÏENNES. n. 21 / f TELEGRAPHE OFFICIEL. Trieste, mercredi 13 mars 1811. ANGLETERRE. Londres , i j fevrier. CHAMBRE DES P A Ï R S, séance du t% février. Le lord chancelier a lu le discours d'ouverture du prince-régent, conçu en ces termes : Mi lords et Messieurs, En exééution de la commission qui vient d'être lue devant vous, S. A. R. le prince-régent nous a ordonné de vous exprimer, de la manière la plus positive, combien il déplore non-seulement en commun avec tous les fidèles sujets de S. M., tttais encore avec une affliction personnelle et fi" liale, la grande calamité nationale qui a obligé d'imposer à S. A. R. le devoir d'exercer au nom de S. M. J'autorité royale de ce royaume. En vous déclarant combien S. A. R. est convaincue de Ja grandeur des difficultés qui accompagnent les fonctions importantes qui lui sont confiées, S. A. R, nous a ordonné de vous assurer qu'elle s'en rapporte arec la plus entiere confiance à la sagesse et au zèle du parlement, et à l'attache, ment d'un peuple fidèle, et affectionné, pour la soutenir dans l'exécution de sa tâche pénible; et S. A. R. fera de son côté tous îes efforts pour diriger le pouvoir dont elle est investie, vers le soin de la prospérité et de la sûreté des Etats de s. M. Nous sommes chargés de vous annoncer que S. A. R. éprouve une grande satisfaction à se trouver à même de vous déclarer que la dernière campagne a donné de nouvelles oc- ; casions aux forces de terre et de mer de S. M. de signaler leur valeur et leur habileté. La conquête des îles de Bourbon et d'Amboyne a diminué çncore plus le nombre des colonies de l'ennemi, (i) L'attaque contre la Sicile , qui avoit été annoncée au Monde, avec nne présomptueuse anticipation du succès (») , a été répoussée par les efforts et ia valeur des forces de terre et de mer de S. M. Les sages dispositions faites par les officiers qui commandent dans cette' station ont été utilement secondées par le zèle et l'ardeur que les habitans de la Sicile ont témoigné pendant cette liitte , et par la coopération des forces navales que S. M. sicilienne a employées à cet objet. En Portugal cr à Cadix, dont la défense constitue le priacipal objet des efforts de S. M. pendant la dernière campagne (j) , les desseins de l'ennemi ont été d» joaés (4) jusqu'ici (5). L'habileté consommée , la prudence et la persévérance du lieutenant-général lord Wellington , et la discipline ainsi que la bravoure des officiers et soldats sous ses ordres, se so ni déployées éminemment dans tout le cours de la campagne. Les effets que ces grandes qualités ont produits, «n inspirant de la confiance er de l'énergie aux troupes ues allies de S. M., se sont heureusement fait voir par leur bonne çonduite en général, et particulièrement par la part brillante qu'elles ont eue à l'affaire de Busaco, où l'ennemi a été re* poussé (tf) ; et S. A. R. nous ordonne encore de vous dire qu'elle a 1a confiance que vous la mettrez en état de conti* nuer à donner les secours les plus efficaces à la brave nation de la péninsule, pour l'aider à soutenir la lutte qu'elle montre l'intention de continuer avec la plus ferme persévérance; et S. A. R. est persuadée que vous sentirez que les plus chers intérêts de la Grande-Bretagne sont intéressés dans l'issue de ce combat, dont dépendent entièrement l'indépendance et la liberté des nations portugaise et espagnole. (7) Nous sommes également chargés de vous informer qu'il existe dans ce moment des discussions entre ce pays et les Etats-Unis d'Amérique, et que le souhait le plus sincère de S. A- R. est de se trouver à même de les terminer à l'amiable , d'une manière qui puisse se concilier avec l'honneur de la couronne de S. M., les droits maritimes r les intérêts du Royaume-Uni. Messieurs de la Chambre des Comrr , Nous sommes chargés de vous fair? ,nnoître que S. A. je prrace-rçgent a ordonné de mettre devant vous les aperçus des dépenses de l'année courante; et s. A. R. éprouve une grande satisfaction en vous informant que , quoique les difficultés que le commerce de ce royaume a eu à traverser aient en quelque sorte atteint une partie des revenus de S. M., particulièrement en Irlande (10), cependant les revenus de la Grande-Bretagne dans l'année dernière, bien qu'il n'y ait eu aucune nouvelle taxe , ont été plus considérables qu'ils ne l'a voient été dans toute autre année