TELEGRAPHE OFFICIEL. Layhach5 dimanche 29 novembre 1812. EXTERIEUR, lit, ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE. 'jfl Extrait de l a Gazette de Boston , du 24 septembre» 1 Uns lettre de New-Yorck , en date du 12 septembre, dit r ,, Le membre du cabinet, qui est à présent dans cet ìt£tat, déclare que, quelle que puissent être les proposi-. -ions apportées par sir Warren , cela importe peu , atten-\ in que la guerre sera continuée jusqu'à te que le Canada i tik conquis. }) Philadelphie , le 8 octobre. Depuis le commencement de la guerre, les terres ont • acquis une grande valeur ; elles ont augmenté presque du (double, sur-tout dans la partie occidentale de notre Etat; (ce qui prouve qu'on ne craint pas beaucoup les Anglais ni 1 leurs sauvages alliés. Ce qui donn° un tel prix aux propriétés territoriales, c'est qu'il / a beaucoup de capitalistes 1 qui , forcés par les circonstances de retirer leurs capitaux ]du commerce, onf placé leurs fonds en terres qu'il s'occupent de faire exploiter. Cette nouvelle direction donnée à l'industrie est très-favorable aux Etats-Unis, parce qu'elle tend à augmenrer la population, et que l'agriculture est encore plus compatible que le commerce avec la durée d'un gouvernement tel que le nôtre. (Gaz. de France.) ANGLETERÊ E. Londres , 10 novembre. -- Une lettre de Pètersbourg, en date du 14 octobre , contient ce qui suit : de la Soif, des maladies, de la misère, qui devoient dévorer les armées dispersées de Soult et de Joseph; avec les gué.ilks q,i voltigeoient sur leurs flancs, avec la désertion qui, nous. disoit-on , les appauvrissoient journellement, comment nVt-on pav fondu sur leurs troupes , et ne les a-t-on pas ané,.n lies ? Si la faute en est à quelqu'un, et nous craignons que la voix pLblique n'ait Uison à cet égard, il est du devoir des officiers impliqués dans cette affaire, et de leurs amis en Angleterre, de solliciter eux-mêmes une enquête. Toutes les questions possibles sont des bagatelles en comparaisc-n de celle-ci. Pour que lord Wellington réussisse, il faut qu'il n'ait sous ses ordres que des hommes de la même trempe que lui: il doit pouvoir choisir les généraux, et toute influence politique, toute hiérarchie militaire doivent être neutralisées par quel-qu'acte public de la législation. Pourquoi n'auroit-il pas le droit de faire sur-le-ehamp un exemple public d'un général lâche ou incapable, en présence de toute l'armée? A moins qu'on ne l'investisse d'une autorité de cette étendue, jamais il ne pourra lutter d'une manière égale contre les généraux français. Naus craignons les délais d'une cour martiale tenue à Chelsea. Appeler en témoignage des officiers de la péninsule seroit aussi ridicule qu'impraticable; non, si lord "Wellington a eu des lâches sous ses ordre , ce qu'à Dieu ne plaise ! qu'ils n'aient pas l'honneur de mourir sur le champ de bataille, de la mort des braves. Un gibet de 40 pieds de haut doit offrir un terrible exemple et apprendre à l'Europe que l'Angleterre s'est enfin débarrassée de quelque portion de la vieille moralité de sa constitution , et qu'elle a résolu de n'avoir que des braves soldats an champ d'honneur, quel que soit dans l'intérieur le caractère de ses hommes d'Etat. (Gaz. de France.) BAVIÈRE. Angsbourg , 31 octobre. On a des nouvelles de "Wilna en date du 15 octobre, qui rapportent les faits suivans :