précédente. S. A. R. s!en rapporte à votre zele et à votre libéralité pour accorder à S. M. les moyens nécessaires pour soutenir la lutte difficile dans laquelle elle est nécessairement engagée. Milords et Messieurs, Nous avons ordre de S. A. R. de vous déclarer que le souhait le plus vif de son cœur est de pouvoir remettre à S. M. le gouvernement de ce royaume, sans qu'il ait subi d'altération , et que S. A. adresse ses prières au Tout-Puissant pour qu'il lui plaise , dans sa miséricorde , d'accélérer le terme d'une calamité si profondément déplorée par la nation toute entière, et si particulièrement affligeante pour S. A. R. elle- meme. On lit dans le Moniteur des notes très étendues et très intéressantes sur le texte de ce discours. Nous en avons extrait les passages suivants. (j) La supérieurité de la marine anglaise mettoit nécessairement à sa disposition toutes les petites colonies de la France. Leurs garnisons ne pouvoient être au plus que de io«o hommes. Plus nombreuses, elles n'auroienr pas pu subsister. Il étoit évident que 00 homme^, à mille lieues de leur patrie, ne résisteroient point lorsqu'ils deviendroient l'objet des attaques successives de h,oòo hommes. Mais l'occupation dc ces colonies par les Anglais est-elle un mal pour la ïrance dans les circonstances actuelles? ti Ces colonies souffroient de leur état de blocus. Les liens du sentiment qui attachent les colons à la métropole , se resserreront, et leur fierté s'exaltera sous la domination d'un ennemi qui ne sait qu'humilier ceux qui tombent sous son pouvoir. Les habirans du Canada, séparés depuis cent ans de la Irance, sont eucore aussi Français que les ^habitaus des bords de la Loire. Dans les circonstances actuelles, la Martinique * la Guadeloupe , i'iîe dt la Réunion , risle-de-France , ne rendoient rien à la métropole , et lui coûtoient plus de xo millions chaque année. -Avec io millions on peut construire dix vais-Seaux par an ; c'est donc pendant cinq à six années que peut durer encore la guerre actuelle, de quoi avoir 50 vaisseaux de ligne. Les colonies occupées par les Anglois reviendront à la métropole, ou à la paix, ou lorsque l'Empire aura ua vais-eaux'de haut bord et zoo frégates et bâtimens légers. Cette époque qui est prévue, calculée, n'est pas très-loin de nous. (î) Pour occuper la i'icile, il auroit fallu détacher du continent 30,000 hommes, et l'on n'a pas juge qu'il con-vint de le faire en 1810. AusSi aucun acte na t-il annonce qu'on fût, à cette époque, dans l'intention de conquérir la ^ici le. ' La conquête de la Sicile se fera quand on le voudra ; mais est-ce donc un si petit succès que d'obliger les Anglais a tenir Ujooo hommes si loin de l'Angleterre et de l'Irlande? 11 en resuite le triple avantage de la dispersion des forces militaires des Anglais, d'une opération ruineuse pour leurs finance^, et d'une influence, morale très utile sur l'esprit âes Siciliens» (3) Il y a un an , le gouvernement anglais ne préten-doit pas moins que chasser les Français de Madrid, et les rejeter au-delà des pyrences i aujourd'hui, c'est le Portugal et Cadix dont U'ticfetse -constitue le principal oh]et de ses efforts. Nous nous flattons que lors du discours qui sera fait en »812, s. M aura Également réussi dans le principal objet de ses efforts, parce que ce ne sera plus la defense du i'or-tugal et de Cadix qui séra alors le principal objet des efforts de"S. M., mais là defense de Gibraltar. (4) Vous avez, abandonné Almexda », Ciudad.Rodrigo > Olivenza, Badajoz et Campo-Mayor , et laissé prendre prés de 15,000 hommes de i'armee de vos allies; vous avez livré le pays entre le Minho, le Douro et Mondragone , "entre Iteyra et le Tag-e; vous l'avez brûle, dévaste: c'est alors que vous osez dire que le- principal objet des efforts de S. M. la défense du Portugal , a été accompli , et que les desseins de l'ennemi ont cte déjoués, Plut à Dieu que Wellington défende un jour ainsi l'Angleterre.' (5] jusqu'ici. Ce mot est digne de remarque. Ainsi, vous vous vantez d'avoir abandonne lés trois quarts du Portugal ; d'avoir saccagé le pays dont vous vous disiez les protecteurs et que vohs regardiez comme ie rotre , et votts n'êterpas sws-de le conserver. Vous dites jusqu'ici : c'est un aveu que l'c-vidence des faits arrache au ministère anglais. Pour nous nous vous dirons clairement que les avantages de la lutte actuelle seront d'autant plus grands pour nous , que vous y mettrez plus d'enjeux. Il faut qu'elle soit forte pour être décrive > qu'elle soit longue pour produire tous ses résultats. Une armée de f0,000 Anglais campée, sur les hauteurs de Lisbonne, forcée à tirer de Londres jusqu'à la paille dont elle a besoin , l'Angleterre obligée à entretenir constamment, à l'embouchure du' Tage, foo transports et io,«oo marins; ayant-à nourrir non seulement 80,000 soldats ou matelots, mais encore 400,000 hommes, femmes ou enfans réfugiés à Lisbonne, et concentié* sur un seul point ; devant, enfin, fournir à toutes ces dépenses avec un. change qui perd 33 pour cent, c'est déjà ce qu'il peut y avoir de plus avantageux pour la France dans la lutte actuelle. C'est le complément du système continental qui diminue d'un coté vos recettes en réduisant votre commerce , et qui, d'autre part , augmente vos dépenses en vous obligeant à avoir des armées en «Sicile et a Lisbonne. £rt attendant, l'armée française, selon sa loi fondamentale, vit du pays sur lequel elle fait la guerre y et ne nous colite que la solde que la France «eroit obligee de payer partout. ( 6 ) A Eusaco la général anglais vouloit défendre sa positivi. Le résultat de la bataille a été le passage du Mon-dego, l'évacuation de Coimbre, et une retraite à marches io.cees sur Lisbonne. J An s sa précipitation, Wellington n'a pu ravager que l'espace d'uiie lieue a la droite et à la gauche de sa route , et l'armée française arrivant presqu'en. même temps que lui à la. vue d« ses vaisseaux , a trouve des provisions immenses dans les belles vallées du Xage. Le général français a fait tout ce qu'il a voulu faire; le général anglais n'a rien fait de ce qu'il vouloit faire. La journée de jbusacç* a rendu inutiles tous les lavages qu'ii a exerces et que le* Portugais lui reprocheront à jamais. La journee de Eusaco .a fait cchouer tous ses projets, (7) Est-il probable que l'Angleterre puisse lutter contre la France en Espagne.? Voilà la question toute enticre.. lit s'il est admis , comme aucun homme sense ne peut eu auuter , comme les généraux anglais eux-ro£me$ l'ont déclaré depuis» l'expédition de Moore, qu'il ieur est impossible de défendre la péninsule x pourquoi courent-ils des chances sans espoir de" succès? D'accord , dira-t-on; mais les Anglais prolongent la lutte; ils empêchent le pays de s'organiser': cela n'est il dune lien:! Aucun nomme pourvu de quelque sensibilité, et' ayant quelque chose d'humain dans le coeur, ne peut contenir son indignation en voyant une nation assez immorale pour exciter tous les désordres au sein dun peuple de quatorze millions d'hommés v sans autre but que dç retarder de quel ques momens la marche d'une organisation sociale. Mais le résultat de cette conduite de i'Angleterre sera, dans cette circonstance comme dans tant d'autres, de consolider la puissance de la Fiance. L'Espagne conquise pied à pied devient entièrement assujettie; et c'est l'Angleterre elle-même qui, s'engageant dans une lutte ou i'experience a prouvé que toutes les probabilités étoient contre elle, a compromis l'indépendance et l'intégrité de l'Espagne. La conquête de l'Espagne pioduira des effets bien diffèrens de ceux, d'un simple enan-> : ' i i ' gement de dynastie, qui auroit fait tourner au^prorit de la nation les reformes et les idées liberales introduites par ,un gouvernement jeune, ferme et vigoureux. ( 8 ) Ce passage est remarquable. L'an passé, vous disiez, que les ordres du conseil avoient le ^succès que vous en es-periez ; que votre commerce, s'etoit enrichi de celui d'Ameri-que et des neutres. Aujourd'hui vous chantez la palinodie, vous avouez que votre commerce a éprouvé des difficultés , que vos revenus sont atteints; et cependant le système continental n'est en activité que depuis trois nuis» Que sera-ce/ j dans trois ans? Les. comptes des finances de la France prouve! 4 que les effets en ont été tout contraires pour elle. Le change français, depuis quatre ans, gagne constamment, sur toutes les places du Monde, de 3 jusqu'à 10 pour cent. Celui de l'Angleterre petd constamment , mais sur-tout de-juis trois mois, de 30 à 40 pour. cent. Rien ne peut repré. senter plus parfaitement la situation respective des deux pays. (Jemm. de l'Emp) DANE M A R C Copenhague 12 février, te mariage de S.' A. la princesse Julienne Sophie de Danemarck avec S. A. le prince Guillaume Charles Louis de Hesse-fhilipsthal a été annoncé publiquement hier à la cour. Il y a eu appartement chez le roi, grand couvert le soir, 't LL. AA. ont reçu les com-plimens d'usage. Qiurn. de lEmp.) SUEDE. Stockholm, 18 février. S. A. R. le prince héréditaire sest rendu dernièrement à l'Ecole-militaire de Carlberg pour y distribuer les prix annuels. Le prince Oscar qui accompagnoit S- A. R-, a ensuite dine avec le» jeunes élèves, qui ont porte' un toast à sa santé. Le jeune prince , pour répondre à cet appel a porté un toast à ses futurs camarades d armes. ( Gaz., de France ) DUCHE DE DANTZICK. Dantuck 10 février. Il a été célébré aujourd'hui dans l'église des Dominicains, un service solennel auquel ont assis é les troupes françaises et alliées pour obténir l'heureux ac~ Cûuchement de S. M. l'impératrice et Reine. • (journ. de lEmp.) PRUSSE. Berlin , 11 fevrier. Les Etats de la monarchie prussienne sont toujours rassemblés ici, mais il n'y a pas encore eu de conférence générale. Le chancelier-d'état persiste dans ses plans qui ont tous été mûrement délibérés, et cherche à bannir l'esprit de parti et d'egoïsme qui s'oppose toujours à ce qui «st bien? Tous les jours nous voyons passer une quantité de chariots de transports qui arrivent de Koenigsberg, et qui se rendent à Magdebeurg. Ils sont pleins de marchandises colonia" les prises aux Anglois et cédées à la Trance. On estime leu valeur six ou sept millions d'écus de frusse. (Çtfx. de France) AUTRICHE. Vienne > 2 mars: L'anniversaire de la mort de S. M. l'Empereur Leopold II a été célébré hier dans la chapelle de la cour. s. M. l'Empereur, toute la famille Impériale et les gtands dignitaires ont assisté au service. La veille de ce jour il n'y avoit point de spectacle aux.deux théâtres de la Cour. , , ,, . 1a. _ ; La Gazette de la Cour d'aujourd'hui contient la déclaration officielle suivante. Par une patente du 16 fevrier ilio; S. M.avoit ordonné que la quantité des billets de la banque qui se trouvent en circulation , seroi t vérifiée avec la plus grande précision , et qu'on communiqUéroit le résultat de cette, opération à la Dépuration chargée de l'amortissement , attendu , est-il dit dans la même patente, que l'intention de S.. M. est que ses sujets soient mis pleinement au fait de la situation où se trouvent les .finances pour-ce^qui: concerne le papi^vmonnoie. Le bureau central des créances, après avo^: fait les te- W 8* cherches lei plus soigneuses ,. a dressé un tableau aussi exact que complet , constatant la quantité des billet» de la banque qui ont été mis en circulation. Ce tableau, après avoir subi le recensement le plus scrupuleux des individus formant la Députation d'amortissement qui se trouvent à Vienne, et après avoir été confronté avec tous les registres , a ertfin été* revu par la même Députation en corps, et en a été entièrement approuvé. La Députation se trouve, en conséquence , en état de préciser et d'indiquer publiquement avec certitude la quantité de billets de la banque de Vienne, qui sont en circulation dans l'intérieur aussibien qu'à l'étranger, et dans les caisses dépendantes de l'administration de l'état. Cette quantité mente à mille soixante millions , sept cent qnatre vingt dix huit mille, septeent cinquante trois florins. La Députation chargée de l'amortissement ne pouvant plus aujourd'hui, en vertu du serment qu'elle a prêté par ordre positif de S. M., faire sortir de ses caisses des billets de la banque sans en retirer en même temps de la circulation une partie d'un montant égal, et tous les restes de billets, qui se trouvent encore dans les caisses et qu on continue à fabriquer pouvant seulement çtre employas en voy? de remplacement des anciens billets, nous avons maintenant la plus sûre garantie que la masse de ces billets ne pourra plus être augmentée, mais qu'au contraire, moyennant les sommes considérables en especcj qu on a assignées à leur échange , cette masse diminuera sensiblement en fort peu de tems. a la fin du premier semestre dePannee militaire, on fera con-noitre les résultats des opération;, qu'on aura faites sous ce rapport, opérations prescrites par la même patente impériale. La Députation chargée de 1 amorus.ement des billets de la banque , conformément à la patente de S. M. , du 18 mai il 10 , vient de présenter au pubiic un tableau démonstratif des opérations qu'elle a faites à partir du 1er. juillet jusqu'au i octobre 1810, relativement à l'objet important dont elle est chargée. De ce tableau il résulte qu'ehe a échangé contre de nouveaux billets 50,056,6^1 florins en billets usés -, que des sommes en cuivre qu'elle a reçues de l'administration de l'Etat, elle a mis en circulation 4>349,3** florins et s» Kreutzer, et en a retiré une somme égale en billets de la banque. Elle indique ensuite les différentes caisses oià les billets retirés par elle de la ciriulation ont été versés, et s'engage enfin de faire connoître au public à la fin du mois d'avril prochain les avantages qui ont résulté de ces opérations, les sommes en cuivre qu'elle a reçues lui ayant été remises seulement selon leur valeur intrinsèque, et sous la seule charge des frais de monnoyage.. — S. A. R. l'archiduc François est arrivé le 3 a janvier dernier à Salonique en parfaite santé. Il pensoit à s'embarquer sous peu de jours polir Cagliari. S. A. R. va rendre visite à son auguste soeur , la Reine de Sardaigne. (Gaz. de Vienne.) EMPIRE FRANÇAIS. Hambourg, 15 fevrier. La commission de gouvernement établie par le décret du 17 décembre 1810 , a pris un arrêté qui contient les dispositions suivantes :. Jusqu'à, l'organisation définitive des cours et tribunaux , la justice continuera d'être administrée comme par le passé , dans les trois départemens réunis ; elle le sera par les mêmes fonctionnaires, dans les niâmes formes-,, et d'après les lois actuellement en vigueur pour chaque territoire. Ta justice sì.a rendue au nom de S. M. l'Empereur des yrarçils, Roi d'Italie, Protecteur delà Confédération du fthin et Médiateur de îa Confédération Suisse. ■ 1 - Tous les fonctionnaires de l'ordre judiciaire prêteront le serment prescrit par l'arrêté du n février iSir. ies appels des jagemens civils rendus par des tribunaux qui ressort isso iene à un tribunal actuellement situé hors du territoire réuni, où qui , par toute aure cause, n'ont en ce moment aucun juge d'appel, seront portés devant le tribunal de première instance le plus voisin , lequel appliqueral.es, lois qu'eussent dû appliquer les juges d'appel du pays. Les affaires criminelles et les appels "de police correction-, celle qui dévoient être jugés pat des cours criminelles actuek le ment situées hors d«u téïtitoire réuni, ou pour le jugement desquels il n'existe en ce moment aucun tribunal "qui pro-nonce en dernier ressort-, seronr portés devant la eonr cri* minelle la plus voisine. Dans chacune des villes de Hambourg, Brème, ttiheck •t territoires en dépendant , le tribunal supérieur ( Oberge-ric-ht} sera composé ainsi qu'il suit: à Hambourg, il sera de quatorze juges, à Brème , de douze juges , à Lubeck , de dix juges. Du 19 février. Les mem'rrcs des autorités administrative» , judiciaires et ecclésiastiques ont prêté , le it6\ dévaur la commission , serment de fidélité à S. M- l'Empereur dis françois. M. Tarbé , ingénieur en chef des ponts et chaussées, qui eit chargé par Si M. de diriger les travaux que l'on doit entreprendre pour ouvrir les communications entre le Rhin et Hambourg, et percer le canal qui réunira la Baltique av(ç l'Elbe ,, est arrivé ici. Tout- annonce que cas travaux commenceront le mois prochai ni et qu'ils seront poussés de manière qu'une partie considérable sera terminée avant l'hiver prochain.. Paris, i-i février. $ M'. l'Impératrice, quoiqu'elle soit dans le neûviefne mois dé sa grossesse , a entendu hier dimanche la -messe dans la. chapelle du?palais des Tuileries. On croit que i. M"., approchant de son terme, ne sOttira plus de ses ap> partemens. Elle se porte très-bien, et n'a pas même été un seul instant incommodée. 'Du 2 dyire cette brau.che d'industrie. — Les personnes dont l'abonnement expire, au içr. avril; prochain , sont invitées à 1s renoùve'lÎer avant eette époque. Elles peuvent remettre le montant de leurs abonnement aux Directeurs des Postes et adresser, franc de Port, au Directeur du Télégraphe officiel à Laybach les reconnoissance qui leur seront délivrées. C'est également au Directeur du Télégraphe que doivent .être adres:è;s, franc de Port, toutes les lettres et réclamations, ainsi que les avis er annonces à faire-insérer dans le journal. 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